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Lady vengeance

Geum-ja, une belle jeune fille, devient un personnage public lorsqu’elle est accusée de l’enlèvement et du meurtre d’un garçon de 5 ans. Ce crime atroce obsède les médias. Geum-ja passe aux aveux et est condamnée à une longue peine de prison. Elle va consacrer ses 13 ans d’enfermement à la préparation méticuleuse de sa vengeance contre son ancien professeur Mr. Baek… 

 

Le jeu de la reine

Catherine Parr est la sixième femme du roi Henri VIII, dont les précédentes épouses ont été soit répudiées, soit décapitées (une seule étant décédée suite à une maladie). Avec l’aide de ses dames de compagnie, elle tente de déjouer les pièges que lui tendent l’évêque, la cour et le roi… 

 

S.O.S. Fantômes : La Menace de glace

La famille Spengler revient là où tout a commencé, l’emblématique caserne de pompiers de New York. Ils vont alors devoir faire équipe avec les membres originels de S.O.S. Fantômes, qui ont mis en place un laboratoire de recherche top secret pour faire passer la chasse aux fantômes à la vitesse supérieure. Lorsque la découverte d’un ancien artefact libère une armée de fantômes qui répand une menace de glace sur la ville, les deux équipes S.O.S. Fantômes doivent unir leurs forces pour protéger leur maison et sauver le monde d’une seconde ère glaciaire. 

 

Godzilla vs Kong

À une époque où les monstres parcourent la Terre, et alors que l’humanité lutte pour son avenir, Godzilla et King Kong, les deux forces les plus puissantes de la nature, entrent en collision dans une bataille spectaculaire inédite. Alors que Monarch se lance dans une mission périlleuse en terrain inconnu, et qu’il découvre des indices sur les origines des Titans, un complot humain menace d’éradiquer ces créatures – qu’elles soient bonnes ou mauvaises – de la surface de la planète. 

 

Godzilla X Kong : Le Nouvel Empire

Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine. 

 

Fight Club

Le narrateur, sans identité précise, vit seul, travaille seul, dort seul, mange seul ses plateaux-repas pour une personne comme beaucoup d’autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. C’est pourquoi il va devenir membre du Fight club, un lieu clandestin ou il va pouvoir retrouver sa virilité, l’échange et la communication. Ce club est dirigé par Tyler Durden, une sorte d’anarchiste entre gourou et philosophe qui prêche l’amour de son prochain. 

 

Bis repetita

Delphine, prof de lettres désabusée, a un deal bien rôdé avec ses élèves : ils lui fichent une paix royale, elle leur distribue des 19/20. Mais la combine se retourne contre elle quand ses excellents résultats (fictifs) propulsent sa classe au championnat du monde de latin, à Naples. Comble du cauchemar, c’est le neveu très zélé de la Proviseure qui est choisi comme accompagnateur. Pour sauver l’option latin, et surtout sa situation confortable, Delphine ne voit qu’une solution : tricher ! 

 

Pas de vagues

Julien est professeur au collège. Jeune et volontaire, il essaie de créer du lien avec sa classe en prenant sous son aile quelques élèves, dont la timide Leslie. Ce traitement de faveur est mal perçu par certains camarades qui prêtent au professeur d’autres intentions. Julien est accusé de harcèlement. La rumeur se propage. Le professeur et son élève se retrouvent pris chacun dans un engrenage. Mais devant un collège qui risque de s’embraser, un seul mot d’ordre : pas de vagues… 

 

Ducobu passe au vert

Nouvelle rentrée à Saint-Potache. Cette année Ducobu a une idée de génie : prendre une année sabbatique pour sauver la planète mais surtout pour sécher l’école ! Mais Latouche ne compte pas le laisser faire si facilement… Tricheur et écolo, c’est pas du gâteau ! 

 

Au fil de l’eau

Traverser les plus grands océans du monde, voyager le long d’une rivière ou encore dégringoler du ciel : même la plus minuscule des gouttes d’eau peut vivre de grandes aventures. En chemin, elle pourra croiser d’étranges créatures : une énorme grenouille assoiffée comme de petites tortues colorées, mais aussi faire la rencontre des plus inventifs des enfants ! 

Voyage en bonne compagnie

Dodu le garçon de papier de José Miguel Ribeiro (Portugal, 2010, 5′) : Dodu est un garçon très sensible vivant dans une ville hostile aux enfants, alors il s’amuse à « faire semblant ». 

Une bouteille à la mer de Kirsten Lepore (États-Unis, 2010, 6′) : Un bonhomme de sable, l’autre de neige, séparés par la mer, commencent une correspondance en s’envoyant une bouteille. 

Hannibal l’éléphant d’Aurélie Monteix (France, 2019, 4′) : Un éléphant de guerre se perd dans la montagne. Des rencontres inattendues vont changer sa vie. 

La Nuit de Siri Melchior (Danemark, 2014, 5′) : Qui vit sur la Lune, dans les étoiles ? Peut-être qu’il existe un Crocodile et une Rita de l’espace. Ils s’envolent pour le découvrir… 

Le Nuage et la Baleine d’Alena Tomilova (Russie, 2016, 4′) : Un petit nuage se lie d’amitié avec une grande baleine bleue. Quand la baleine échoue sur une plage, le nuage n’hésite pas un seul instant : il part à sa rescousse. 

Coeur fondant de Benoît Chieux (France, 2019, 11′) : Pour partager son cœur fondant au chocolat avec son ami, Anna doit traverser une forêt glaciale hantée par un nouvel habitant, un effrayant géant barbu. 

Loup y es-tu ?

Des jeunes, des enfants et leurs parents viennent consulter, souffrance en bandoulière, sous le manteau ou sous la peau, c’est selon. Au centre médico-psycho-pédagogique, les soignants sont là pour les accompagner en thérapie. Par le jeu, le dialogue, le silence, en famille, en groupe ou individuellement, ils cheminent pour les aider à grandir. La nuit, dans les couloirs et la salle d’attente, entre rêve et cauchemar, un drôle de petit bonhomme s’anime et libère ses émotions. Il était une fois, derrière le symptôme, tapis dans l’ombre, des enfants, des adolescents et des parents qui avaient peur du loup… Loup y es-tu ? 

 

Laissez-moi

Claudine consacre toute sa vie à son fils. Toutefois, chaque mardi, elle s’offre une plage de liberté et se rend dans un hôtel de montagne pour y fréquenter des hommes de passage. Lorsque l’un d’eux décide de prolonger son séjour pour elle, Claudine en voit son quotidien bouleversé et se surprend à rêver à une autre vie. 

 

L’affaire Abel Trem

C’est la fin de l’année scolaire à Budapest. Recalé à son oral d’histoire, Abel décide de mentir à ses parents sur les raisons de son échec et déclenche alors, malgré lui, un scandale politico-médiatique. 

 

Iron Man

Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d’armes et playboy milliardaire, est kidnappé en Aghanistan. Forcé par ses ravisseurs de fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure high-tech révolutionnaire qu’il utilise pour s’échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l’améliorer et de l’utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents. 

 

Old Boy

A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l’extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meurtre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d’être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l’a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros. 

 

Louise Wimmer

Après une séparation douloureuse, Louise Wimmer a laissé sa vie d’avant loin derrière elle. A la veille de ses cinquante ans, elle vit dans sa voiture et a pour seul but de trouver un appartement et de repartir de zéro. Armée de sa voiture et de la voix de Nina Simone, elle veut tout faire pour reconquérir sa vie. 

 

Hors Saison

Mathieu habite Paris, Alice vit dans une petite cité balnéaire dans l’ouest de la France. Il caresse la cinquantaine, c’est un acteur connu. Elle a dépassé la quarantaine, elle est professeure de piano. Ils se sont aimés il y a une quinzaine d’années. Puis séparés. Depuis, le temps est passé, chacun a suivi sa route et les plaies se sont refermées peu à peu. Quand Mathieu vient diluer sa mélancolie dans les bains à remous d’une thalasso, il retrouve Alice par hasard. 

 

Il reste encore demain

Mariée à Ivano, Delia, mère de trois enfants, vit à Rome dans la seconde moitié des années 40. La ville est alors partagée entre l’espoir né de la Libération et les difficultés matérielles engendrées par la guerre qui vient à peine de s’achever. Face à son mari autoritaire et violent, Delia ne trouve du réconfort qu’auprès de son amie Marisa avec qui elle partage des moments de légèreté et des confidences intimes. Leur routine morose prend fin au printemps, lorsque toute la famille en émoi s’apprête à célébrer les fiançailles imminentes de leur fille aînée, Marcella. Mais l’arrivée d’une lettre mystérieuse va tout bouleverser et pousser Delia à trouver le courage d’imaginer un avenir meilleur, et pas seulement pour elle-même. 

 

Fais moi rire

Dans ces situations rocambolesques, nos personnages nous transportent dans 50 nuances de rire. 

Programme :
Fanfare de Léo Grandperret
La Vie au Canada de Frédéric Rosset
R.I.P Madame Joseph de Florence Fauquet et Marie Petiot
Je rentre de Jules Renault
Mon p’tit papa de Mahaut Adam 

Et plus si affinité

Usé par vingt-cinq ans de vie commune, le couple formé par Xavier et Sophie semble à bout de souffle. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’idée de Sophie d’inviter à dîner leurs voisins, Adèle et Alban, n’enchante pas Xavier. Il reproche à ce couple, visiblement très amoureux, son manque de discrétion, surtout la nuit ! Au contact de ces voisins aux mœurs débridées, Xavier et Sophie vont devoir se confronter à leur réalité, avant d’être poussés dans leur retranchement par une proposition quelque peu… indécente. 

 

Les explorateurs : l’aventure fantastique

Alfonso, Arthur et Victoria sont trois explorateurs en quête de grandes aventures. Mais difficile de faire les quatre cents coups dans une petite ville si paisible… Et s’ils se retrouvaient soudain avec d’improbables agents secrets à leurs trousses ? Et si une tempête magique risquait de dévaster leur maison ? Et si des lapins zinzins, des dragons et des machines volantes étaient de la partie ? En route pour une incroyable mission ! 

 

La promesse verte

Pour tenter de sauver son fils Martin injustement condamné à mort en Indonésie, Carole se lance dans un combat inégal contre les exploitants d’huile de palme responsables de la déforestation et contre les puissants lobbies industriels. 

 

Les poussières

Mandaté par une délégation à l’aménagement du territoire pour mener une enquête d’opinion auprès de la population, Pierre Montieu revient sur les lieux de son enfance, dans la cité Karl Marx, à Bobigny, au moment où celle-ci subit la démolition de ses tours. Il y rencontre une jeune femme d’origine russe, Ania Ivanova, qui n’est pas sans raviver la mémoire de sa mère, un temps hôtesse de l’air sur la ligne aérienne Paris/Moscou. Aux débuts amoureux se substitue très vite, dans le tumulte des chantiers, le désenchantement. Ou l’adaptation, en périphérie urbaine, de la nouvelle de l’écrivain Fiodor Dostoïevski, « La Douce ». 

Le petit dinosaure et la vallée des merveilles🦕

Bien avant l’apparition de l’homme sur la Terre vivait une paisible race de dinosaures végétariens et pacifiques, les « mangeurs de feuilles ». Mais quand la sécheresse ne les contraignait pas à l’exode, les terribles « dents tranchantes », une espèce de dinosaures carnivores, les attaquaient. Un seul espoir pour sauvegarder la race, rejoindre la vallée des merveilles, où la verdure est abondante. C’est là que commence l’histoire de Petit-Pied, un dinosaure appartenant à la famille des « longs cous » et séparé de ses parents, suite à un séisme. Au cours de son périple, il est épaulé par d’autres espèces reptiliennes : Cera, une « trois cornes », Ducky, un « grande bouche », Petrie, un « volant », et Spike, un « queue à pointes ». 

 

Menus plaisirs : les trois gros

Fondée en 1930, la maison Troisgros détient trois étoiles Michelin depuis 55 ans. Enfants de la quatrième génération, les fils de Marie-Pierre et Michel poursuivent la voie de l’entreprise familiale ; César dirige le restaurant étoilé, Le Bois sans Feuilles, et Léo est à la tête de l’un des deux autres restaurants Troisgros : la Colline du Colombier. Du marché quotidien aux caves d’affinage du fromage, en passant par le vignoble, l’élevage bovin et le potager contigu au restaurant, Menus -Plaisirs est un voyage intime et sensoriel dans les cuisines d’un des plus prestigieux restaurants du monde. 

 

Little Palestine : journal d’un siège

Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (banlieue de Damas en Syrie), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Yarmouk se retrouve alors isolé et le réalisateur témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des enfants et des habitants du quartier. 

 

Inchallah un fils

Jordanie, de nos jours. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage, afin de sauver sa fille et sa maison, dans une société où avoir un fils changerait la donne. 

 

Universal Theory

1962 : lors d’un congrès de physique dans les Alpes suisses, le jeune Johannes défend une théorie sur l’existence de mondes parallèles. Mais personne n’y croit, pas même son tuteur. Les mystères s’accumulent pourtant : une curieuse formation nuageuse dans le ciel ; la présence fantomatique de Karin, cette jeune pianiste qui l’obsède et semble tout savoir de lui… Et ces personnes victimes d’accidents étranges dans la montagne ? Le réel semble bien fragile en ce lieu. 

 

Smoke Sauna Sisterhood

Dans l’intimité des saunas sacrés d’Estonie, tous les rituels de la vie se croisent. Les femmes y racontent ce qu’elles taisent partout ailleurs, et dans la fumée des pierres brûlantes, la condition féminine apparaît, dans toute sa vérité et sa force éternelle. 

 

[zoom] Chroniques de Téhéran

16 septembre 2022. Mahsa Amini, arrêtée trois jours avant par la police des mœurs pour un voile mal ajusté, décède. Les voix s’élèvent, grondent. Femme, Vie, Liberté*, plus qu’un slogan, devient le cri de ralliement des manifestants. La répression est sans pitié. Arrestations, tortures, exécutions sommaires. Selon les ONG (organisations non gouvernementales), au moins 834 personnes auraient été exécutées en 2023… L’indicible. 

Narges Mohammadi, militante des droits humains et Prix Nobel de la paix 2023, est actuellement derrière les barreaux – pour 12 ans – de la tristement célèbre prison d’Evin, où la Torture blanche**, « le châtiment préféré du régime », y est monnaie courante… L’enfer. 

De tortures, dans Chroniques de Téhéran, il est question. Pas physiques non, mais psychologiques, morales, de celles qui s’invitent sournoisement dans les foyers, de celles qui dévorent à petit feu, de celles qui font plier les genoux, qui brisent les âmes dès lors qu’on ne s’inscrit pas en droite ligne du régime autoritaire théocratique des mollahs. Un petit rien, un pas de travers, un tatouage “de trop”, le prénom d’un bébé  “trop occidental”, un foulard “trop rouge”, un chômeur “pas assez chiite” et tout peut basculer. Humiliation, harcèlement, censure, abus de pouvoir, inquisition… Ali Asgari et Alireza Khatami dressent avec sobriété et force, le portrait d’une administration iranienne répressive, abusive, sans visage, en prise avec ses incohérences. Sans visage, effrayant, devant neuf visages effrayés, soumis, contraints, rebelles, désabusés, courageux, apeurés… Neuf visages pour toute une vie passée sous le joug de la dictature, du bébé à la vieille dame dont le chihuahua a été arrêté par la police de la moralité ! Neuf visages pour raconter la vie quotidienne d’un Iran tyrannique, neuf visages passés au peigne fin par des interlocuteurs qu’on ne voit jamais. Neuf visages filmés en plan fixe, des plans courts, mais suffisamment intenses pour nous déstabiliser, nous horrifier, nous révolter. Pour nous faire rire aussi, parfois, étrangement !, tellement ces neuf face-à-face glaçants sont gorgés d’absurdités malaisantes, d’ubuesques cruautés…, de notre regard d’occidentaux. Du leur, rien, pas un sourire. Rien de vraiment de drôle quand on le vit. Quoi de plus… “normal” ! 

 

* Femme, Vie, Liberté, BD sous la direction de Marjane Satrapi 

** Torture blanche, livre de Narges Mohammadi, et documentaire visible en replay sur France TV  

Saint-Nazaire et Lublin : deux orchestres en harmonie

Soixante ans de l’Orchestre d’harmonie de Saint-Nazaire, ça se fête en fanfare, non ?
Tout à fait. Au lieu d’organiser un seul événement, on a inscrit notre anniversaire sur l’année avec une saison musicale ambitieuse, placée sous le signe de l’ouverture et des rencontres. La saison a démarré en janvier lors de Ma Région Virtuose pour s’étendre jusqu’au 14 avril avec quatre créations originales qui seront jouées à Quai des arts. En attendant, le prochain rendez-vous prend la forme d’un jumelage artistique avec l’Orchestre d’harmonie des jeunes de la région de Lublin en Pologne. Ses 46 musiciens, qui jouent des instruments à vent et des percussions, donneront deux concerts publics. L’un à Saint-Joachim, le 28 mars. L’autre, à Saint-Nazaire le 30 mars pour une représentation en commun avec l’OHSN. Une rencontre musicale et pédagogique avec l’orchestre Éole du Conservatoire à rayonnement départemental de Saint-Nazaire, où j’enseigne, est également programmée. 

Quel est l’objectif de votre jumelage artistique ?
Anton Szaszkow, le chef de l’Orchestre de Lublin, propose un apprentissage de la musique très original, adapté à chacun, favorisant ainsi le niveau de l’ensemble des musiciens dont la moyenne d’âge est de 21 ans. Nous allons faire des échanges de pratique et apprendre les uns des autres. Ainsi les musiciens de Lublin ne font que jouer et n’apprennent pas le solfège. Nous, en revanche, sommes rivés aux partitions. Alors nous allons essayer d’ouvrir plus nos oreilles et eux, de lire, un carton. 

Pouvez-vous nous donner une vue d’ensemble des concerts ?
Deux programmes seront entrelacés : Rhapsodies du monde de l’OHSN et The Best of the Best de nos amis Polonais. En d’autres termes, des thèmes empruntés aux musiques populaires de France, des Pays de l’Est, d’Ukraine, de Grèce, du Brésil…, pour ce qui nous concerne. Bref, un voyage musical moderne avec des mélodies connues mais aussi des découvertes. De son côté, l’Orchestre d’harmonie des jeunes de Lublin, lauréat de nombreux concours nationaux et internationaux, présentera des chansons folkloriques et patriotiques ainsi que des standards de musique populaire (Stand by me, The best of Queen, Hallellujah…). Un répertoire que les jeunes ont eux-mêmes choisi et qui brise les stéréotypes d’une fanfare d’anciens ! D’ailleurs ici aussi, l’harmonie rajeunit. Une vingtaine de jeunes ont en effet rejoint la cinquantaine de musiciens de l’OHSN cette année. 

Quels sont les états d’esprit de l’orchestre et des concerts ?
Mon souhait est d’intégrer des instruments solistes atypiques, jamais entendus au sein de l’OHSN comme la sopilka* de notre ami Ukrainien Bogdan Smakula ou le bandonéon de Robert Delaunay. Nous allons donc surprendre ! Pour les concerts, j’aurai aussi le plaisir de diriger Anton Szaszkow, tubiste hors pair, également soliste à l’Orchestre symphonique de la Philharmonie Henryk Wieniawski à Lublin, qui me mènera à son tour à la baguette pour un solo de trompette. 

* flûte en bois ukrainienne  

Les 100 incroyables… 100 clichés ni tabou

« Avant mon amputation, j’étais déjà très fâchée avec mon corps. Alors après, vous imaginez… Ça n’a pas vraiment arrangé les choses. » Et pourtant, Sandrine Graneau, Montoirine, 41 ans, foudroyée en 2019 par le syndrome du choc toxique* a osé. Osé l’impensable. Poser dénudée. « D’ailleurs, je ne sais toujours pas ce qui m’a traversé l’esprit ce jour où j’ai répondu à l’annonce de Francesca ! » Francesca, pour Francesca Clayton, la photographe, 34 ans, née à Bristol en Angleterre, choquée adolescente par « ces regards pesants » posés sur son amie atteinte de paralysie cérébrale, laquelle « m’a fait comprendre que si ces regards me dérangeaient tant, c’était peut-être que moi-même j’avais du mal à accepter son handicap ». Des scènes « qui m’ont révoltée », et cette réflexion longtemps restée dans un coin de sa tête. Puis le déclic. En 2015, naît le projet Different is beautiful. Un premier pas « vers l’acceptation ». Francesca pose son objectif sur 11 femmes mal à l’aise avec leur apparence, 11 corps pétris de complexes, … à sublimer ? « Je ne cherchais pas forcément à réaliser de belles photos. Je tentais, à ma manière, de les aider à reprendre confiance en elles, à se découvrir autrement à travers mon regard, à apprivoiser leur corps, à s’accepter… »  

Exposer le handicap au regard 

De cette photothérapie qui en a révélé plus d’une, la jeune Française d’adoption qui vit « du côté de Pau » en ressort grandie, et bien décidée à poursuivre, le caillou en bandoulière,  sa “mission” : « Celle de montrer ce que d’aucuns n’osent voir, ou seulement du coin de l’œil… La différence. » C’est ainsi que Different is beautiful 2.0 voit le jour. En 2022, avec les séances photo qui ont eu lieu dans 18 villes, en France et en Belgique. La différence ? Ici, il est question de poser un regard sur le handicap, « non pas pour changer le regard, mais pour exposer le handicap au regard ». Une nuance de taille pour Francesca qui tient à ce que cette exposition grand format soit présentée en extérieur, dans l’espace public, au vu de tous. Un parti pris assumé : « Il sera impossible de passer à côté, et de les ignorer. C’est le but, sensibiliser et toucher une partie des gens qui ne le sont pas encore. » Depuis 2023, l’exposition ne cesse de voyager de ville en ville. Après Bordeaux, Marseille, Clermont-Ferrand, au tour de Montoir-de-Bretagne, du 29 mars au 14 avril, puis Paris en juin au parc des Buttes-Chaumont. Un avant-goût des JO ? : « Rien n’est encore signé, mais je me bats pour ! » 

« Si on veut exister, être intégrés, éviter les discriminations,
il faut parfois oser des choses un peu folles, mais tellement belles,
des choses qui ont du sens. Tant qu’on ne vit pas le handicap,
on ne peut pas comprendre.
» Sandrine Graneau. 

« Des guerriers avec des failles » 

Different is beautiful 2.0, c’est pour Francesca « un joli méli-mélo » de 100 portraits, 100 modèles « de tout âge, sexe, origine, milieu professionnel et handicap, visible ou invisible, comme l’endométriose. Des étudiants, des sportifs, des mannequins, des influenceurs, des enfants… », et cette ex-infirmière, mère de trois enfants, Sandrine Graneau qui s’est démenée pour faire venir cette exposition à Montoir-de-Bretagne : « Non pas parce que je fais partie de ces 100 incroyables aux vies et aux parcours tout aussi incroyables ! Non… Jouer les modèles, c’est bien, mais il faut aller jusqu’au bout des choses. C’est frustrant de s’arrêter à la moitié du chemin. Au moins là, la boucle est bouclée », souligne cette grande battante qui, amputée des premières phalanges et des pieds, ne peut marcher plus de 300 mètres par jour, « bien qu’aujourd’hui, j’ai réussi à en faire 900. Mais à quel prix ! » Pour le projet de Francesca, Sandrine ne se met pas de limites, et assume. Elle assume de s’exposer, d’exposer son corps dans les rues de sa ville. « Et j’en suis fière. » Comme elle est fière de s’être prêtée au jeu « même si, sur le moment, j’ai détesté… Le moment, pas les photos ! Elles, elles sont sublimes », sourit-elle. Mais la jeune quadra de mettre un bémol ! : « Derrière ces photos, ces sourires, il y a de la douleur, de la tristesse, des coups de cafard, et un combat à mener au quotidien. Nous sommes des guerriers, mais des guerriers avec des failles. Et ça, il ne faut pas l’oublier. »  

* Une maladie rare et dont le diagnostic est difficile. Le CST est provoqué par l’usage de tampons ou de coupes menstruelles de manière prolongée, ce qui favorise les bactéries. Elle peut être mortelle ou entraîner l’amputation de membres. 

Week-end extrême… Orient

1. En plein des bords de mer 

Pour la 5e édition du week-end au Japon, l’association Nippon-Breizh-Saint-Nazaire a choisi le thème du bord de mer. Une exposition, dont les photos sont issues du calendrier de pêcheurs de Kesennuma, raconte le quotidien des pêcheurs de cette ville, dont le port a été dévasté à la suite de la catastrophe de Fukushima, en 2011. « Ce sera la première exposition en France de ces photos prêtées par l’association Kesennuma Tsubaki-Kai ! », annonce Masayo Ogino, membre de l’association. 

2. Découvrir un archi pôle culturel 

Au-delà des mangas, de la pop culture, des sushi ou arts martiaux, artisans, créateurs et exposants venus du Japon ou de la région lèvent le voile sur les trésors culinaires et artistiques d’une culture ancestrale. 

3. Ramen… à manger 

Parce qu’il n’y a pas que le sushi dans la vie, vous allez déguster… le dîner du chef cuisinier Keishiro Saito. Venu tout spécialement de Kesennuma pour préparer les spécialités de sa région, il est accompagné de deux brasseurs de cette ville portuaire du nord du Japon pour une découverte de leur saké. Au menu encore, des mets locaux au Garage comme le melon pain de Anba, une spécialité boulangère, ou les pâtisseries japonaises 100 % végétales, sans gluten ni lactose : les mochis de MonMochi… 

4. L’art de se plier en quatre 

Furoshiki (art d’emballer les cadeaux et objets dans un tissu) ou origami, les arts du pliage n’auront plus de secret pour vous tandis que l’artiste japonaise Tchiyoko partagera sa maîtrise de l’hariko, l’art ancestral du papier… empilé. Découvrez l’origine des kanji (idéogrammes empruntés au chinois), initiez-vous au japonais ou au sumi-e (peinture à l’encre de chine)… lors d’ateliers en libre accès ou payants sur réservation. Assistez encore à des démonstrations gratuites de gyotaku, une tradition de pêcheurs datant du XIXe siècle pour fixer l’empreinte d’un poisson sur du papier. Métaphore de la vie et de la philosophie de la résilience, découvrez le kintsugi. Une technique de réparation, de consolidation et d’embellissement de céramique brisée, qui signifie « jointure en or ». Participez enfin aux animations comme les danses traditionnelles et les représentations de kamishibai (théâtre de papier) illustrant un ancien conte japonais… Les 23 et 24 mars, partez loin des clichés à l’archipel ! 

Kung Fu Panda 4

Après trois aventures dans lesquelles le guerrier dragon Po a combattu les maîtres du mal les plus redoutables grâce à un courage et des compétences en arts martiaux inégalés, le destin va de nouveau frapper à sa porte pour … l’inviter à enfin se reposer. Plus précisément, pour être nommé chef spirituel de la vallée de la Paix. Cela pose quelques problèmes évidents. Premièrement, Po maîtrise aussi bien le leadership spirituel que les régimes, et deuxièmement, il doit rapidement trouver et entraîner un nouveau guerrier dragon avant de pouvoir profiter des avantages de sa prestigieuse promotion. Pire encore, il est question de l’apparition récente d’une sorcière aussi mal intentionnée que puissante, Caméléone, une lézarde minuscule qui peut se métamorphoser en n’importe quelle créature, et ce sans distinction de taille. Or Caméléone lorgne de ses petits yeux avides et perçants sur le bâton de sagesse de Po, à l’aide duquel elle espère bien pouvoir réinvoquer du royaume des esprits tous les maîtres maléfiques que notre guerrier dragon a vaincu. Po va devoir trouver de l’aide. Il va en trouver (ou pas ?) auprès de Zhen, une renarde corsac, voleuse aussi rusée que vive d’esprit, qui a le don d’irriter Po mais dont les compétences vont s’avérer précieuses. Afin de réussir à protéger la Vallée de la Paix des griffes reptiliennes de Caméléone, ce drôle de duo va devoir trouver un terrain d’entente. Ce sera l’occasion pour Po de découvrir que les héros ne sont pas toujours là où on les attend. 

 

Alabama Monroe

Didier et Élise vivent une histoire d’amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l’Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle… 

 

En route 🚂

Voyage avec Monsieur Monsieur de Céline Brengou (France, 2019, 3′) : Par la fenêtre du train, les paysages défilent et les pensées divaguent : Monsieur et Monsieur devisent. 

Fairies in the Buda Hills d’Eszter Molnár (Hongrie, 2018, 1′) : Selon une légende urbaine, des fées vivent dans les collines de Buda en Hongrie, même si elles n’ont jamais été aperçues. 

Twin Trees d’Emmanuel Ollivier (France, 2020, 4′) : Une soeur et son jumeau, promènent chacun leur petit arbre en un pot. Le frère décide de le planter, tandis que la sœur aspire à explorer le monde avec le sien. 

Le Pingouin de Pascale Hecquet (France, Belgique, 2016, 5′) : Quitter la banquise pour rejoindre la chaleur des cocotiers, quelle bonne idée ! C’est le rêve d’un pingouin qui n’attend qu’une chose : bronzer sous le soleil des Tropiques. 

Cycle de Sophie Olga de Jong et Sytske Kok (Pays-Bas, 2018,2′) : Un grand-père aide sa petite fille à faire du vélo. 

La Famille Tramway de Svetlana Andrianova (Russie, 2016, 10′) : Maman Tram et Petit Tram quittent chaque jour leur dépôt pour promener les habitants. 

Les rois de la piste

Rachel, sorte de Ma Dalton, a élevé ses fils Sam et Jérémie, et son petit-fils, Nathan, dans le culte de l’arnaque. De plans foireux en petits larcins, cette sympathique famille de bras cassés court toujours après le gros coup. Chance ou fatalité, lors d’un cambriolage, ils volent sans en connaitre sa valeur, une toile de Tamara de Lempicka. Céleste, une détective rusée et charmeuse, et Gauthier, son fidèle acolyte, se lancent à leur poursuite… 

 

Heureux gagnants

1 chance sur 19 millions. Plus de probabilité d’être frappé par une météorite que de gagner au loto. Pour nos heureux gagnants, le rêve va rapidement se transformer en cauchemar, et leur vie va voler en éclat dans un spectaculaire feu d’artifices de comédie noire et de sensations fortes. 

 

Sympathy for Mr. Vengeance

Ryu est un ouvrier sourd et muet, dont la soeur est en attente d’une opération chirurgicale. Son patron, Dongjin, est divorcé et père d’une petite fille. Young-Mi, la fiancée de Ryu, est une activiste gauchiste. Lorsque Ryu perd son emploi et voit diminuer les chances d’opération de sa soeur, elle lui propose de kidnapper la fille de Dongjin. La rançon obtenue servirait à pouvoir soigner la soeur de Ryu. Mais le plan parfait tourne à la catastrophe… 

 

Immaculée

Cecilia, une jeune religieuse américaine, s’installe dans un couvent isolé de la campagne italienne. L’accueil est chaleureux, mais rapidement Cecilia comprend que sa nouvelle demeure abrite un sinistre secret et que des choses terribles s’y produisent… 

 

Final Fantasy VII : Advent Children Complete

Pour la première fois au cinéma les 16 et 17 mars uniquement, découvrez la version longue de FINAL FANTASY VII : ADVENT CHILDREN, remasterisée en 4k et accompagnée d’interviews exclusives des créateurs du jeu ! 

FINAL FANTASY VII : ADVENT CHILDREN COMPLETE poursuit l’histoire narrée du jeu FINAL FANTASY VII. Deux ans ont passé depuis l’effondrement de Midgar, signe des sacrifices nécessaires afin de ramener la paix. Néanmoins, le monde ne va pas tarder à devoir faire face à une nouvelle menace : une mystérieuse maladie se répand à une vitesse vertigineuse. De vieux ennemis refont leur apparition et Cloud Strife, qui avait abandonné sa vie de héros pour se retirer du monde, doit de nouveau intervenir. 

Cette ressortie exceptionnelle en version japonaise sous-titrée français s’accompagne de nouvelles interviews exclusives des créateurs du jeu : 

– Tetsuya Nomura : réalisateur de FINAL FANTASY VII: ADVENT CHILDREN et directeur créatif de FINAL FANTASY VII REMAKE et FINAL FANTASY VII REBIRTH 

– Naoki Hamaguchi : réalisateur de FINAL FANTASY VII REBIRTH 

– Yoshinori Kitase : producteur de FINAL FANTASY VII REBIRTH, de FINAL FANTASY VII: ADVENT CHILDREN et réalisateur du jeu FINAL FANTASY VII original 

Karaoké

Après une soirée pleine d’excès, Bénédicte, célèbre chanteuse d’opéra, voit sa carrière s’écrouler. Fatou, passionnée de karaoké, est la seule à lui tendre la main. Elle a une idée derrière la tête : convaincre Bénédicte de participer au grand concours national de karaoké. La parfaite maîtrise vocale de l’une et la ténacité de l’autre pourraient bien faire des étincelles et les amener très loin. 

 

Scandaleusement vôtre

Littlehampton, 1920. Lorsque Edith Swan commence à recevoir des lettres anonymes truffées d’injures, Rose Gooding, sa voisine irlandaise à l’esprit libre et au langage fleuri, est rapidement accusée des crimes. Toute la petite ville, concernée par cette affaire, s’en mêle. L’officière de police Gladys Moss, rapidement suivie par les femmes de la ville, mène alors sa propre enquête : elles soupçonnent que quelque chose cloche et que Rose pourrait ne pas être la véritable coupable, victime des mœurs abusives de son époque… 

 

O Corno, une histoire de femmes

1971, Espagne franquiste. Dans la campagne galicienne, María assiste les femmes qui accouchent et plus occasionnellement celles qui ne veulent pas avoir d’enfant. Après avoir tenté d’aider une jeune femme, elle est contrainte de fuir le pays en laissant tout derrière elle. Au cours de son périlleux voyage au Portugal, María rencontre la solidarité féminine et se rend compte qu’elle n’est pas seule et qu’elle pourrait enfin retrouver sa liberté… 

 

Comme un fils

Jacques Romand est un professeur qui a perdu sa vocation. Témoin d’une agression dans une épicerie de quartier, il permet l’arrestation de l’un des voleurs : Victor, 14 ans. Mais en découvrant le sort de ce gamin déscolarisé que l’on force à voler pour survivre, Jacques va tout mettre en œuvre pour venir en aide à ce jeune parti sur de si mauvais rails. Quitte à affronter ceux qui l’exploitent. En luttant contre les réticences mêmes de Victor pour tenter de lui offrir un avenir meilleur, Jacques va changer son propre destin… 

 

37°2 le matin

Écrivain maudit résigné, Zorg, la trentaine, consume son temps entre petits boulots et tequila rapido sur les plages de l’Aude, lorsque Betty, jeune et sauvage créature au bord de l’abîme, débarque dans sa vie. À 20 ans, l’absolue Betty ne ressemble à nulle autre. Après lecture des manuscrits de Zorg, elle décrète que son homme est le plus grand écrivain de sa génération. Et ceux qui en doutent n’ont qu’à bien se tenir. Bientôt, les crises de Betty se succèdent, tandis que Zorg tente de de préserver leur amour happé par la folie… 

 

Caiti Blues

Madrid, Nouveau-Mexique. Caiti Lord s’est exilée dans cette ancienne ville-fantôme, cernée par les montagnes, loin des strass de la Big City. Elle a une voix magnifique qu’elle compte bien utiliser pour faire autre chose que vendre des cherry cocktails. Tandis que la folie s’empare des États-Unis, dans l’absurdité la plus inquiétante, Caiti éprouve un sentiment d’asphyxie grandissant. Alors, Caiti chante. 

 

Bye bye Tibériade

Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes. Véritable tissage d’images du présent et d’archives familiales et historiques, le film devient l’exploration de la transmission de mémoire, de lieux, de féminité, de résistance, dans la vie de femmes qui ont appris à tout quitter et à tout recommencer. 

 

Les carnets de Siegfried

En 1914, le jeune Siegfried Sassoon, poète en devenir, est enrôlé dans l’armée britannique. De retour du front, révolté par ce qu’il a vu, il devient objecteur de conscience. Ses pamphlets pacifistes lui valent une mise au ban par sa hiérarchie, mais aussi une forme de reconnaissance artistique, lui ouvrant les portes d’une nouvelle vie mondaine. Mais dans cette société du paraître, Siegfried se perd, tiraillé entre les diktats de la conformité et ses désirs de liberté. 

 

La nouvelle femme

En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux – sa fille Tina, née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants qu’on appelle alors « déficients ». Mais Maria cache elle aussi un secret : un enfant né hors mariage. Ensemble, les deux femmes vont s’entraider pour gagner leur place dans ce monde d’hommes et écrire l’Histoire. 

 

Chroniques de Téhéran

Un homme déclare la naissance de son fils.
Une mère habille sa fille pour la rentrée.
Une élève est convoquée par la directrice.
Une jeune femme conteste une contravention.
Une jeune fille se présente à un entretien d’embauche.
Un jeune homme vient retirer son permis de conduire.
Un homme au chômage répond à une annonce.
Un réalisateur demande une autorisation de tournage.
Une femme cherche à retrouver son chien. 

Neuf visages de la vie quotidienne à Téhéran. 

 

[zoom] La salle des profs

Attention profs sous pression. Spectateurs aussi. Dès les premières minutes du film du réalisateur allemand Ilker Çatak, tout le monde se tend. À l’image de cette jeune prof de maths, Carla Nowak (Leonie Benesch). Femme d’emblée filmée au bord de la crise de nerfs. Yeux embrumés. Regards désapprobateurs envers collègues et équipe pédagogique. Ils sont ceux qui jugent, juge elle-même l’idéaliste intègre qui se pose en pourfendeuse des injustices. Témoin d’une accusation arbitraire dans son collège dit “progressiste”, elle décide de mener sa propre enquête comme un problème de mathématiques qu’elle aurait à résoudre. Une démarche qui déclenche suspicion générale et crises en cascade. 

D’entrée de jeu donc, la tension est à son acmé. Et ne redescend pas. Jamais. Elle est puissante comme la musique qui claque. Lancinante, récurrente. Comme celle d’un métronome ou de l’orchestre qui s’accorde quand se met en place sa classe. Une drôle de cacophonie en réalité. Une drôle d’ambiance aussi dans ce collège glaçant où les enseignants semblent plus malveillants les uns que les autres. Mais en femme finalement forte, Carla fait face. Malgré les pièges, elle résiste, plie. Va-t-elle rompre ? Ne pas lâcher, conserver toujours à l’esprit le cartésianisme qu’elle enseigne elle-même à ses élèves. Carla garde sa ligne. Droite. Les apparences sont décidément trompeuses. Faux coupable, calomnies, diffamation, espionnage, emballement, jugements approximatifs, voici tous les ingrédients d’un thriller hitchcockien réunis, jusqu’au nom de l’héroïne, clin d’œil à Kim Novak, l’actrice dédoublée de Vertigo (Sueurs froides). 

Mêlée à quelque chose qui lui échappe, au cœur d’un système de délation qu’elle même dénonce, Carla se retrouve pourtant du côté où elle ne veut pas aller. Il y a quelque chose de Kafka ou de Buzzati dans ce qui lui arrive. D’autant que tout part d’un petit rien, d’une série de larcins presqu’anodins… La situation semble déraper face à des parents, des profs, des élèves ligués. Des élèves qui, sous prétexte d’une interview pour le journal du collège, se transforment à leur tour en inquisiteurs pour se faire leur propre opinion déjà toute faite, en fait. Ce très beau huis clos haletant et oppressant mérite amplement sa nomination aux Oscars du meilleur film étranger. La Salle des profs : une vraie claque ! 

 

Semaines contre le racisme et les discriminations : faire tomber les masques

« Assumé, inconscient, théorisé, en miroir, structurel, institutionnel, pour “plaisanter”, décomplexé, d’État…, les adjectifs qualifiant le racisme sont nombreux. Nous pouvons être, toutes et tous, victimes, témoins ou acteur.rices, parfois involontaires, du racisme », déclare le collectif nazairien contre le racisme et les discriminations. Et c’est justement parce qu’il « peut s’avancer à visage découvert ou masqué » que le collectif a choisi pour thème de réflexion 2024 : Masques et visages du racisme. « Ce choix s’appuie sur les remontées de terrain, venant notamment des établissements scolaires, et sur ce sentiment : celui de l’augmentation du racisme », note Françoise Mahé. La co-présidente du MRAP (Mouvement contre le racisme) souligne « l’important travail avec les classes et l’investissement des enseignants, préoccupés par les paroles et actes racistes de plus en plus prégnants. » L’implication cette année de 21 classes (13 en 2023) dans la manifestation traduit d’ailleurs bien cette préoccupation tristement croissante.  

Création autour de Fanon 

Textes à lire et à partager pour comprendre et dénoncer le racisme, tout un travail préparatoire est amorcé depuis le mois de janvier avec les scolaires et l’appui aussi de nombreux partenaires. Exposition, films, échanges complètent un programme culturel autour de l’œuvre de Frantz Fanon qui a également inspiré le nom de cette édition. 

Entre musique et théâtre, le spectacle Sous la peau, est d’ailleurs construit à partir d’extraits de textes de l’écrivain martiniquais : Peau noire, masques blancs, Pour la Révolution africaine et Les Damnés de la terre. Sous la peau, ce sont les mots de Frantz Fanon, des sons de percussions et de guitares électriques, une forme qui allie le texte et la musique, pour un musicien, Camel Zekri, et un comédien, Sharif Andoura.
« Ensemble, nous allons interroger la question du sensible qui touche la parole politique de l’homme engagé. Celle du psychiatre et militant révolutionnaire investi dans la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et dans le combat international contre le colonialisme », explique Camel Zekri.
 

« Il n’est pas possible d’asservir des hommes sans les inférioriser, le racisme n’est que l’explicitation émotionnelle, affective et parfois intellectuelle de cette intériorisation antérieure. » Frantz Fanon 

Chemins de dialogues inédits 

Le lien avec l’Algérie se prolonge avec l’exposition de Mustapha Boutadjine à la Maison de quartier d’Avalix, Femmes d’Alger. Des portraits de militantes et de figures engagées dans la libération de l’Algérie comme Germaine Tillon, Gisèle Halimi ou Simone de Beauvoir. 

Samira Negrouche, en résidence exceptionnelle à Athénor avec Floy Krouchi. 

 

Le fil d’une histoire commune entre la France et l’Algérie se tisse aussi avec l’immense Samira Negrouche. Traduite dans une trentaine de langues, la poétesse, essayiste et traductrice, a intégré l’Académie des jeux floraux, plus vieille académie de poésie au monde et plus vieille société savante d’Europe ! Deux cent trois ans après Victor Hugo et 54 ans après Léopold Sédar Senghor, elle a reçu ses lettres de maîtrise pour l’ensemble de son œuvre en mai 2023. Cette voix majeure de la poésie algérienne a fait le choix de travailler avec la bassiste et compositrice Floy Krouchi, ici, à Saint-Nazaire. À Athénor précisément. Après une résidence de création, elles vont y présenter leur projet, Tremblement, le 23 mars. Une création unique dans laquelle elles cherchent des chemins de dialogue entre musique, espace sonore et poésie, texte et voix tout en questionnant leur pratique. Parce que, contrairement au racisme, qui participe du repli sur soi et d’une peur de l’autre, la culture
permet aussi l’ouverture aux autres.
 

/// Pourquoi Frantz Fanon ? 

L’écrivain martiniquais est la figure emblématique de la critique des stéréotypes racistes. Plus de soixante ans après sa disparition, il continue d’alimenter les réflexions autour du colonialisme et de ses conséquences. Référence majeure des études postcoloniales, Frantz Fanon est aujourd’hui cité dans les textes des rappeurs. Engagé au côté du FLN en Algérie, il pose la question du racisme par le prisme de la colonisation et en appelle même à la violence dans Les Damnés de la Terre. Psychiatre et militant révolutionnaire, il innova dans sa pratique médicale en proposant de nouvelles méthodes, comme la « sociothérapie » et la « psychothérapie institutionnelle » qu’il adapta à la culture des patients musulmans algériens. C’est à la (re)découverte de sa pensée qu’invite le spectacle Sous la peau, imaginé par le musicien, compositeur et directeur d’Athénor, Camel Zekri. 

Du chœur à l’ouvrage

Les week-ends prochains, les chanteurs et chanteuses des chorales 1 000 chœurs pour un regard remettent le couvert en faveur de Retina, spécialisée dans la recherche médicale en ophtalmologie. Et ce, grâce à Musica. « Musica agit pour le développement et la promotion de la culture musicale dans la région de Saint-Nazaire. Voilà trois ans que nous avons repris l’organisation des concerts de chorales en faveur de Rétina et à chaque fois, l’engouement du public est un peu plus fort», précise Christian Pierre, l’une des chevilles ouvrières de Musica. 

De la variété au jazz 

Ces concerts de chorales se déroulent tous dans des églises. De quoi donner des frissons aux amateurs de musique en tout genre.  Variété, rock, jazz, classique, a capella, en musique…, les chorales vont s’enchaîner durant les deux prochains week-ends, à Saint-Nazaire, Pornichet et, nouveauté 2024, à Mesquer, à raison de quatre chorales par concert. « Ces concerts sont d’importants pourvoyeurs de fonds pour Retina. On a peu de frais, tous les bénéfices sont reversés à l’association, environ 5 000 € l’an dernier ! En 2024, Rétina fête ses 40 ans d’existence. On espère que les donateurs seront encore une fois au rendez-vous, d’autant que cette année, on travaille sur le côté scénique des concerts, on ajoute de la lumière. Ce ne sera pas Starmania mais presque ! », plaisante Christian Pierre.  

L’argent finance la recherche contre les dégénérescences visuelles mais aussi l’aide aux personnes touchées par la cécité. En début de chaque concert, Françoise Gazel, correspondante locale de Retina, fera un point sur la recherche. Ainsi, chacun sait où va son argent. 

 

/// Demandez le programme ! 

Samedi 16 mars, 20h30, église Notre-Dame d’Espérance, Saint-Nazaire :
Arc en ciel, Kaléidos-Songs, Les Jazzeries, Les Andréanotes.
 

Dimanche 17 mars, 16h, église Notre-Dame d’Espérance, Saint-Nazaire :
Vox Hominis, la chorale de Notre-Dame d’Espérance, Cie Cassiopée, Les Amis de la chanson.
 

Samedi 23 mars, 20h30, église de Mesquer :
Vocalia, Les Choralines Korholene, Mosaïque.
 

Dimanche 24 mars, 16h, église de Notre-Dame des Dunes, Pornichet :
Cum Jubilo (chants grégoriens), le Chœur de l’océan, Voix de femmes, Cantadune.
 

Péplum Médiéval : l’Âge dit « sombre » en technicolor

Coincés entre les savoirs de l’Antiquité et de la Renaissance, les dix siècles qu’aura duré le Moyen Âge n’ont pas bonne presse. On les pense sinistres, violents, frustes, incultes, bien loin de ce qui a pu faire rêver le kitsch hollywoodien. Et pourtant…  

Documentés par nombre de médiévistes, le jeune auteur Valérian Guillaume et le metteur en scène Olivier Martin-Salvan* ont plongé dans la luxuriance de cette période historique pour lui redonner la dimension culturelle qui est la sienne.  

Convoquant une foule de personnages interprétés par quinze acteurs, dont sept de la troupe Catalyse qui réunit des comédiens en situations de handicap, ils n’hésitent pas à tisser intrigues, théâtre, danse, arts plastiques, formes littéraires d’époque et musique pour rendre hommage à sa richesse. Ici, pas d’images d’Épinal à base de hallebardes et d’épées, pas de poncifs tels que « retour au Moyen Âge », mais de la couleur, beaucoup de couleurs, de la folie, de la poésie. Et de l’humour, avec ses créatures malicieuses et sa langue truculente.  

L’intrigue ? Il était une fois une nuit qui ne voulait plus tomber, un temps arrêté et un immense ennui : comment faire repartir, ensemble, le cycle de la vie et retrouver le cours de l’existence ? Comment retrouver la joie ? Par la création, la fantaisie, le jeu et la gouaille du groupe, tant des personnages que des acteurs. 

Fidèle à la liberté des troubadours et trouvères, Péplum Médiéval fait joyeusement fi des frontières, entrelace les styles et les genres, vieux français et langage contemporain, mots inventés, grandes fresques collectives et miniatures à la Brueghel. 

Un spectacle formidablement imaginatif et transgressif. À savourer. 

* Dont le spectacle Les gros patinent bien était passé au Théâtre de Saint-Nazaire en janvier 2023. 

Le court se fait une Toile… de mer !

Petit nouveau parmi les cinémas associatifs, La Toile de mer a ouvert ses portes en avril dernier. Bien plus qu’un simple cinéma, c’est une salle de 174 places mais aussi un bar, des salles de réunion et un écran en plein-air pour la saison estivale. Moins d’un an après son ouverture, il est devenu un véritable lieu de vie. En plus de sa programmation éclectique, un mélange de films grand public et plus confidentiels, le cinéma propose une programmation jeune public, des courts-métrages, des soirées débats et des “ciné-repas” pour des découvertes cinématographiques et culinaires. 

Le court à l’honneur 

Pour la première fois, il participe à la fête du court-métrage qui débute le 20 mars dans toute la France. L’occasion de mettre en avant le travail du comité des 12 bénévoles. Celui-ci se réunit tous les mois pour choisir les courts-métrages projetés avant les films du soir.  

Du 20 au 26 mars, tous les films diffusés seront précédés d’un court-métrage sélectionné et le vendredi 22, une soirée spéciale sur le thème du rire sera proposée aux spectateurs. 

Pour les curieux, la fête se poursuit à la médiathèque de Pornichet, partenaire de l’opération, avec la diffusion en continu d’un programme de courts. 

30 000 spectateurs en 8 mois ! 

Avec plus de 30 000 spectateurs entre avril et décembre et près de 120 bénévoles formés à l’accueil, la billetterie, la projection et le bar, le directeur Alexandre Salmeron se réjouit de la fréquentation de ces onze premiers mois, « bien au-delà de nos attentes » mais surtout de l’enthousiasme intact des équipes. Avec cette première année test, le cinéma a trouvé son public et peut sereinement se projeter dans l’avenir. Les équipes planchent déjà sur un projet de festival. À noter qu’en parallèle se tiendra le printemps du cinéma – du 24 au 26 mars – et proposera dans les cinémas partenaires, un tarif unique de 5 € pour toutes les séances. Alors, on se fait une toile ?  

Insolitement folk… en scènes !

Finie la formule “3 jours, 3 communes” ! Pour cette 12e édition, Folk en scènes voit grand : 2 week-ends, 3 conférences, 9 concerts, 11 artistes, 12 lieux dans 6 communes. Une ouverture voulue, souhaitée, qui germait dans les esprits depuis un petit moment, une force de frappe culturelle indéniable : « Nous voilà ancrés au cœur des territoires, hors des villes centres » où l’offre s’avère plus dense, fatalement. Et le trio de tête (Besné, Trignac, Montoir-de-Bretagne), en collaboration avec le Vip, de « réfléchir collectivement sur demain, avec cette idée d’imprégner encore plus le territoire ».  

Les insolites 

En attendant, place aux trois nouveaux arrivants, Saint-André-des-Eaux, Saint-Joachim et Saint-Malo-de-Guersac qui donneront le la, dès le 15 mars, avec les concerts insolites. Des petites formes, gratuites, sur des sites improbables, tels la chapelle Saint-Second à Besné, le parc de Trignac « qui mérite d’être connu » et le musée de la Marine en bois du Brivet à Montoir-de-Bretagne, entre autres lieux emblématiques du patrimoine local. Et qui sait, peut-être un jour aux Forges de Trignac ? « On en rêve », lance-t-on dans l’assemblée. Pour ce premier round musical, place à la découverte, entre pop psychédélique (Hayden Besswood) et folk « par-delà les nuages » (Queen Willow). Entre mélancolie voyageuse (Iodé) et blues rock énergisant (Béryce). Entre emo-folk suspendu (Cavalier Alba) et onirisme boisé (Anna Greenwood).  

Poppy Fusée, l’étoile montante 

En voilà une qui commence à faire grand bruit ! Un décollage réussi pour l’étoile montante de la scène française. Le 22 mars, salle Bonne Fontaine, à Montoir-de-Bretagne, Poppy Fusée proposera « de vous emmener faire un petit tour de fusée dans [son] univers », avant de vous laisser là, en orbite, les tympans en apesanteur, à contempler sa voix lactée, une pop folk onirique qui file droit dans les étoiles. En 1re partie, direction la station Barriol. Hugo Barriol, l’ex-“chanteur du métro”, vous invitera à un voyage intersidéral où nouvelle folk et pop assumée ne font qu’une. 

Autre planète, autre ambiance, le 23 mars, à Trignac avec Hawaiian Pistoleros, un quintet à l’élégance décontractée, pour une exploration des musiques populaires américaines des années 30/50. Entre poésie et électro minimaliste, Mesparrow vous transportera dans son univers sensible, à fleur de peau. Le 24, direction Besné pour un concert d’exception donné par Rodolphe Burger, que l’on ne présente plus, et Sarah Murcia qui l’accompagnera à la contrebasse. 

Folk en scènes, c’est aussi des conférences, gratuites, et des partenariats avec des établissements scolaires… Près de 400 élèves de Besné, Montoir-de-Bretagne et Trignac, pour un concert “privé” avec Hayden Besswood. Un festival devenu incontournable, et qui attire chaque année un demi-millier de passionnés de folk, mais pas que ! 

  

/// Les inattendus 

vendredi 15 mars
Hayden Besswood, , 19h, ciné Malouine, Saint-Malo-de-Guersac, suivi d’une projection.  

Samedi 16 mars
Queen Willow, 11h30, place du Marché, Trignac.
Iodé, 14h30, médiathèque Louise-Michel, Saint-Joachim.
Béryce, 19h, salle Anne-de-Bretagne, Saint-André-des-Eaux. 

Dimanche 17 mars
Cavalier Alba, 11h30, chapelle Saint-Second, Besné.
Anna Greenwood, 17h, musée de la Marine en bois du Brivet, Montoir-de-Bretagne.
Gratuit, sans réservation. 

/// Les concerts 

Poppy Fusée + Hugo Barriol, vendredi 22 mars, 21h, salle Bonne Fontaine, Montoir-de-Bretagne.
Hawaiian Pistoleros + Mesparrow, samedi 23 mars, 21h, centre culturel Lucie-Aubrac, Trignac.
Rodolphe Burger & Sarah Murcia, dimanche 24 mars, 17h, espace A Cappella, Besné.
Tarifs : 10 €, 8 €, 5 € – de 12 ans.
Rés. levip-saintnazaire.com
 

/// Les causeries  

“La guitare folk”, par Antoine Largeau, jeudi 21 mars, 19h, médiathèque Barbara, Montoir-de-Bretagne.
“Ma vision de la folk en 10 titres”, par Geoffrey Le Goaziou, vendredi 22 mars, 18h, médiathèque George-Sand, Besné.
“Ma vision de la folk en 10 titres”, par Vincent Dupas, samedi 23 mars, 10h30, médiathèque, Trignac.
Gratuit. 

Kung Fu Panda 3

Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au village secret des pandas. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres du kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer une horde de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung Fu Pandas ! 

 

Imaginary

Lorsque Jessica retourne dans sa maison d’enfance avec sa famille, sa plus jeune belle-fille Alice développe un attachement étrange pour un ours en peluche qu’elle a trouvé dans le sous-sol et nommé Chauncey. Tout commence par des jeux innocents, mais le comportement d’Alice devient de plus en plus inquiétant. Jessica comprend alors que Chauncey est bien plus qu’un simple jouet… 

 

Boléro

En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son oeuvre universelle, le Bolero

 

L’homme d’argile

Raphaël n’a qu’un œil. Il est le gardien d’un manoir dans lequel plus personne ne vit. À presque 60 ans, il habite avec sa mère un petit pavillon situé à l’entrée du grand domaine bourgeois. Entre la chasse aux taupes, la cornemuse et les tours dans la Kangoo de la postière, les jours se suivent et se ressemblent. Par une nuit d’orage, Garance, l’héritière, revient dans la demeure familiale. Plus rien ne sera plus jamais pareil. 

 

Black tea

Aya, une jeune femme ivoirienne d’une trentaine d’années, dit non le jour de son mariage, à la stupeur générale. Émigrée en Chine, elle travaille dans une boutique d’export de thé avec Cai, un Chinois de 45 ans. Aya et Cai tombent amoureux mais leur histoire survivra-t-elle aux tumultes de leurs passés et aux préjugés ? 

 

La vie de ma mère

Pierre, 33 ans, fleuriste à succès, voit sa vie basculer lorsque sa mère, Judith, fantasque et excessive, débarque dans sa vie après deux ans sans se voir. Pierre n’a qu’une idée, reprendre le cours normal de sa vie, mais rien ne se passe comme prévu. Leurs retrouvailles, aussi inattendues qu’explosives, vont transformer Pierre et Judith à jamais. 

 

Via Sedna

C’est à l’occasion d’un projet social que Caro North et Marta Guemes ont l’opportunité de travailler ensemble, l’une en tant que guide de montagne, l’autre comme navigatrice. Rapidement, elles se rendent compte qu’elles partagent la même passion pour les grandes aventures et expéditions vers l’inconnu. Elle se mettent à rêver d’une expédition différente de tout ce qu’elles ont pu connaitre auparavant. Elles veulent naviguer avec une équipe 100% féminine, depuis la France en passant par les rudes mers arctiques pour arriver au Groenland, où les grimpeuses ouvriraient une nouvelle voie de Big Wall. Il leur faudra deux ans encore pour mettre en place les préparatifs et la logistique, trouver les financements et rassembler l’équipe de trois intrépides grimpeuses, quatre navigatrices expérimentées et une cinéaste hors pair. Enfin, les huit jeunes femmes mettent les voiles depuis La Rochelle mais elles se rendent vite compte que Sedna, la déesse inuite des mers, va les mettre à rude épreuve. C’est une histoire de patience, de détermination, de confiance, et surtout de lien, celui qui unit ces extraordinaires femmes au sens de l’humour à toute épreuve. 

 

Race for Glory : Audi vs Lancia

1983, la rivalité est à son paroxysme, entre l’écurie italienne Lancia, dirigée par le charismatique Cesare Fiorio et la puissante équipe allemande Audi, dirigée par le redoutable Roland Gumpert. Mais, c’est sur le terrain, pilotées respectivement par Walter Röhrl et Hannu Mikkola, que leurs voitures : la Lancia Rally 037 et l’Audi Quattro, les départageront durant un championnat du monde des rallyes devenu légendaire. 

 

Que notre joie demeure

Le père Jacques Hamel et Adel Kermiche, deux destins se sont croisés pour le pire. En juillet 2016, Adel Kermiche a tué le père Jacques dans son église. Le parcours chaotique, tourné vers la destruction a anéanti une vie tournée vers l’autre et le sacré. Pourtant de cet anéantissement a jaillit mondialement un témoignage de bonté, celui du père Jacques. Un prêtre, discret, dont la vie d’engagement était tournée vers son prochain. A Saint-Etienne du Rouvray, dans la ville frappée par cet attentat, musulmans et chrétiens ont renforcé leur dialogue dans le respect. 

 

La ville bidon

Nous sommes dans les années 1970. Les ‘villes nouvelles’ poussent comme des champignons, encouragées par les pouvoirs publics qui veulent faire face aux vagues d’immigration. Vivant sur un terrain vague, une bande de ferrailleurs rebelles, menée par un Daniel Duval surfant sur les capots de DS, s’oppose au rachat de leur terrain par la municipalité. 

 

La fiancée du pirate

Fille d’une bohémienne, Marie vit avec sa mère dans une cabane isolée dans la forêt, à proximité du village de Tellier. Les deux femmes subsistent misérablement grâce à de menus travaux, durs et mal payés. Marie est belle et tous les hommes la convoitent, mais elle n’a qu’un seul ami, André, un forain, projectionniste d’un cinéma ambulant. Après la mort de sa mère, renversée par un chauffard, Marie décide de se venger de la société des “honnêtes gens” à laquelle appartiennent les notables du village. 

 

Le salon de musique

Le Bengale dans les années 20. Biswanbhar Roy, aristocrate et grand propriétaire terrien a passé l’essentiel de sa vie à assouvir sa passion pour les fêtes musicales, les concerts donnés dans le salon de musique de son palais, devant un public d’amis, par des musiciens, des chanteurs, des danseuses. Cette passion l’a ruiné, alors que dans le même temps son voisin Mhim Ganguli, bourgeois et nouveau riche, prospérait et cherchait également à rivaliser avec lui sur le plan musical. Peu à peu, Roy s’est enfoncé dans la contemplation passive et nostalgique de sa propre décadence. Après la mort accidentelle de sa femme et de son fils dans le naufrage d’un bateau lors d’une tempête, il a fermé son salon de musique. Quatre ans plus tard, il le rouvre pour un dernier concert dans lequel il engloutit ses dernières ressources, mais qui lui procure le plaisir suprême d’humilier son rival, Ganguli. 

 

Walk Up

Byungsoo, un réalisateur célèbre, accompagne sa fille chez une amie de longue date, propriétaire d’un immeuble à Gangnam. La visite des lieux entraîne pour Byungsoo un voyage hors du temps où se dessinent, à chaque étage, ses amours passés et à venir. Fin portraitiste, Hong Sangsoo transforme le quotidien d’un immeuble en puzzle des relations humaines. Un terrain de jeu qui explore les désirs, les regrets, les rêves, et bien sûr, le cinéma. 

 

L’empire

Entre Ma Loute et La Vie de Jésus, entre le ciel et la terre, Bruno Dumont nous offre une vision caustique, cruelle et déjantée de La Guerre des étoiles

 

La salle des profs

Alors qu’une série de vols a lieu en salle des profs, Carla Nowak mène l’enquête dans le collège où elle enseigne. Très vite, tout l’établissement est ébranlé par ses découvertes. 

 

[zoom] La mère de tous les mensonges

Dans ce vieux quartier de poche de Casablanca où s’animent des poupées en argile, on y entre sur la pointe des pieds, un chouïa incertain. On se dit, l’instant d’une seconde, d’une poignée de secondes, que ces secondes risquent d’être longues ! Pourtant, c’est bouleversé que l’on ressort, et certainement pas indemne, de cette fresque familiale livrée à huis clos et bas bruit. Chuuut, fait comprendre silencieuse, la grand-mère – en balayant de ses doigts ses lèvres sans âge –, à sa petite-fille qui, caméra à l’épaule, veut tout entendre. Tout comprendre. Tout savoir. Interroger les souvenirs étouffés, les mémoires blessées, les âmes souillées, dynamiter les non-dits, réveiller les traumatismes, traquer le passé pour l’exorciser, le panser, pour penser (peut-être autrement) l’avenir. Quitte à bousculer, et mettre le doigt là où ça fait mal. Très mal. La tragédie est rarement indolore ! 

Et la jeune cinéaste Asmae El Moudir, qui joue ici son propre rôle, sait où elle s’immisce en voulant revenir sur cette page tragique de l’Histoire du Maroc. Une page occultée, censurée, oubliée, taboue dans les foyers. Chuuut, fait comprendre silencieuse, la grand-mère, dictatrice en son royaume où seul trône le portrait d’Hassan II, la seule photo (de famille) qu’elle n’a pas brûlée ! Comme pour ne laisser ainsi aucune trace de ce « massacre, de cette boucherie », et de son passé, qu’on ne peut dévoiler ici… 

Ici, où la parole taiseuse se libère, douloureusement, elle devient bavarde par ces poupées animées, fabriquées par le père, habillées avec minutie par la mère, toutes façonnées à leur effigie. À l’effigie des voisins, des prisonniers, des morts, de tous les habitants de ce vieux quartier de Casablanca qui a vécu des heures sombres. Dans ce décor miniature, théâtre de vie, théâtre de scènes de crime, l’histoire se raconte, telle une fable, plus aisément, se dit, se soigne, telle une thérapie familiale, avec force, magnificence et créativité. Car ce film qui a reçu, à juste titre, le Prix de la mise en scène dans la sélection Un Certain Regard au festival de Cannes, est un petit ‘Ocni”, objet cinématographique non identifié, qui oscille entre le documentaire et le film d’animation… Hybride, original, émouvant, touchant.
Bouleversant, pour de vrai ! 

 

À la rue, dans la tourmente, debout, toutes combattantes

Des suffragettes gavées comme des oies au droit de vote, des aiguilles mortifères à la loi avortement, des viols sur mineurs à l’ère #MeToo, c’est dire si du sang a coulé sous les jupes des filles, et des larmes sur leurs joues. Des combats ont été menés de front certes, mais la répression n’en a été que plus terrible. Des victoires, des acquis ont été gagnés certes, mais la lutte n’est pas finie. Les inégalités se sont réduites certes, mais l’égalité est loin d’être atteinte ! À quand la suppression des “mais”, des disparités salariales, de ces inéquations mathématiques sur les scènes politiques, médiatiques, domestiques, etc. ?  

Sans parler des femmes sans-abri. À Saint-Nazaire, elles sont 20 % à dormir dans la rue, invisibles pour la plupart. À l’Association solidarités et créations (ASC), elles sont une vingtaine à passer tous les jours, « prendre une douche, manger, se faire soigner, se poser. » Elles ont entre 25 et 40 ans, « toutes très abîmées », confie Mélanie Gachelin. Et la directrice de l’ASC d’ajouter :  

« Des hébergements d’urgence existent, mais il y a trop de règles pour elles. »  

D’où le projet (en cours de conception) de la tiny-refuge, une solution individuelle, sécurisée et pérenne. Un logement temporaire avant de passer aux appartements thérapeutiques, un processus de sociabilisation, le temps de se reconstruire, étape par étape.  

Mars au féminin, etc. 

Croquantes, de Isabelle Mandin et Tesslye Lopez, le 7 mars à Trignac. 

 

Les femmes, les premières concernées par la grande précarité, une vraie problématique qui se cache derrière les murs du silence, et « qu’il faut rendre visible aux yeux de tous », souligne Martine Blanchard, cheffe de service de la Rose des vents. D’où l’événement Mars au féminin pour les femmes à la rue. Une première portée par un collectif d’associations solidaires et culturelles*. Au total, 14 rendez-vous « qui sortent de l’ordinaire » (voir encadré), une majorité ouverte à l’ensemble de la population.  

Car l’enjeu de ce mois spécial est bien là : « Sensibiliser le grand public à la question des femmes à la rue. Qu’il s’y intéresse, connaisse nos structures et les actions que l’on mène, qu’il s’y investisse… Et que tous ensemble, nous puissions réfléchir à de nouvelles solutions. »  

Ce collectif n’est pas le seul à faire entendre la, les voix des femmes. Des voix qui résonnent un peu partout sur le territoire. À Montoir-de-Bretagne, avec l’association Femmes solidaires autour d’une exposition sur les femmes sportives, à Trignac et Saint-Nazaire où les animations sont légion**, entre expositions, ateliers, spectacles, débats, conférences, cinéma. Que l’embarras du choix. Alors, action ! 


*ASC, La Fraternité, Solidarité estuaire, Emmaüs, Oppelia La rose des vents, Féminité sans abri, Anef-Ferrer, À vos soins, Partager-Grandir, MQ de Kerlédé, Belle Ville en mer, Cinéville
** Dans les pages Agenda/Expo/Activités (suivez le logo !), loire-atlantique.fr/droits-des-femmes (programme complet) 

 

/// Mars au féminin 

TOUT PUBLIC 

Jeudi 7 mars, Cinéville, 20h, concert avec la Philharmonie des 2 mondes, tarifs : 20 €, 10 € (enfants).
Rés. saint-nazaire.cineville.fr 

Jeudi 14 mars, Association solidarités et créations (85, rue Henri-Gautier), 20h, chant’Appart avec Yoanna, tarif : 19 €.
Rés. 02 40 66 01 20, contact@asc44.fr, chantappart.fr 

Jeudi 21 mars, Cinéville, 20h, ciné-débat autour du film Louise Wimmer de Cyril Mennegun, tarif : 7,80 €.
Rés. saint-nazaire.cineville.fr 

Vendredi 22 mars, gare ou mairie (lieu à préciser), de 17h à 19h30, soupe impopulaire avec les chorales Du Ker et au Clair de la rue.
Sans réservation.  

PUBLIC FÉMININ 

Tous les mardis de mars, La Fraternité (1, rue Île-de-France), 18h, initiation self-défense, gratuit, public féminin.
Sans réservation (inscription possible de 5 € pour un an).  

Mardi 12 mars, devant le Trait d’union (85, rue Henri-Gautier), de 14h à 17h, bien-être “Un moment pour soi” et check up, gratuit, RDV sur place.
Sans inscription. 

Jeudi 21 mars, Cinéville, 19h, initiation self-défense, gratuit, public féminin.
Sans réservation. 

Mardi 26 mars, La Fraternité, de 9h à 15h, atelier cuisine avec repas, gratuit, public féminin.
Inscr. fraternite.mp.stnazaire@orange.fr 

Petite Gueule, quand le 9.3 Gronde en 4.4

Manon Gilbert s’est choisie pour blaze Petite Gueule parce qu’elle n’a pas fini de l’ouvrir et en grand, comme elle le chante dans Ça m’énerve. Ce titre hyper pêchu tout droit sorti du 93, de Montreuil précisément, et du confinement. Mais même s’il est présent dans Gronde, son 1er album, « t’inquiète pas ça s’ra marrant. Touchant, fragile, à l’essentiel, en mode vénère sur carrousel », débite-t-elle façon mitraillette avec la diction en mode perfection. Un art de la métrique qu’elle maîtrise parce que la musicienne est aussi comédienne professionnelle, passée entre autres sur les planches du Off d’Avignon. 

Haut débit 

Le clip de la piste 7 de Gronde plonge d’ailleurs dans l’univers théâtral pour explorer en une valse envoûtante et magnétique les 7 péchés capitaux. Sorti le 7 février, ce petit bijou costumé, qu’elle a elle-même réalisé, a accumulé 34 k vues en deux semaines. Normal, car Petite Gueule rappe avec ses tripes. Et elle balance toute sa hargne poétique dans ce double album, estampillé Coup de cœur de l’Académie Charles Cros 2023. Logique, car ce petit bout de femme a la flamme, le verbe sensible, la rime incisive et une musicalité urbaine, organique. Gronde est le fruit « d’une ébullition qui jaillit comme si je m’étais trouvée après m’être cherchée pendant 30 ans ». Gronde, c’est 17 titres survitaminés. 

« Chacun avec une histoire différente et pour fil rouge le rétroacronyme de rhythm and poetry : le rap », explique celle qui se distingue par le port systématique de la banane, et pas seulement en bandoulière. 

« Au-delà de la poésie, le rap concilie mon amour du théâtre et des mots associés à des instruments de musiques urbaines. Son mélange d’énergie, de tension, de rythmique m’anime et me fait vibrer. Gronde parle de sujets intimes, de ressenti, d’amitié, la naissance de mon rap, la relation avec ma mère... » 

Partir en live 

Petite Gueule sur scène à Festiv’Allier en 2023. 

 

Après les festivals de l’été dernier et la première partie d’Orelsan aux arènes de Béziers ou celle des Fatales Picards à l’Olympia, la meuf 3 fera escale à Pornichet pour se partager l’affiche avec Clou, Renan Luce, Fred Bobin, Karimouche, Cédric Bouteiller, Lisa Ducasse et Clément Bertrand dans le cadre de Chansons Primeurs. 

Comme une Star’Ac en « beaucoup moins bling bling et qui s’apparente plus à une résidence de poésie. » Forcément. 

L’autrice-compositrice ne connaissait pas le concept lorsqu’Ignatus, à l’origine du projet, l’a contactée. « J’ai adoré et adhéré. » Aujourd’hui, elle s’apprête à embarquer dans l’aventure « avec cette impression de partir en colo » pour trois jours d’immersion totale avec ses camarades de jeu. Trois jours pour relever ce défi fou : écrire 15 chansons sur des thèmes et contraintes d’écritures imposés par Ignatus, avant leur restitution à Quai des arts. Sur scène, les artistes interpréteront leurs compositions en solo, duo ou trios inédits et chanteront aussi tous ensemble. Alors oui, elle avoue avoir un peu les chocottes « parce que ça bouge mes habitudes d’écriture, plutôt solitaire, mais ça donne envie aussi », confie celle qui a encore été finaliste 2021 du télé crochet de France 2 The Artist. Après cette étape pornichétaine et une série de concerts avec la petite troupe, la rappeuse authentique partira de nouveau en live pour défendre son album avec une tournée de 40 dates et un concert au Café de la danse, à Paris, le 27 mars. Petite Gueule, elle a tout d’une grande ! 

Sprint – Sprint 33 jusqu’au bout de son souffle

Tout est parti de la complicité artistique de la chorégraphe Emmanuelle Vo-Dinh, artiste associée cette saison au Théâtre, et de la danseuse performeuse Maeva Cunci. Et de l’envie d’écrire un solo risqué autour de la course de fond, cette recherche des limites questionnée et éprouvée par nombre d’acteurs et performeurs, tels Jacques Gamblin ou Olivier de Sagazan que le public a pu voir ces dernières années au Théâtre. 

Ici, ce sont les rythmes, des pas, des répétitions, des changements de vitesse et de direction, de la respiration, qu’Emmanuelle Vo-Dinh explore avec son interprète. Aller jusqu’au dépassement, jusqu’à l’abandon de soi sur un plateau forcément délimité où le temps et l’espace prennent la dimension de tous les possibles. Les pieds martèlent, lancinent, les bras équilibrent, le souffle devient son vital, l’avancée envoûte. Jusqu’à l’épuisement… ou la sublimation. 

Une performance ? Une danse ? Les deux ? Aux spectateurs de choisir, selon leurs ressentis, d’autant qu’ils pourront également se laisser étourdir par la course de relais de Sprint 33, une version circulaire comme exponentielle de Sprint portée par 33 coureurs amateurs qu’Emmanuelle Vo-Dinh fait travailler depuis début février. 

Et si l’irrépressible besoin de bouger devait commencer à leur traverser le corps, le DJ David Monceau, alias Olyphant, créateur de l’univers sonore des deux Sprint, les attendra dans le hall du Théâtre pour une dernière danse à couper le souffle. 

Nouveau lever de rideau pour Banc Public

Fondée par Cathy Bouëssé en 1995, la compagnie de théâtre Banc Public œuvre depuis toujours pour un théâtre accessible, ouvert à tous, sans considération d’âge, de handicap, de culture ou de tradition. Aujourd’hui, elle passe le relais à un duo d’artistes qui poursuit sa trace et prône à son tour des spectacles encourageant la différence et l’inclusion sociale ainsi que des valeurs humanistes et féministes : Sandrine Pinon, artiste plasticienne et programmatrice de spectacles pour La p’tite scène des Halles, le café culturel de Saint-Nazaire et Awa Vagabonde, une performeuse-danseuse aussi à l’aise avec la plume et le corps. Toutes les deux ont repris le flambeau avec un seul en scène d’Awa joué en novembre dernier à La p’tite scène, un spectacle hybride mêlant texte, danse et arts visuels, Beauté du diable.  

Des utérus géants 

« Nous mettons en avant une dystopie dans laquelle les rapports humains se sont disloqués, explique Awa. Je suis vendeuse dans un magasin d’utérus et je conseille les clients sur leurs envies et leurs besoins en la matière ! »  À la création artistique, on retrouve Sandrine qui a pour l’occasion élaboré la mise en scène et les décors. Elle a créé des utérus géants, des formes géographiques qui symbolisent non plus des organes liés au plaisir et à la reproduction mais des objets sans vie. Une reprise de ce spectacle est prévue le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, à La p’tite scène et le 16 mars à Saint-Joachim. D’autres projets sont dans les tuyaux : un spectacle de danse faisant la part belle à la musique et à la création sonore, Buvez ce vin, il est mon sang, une soirée de contes illustrés, un programme de contes chorégraphiques… 

« Notre ADN, c’est de mélanger les genres, combiner les talents, travailler avec des artistes différents et complémentaires. En bref, participer à une aventure de création et d’expérimentations artistiques », souligne Sandrine.  

Des contacts sont en cours avec d’autres théâtres mais aussi des lieux non conventionnels comme des fermes ou des vignobles pour des représentations de Buvez ce vin, il est mon sang. Enfin, la compagnie mise sur des activités de transmission à travers des ateliers, des stages… L’expression artistique sous toutes ses formes !  

Kung Fu Panda 2 🐼🐼

Le rêve de Po s’est réalisé. Il est devenu le Guerrier Dragon, qui protège la Vallée de la Paix avec ses amis les Cinq Cyclones : Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe. Mais cette vie topissime est menacée par un nouvel ennemi, décidé à conquérir la Chine et anéantir le kung-fu à l’aide d’une arme secrète et indestructible. Comment Po pourra-t-il triompher d’une arme plus forte que le kung-fu ? Il devra se tourner vers son passé et découvrir le secret de ses mystérieuses origines. Alors seulement, il pourra libérer la force nécessaire pour vaincre. 

 

Madame de Sévigné

Milieu du XVIIe siècle, la marquise de Sévigné veut faire de sa fille une femme brillante et indépendante, à son image. Mais plus elle tente d’avoir une emprise sur le destin de la jeune femme, plus celle-ci se rebelle. Mère et fille expérimentent alors les tourments d’une relation fusionnelle et dévastatrice. De ce ravage, va naître une œuvre majeure de la littérature française. 

 

14 jours pour aller mieux

Maxime, cadre ambitieux et cartésien, ne pense qu’à sa carrière et à son futur mariage avec Nadège, la fille de son patron. Au bord du burn-out, seul à ne pas s’en rendre compte, il se retrouve embarqué par son futur beau-frère Romain au beau milieu de son pire cauchemar… Un stage de bien-être encadré par Clara et Luc, un couple de « clairvoyants », avec des stagiaires plus lunaires les uns que les autres.14 jours pour aller mieux, au cours desquels ses principes et préjugés vont être soumis au régime zénitude et bienveillance ! 

 

L’amour c’est gai, l’amour c’est triste

Au fond d’une impasse du Faubourg-Saint-Antoine, Leon partage deux pièces avec sa soeur Marie. Dans l’une, il reçoit ses clients: il est tailleur. Dans l’autre, Marie reçoit les siens: elle est voyante extralucide. Leon se sent pleinement heureux jusqu’au jour ou il apprend ce que Marie lui cachait par affection. Elle se prostitue et Maxime, son prétendu fiance, est son souteneur. Ce jour-la, Leon découvre aussi l’amour sous les traits d’Arlette, jeune provinciale recueillie par Marie. 

 

Les Bonnes femmes

Quatre jeunes femmes, Jane, Ginette, Jacqueline et Rita, travaillent à Paris dans un magasin d’appareils ménagers près de la Bastille et attendent chaque jour impatiemment l’heure de la sortie afin de vivre leurs rêves de pacotille. 

 

Yallah Gaza

Gaza est un petit territoire palestinien de 40 km x 12 km où vivent plus de 2 millions de personnes. La population est complètement enfermée depuis 2007 par Israël et régulièrement bombardée au mépris de toutes les règles de Droit International et conventions des Nations Unies. La société y est encore structurée et organisée mais pour combien de temps ? Les nombreux témoignages des Palestiniens de Gaza sont mis en perspective avec les analyses de responsables politiques locaux, d’historiens, de journalistes, d’Israéliens, de juristes spécialistes de Palestine/Israël. Les gazaoui-e-s parlent de leur quotidien, de géopolitique, de religion, de sionisme, de droit international, bref de tous les éléments nécessaires à la compréhension du vécu de cette société palestinienne et de son environnement si anxiogène. Appréhender leur résilience pour que le désespoir ne s’installe pas et comprendre comment se transmet de génération en génération cette flamme de la culture et de la terre ? 

 

Les Uns et les autres

45 ans de l’histoire du monde, de 1936 aux années 1980, à travers le destin de quatre familles, aux quatre coins du monde. Moscou : Tatiana épouse Boris, le père de son fils Sergueï, futur danseur étoile. Paris : Anne et Simon sont déportés et contraints d’abandonner leur nouveau-né. Berlin : Karl Kremer, pianiste, reçoit les félicitations du Führer. New York : la formation de jazz de Jack Glenn triomphe… Des hommes, des femmes, qui vivent dans des pays différents mais parlent une même langue : la musique. 

 

Green Border

Ayant fui la guerre, une famille syrienne entreprend un éprouvant périple pour rejoindre la Suède. A la frontière entre le Belarus et la Pologne, synonyme d’entrée dans l’Europe, ils se retrouvent embourbés avec des dizaines d’autres familles, dans une zone marécageuse, à la merci de militaires aux méthodes violentes. Ils réalisent peu à peu qu’ils sont les otages malgré eux d’une situation qui les dépasse, où chacun – garde-frontières, activistes humanitaires, population locale – tente de jouer sa partition… 

 

La mère de tous les mensonges

Casablanca. La jeune cinéaste Asmae El Moudir cherche à démêler les mensonges qui se transmettent dans sa famille. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines de chacun de ses proches, elle rejoue sa propre histoire. C’est alors que les blessures de tout un peuple émergent et que l’Histoire oubliée du Maroc se révèle. 

 

[zoom] Le royaume de Kensuké

Adaptée du roman éponyme du Britannique Michael Morpurgo, l’histoire du Royaume de Kensuké, en compétition au Festival d’Annecy 2023, est on ne peut plus simple. Comme quoi, même avec une histoire simple, celle de Michael, naufragé de 11 ans et échoué avec sa chienne Stella sur un petit paradis perdu, peut emporter. Comme quoi, même sans effets spéciaux, sans 3D ou 4D, peu importe, un film peut émouvoir et surprendre. Ne serait-ce que par son rythme tranquille, sa narration linéaire, son esthétique classique. 

On a beau connaître le propos, quand l’adolescent chavire et passe par-dessus bord, on boit la tasse avec lui. Emporté comme lui par la tempête. C’est aussi la force des dessins et des couleurs de ce film d’animation. Sombre et profond comme l’océan en pleine nuit tempêtueuse, noir comme les aquarelles de Kensuké qui peint en boucle sa femme et son enfant soufflés lors de l’attaque de Nagasaki. Néanmoins, dès qu’il s’agit de représenter la jungle, la faune, la flore, bref de célébrer la vie, le film reprend des couleurs chatoyantes. 

Dans l’adaptation qu’ont fait Neil Boyle et Kirk Hendry de ce récit d’aventures, beaucoup de thèmes forts sont évoqués de manière finalement assez concentrée (1h24). La Seconde Guerre mondiale, la prédation, mais aussi de jolies relations d’amitié. Un peu comme Mowgli et le roi Louie du Livre de la jungle ou Robinson Crusoé et Vendredi. Les dialogues épurés et ramenés à l’essentiel s’effacent au profit des émotions. Normal aussi, Kensuké, le vieux soldat japonais échoué quelques années avant le néo naufragé, ne parle pas l’anglais. Et Michael, pas le japonais. Forcément. Après un temps de défiance réciproque, évidemment que l’ermite, sec comme un bambou, et l’adolescent, maladroit et gaffeur, vont s’apprivoiser pour nouer une forte complicité dans ce paysage luxuriant au milieu des orangs-outangs, des toucans et des banians géants. 

Depuis leur havre de paix, une ingénieuse cabane perchée au sommet d’un arbre dont la cime tutoie les cieux, le doux exilé perpétuel, rejoint par son disciple, veille sur la forêt et sa faune foisonnante. Ce qui émeut dans ce conte d’animation, c’est aussi l’appétit vorace des humains. En l’occurrence des braconniers qui viennent mettre la main sur les habitants de ce vert eden ; la traque par ces mêmes trafiquants d’une mère orang-outan, dont l’issue fatale ravive de vieux souvenirs. Ce qui touche encore, c’est l’évocation de la fragilité de la beauté, de la nature. À mi-chemin entre récit initiatique et fable écologique, ce long-métrage est assurément un hymne poétique à la nature, à la tendresse. Émouvant. 

 

Concert solidaire pour Noah

Les 23 et 24 mars, une pléiade de chanteurs stars d’émissions télévisées se produira sur scène pour Noah. En soutien à ce jeune homme âgé aujourd’hui de 17 ans, l’association de danse dongeoise Les Zix organise deux supers shows, histoire d’aider aussi l’association que sa famille a créée : L’espoir de Noah. Les membres des Zix ont souhaité inviter des vedettes d’émissions de télécrochet « parce qu’ils sont connus par beaucoup de monde. Le côté populaire des émissions auxquelles ils participent est un excellent moyen pour amener le public à assister à un beau spectacle au profit d’une bonne cause », explique Sylvie Danion, trésorière de l’association. Car les sommes collectées vont entre autres contribuer au financement de l’achat d’un véhicule, dont les parents de Noah ont besoin pour y installer son fauteuil. Pour que ce beau projet solidaire voie le jour, l’association a booké la salle il y a quasiment un an. Quant aux artistes, ils ont « tous généreusement accepté de venir chanter bénévolement. Ils ont d’ailleurs pour habitude de participer à de nombreuses opérations caritatives », ajoute Sylvie. 

La solidarité en bonne voix 

Ils viendront des quatre coins de France mais aussi de la région pour répondre à l’élan de solidarité lancé par les Zix. Sont ainsi annoncés : Roxane, ex-Dongeoise, qui a participé à l’émission The Voice ; Valentin, de La Chapelle-Launay, qui a chanté dans l’émission The Artist ; Orel passé dans Le plus grand karaoké de France et Dimitri qui en a remporté une édition, ou encore Iskandar de Nantes et Maïssa, tous deux participants de The Voice Kids. Parmi les autres artistes “vus à la télé” :  Axelle de la Nouvelle Star, Mathis de Tout le monde veut prendre sa place, Franck et Violaine. Cette dernière accompagnera d’ailleurs plusieurs morceaux avec son violon. Sans oublier les chanteurs de… N’oubliez pas les paroles : Geoffrey, Léa, Aline et Denis. L’affiche est belle et la barre haute pour les Zix qui a réussi le pari de réunir toutes ces stars pour un spectacle de 2h30, imaginé de A à Z par l’association. En solo, en duo ou en collégiale, les invités interpréteront des reprises de variété française et internationale en 20 tableaux rythmés par les danseurs de l’association. Attention la billetterie en ligne est ouverte et la jauge commence sérieusement à se remplir… 

Avec OLA « l’obésité n’est pas un tabou »

« Gros n’est pas un gros mot. » Une punchline qui a du poids. En citant à haute voix une partie du titre coup de poing du livre** de Daria Marx et Eva Perez-Bello du collectif Gras politique, Bérengère Dubost, diététicienne et vice-présidente de l’association OLA, sait ce qu’elle fait. Et dit. À l’heure où la grossophobie – mot entré dans le Larousse seulement en 2023 – s’exprime sans filtre sur les réseaux, réceptacle de la haine en barre. Moqueries, harcèlements, tombereaux d’insultes, d’injures, le lot quotidien des victimes. Le dernier (médiatisé) à en faire les frais : « Nico Capone de Danse avec les stars. La preuve, s’il en fallait, que la grossophobie ne faiblit pas », se soucie Brigitte Helders, présidente d’OLA, la voix ébranlée par cette « stigmatisation inconsciente », car d’aucuns encore de penser que l’obésité n’est pas une maladie. Et pourtant, elle l’est. « Depuis 1997, elle est reconnue comme une maladie chronique, évolutive et multi- factorielle par l’OMS (Organisation mondiale de la santé). En France, malheureusement, elle n’est pas inscrite sur la liste des affections de longue durée. » Conséquence : les soins et les traitements ne sont pas pris en charge à 100 %.  

Régime : un mot tabou  

Stigmatisation inconsciente, peut-être aussi parce que « l’obésité est perçue comme une maladie peu noble ». Les clichés sont légion, les a priori ancrés : « T’es gros, car tu ne bouges pas ; t’es gros car tu manges trop, t’es gros car tu n’as pas de volonté, et j’en passe. ». Grosse erreur. L’obésité n’est autre que le symptôme de maux et de facteurs divers : « Pauvreté, mal-être social, choc psychologique, stress, traitement médicamenteux, manque d’accès à la diversité alimentaire… Vous savez, être obèse n’est pas un choix », témoigne Brigitte Helders, qui dit être « toujours obèse », malgré les apparences. « Obèse, on le reste toute sa vie. C’est une maladie chronique », insiste-t-elle. Et la présidente d’OLA d’ajouter sans parti pris, juste avec le cœur : « Cette association a été pour moi une renaissance ». « Un vrai soutien, une famille que je ne quitterai pas », pour Annie Kandilis, la secrétaire. Leur corps en harmonie avec leur esprit, les deux acolytes, et la vingtaine de bénévoles à leurs côtés, s’investissent pleinement pour rendre à celles et ceux qui ouvrent la porte de l’association ce qu’elles ont reçu. Confiance, bien-être, estime de soi, acceptation de leur corps. Et sans régime. « Régime, sacrilège, un mot tabou chez nous. On ne s’inscrit pas dans un processus d’amaigrissement à la Comme j’aime. Notre objectif : réconcilier nos adhérents avec l’alimentation, avec le plaisir de manger, avec le plaisir de cuisiner sans compter les calories. » 

« Tout rappelle, dans notre société, qu’elles/ils sont hors normes.
Les sièges des bus, des salles d’attente, des avions, des difficultés à attacher sa ceinture… La liste est longue. »
 

De la cuisine à l’équithérapie 

Pour parvenir à cette quête d’épanouissement, OLA a mis le paquet, et concocté avec ses huit intervenants sous contrat, un programme complet en énergie positive. Des activités physiques adaptées sur ordonnance (gym, zumba, aquagym, longe-côte, marche nordique), des activités autour de l’alimentation (ateliers pédagogiques et cuisine), des activités bien-être (groupe de parole, ateliers socio-esthétiques et estime de soi). Et la petite dernière, de l’équithérapie, une médiation par le cheval pour travailler la pleine conscience. Preuve « qu’on peut être en surpoids ou obèse, et qu’on peut danser, s’amuser, vivre, tout simplement ! » Sans local fixe, l’association propose du covoiturage pour se rendre aux différents points de rendez-vous, Montoir-de-Bretagne et Saint-André-des-Eaux, Pornichet, La Baule, la Cité sanitaire. Aujourd’hui, ils sont plus de 200 adhérents, répartis sur le secteur nazairien, mais aussi sur la presqu’île de Guérande, en Brière, dans le sud-Loire. Ce qui fait d’OLA « la plus grosse association ad hoc sur le territoire », laquelle fêtera ses 10 ans d’existence en mai prochain. 

Journée mondiale 

L’obésité est un problème mondial. 800 millions*** de personnes vivent avec cette maladie, et des millions d’autres présentent un surpoids. Et national. 47,3 % des adultes français seraient obèses ou en surpoids***. Des chiffres à ne pas prendre à la légère. D’où cette prise de conscience, et cette journée mondiale de sensibilisation, le 4 mars, à laquelle OLA s’associe, dès le 3 mars avec une marche solidaire de 5 km autour du Bois Joalland (RDV 10h, parking côté bi-cross). Mardi 12 mars, une matinée d’échanges sera organisée à Herbignac ; mercredi 13 mars, OLA proposera un café-débat à la Cité sanitaire, à 18h30, le tout animé par des professionnels de la santé. « Pour sensibiliser le grand public à la souffrance des malades, et dire stop aux clichés. »  

* Obésité Loire-Atlantique 

** « GROS » n’est pas un gros mot, chroniques d’une discrimination ordinaire, de Daria Marx et Eva Perez-Bello du collectif Gras politique, 5 € 

*** Par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui s’est appuyé sur les chiffres collectés en 2020 par l’institut de sondage Odoxa. 

Koldstream, un courant électro

Chez Damien Scheuer, la musique, ça remonte à loin. Depuis sa Lorraine natale et de formation classique – « violon, conservatoire de Metz, solfège » –, il tombe sous le charme de la musique assistée par ordinateur (MAO). Sur un « synthé Korg M1 », épaté « par la richesse et la qualité sonores », celui qui pianotait en « total autodidacte » sur l’harmonium des grands-parents n’a de cesse de composer par plaisir. À tel point qu’un professeur de la Maison de la culture donne à l’adolescent les clefs des studios : « Le rêve ! », se souvient Damien Scheuer, encore sur un nuage. « De grandes tables de mixage, des samplers… Je ne savais plus où donner de l’oreille ! Je n’arrivais pas à en faire fonctionner la moitié, mais qu’importe. » À lui les longues sessions, à créer ses morceaux, dans la veine d’Éric Serra et de Massive Attack, ses inspirations. Là-dessus, il commence à écrire avec un ami chanteur, Peter Lamarque, une tessiture à la Springsteen. 2004, année de la désillusion. Les deux comparses présentent le fruit de leur travail au célèbre Jean-Patrick Capdevielle, au mauvais moment. L’industrie musicale est ‟dans le désertˮ, « parce que le streaming arrivait, justement ». Direction la mer pour Damien, qui au passage fonde une famille et bâtit sa carrière. La musique est reléguée ‟hors-chantˮ, et le studio, « démonté pour en faire une chambre d’enfant ». 

Le retour aux sources 

Qu’à cela ne tienne. En 2022, après 20 ans passés dans la banque et les assurances, l’heure était venue pour le Pornichétin d’adoption d’écrire sa partition. « J’ai décidé de quitter mon travail et de me donner une chance. C’était maintenant ou jamais », confie le désormais Koldstream. L’auteur-compositeur-producteur se rassoit au clavier, « reprend la conversation là où il l’avait laissée », avec un premier son aux accents années 80-90, You make me alive, dont il a sorti récemment une version réarrangée et un clip. À ses côtés,
Peter Lamarque (encore lui !) et KeyLY, chanteuse et danseuse. Un autre titre,
Emotion, est sorti en octobre dernier. 

Artisan plus que beatmaker 

Koldstream, un artiste qui avance. Hors des styles et des étiquettes. Un artisan plus qu’un beatmaker. Retranché dans une « cabane du Berry », il fabrique « sa note, son son, son émotion ». Davantage le matin, car « plus prolifique ». Concentré sur sa musique, dans l’ombre des voix et des prods, dans l’optique des premières scènes, il préfère rester en retrait : « Je n’ai pas le tempérament show man. Ce que j’aime, c’est dire des choses, partager des émotions. En bref, un langage que les mots ne disent pas. » Toujours en recherche de perfectionnement, Koldstream gravite entre plusieurs projets. Les prochains : un album courant 2024, toujours aux sonorités électro dance, et un nouveau single, le 1er mars, à découvrir sur les plateformes, et sur beatport. Koldstream, un vent de fraîcheur qui ne va pas tarder à souffler sur la scène française. 

 

Une effraction, des chaises et Emmaüs

Prendre sa place ? Trouver sa place ? Ces questions que les Compagnons d’Emmaüs expérimentent en permanence se posent également en matière d’art. Accueillie dans les locaux d’Emmaüs à Saint-Nazaire, l’exposition de Jean-Pierre Suaudeau, Stéphane Tellier et Jean-Claude Chupin intitulée Une effraction, les chaises se veut une invitation à faire une pause au milieu du flux incessant de personnes et d’objets. « Avec cette incursion, nous espérons, chemin faisant, susciter rencontres et échanges, et décaler le regard ordinairement porté sur l’art », soulignent les artistes.  

Il y aura des chaises dans ce projet “3 à l’atelier, volet 1”, mais pas que. De la peinture, sur toile, sur panneaux de contreplaqué, des vidéos, des objets, des sculptures, des photographies, de l’écriture, et des défis artistiques à quatre ou à six mains, « pour nous laisser provoquer, déstabiliser, entraîner hors de nos habitudes. »  

Pour la petite histoire, Jean-Pierre Suaudeau a écrit un texte sur la rencontre en 2023 des trois artistes : 3 à l’atelier, une effraction. Ce texte a déclenché un projet d’exposition en trois temps, chaque exposition portant le titre d’un chapitre. Le premier temps, intitulé Les Chaises, se jouera donc dans les locaux d’Emmaüs à Saint-Nazaire. Le deuxième temps, Une Île, se situera dans l’église romane de Sallertaine (85) en septembre 2024. Et le troisième, Les Tournesols, se déroulera au Hangar, à Paimbœuf, courant été 2025. Une édition de l’intégralité de 3 à l’atelier, une effraction va se concrétiser sous la forme d’un coffret, contenant livrets et cartes postales, qui se veut le reflet de nos affinités aussi bien humaines qu’artistiques. 

Danse avec les… livres

Entrez donc… dans La danse des livres ! La suite du roman historique de Jean Teulé ? Non, la fusion entre deux entités intrinsèquement liées : une association – Entrez donc, née en 2016 –, et son événement – La danse des livres, un salon littéraire qui fait couler beaucoup d’encre ! Ce dimanche 3 mars, ils seront 28 auteurs de la région, la gent féminine en pole position, à investir le Garage pour cette 5e édition qui fait écho à une réelle attente. Tant du côté des écrivains, des poètes et autres illustrateurs que du côté des visiteurs. « C’en est même frustrant », confie Michel Hervoche, l’homme aux bientôt 14 romans, organisateur avec Caroline de Lécluse de ce rendez-vous littéraire très convoité.  

Vers l’itinérance ? 

« Au total, nous avons reçu 110 candidatures. Ce qui n’est pas rien. Mais faute d’espace, on a dû faire des choix, et refuser du monde. Avant l’ère Covid, on était jusqu’à 45 auteurs. Après, on a souhaité maintenir les distances de sécurité. » Mais à quel prix ? Un crève-cœur pour le duo, assurément pas près de tourner la page. Bien au contraire. L’idée même d’en écrire une nouvelle, sinon différente des précédentes, fait son petit bonhomme de chemin. De l’itinérance ? « Pourquoi pas, on y pense ! Créer des ponts, des liens avec d’autres structures culturelles, institutionnelles. Trouver un bel espace, des espaces » pour ne plus avoir à dire “désolé, on est complet, faute de place ! 

Un salon protéiforme 

Place ou pas, le public, lui, en fait fi, et répond présent au rendez-vous. Pour la dernière édition, en 2021, plus de 500 visiteurs avaient franchi le seuil du Garage. Pour découvrir des premiers romans… Mais pas que ! La force de l’événement. « Ici, on met en lumière de jeunes auteurs, selon leur âge ou leur production, comme la poète Chloë Virginia Thomas qui en est à son second recueil. Et d’autres encore qu’on ne présente plus, tels Rémi Devallière ou Jean-Louis Panaget. Tous autoédités », précise l’écrivain Michel Hervoche. Son dernier roman, Victor, 13 ans, condamné au bagne, tiré d’une histoire vraie qui s’est déroulée à Saint-Nazaire dans les années 1930, sortira courant avril. En attendant, place à La danse des livres, tourbillon de mots et de pages où s’entremêlent animations et genres littéraires tous azimuts (autobiographie, témoignage, policier, jeunesse, fiction, roman). Entrez donc, et livrons une danse… 

Kung Fu Panda 🐼

Passionné, costaud et quelque peu maladroit, Po est sans conteste le plus grand fan de kung fu. Serveur dans le restaurant de nouilles de son père, son habileté reste encore à prouver. Elu pour accomplir une ancienne prophétie, Po rejoint le monde du kung fu afin d’apprendre les arts martiaux auprès de ses idoles, les légendaires Cinq Cyclones : Tigresse, Grue, Mante, Vipère et Singe, sous les ordres de leur professeur et entraîneur, Maître Shifu. Mais Taï Lung, le léopard des neiges fourbe et animé d’un désir de vengeance, approche à grands pas, et c’est Po qui sera chargé de défendre la vallée face à cette menace grandissante. 

 

Une Vie

Prague, 1938. Alors que la ville est sur le point de tomber aux mains des nazis, un banquier londonien va tout mettre en œuvre pour sauver des centaines d’enfants promis à une mort certaine dans les camps de concentration. Au péril de sa vie, Nicholas Winton va organiser des convois vers l’Angleterre, où 669 enfants juifs trouveront refuge. 

Cette histoire vraie, restée méconnue pendant des décennies, est dévoilée au monde entier lorsqu’en 1988, une émission britannique invite Nicholas à témoigner. Celui-ci ne se doute pas que dans le public se trouvent les enfants – désormais adultes – qui ont survécu grâce à lui… 

 

Sleep

La vie d’un jeune couple est bouleversée quand le mari devient somnambule et se transforme en quelqu’un d’autre la nuit tombée. Sa femme, submergée par la peur qu’il fasse du mal à leur nouveau-né, ne trouve alors plus le sommeil…. 

 

Les Chèvres

Saviez-vous qu’au 17e siècle, les animaux pouvaient être jugés pour avoir commis un crime ? 

Maître Pompignac, risée du barreau, pense avoir trouvé l’affaire de sa vie : défendre la jeune et innocente Josette, accusée à tort du meurtre d’un maréchal… Mais c’était sans compter sur son adversaire, le redoutable et réputé Maître Valvert, et surtout sur Josette, qui s’avère n’être autre… qu’une chèvre ! 

 

Dune : deuxième partie

Dans Dune : deuxième partie, Paul Atreides s’unit à Chani et aux Fremen pour mener la révolte contre ceux qui ont anéanti sa famille. Hanté par de sombres prémonitions, il se trouve confronté au plus grand des dilemmes : choisir entre l’amour de sa vie et le destin de l’univers. 

 

Demon Slayer : Kimetsu no yaiba – En route vers l’entrainement des piliers

Avec Demon Slayer: Kimetsu no Yaiba — En route vers l’entraînement des piliers, découvrez pour la première fois sur grand écran l’épisode 11 du Village des forgerons et sa conclusion du combat épique entre Tanjirô et la quatrième lune supérieure, Hantengu, sans oublier l’exploit retentissant de Nezuko, qui triomphe du soleil. Il sera suivi du premier épisode de L’Entraînement des piliers, lui aussi dévoilé pour la toute première fois en France, qui montrera les prémices d’une instruction spéciale sous l’égide des piliers en prévision de l’ultime bataille contre Kibutsuji Muzan. 

 

Piège de cristal

John McClane, policier new-yorkais, est venu rejoindre sa femme Holly, dont il est séparé depuis plusieurs mois, pour les fêtes de Noël dans le secret espoir d’une réconciliation. Celle-ci est cadre dans une multinationale japonaise, la Nakatomi Corporation. Son patron, M. Takagi, donne une soirée en l’honneur de ses employés, à laquelle assiste McClane. Tandis qu’il s’isole pour téléphoner, un commando investit l’immeuble et coupe toutes les communications avec l’extérieur…