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La réparation

Quelques heures avant l’attribution de sa 3ème étoile, le célèbre chef Paskal Jankovski disparait avec son second lors d’une partie de chasse. A 20 ans, sa fille Clara se retrouve seule aux commandes du restaurant. Deux ans plus tard, elle reçoit une mystérieuse invitation pour Taïwan… 

 

Forêt éternelle

Forêt Éternelle est une ode au vivant, une histoire de résilience, dans les paysages de la mythique forêt de Brocéliande, Depuis des décennies, Alexis Robert accueille chez lui, une multitude de personnes de tous âges et horizons. À 80 ans passés et sentant la mort venir, il confie à son Arbre Gardien vouloir déposer son corps dans ses racines et lui demande de veiller au devenir du lieu. Mais la maison d’Alexis brûle… Dans Forêt Éternelle, des bousiers nous accompagnent sur le chemin ainsi que des visions microscopiques du vivant, des macrophages, des cellules de grenouilles, symbioses et nécroses, dans la poésie du moment de la magique forêt. Alexis trouve des réponses à ses doutes et questionnements dans la forêt, accompagné d’Estelle, sa confidente aux ailes d’anges. Des personnes viennent rencontrer Alexis. Parmi elles, Évelyne, la première habitante accueillie sur le lieu, restée recluse des années, ou encore Céline, devenue un jour malentendante, en quête de liberté. Forêt Éternelle, c’est l’histoire d’interdépendances et d’entrechoquements des destins, d’un homme qui devient paysage et de femmes qui s’épanouissent, d’une multitude de pas sages. 

                 

Sinners

Alors qu’ils cherchent à s’affranchir d’un lourd passé, deux frères jumeaux reviennent dans leur ville natale pour repartir à zéro. Mais ils comprennent qu’une puissance maléfique bien plus redoutable guette leur retour avec impatience… 

« À force de danser avec le diable, un beau jour, il viendra te chercher chez toi. » 

 

Le mélange des genres

Simone, une flic aux idées conservatrices, est infiltrée dans un collectif féministe qu’elle suspecte de complicité de meurtre. A leur contact, Simone s’ouvre progressivement à leurs idées. Mais lorsqu’elle est soupçonnée par le groupe d’être une taupe, elle se sert du premier venu pour se couvrir : Paul, un homme doux, inoffensif et respectueux des femmes qui vit dans l’ombre de sa moitié, faisant de lui, malgré elle, un coupable innocent. Simone, catastrophée de ce qu’elle a fait, tente de réparer sa faute… Comment Paul va-t-il réagir ? 

 

Aimons-nous vivants

Dans le train pour Genève, Victoire, une passagère envahissante, croise Antoine Toussaint, son idole, une grande vedette de la chanson française. Entre lui, au bout du rouleau, et elle, débordante d’énergie, la rencontre sera explosive… 

 

  

Kaiju No.8 : Mission Recon

Le Japon est infesté de kaiju, et le travail de Kafka Hibino consiste à se débarrasser de leurs carcasses. Pendant ce temps, son amie d’enfance, Mina Ashiro, grimpe les échelons dans les Forces de Défense anti-kaiju. Kafka avait abandonné l’idée de les intégrer, mais décide finalement de retenter sa chance pour se rapprocher de Mina. Un seul bémol : il devient subitement le puissant Kaiju No. 8 ! Avec la complicité de Reno Ichikawa, son jeune collègue, Kafka dissimule sa transformation et passe le concours d’entrée des Forces, dans le but de réaliser son rêve de petit garçon et de se tenir aux côtés de Mina. Lorsqu’un mystérieux kaiju doté de raison attaque la base où a lieu l’épreuve, il va devoir faire un choix cornélien dans une situation critique… 

 

Des jours meilleurs

À la suite d’un accident de voiture, Suzanne perd la garde de ses trois enfants. Elle n’a plus le choix et doit se soigner dans un centre pour alcooliques. A peine arrivée, elle y rencontre Alice et Diane, deux femmes au caractère bien trempé… Denis, éducateur sportif, va tenter de les réunir autour du même objectif : participer au rallye des Dunes dans le désert marocain. Il devra s’armer de beaucoup de patience et de pédagogie pour préparer cet improbable équipage à atteindre son objectif. 

 

Magma

Katia Reiter dirige l’Observatoire Volcanologique de Guadeloupe depuis une dizaine d’années. Elle forme un duo de choc avec Aimé, jeune Guadeloupéen auquel elle transmet sa passion du métier. Alors qu’elle se prépare pour une nouvelle mission à l’autre bout du monde, la menace d’une éruption majeure de la Soufrière se profile. L’ile est aux abois et Katia va devoir assurer la sécurité de la population… 

 

Bergers

Sur un coup de tête, Mathyas troque sa vie de publicitaire à Montréal pour celle de berger en Provence. Il espérait trouver la quiétude, il découvre un métier éreintant et des éleveurs souvent à bout. Mais quand il rencontre Elise qui elle aussi vient de tout quitter, ils se voient confier un troupeau de 800 moutons et s’engagent dans une transhumance. Ensemble, ils vont traverser les épreuves de la montagne et se façonner une vie nouvelle. 

 

Animo Rigolo

Préhistoriques ou domestiques, rigolos ou ramollos, minuscules ou noctambules, ces animaux-là font un sacré gala ! 

Bellysaurus de Philip Watts : Dans la forêt, petits et gros dinosaures se régalent de succulentes baies. Mais quand le plus gros décide de manger la plus petite, la solidarité se met en marche et tout ce petit monde finira par cohabiter joyeusement ! 

Foxtale d’Alexandra Allen : Les oiseaux n’ont laissé qu’une seule cerise sur l’arbre… Comment se rassasier quand on est un petit renard affamé ?… Réponse : il faut compter sur un plus petit que soi, quitte à partager sa maigre pitance ! 

Zoobox de Myriam Schott et Linda Yi : Les eaux montent… il est temps pour toutes les espèces d’animaux d’embarquer sur de grands bateaux ! Kerala, une enfant kangourou impatiente et curieuse attend son tour. Elle est très excitée à l’idée de découvrir ses compagnons de voyage. Mais une fois à bord, elle ne trouve plus ses parents… Elle est alors recueillie par une famille d’ornithorynques, ses anciens voisins. Malgré l’interdiction de quitter leur box, l’envie de retrouver ses parents est trop forte. Elle part à leur recherche et dans sa quête, elle va rencontrer de nouveaux amis et bien sûr, la famille sera à nouveau réunie ! 

Deaf

Deaf nous fait suivre l’instruction et la formation au sein de l’institut des sourds de Talladega, mais aussi les relations familiales dans sa réalisation, Deaf profite évidemment beaucoup de la spatialisation de la langue
des signes, ce qu’elle suppose de théâtralité et de chorégraphie, nous plaçant, entendants, dans une autre position d’écoute. 

Aaltra

Deux voisins. Mal dans leur travail et dans leur vie. 

Face à face en rase campagne, quelque part dans le nord de la France. La cohabitation est difficile. Ils se dérangent et se détestent. Une violente dispute se termine à l’hôpital à cause d’une benne agricole qui s’est écrasée sur eux pendant leur bagarre. Ils sont paralysés des deux jambes et sortent de l’hôpital en chaises roulantes. Après réflexion, chacun renonce au suicide et ils se retrouvent par hasard sur le quai de la gare. Voisins malgré eux, encore.Commence alors pour eux un voyage improbable et atypique. 

Objectif : aller réclamer des indemnités au constructeur du matériel agricole qui se trouve en Finlande. Ces deux paralytiques vont vivre un véritable parcours 

initiatique : la découverte de son voisin. 

 

  

  

A la lueur de la chandelle

Au Nord du Portugal, deux femmes partagent leur quotidien depuis 60 ans dans une maison qui semble encore habitée par les générations qui les ont précédées. Présent, passé proche et lointain, cohabitent dans cette demeure imprégnée de souvenirs et de fantômes. Alzira, la maîtresse des lieux, s’est consacrée à un mari austère, renonçant à son goût du piano et de la peinture. Beatriz, la domestique, a dédié sa vie à l’entretien du lieu et aux enfants d’Alzira. Elles sont désormais arrivées au soir de leur vie. Beatriz se plaint de son corps fatigué. Alzira, libérée par la mort de son mari, prend pour la première fois une décision qui n’appartient qu’à elle. 

 

Ce n’est qu’un au revoir

Ce n’est qu’un au revoir (1h03) :
Les amitiés de lycée peuvent-elles durer toute la vie  ? Une chose est sûre, dans peu de temps Aurore, Nours, Jeanne, Diane et les autres diront adieu à leur chambre d’internat, aux baignades dans la Drôme, aux fêtes dans la montagne. Louison coupera ses dreads et la petite famille éclatera. Pour certaines d’entre elles, ce n’est pas la première fois et ça fait encore plus mal… 

Suivi de Un pincement au cœur (38 min) :
Le cœur pince à Hénin-Beaumont en ce début d’été. Linda, 15 ans, va déménager, et Irina, sa meilleure amie, a bien du mal à l’accepter. 

 

Le village aux portes du paradis

Un petit village du désert somalien, torride et venteux. Mamargade, père célibataire, cumule les petits boulots pour offrir à son fils Cigaal une vie meilleure. Alors qu’elle vient de divorcer, sa sœur Araweelo revient vivre avec eux. Malgré les vents changeants d’un pays en proie à la guerre civile et aux catastrophes naturelles, l’amour, la confiance et la résilience leur permettront de prendre en main leur destinée. 

 

Doux Jésus

Sœur Lucie, religieuse dévouée, décide de fuir son couvent au bout de 20 ans pour retrouver son amour de jeunesse. C’est pour elle le début d’une aventure extraordinaire qui mettra sa foi à l’épreuve et la confrontera au monde d’aujourd’hui plein de surprises et de tentations. 

 

The Amateur

Charlie Heller, un cryptographe de la CIA aussi brillant qu’introverti, voit son existence basculer lorsque sa femme décède durant une attaque terroriste perpétrée à Londres. Déplorant l’inaction de sa hiérarchie, il prend alors l’affaire en mains et se met à la recherche des assassins, embarquant pour un dangereux voyage partout à travers le monde pour assouvir sa vengeance. 

 

Masha et Michka au cinéma : Parc des merveilles et autres aventures

Masha, Dasha et Michka partent pour une aventure palpitante au « Parc des Merveilles », où les attend une journée pleine de sensations fortes et de rencontres extraordinaires ! Tandis que Dasha veut gagner tous les défis du parc pour accéder au grand spectacle, Masha cherche avant tout à s’amuser, et Michka veut tester son appareil photo « intelligent ». Mais une série d’événements inattendus vient bouleverser leurs plans, rendant l’expérience encore plus magique. Au fil de son aventure, Masha se lie d’amitié avec une famille de clowns et aide l’un d’eux à croire en lui, prouvant qu’avec un cœur généreux et un peu de soutien, les rêves peuvent devenir réalité ! 

 

The Chosen : dernière Cène

La table est prête. Le peuple d’Israël accueille Jésus en roi, tandis que ses disciples attendent son couronnement avec impatience. Mais, au lieu de défier Rome, Jésus a un tout autre plan. Menacés dans leur pouvoir, les dirigeants religieux et politiques du pays sont prêts à tout pour faire de ce repas de Pâque le dernier de Jésus. 

 

Brice de Nice

Eternel ado de presque trente ans, délaissé par son père affairiste et une mère absente, Brice s’est réfugié dans une posture, un « style » avec lesquels il exprime son être essentiel, son véritable vécu intrinsèque. Il est devenu un surfeur, winner, ascendant snowboarder. Comme Bodhi, le personnage de Patrick Swayze dans Point break, Brice attend la vague, SA vague… à Nice ! 

Personne pourtant ne se risque à se moquer de Brice : redoutable bretteur du langage, Brice s’est fait une spécialité de « casser » tout et tout le monde par le truchement de ses réparties verbales. Car Brice de Nice le surfeur est également un grand casseur. Il fallait bien qu’un jour Brice soit rattrapé par la réalité… 

 

Je le jure

À quarante ans, Fabio se laisse porter par le courant. Un peu largué, il trouve du réconfort dans l’alcool. Et un peu auprès de Marie, de vingt ans son aînée, avec qui il entretient une relation secrète. Un jour, il reçoit une convocation pour être juré d’assises, il va devoir juger un jeune pyromane accusé d’homicide involontaire. 

 

Touchées

Lucie vient d’emménager à Anduze avec son fils Léo, pour s’éloigner de son ex-mari violent. Dans l’espoir de se reconstruire, elle s’inscrit à une thérapie basée sur l’escrime proposée par une association locale. Là, elle rencontre d’autres femmes victimes de violences sexuelles et noue une amitié sincère avec Tamara et Nicole. Petit à petit, les participantes retrouvent confiance en elles grâce aux exercices de sabre et à la thérapeute, Eva, qui les accompagne. Lorsque l’ex-mari de Lucie refait surface, elle n’est plus seule pour affronter ses peurs et son passé… 

 

Mikado

Mikado et Laetitia vivent avec leurs enfants sur les routes. Une panne de moteur les amène à s’installer le temps d’un été chez Vincent, un enseignant qui vit seul avec sa fille. C’est le début d’une parenthèse enchantée qui pourrait aussi bouleverser l’équilibre de toute la famille alors que Nuage, leur fille aînée, se prend à rêver d’une vie normale. 

 

Colargol et le cirque Pimoulu

Programme de 4 courts métrages : 

Le Concert : Déterminé à chanter malgré les critiques de ses parents, Colargol exprime son déses- poir en musique au bord de la rivière. Séduit par sa voix unique, un directeur de cirque lui propose de rejoindre sa troupe. Colargol accepte, attiré par la promesse d’un avenir où il pourrait enfin chanter librement. 

Au cirque Pimoulu : Plongé dans l’effervescence du cirque, Colargol découvre un univers fascinant mais exigeant. Il doit faire face à ses peurs et apprendre à se dépasser. Grâce au soutien de ses nouveaux amis, il surmonte ses doutes et trouve sa place sous le chapiteau, où il devient une véritable vedette. 

Colargol, chanteur de cirque : Le succès fulgurant de Colargol au cirque suscite des jalousies, notamment celle de Madame Pimoulu. Irritée par l’attention que l’ourson attire, elle se met à le traiter avec cruauté. Lorsqu’il tente de fuir, elle le fait enfermer. 

La Délivrance : À Bois-Joli, les amis de Colargol apprennent avec consternation son triste sort. Unissant leurs forces, les animaux de la forêt montent une mission audacieuse pour libérer leur camarade. À travers une série d’aventures périlleuses, ils parviennent à délivrer Colargol et à le ramener chez lui. Entouré de ses proches, l’ourson retrouve sa joie et sa passion pour la musique ! 

 

La vie, en gros

C’est la rentrée. Ben trouve que ses camarades ont changé. Il aimerait que Claire s’intéresse à lui mais son poids le complexe. Cette année scolaire les fera tous grandir et comprendre que l’essentiel n’est pas à quoi on ressemble mais ce que l’on ressent… 

 

Belfast Maine

Belfast, petite ville cotière du Maine aux Etats-Unis, avec ses maisons en bois, son port de peche et ses espaces verts… Fidèle a son style, Frederick Wiseman y dessine un portrait complet de la vie quotidienne des habitants. Des pêcheurs de langoustes quittant le port au petit matin, aux ouvrières de la conserverie de harengs, ou de la production industrielle des croquettes de pommes de terre a l’administration municipale, c’est a une véritable radiographie de cette ville que le réalisateur nous convie. 

Ernest Cole, photographe

Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l’apartheid. Son livre House of Bondage, publié en 1967 alors qu’il n’avait que 27 ans, l’a conduit à s’exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d’artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l’Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d’une banque suédoise. 

 

La Convocation

Lorsqu’un incident se produit à l’école, les parents des jeunes Armand et Jon sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qu’il s’est réellement passé. Les récits des enfants s’opposent, les points de vue s’affrontent, jusqu’à faire trembler les certitudes des adultes… 

 

[zoom] Lire Lolita à Téhéran

Et si Lire Lolita à Téhéran, et de surcroît sur grand écran, relevait bientôt du pur fantasme ? Des livres, du cinéma, des livres au cinéma… Vade retro, Satana ! Du pain béni pour ces barbus de fanatiques pour qui lire, danser, chanter, voire se donner la main en public est un crime de droit divin. D’ailleurs, qu’ils soient barbus ou sans poils, qu’importe quand le discours suivi des actes se veut le même ! Aujourd’hui, pas besoin de se cacher derrière une pilosité à tendance suprémaciste pour interdire de lire des livres à la “moralité incertaine” ! Le costard-cravate rouge uni façon Trump fait tout aussi bien l’affaire ! La preuve par les chiffres, effrayants, plus de 10 000 prohibés rien que sur l’année 2023/2024. Des livres susceptibles « de promouvoir l’idéologie du genre ou l’idéologie de l’égalité face aux discriminations », selon Washington. Un véritable carnage outre-Atlantique qui passe quasi inaperçu. Depuis quatre ans, et plus encore depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la chasse aux ouvrages estampillés banned books (livres bannis) ne cesse de s’amplifier. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, de Harper Lee, 1984, de George Orwell, ou encore Le Journal d’Anne Frank, jugé trop “pornographique”, sont désormais strictement interdits dans certaines bibliothèques et écoles publiques d’états trumpistes. Sans oublier Fahrenheit 451, de Ray Bradbury où les pompiers – dans cette Amérique profonde des années 1950 n’éteignent plus les incendies, mais prennent plaisir à brûler les livres et traquer leurs adorateurs ! Et La servante écarlate, de Margaret Atwood qui augure des dérives totalitaires des démocraties. Deux romans d’anticipation, deux fictions dystopiques dont la première a déjà trouvé – sous une forme autre, mais bien plus sournoise –, son ancrage dans la réalité. Quant à la seconde, elle pourrait dangereusement tendre vers, sinon la dépasser, si l’on ne prête pas garde. Le livre, depuis des siècles, cible toute trouvée, est au cœur des enjeux anti-démocratiques, car s’érigeant comme l’un des plus beaux remparts face aux régimes despotiques. Face à ces dictatures qui « s’épanouissent sur le terreau de l’ignorance », comme le faisait si bien remarquer George Orwell ! S’attaquer aux livres d’abord, car « là où l’on brûle les livres, on finit par brûler des hommes », écrivait Heinrich Heine en 1853. Rien d’étonnant alors que, dans Lire Lolita à Téhéran, on fasse le procès de Gatsby Le Magnifique, de Scott Fitzgerald, comme le signe avant-coureur d’une société qui finira broyée par l’obscurantisme religieux. Rien d’étonnant qu’on se cache encore, 15 ans après la prise du pouvoir par l’Ayatollah Khomeini, pour lire Lolita, de Nabokov, danser sur Orgueil et Préjugés, de Jane Austen ou encore parler d’amour sur Daisy Miller, de Henry James, d’infidélité, de sexualité… Au risque d’être jeté·es, à chacune de ces sorties clandestines, dans les geôles sordides d’Evin, et de ne jamais en ressortir. De ce film puissant et essentiel, ode magistrale à la liberté, pas besoin d’en dire plus… Lire est un combat qui se paie cher, parfois au prix de certaines libertés. Lire est précieux, mais en danger. Cravaté ou enrubanné, le diable n’a pas de style…, ni de frontières ! Alors ne cessons jamais de lire, même au cinéma ! Et partout où il est interdit. 

 

Des livres et vous !

Rêves de saisons
Haïkus de Philippe Petit, illustrés par Luc Ressac  

Rêves de saisons regroupe des poèmes inspirés du haïku à “retourner dans tous les sens”. Composés de phrases anacycliques, ils peuvent se lire aussi bien de droite à gauche que de gauche à droite. La réalisation graphique de l’ouvrage et sa prise en main invitent le lecteur à un jeu sur le sens, par un effet de retournement. Ce recueil est le fruit de la collaboration de deux amis résidant en Presqu’île guérandaise.  

Aux éditions Le chat polaire. En vente dans les librairies, 15 €. 


Terminus 13
Carnet de voyage de Michèle Adam 

« Terminus 13, c’est ainsi que j’ai baptisé la station de bus desservie par la ligne 13, tout près de chez moi, à Sainte-Marguerite. » L’autrice fait ici une démarche de tourisme de proximité ou de vacances à la maison. Elle fait le récit de 2 000 kilomètres de voyage en bus entre Saint-Nazaire, La Baule et la Vilaine ; trois intercommunalités : Saint-Nazaire agglomération, Cap Atlantique et Saint-Gildas-Pontchâteau, traversées du 23 mars au 11 juillet 2024, et deux mois d’écriture avec, pour fil conducteur, le quotidien des habitants rencontrés pendant leurs trajets en bus 

Auto-édition. En vente dans les librairies, 18,90 €. 


Ta Mission
Roman de Stéphane Rosière 

Juillet 1989, un jeune chercheur français enquête sur les Roumains qui fuient la dictature de Ceauşescu pour trouver refuge en Hongrie. Sa mission, qui le mène de Budapest à la Transylvanie, se révèle pleine de pièges – ceux qui doivent l’épauler le soutiennent-ils vraiment ? –, mais des alliés inattendus apparaissent opportunément. Dans le bloc soviétique en décomposition, Ta mission, qui se clôt avec la chute du mur de Berlin, est une plongée dans des pays méconnus, une quête initiatique et une histoire d’amour. Rien qui ne laisse indemne.  

Auto-édition. En vente sur le site de KDP, 15 € le livre broché, et 10 € l’eBook.  


L’appel du fleuve
Hors-série 303  

Vingt-trois histoires inédites sur la Loire, entièrement composées de bandes dessinées réalisées par trente autrices et auteurs de la région. La première histoire, signée Benjamin Bachelier, offre de superbes vues nocturnes de Saint-Nazaire. Ce numéro a été fait en partenariat avec la mission Val-de-Loire, qui organise la Grande remontée, qui verra une flotte de bateaux traditionnels remonter le fleuve de Saint-Nazaire à Orléans, du 1er au 23 septembre (avec 20 escales de médiation artistique et
scientifique, dont plusieurs porteront sur ce hors-série).
 

Aux éditions 303. En vente dans les librairies, 28 €. 


Mort à peu près 
Nouvelles de Hugo Aribart 

Un recueil de nouvelles sur le thème très général de la mort. Rien de morbide là-dedans. Certains textes sont drôles « j’espère”, satiriques « sans doute», édifiants « c’est l’affaire de chacun», étranges « souvent». Ces quelques textes ont pour modeste ambition de bousculer nos interrogations, peut-être aussi nos peurs, le tout avec humour « noir, de préférence» et décontraction.Alors, pour citer Pierre Desproges : « Rions un peu en attendant la mort…» 

Auto-édition. En vente par correspondance au 06 33 24 25 48, hugo.aribart@orange.fr 


Le théâtre de la disparition de l’homme
Essai de Jean-François Ballay 

Cet ouvrage interroge l’avenir du théâtre face à l’émergence de figures artificielles remplaçant l’acteur. Un fil conducteur se déploie autour de trois œuvres qui ont fait sensation : Les Aveugles, de Denis Marleau, Stifters Dinge, de Heiner Goebbels et Re : Walden, de Jean François Peyret. Ce corpus interroge la fonction de l’acteur en chair et en os et par extension introduit la conjecture anthropologique d’une disparition de l’homme. Jean-François Ballay s’inspire ici de son expérience dans la pratique et l’étude du théâtre et sa culture scientifique issue de sa formation. 

Aux éditions Deuxième époque. En vente dans les librairies, 29 €. 

Comment vivre la mort ?

Comment vit-on sa mort ? Celle des autres, celle de son voisin, celle de son animal ? Comment faire pour qu’elle fasse de nouveau partie de notre culture ?, parce qu’il est « important de parler de la mort », estime Cyrille Hemery, directrice de la maison de quartier de Méan-Penhöet. « Et ce n’est pas parce qu’on en parle qu’elle va nous tomber dessus », ajoute Elvire Bornand de Plan 9, une association nantaise qui anime des cafés mortels. « Dans nos sociétés, on est pétri par la peur de nommer. Une peur qui relève de la superstition. La preuve, on utilise par exemple beaucoup d’euphémismes pour la désigner : long sommeil, monde invisible… Pour les enfants, c’est à n’y rien comprendre ! », s’exclame la sociologue. C’est donc pour se l’approprier, la désacraliser et briser les tabous qui l’entourent que Bernard Crettaz, sociologue et anthropologue Suisse, a inventé le concept du café mortel en 2004. 

“Bistrot de l’au-delà” 

Les participants peuvent y prendre la parole ou pas. Au café mortel, ce qui s’y dit, y reste. Il est un espace de liberté d’expression, de confidentialité. « Quelque chose s’y passe de l’ordre de la fraternité, de la sororité avec l’envie de faire collectif et de faire circuler la parole. » Ici, on prend soin mais on ne soigne pas, au sens thérapeutique. Il s’agit aussi de profiter de l’expérience des autres. « Comme personne n’en parle, on ne sait pas ce qui est autorisé, entendable », explique Elvire Bornand qui animera le premier café mortel de la maison de quartier de Méan-Penhoët. Ces moments d’échanges et de dialogue « nous restaurent dans nos aspirations et nos relations aux autres. Dire, c’est un peu déjà arrêter de subir et c’est surtout se rendre compte que l’on n’est pas seul à se poser des questions sur nos vies et nos relations avec les morts », note la sociologue. Comment faire pour que ma mort ne coûte pas cher à mes proches, comment réussir son enterrement ?, sont des questions récurrentes chez les seniors. Mais « ils ne sont pas les plus faciles à atteindre », constate-t-elle. En revanche, les jeunes n’ont pas de problème pour parler de la mort et participer à ces ateliers. Leurs interrogations portent plus sur la façon dont on survit à une personne disparue. « Ils sont nés dans une société où on leur a dit qu’ils vont mourir. Or, même si on comprend bien pourquoi, les parents, eux, n’en disent rien, pensant souvent bien faire. Alors ce sont les réseaux sociaux qui se chargent du sujet. Et ils s’en sont bien emparés. » 

Dernières volontés 

La grande faucheuse est pourtant notre échéance à tous, la ligne d’arrivée de tout le monde, notre deadline. « La mort, c’est naturel car elle fait partie de la vie », tranche Cyrille Hemery qui participera au même titre que les autres à la séance du 18 avril. Elle sait ce qu’elle veut pour ses adieux. Ou plutôt ce qu’elle ne veut pas. « Quand a été évoquée l’idée de ce café mortel avec notre public, il s’est montré surpris mais curieux. » Certains ont aussi déjà leur idée sur leurs dernières volontés, comme cet habitant qui aimerait des valses de Vienne et Thriller de Michael Jackson pour son enterrement. « Même si on n’est plus là pour le voir, il faut que cet au revoir soit à notre image et pas à celle de ceux qui l’organisent. On a le droit d’organiser sa mort en disant “je”. Si on ne veut pas de fleurs, il faut le dire ! », insiste Cyrille Hemery. Dans ces cafés mortels, qui peuvent être tristes ou joyeux, toutes les émotions sont accueillies. Personne ne s’y s’excuse de pleurer ou de rire. Et comme le café mortel n’a jamais tué personne, vous serez dans quelle team, vous, le 18 avril ? 

Le jour, la nuit, le carnaval, c’est toujours la folie

Dans ce petit coin de Brière, à Saint-Joachim, le Carnaval est une institution. Une affaire de transmission et de tradition également. Avec un défilé dans le bourg où environ 5 à 6 000 personnes sont attendues, « le carnaval briéron est le 3e de la région, après Nantes et Pornic », assure Florent Fadet, le président du comité des fêtes. Les festivités ont déjà démarré comme le veut aussi la tradition par la soirée des Miss, le 5 avril. Zoé, Lola, Jade, Manon, Elsa et Océane, elles étaient six à se présenter pour parader sur le char Vaiana du Comité des fêtes au côté de la reine de Saint-Joachim, le jour J. Le char du roi sur le thème de Pégase, lui, accueillera une nouvelle tête couronnée. Car Sébastien, le roi 2024 a mis fin à son année de règne en remettant son titre de Majesté. Pour savoir à qui il a passé le flambeau, rendez-vous le 20 avril. 

Attention aux départs 

Ce jour-là, le départ de la déambulation, qui promet d’être encore haute en couleurs cette année, sera donné en fanfare depuis la rue Laënnec à 15h. Le cortège défilera dans la rue principale Joliot-Curie jusqu’à la rue Pasteur avant de faire demi-tour. Une boucle festive, rythmée par les chars aux thèmes variés, allant de Mario aux Vikings en passant par Le livre de la jungle ou Arthur et les Minimoys. Le tout dans une ambiance fête foraine avec des manèges et autres régalades pour petits et grands en ce dimanche de Pâques. Pour ambiancer les foules : « Dix chars, représentant les huit quartiers de la ville qui rivalisent d’originalité, et sept groupes de musique dont le bagad de Lorient, mais aussi de la musique brésilienne, des percussions, de la batucada… et plus de 450 participants qui vont entraîner la foule », annonce le président. Pour la version de nuit du 3 mai : trois groupes de musique, des échassiers, des cracheurs de feu et des carnavaliers toujours prêts à défiler à côté des dix chars pour enflammer la nuit briéronne, dès 21h30. À l’approche de ce rendez-vous incontournable, le Comité des fêtes de Saint-Joachim est en pleine effervescence. Encore quelques retouches sur le char du roi Carnaval et sur celui des groupes de carnavaliers Parents terribles, Anguilles bricoleuses, Troupe en délire…, et ils seront prêts à défiler dimanche 20 avril. Alors samba ! 

Maldonne

Les Inrocks, Le Monde, Télérama, Elle, Tanz… Les dithyrambes ne cessent d’affluer autour de la dernière création à « voir de toute urgence » de la Nazairienne Leïla Ka qui « incarne une jeunesse qui s’affirme, se révolte et invente un style en dehors des codes ». Et c’est dire… 5 danseuses « à l’énergie folle » et 40 robes (de chambre, de soirée, de bal, de mariée…) pour explorer le féminin, avec puissance. Pour « dévoiler leurs fragilités, leurs révoltes et leurs identités multiples », avec poésie. Entre fusion et distance, adhésion et rejet, électro et Leonard Cohen, Vivaldi et Lara Fabian. Avec Maldonne, Leïla Ka, multi-récompensée, ovationnée à l’international, transpose sur scène des émotions et des moments de partage vécus avec ses sœurs, ses amies, les femmes croisées au fil des soirées et des années. Sororité, révolte, pleurs, euphorie et joie traversent une écriture chorégraphique percutante. 

Le Misanthrope ou l’autopsie de nos rapports sociaux

Trois siècles et demi plus tard, le miroir tendu par Alceste nous renvoie toujours notre propre reflet. Comédie de mœurs ou tragédie du caractère ? Molière joue sur cette ambiguïté en donnant à voir un héros déchiré, arc-bouté sur ses principes, mais englué dans ses contradictions. Alceste réclame de la sincérité, mais meurt d’amour pour Célimène, incarnation même du badinage mondain. Il exècre les mondanités, mais souffre de ne pas en être. Tout l’art de Molière est là : sonder les paradoxes humains avec une ironie mordante. Et si Le Misanthrope, comme tout chef-d’œuvre à la vérité universelle, nous parlait aussi d’aujourd’hui ? « Héros romantique absolutiste aux accents wertheriens, Alceste est le plus beau personnage du théâtre français », pour Simon Delétang, le metteur en scène de cette nouvelle  adaptation. 

Pornichet, le cirque entre dans la danse

Trois piliers culturels – Quai des arts, la médiathèque et le cinéma La toile de mer – s’unissent pour offrir une immersion inédite dans l’univers du spectacle vivant sous toutes ses formes et mouvements. « On voulait créer des passerelles entre les disciplines, toucher différents publics et tisser des liens entre artistes et spectateurs », explique Simon Baranger, directeur du pôle Attractivité et Rayonnement de la Ville. Pour ouvrir les festivités : une note pop-cinéma avec une projection karaoké de Dirty Dancing, le 22 avril à La toile de mer, en écho à Je badine avec l’amour de Sylvain Riéjou. Une pièce qui revisite avec humour et danse les codes mais aussi les scènes cultes de la célèbre romance eighties dans une performance chorégraphiée drôle et touchante, le 25 avril à Quai des arts. 

Des acrobaties et des rebondissements 

Place aux plus jeunes, le 23 avril, avec un conte dansé à la médiathèque. La compagnie Aniaan proposera un spectacle interactif où petits et grands seront invités à explorer l’expression corporelle et l’imaginaire. En avant-première, Lise Dusuel, chorégraphe et danseuse de la compagnie, dévoilera, lors d’une répétition publique le 9 avril à Quai des arts, Ces choses qui restent. « Une amorce de la prochaine création de cette artiste complice de Quai des arts pour la saison 2026 », annonce Simon Baranger. Le cirque entrera en piste le 23 avril à Quai des arts avec Clan Cabane de la compagnie La Contrebande. Dans ce ballet acrobatique et aérien, le trampoline devient le terrain d’expression de cinq gaillards virtuoses qui, avec quelques planches de bois et des sangles, « se lancent dans la construction du meilleur endroit où trouver sa place et se sentir bien : la cabane ». Après la virevolte dans les airs, Les promesses du sol. Un documentaire qui retrace l’histoire du hip-hop parisien du début des années 2000, suivi d’une rencontre avec la compagnie Aniaan, à La toile de mer le 25 avril. Et pour le final ? Une restitution publique des ateliers, menés par Lise Dusuel avec les écoliers des dix villes de l’agglomération dans le cadre du Projet culturel de territoire : À quoi tu danses ? Un spectacle gratuit, le 26 avril sur la place des Océanes, qui invite petits et grands à redécouvrir notre environnement par le mouvement. 

Un bateau d’anniversaire à déguster !

Un sacré défi, « audacieux et… gonflé ! », appuie Céline Girard-Raffin, présidente de Saint-Nazaire agglomération tourisme. Effectivement, quel bien joli « pied de nez à l’histoire » d’avoir transformé un bâti de la Seconde Guerre mondiale en un « équipement patrimonial et culturel » de cet ordre. Un projet inédit, unique en France et en Europe qui célèbre comme jamais la construction navale et les ambiances des paquebots de légende, construits à Saint-Nazaire – Île de France (1927), Normandie (1935), France (1962) –, ainsi que l’histoire des sociétés et des modes de vie de l’époque.  

Un musée-paquebot de 3 600 m2 de parcours à réinventer sur trois étages ! Une collection de 8 000 objets ; des fonds patrimoniaux, surtout photographiques d’une valeur inestimable ; un ensemble d’esquisses datant d’avant la Première Guerre mondiale jusque dans les années 1960 ; et 2,3 millions de visiteurs depuis son ouverture au public ; le 23 avril 2000. D’ailleurs, les premiers à avoir fait la “traversée” sont invités à se faire connaître afin de « recueillir leurs souvenirs et anecdotes, et pourquoi pas quelques photos prises et objets achetés à l’époque* », annonce Pierre Sabouraud, directeur de Saint-Nazaire agglomération tourisme. 

Pour les 25 ans de ce “paquebot transatlantique” reconstitué grandeur nature, les animations ne manqueront pas à l’appel, ce lundi 21 avril ! Des médiations impromptues toute la journée, une visite guidée en famille pour « s’immerger, dès 10h30, au cœur d’une grande traversée, sur les pas de l’équipage ». À 14h, place au shuffleboard, un jeu de palets so british, et cerise sur le bateau, un grand paquebot en chocolat à déguster… sans modération, Pâques oblige ! À cette occasion, un parcours sensoriel (Toc-toc sous la coquille) sera organisé le 20 avril, à l’Écomusée.  

* envoyer à communication@saint-nazaire-tourisme.com 

Du son dans tous les sens au Vip

Le printemps démarre fort avec une légende : Israel Vibration. Le pilier du reggae roots jamaïcain fait escale à Saint-Nazaire le 10 avril, pour son unique date dans l’Ouest. La soirée s’ouvrira sur Nagaï, chanteuse réunionnaise au reggae volcanique dont les compositions plongent dans l’océan Indien et ses racines afro-indiennes. Autre poids lourd du reggae, Winston McAnuff, alias Electric Dread, le 28 mai. « Il partagera la scène pour la toute première fois avec Nadia et Kush, ses enfants, et The Ligerians, la référence reggae roots moderne », annonce Gérald Chabaud, directeur des Escales. 

Du son au ciné 

Changement d’ambiance le 18 avril avec la Nazairienne Albaïne et son nouveau projet solo. Sur des instrus électroniques plutôt dansantes, l’ex-chanteuse du groupe Bliss# livrera une musique pop électro très actuelle depuis la mezzanine. Une scène, toujours gratuite, et très prisée sur laquelle Etya soul, au répertoire teinté d’influences world et jazzy, assurera la 1re partie. Suivra un autre week-end bien dense avec trois propositions artistiques différentes. Parmi elles, le ciné-concert participatif spécial kids de Sapritch & M. Lugué, le 25 avril. La règle du jeu ? Bruiter un film en direct, dans un joyeux bazar interactif. Le lendemain, on reprend le fil(m) avec Alexis Thébaudeau qui animera une rencontre autour des liens entre musique et cinéma finlandais dans le cadre de Zones Portuaires (lire notre article). Cette “p’tite causerie” se poursuivra par un concert exceptionnel de l’iconoclaste accordéoniste, chanteur et performeur finlandais Kimmo Pohjonen. À suivre, ce 26 avril, Maud Geffray. La compositrice de musique électronique viendra mixer lors d’un set inédit dans sa ville, avant le concert-lecture de Mathias Malzieu, le 27 avril. Le chanteur de Dionysos y racontera l’histoire de son dernier livre, un récit sensible sur l’amour et la consolation. Puis, place au chaos festif de Puppetmastaz, collectif hybride entre rap, électronique et marionnettes, le 30 avril. Retour aux fondamentaux le 13 mai avec les élèves du conservatoire, qui réinterpréteront des classiques rock, pop, reggae, funk, groove… Enfin, le 17 mai, le groupe Malted Milk enverra un cocktail énergique et riche d’influences blues, rock, folk, disco…, après le dirty electric blues des Odd Berries. Bref, une belle salve de sons avant le lancement de l’été. 

Les libérations célébrées, plus que jamais !

« Fêter la liberté, la démocratie, le respect des peuples quand les guerres éclatent, y compris sur le continent européen, prend tout son sens », souligne David Samzum, maire de Saint-Nazaire, la dernière ville libérée d’Europe, le 11 mai 1945, bien longtemps après la libération de Nantes, le 12 août 44, et de Paris, le 25 ! Une date que les quelque 130 000 “empochés” pris en otage par 28 000 soldats allemands n’ont cessé de célébrer, tel un devoir de mémoire, d’autant plus précieux quand on se sait face à une actualité qui, chaque jour, rappelle sa nécessaire transmission.  

Les trois libérations  

Ainsi, pour honorer la solidarité des peuples, sanctifier les valeurs de résistance et « célébrer la liberté et la paix », n’y a-t-il pas plus bel événement mémoriel (bien qu’on aurait préféré s’en passer) que ce 80e anniversaire… des libérations ? « Des, au pluriel », insiste le maire. Car il ne s’agit pas d’une, mais de trois libérations qui seront ici commémorées, en ce début de printemps 2025. La libération des camps de concentration, qui aura lieu le 27 avril à 11h au monument des martyrs de la Résistance, avec les Amis de la chanson et les Petits chanteurs de Saint-Nazaire. Un hommage sera également rendu à la résistante nazairienne Germaine Lardon, morte à Mauthausen quelques jours avant la libération des camps, et à Victor Perahia, arrêté en juillet 1942, à 9 ans, à son domicile de Saint-Nazaire avant d’être envoyé à Bergen-Belsen. L’un des derniers survivants à raconter, avant qu’il ne décède en septembre 2024. Deuxième libération, celle du 8 mai 1945, marquant la capitulation des nazis, et la fin de la guerre. Pour ce jour historique, seront présents à 11h, au monument aux morts près de 150 choristes, élèves des écoles de Saint-Nazaire. Et le 11 mai, il s’agira de fêter la libération de la poche de Saint-Nazaire, avec un grand défilé porté par la Musique de la marine nationale, dès 9h15, du monument aux morts à la place François-Blancho où se déroulera à 10h la cérémonie solennelle, accompagnée de l’ensemble vocal Musica et de l’Harmonie de Saint-Nazaire… Une gerbe sera déposée au pied d’une stèle confectionnée à cet effet par des élèves du lycée professionnel Brossaud-Blancho.  

Un bal comme à l’époque ! 

Ils seront légion, les temps forts. Un triple anniversaire fêté comme il se doit. Il suffit de jeter un œil sur la programmation, dense et diversifiée, qui offrira moult portes d’entrée pour (re)plonger dans l’histoire de Saint-Nazaire durant cette période, et “vivre” la vie de ses habitants, loin d’être une sinécure… Couvre-feu imposé, coupure d’électricité, pain immangeable (composé à plus de 90 % de son), postes de TSF confisqués, et la presse de la France libérée qui n’était pas diffusée à Saint-Nazaire. Mais malgré tout, les nouvelles parvenaient à filtrer, grâce notamment aux postes à galène et aux journaux imprimés clandestinement. Des films comme La poche de Saint-Nazaire, une si longue histoire, de Raphaël Millet (9 mai, 20h, Cinéville), Loin des bombes, témoignages d’enfants nazairiens déplacés pendant l’occupation, de Chloé Glotin (6 mai, 14h) ou encore Les Gamins de Saint-Nazaire, par l’association Le Vieux Saint-Nazaire (28 avril, 14h, au Cinéville ; 11 mai, 20h10, à Saint-Malo-de-Guersac, et d’autres dates prévues à Campbon, Pontchâteau, Savenay, La Baule et ailleurs) feront état du quotidien de ces civils. Des expositions aussi, nombreuses, dont celle signée Sidonie Bilger, Mémoire en surface, à partir du 21 avril, ne manqueront pas de mettre en lumière ces récits mouvementés. Par ses portraits au fusain accrochés sur les vitrines de 30 commerces, l’artiste plasticienne rendra ainsi un vibrant hommage aux habitants oubliés par l’histoire.  

Et côté animations, c’est loin d’être fini. Deux conférences, le 25 avril et le 6 mai (“La poche de Saint-Nazaire : son histoire militaire et civile”, au Parvis) ; un concert en déambulation, le 26 avril ; une lecture-spectacle, le 30 avril (Escal’Atlantic) ; la visite des réserves de la médiathèque, le 17 mai ; la Nuit des musées sur le thème “Empochés, malgré soi”, les 17 et 18 mai (Écomusée) ; un spectacle pyrotechnique spécial 80e anniversaire, le 13 juillet ; et le 10 mai, la grande journée… Rendez-vous sera donné place de l’Amérique-Latine de 12h à 23h30 avec, à l’affiche, des animations, ateliers et initiations tous azimuts, un bal des enfants (16h), et le bal de la liberté (21h) suivi d’un feu d’artifice. Avec l’idée que chacun joue le jeu et vienne habillé vintage, comme “à l’époque” ! 

Ce projet, porté par la Ville de Saint-Nazaire, a été construit avec une vingtaine d’associations et Saint-Nazaire agglomération tourisme. D’ailleurs, des visites commentées, des ateliers en famille, des causeries… sur le thème “De la guerre à la paix” sont à découvrir à partir du 17 avril sur saint-nazaire-musees.com 

//Appel aux archives ! 

  • Déposez vos carnets, photos, lettres, films… témoignant de la période de la Libération et plus largement de la guerre 1939-1945. Vos dons seront numérisés, conservés et valorisés. Le 14 juin, à 10h, le service des Archives présentera les documents confiés et vous racontera comment les archives ont traversé ces temps agités, entre destructions et sauvetage des documents.
  • Contact : 02 40 00 40 67, archivesdoc@saintnazaire.fr
Du vélo, du sauna, du karaoké et des films !

Le tour… d’Helsinki 

Après les ports de Dakar, Lisbonne, Beyrouth, cap sur Helsinki… « Ce cinéma est une ode à l’une des plus belles natures au monde, souligne Sandrine Floc’h, co-fondatrice et programmatrice du festival. Son maître incontesté, roi de l’ironie lente, Aki Kaurismäki. Suivant ses pas, les jeunes cinéastes explosent d’inventivité, de revendications d’exister et ont gardé bien présente cette poésie du sentiment ». Ainsi, durant 6 jours, 36 films seront consacrés au 7e art finlandais sur les 50 présentés (des longs, des courts, de la fiction, du documentaire, des animés, des films patrimoine, d’autres contemporains, des avant-premières…). Des séances « décentralisées » seront également prévues dans les cinémas associatifs du Pouliguen, de La Turballe et de Pornichet. 

Benoît Delépine in Saint-Nazaire city 

Parrain de ce spécial Zones Portuaires, l’atypique réalisateur Benoît Delépine, détaché de son habituel acolyte Gustave Kervern, en tournage, sera présent à la soirée d’ouverture, mardi 22 avril, 18h pour la présentation, au Tati, de leur film Aaltra. Un road-movie en fauteuil roulant « drôle et méchant qui mènera jusqu’en Finlande deux ennemis jurés (joués par le duo made in Groland) pour une rencontre mythique avec le cinéaste Aki Kaurismäki ! »  La séance sera suivie d’un cocktail au Life. Autre petite info croustillante, Benoît Delépine jouera les prolongations, et partagera un temps avec le public à l’issue des projections du 23 avril, à 16h au Tati, et à 20h30 à l’Atlantic, à La Turballe.  

La petite reine 

Zones Portuaires sans un sport mis sur le devant de la scène n’est pas Zones Portuaires ! Après le surf l’an dernier, place au vélo ! D’abord, avec l’association Cinécyclo qui propose aux spectateurs (qui se relaient !) de pédaler sur un vélo pour voir des films. Trop éco-rigolo ! Le film à pédaler ? Jour de fête, de Jacques Tati, dimanche 27 avril, à 16h30, au Life. À 18h, ce sera au tour du musicien fou et obsessionnel de vélo, Stubbleman, de livrer une performance sonore inspirée par son ascension du Mont Ventoux.  

Carte blanche sera donnée, les 26 et 27 avril, au collectif nazairien Roule ma poule qui profite de ce festival pour lancer son… festival 100 % féminin. Au rayon : spectacle, courts et longs métrages, conférence gesticulée, atelier de mécanique et balade à vélo matrimoniale à la découverte des femmes qui ont donné leur nom à des lieux de la ville…  

Partenaires particuliers 

Pour cette 10e édition, et non des moindres, de nouveaux partenaires se joignent à cette belle aventure cinématographique… Le magazine Télérama. Le Vip, scène de musiques actuelles de la cité portuaire pour une soirée causerie sur le thème de la musique dans le cinéma finlandais, et musicale (concert du virtuose de l’accordéon Kimmo Pohjonen et Dj set électro avec Maud Geffray), samedi 26 avril. Et l’antenne nazairienne de SOS  Méditerranée avec la projection, vendredi 25 avril, à 19h30, au Life, de Save our souls, documentaire de Jean-Baptiste Bonnet qui a filmé l’équipage du navire-ambulance Ocean Viking, et leurs naufragés, de leur sauvetage à leur débarquement (les recettes seront reversées à l’association).  

Les nouvelles insolites 

Pour cet anniversaire, côté nouveautés, les petits plats ont été mis dans les grands. Au menu, des plateaux cinés, jeudi 24 avril, au Life, à l’heure de la pause méridienne, autour de neuf courts-métrages signés Aki Kaurismäki. Dès 19h, une soirée spéciale karaoké avec la projection du film Karaoké Paradise, suivie d’un… karaoké géant, pour de vrai ! Pour de vrai aussi, vivez l’Expérience Saun’art, un sauna dans une caravane, avec poêle à bois et docu sonore. N’oubliez pas votre maillot de bain ! (les 26 et 27 avril, au Life, de 14h30 à 18h30). Avant/après un bon sauna, rien de tel qu’un bain sonore,  dans le salon d’écoute en continu, ou lors dune bonne sieste suspendue aux sons…  

L’EXpo  

Malla Hukkanen, photographe de plateau depuis 1984, présentera une exposition de 60 photographies réalisées sur les tournages de Aki Kaurismäki, et jamais montrées en France. Celle qui  a travaillé sur plus de 150 films finlandais et a enseigné son métier dans plusieurs universités sera également présente lors de la soirée d’ouverture.  

Jeune public 

Et pourquoi il n’y en aurait que pour les grands ? Les spectateurs en culotte courte auront aussi leur part du gâteau, entre conte, ciné-goûter et courts-métrages succulents. L’occasion de faire, entre autres personnages originaux, la connaissance des Moomins, de gentils trolls qui ressemblent à des hippopotames. Des stars en Finlande ! 

« La baisse de subventions ne signifie pas la mort du festival. Mais il va falloir repenser sa forme. Nos seules sources de revenus propres sont le bar et la participation libre au Life. » Le message est lancé. 

De toutes nos forces

Comme tous les adolescents, Julien rêve d’aventures et de sensations fortes. Mais lorsqu’on vit dans un fauteuil roulant, ces rêves-là sont difficilement réalisables. Pour y parvenir, il met au défi son père de concourir avec lui au triathlon « Ironman » de Nice: une des épreuves sportives les plus difficiles qui soit. Autour d’eux, c’est toute une famille qui va se reconstruire pour tenter d’aller au bout de cet incroyable exploit. 

 

Lumière l’aventure continue

Il y a 130 ans, les frères Lumière inventaient le cinéma. Tout était déjà là, les plans, les travellings, le drame, la comédie, le jeu des acteurs… Grace à la restauration de plus de 120 vues Lumière inédites, le film nous offre le spectacle intact du monde au début du siècle et un voyage stimulant aux origines d’un cinéma qui ne connait pas de fin. 

 

La fin des slows

Quinze couples de toutes générations, toutes orientations sexuelles et toutes origines socio-géographiques nous racontent comment ils vivent à deux, des tâches du quotidien à la vie intime, en passant par l’éducation des enfants et le travail. L’occasion pour tous les couples de se regarder dans le miroir. Attention, discussions en perspective ! 

 

Astérix et les vikings

C’est l’événement ! Le petit village gaulois accueille Goudurix, le neveu du chef, et Astérix et Obélix sont chargés d’en faire un homme, un vrai. Sous ses airs arrogants, cet ado qui arrive de Lutèce n’est qu’un gros froussard et l’entraînement de choc qu’il va subir risque de ne pas y changer grand-chose… 

Au même moment, les Vikings débarquent en Gaule, décidés à trouver un «champion de la peur» qui pourra, comme l’a promis leur mage, leur apprendre à voler, puisque, selon lui, «la peur donne des ailes»… 

Lorsque Goudurix est enlevé par les Vikings, c’est la catastrophe ! Astérix et Obélix doivent tout faire pour le retrouver. Pendant qu’ils se lancent à sa recherche jusque dans le Grand Nord, leur jeune protégé, embarqué malgré lui dans un infâme complot, va découvrir la belle et intrépide Abba et s’apercevoir que l’amour fait parfois l’effet d’un coup de poing… 

 

Le Routard

Yann n’a qu’un seul rêve dans la vie : voyager. Alors, quand il entend dire que le fameux guide du Routard recrute des gens pour faire le tour du monde, il se présente immédiatement à l’entretien et se fait embaucher. Sa première mission : Marrakech, 40 adresses à vérifier en 5 jours. Mais Yann a oublié de mentionner un petit détail lors de son entretien : il n’a jamais voyagé de sa vie. Ce qui lui semblait être au premier abord le «meilleur job du monde» va se révéler beaucoup moins idyllique que prévu… 

 

Natacha (presque) hotesse de L’air

Depuis sa plus tendre enfance, Natacha est bien décidée à devenir hôtesse de l’air pour voyager et découvrir le monde. Quand elle se retrouve mêlée malgré elle au vol de la Joconde, elle y voit l’opportunité de réaliser enfin son rêve. Accompagnée d’un steward maladroit, elle traverse la France et l’Italie dans une course-poursuite qui pourrait bien changer sa vie… 

 

Minecraft, le film

Bienvenue dans l’univers de Minecraft où la créativité est essentielle à la survie ! Quatre outsiders – Garrett, Henry, Natalie et Dawn – sont soudainement projetés à travers un mystérieux portail menant à La Surface – un incroyable monde cubique qui prospère grâce à l’imagination. Pour rentrer chez eux, il leur faudra maîtriser ce monde (et le protéger de créatures maléfiques comme les Piglins et les Zombies), tout en s’engageant dans une quête fantastique aux côtés de Steve, expert fabricateur. Cette aventure les poussera à être audacieux et à développer leur créativité. Autant de facultés dont ils auront besoin pour s’épanouir dans le monde réel. 

 

Au fil de l’eau 🐠

Traverser les plus grands océans du monde, voyager le long d’une rivière ou encore dégringoler du ciel : même la plus minuscule des gouttes d’eau peut vivre de grandes aventures ! Et en chemin, elle peut faire de drôles de rencontres… Des vacanciers qui jouent sur la plage à une petite fille en bateau, en passant par tout un tas de créatures plus étranges les unes que les autres, son voyage ne sera pas de tout repos : une chose est sûre, elle ne restera pas coincée dans un bocal ! 

Un programme de 5 courts-métrages pour découvrir l’eau sous toutes ses formes qui vous plongera dans des univers aquatiques merveilleux : 

S’il te plaît Grenouille de Diek Grobler (10’) : Les animaux de la savane mènent une vie paisible et harmonieuse le long de la rivière. Les anguilles se baignent, l’antilope se désaltère, l’éléphant s’arrose, le crocodile se laisse porter par le courant… Tout le monde y trouve son bonheur. Mais un jour de forte chaleur, la grenouille, n’y tenant plus, boit toute l’eau de la savane, jusqu’à la dernière goutte. Quels stratagèmes les animaux assoiffés vont-ils bien pouvoir inventer pour retrouver leur unique source d’eau ? 

Nuit de tempête de Gil Alkabetz (9’) : Dans une petite maison isolée au milieu des montagnes, alors que l’orage gronde dehors, une vieille dame passe une paisible soirée dans son fauteuil au coin du feu. Jaloux du chat qui ronronne sur ses genoux, le feu s’échappe de la cheminée pour rejoindre le tonnerre et l’éclair qui grondent au dehors. Mais, très vite, la pluie s’abat sur les montagnes et empêche le feu de rentrer chez lui… 

Jules et Juliette de Chantal Peten (7’) : C’est l’été ! Juliette et son chien Jules ont organisé une magnifique expédition au bord de la mer et se reposent sur une plage de sable fin. Mais bientôt, Juliette fait une petite farce à Jules, qui ne tardera pas à se venger… Parviendront-ils à arrêter de se chamailler pour passer ensemble cette si belle journée ? 

Bloup bloup de Polina et Elizaveta Manokhina (3’) : Deux poissons partagent un aquarium. L’un est tout maigrichon, l’autre aussi rond qu’un ballon. Leur cohabitation aquatique ne va pas sans quelques tensions : chacun d’eux est bien décidé à avoir plus d’eau que l’autre et ils ne semblent vraiment pas faits pour vivre ensemble… Parviendront-ils finalement à s’entendre sans renverser le bocal qui leur sert de maison? 

Lulina et la lune d’Alois de Leo et Marcus Vinícius Vasconcelos (14’) : Lulina adore dessiner : elle dessine partout, sur les murs de sa chambre, ou encore dans le sable sur la plage. Elle pourrait même dessiner sur la surface blanche de la lune, si elle pouvait l’atteindre… Elle pousse une barque à la mer et la voilà partie sur son petit bateau : que va-t-elle découvrir en chemin vers son prochain dessin ? 

Lads

Ethan, 17 ans, devient apprenti-jockey dans une écurie d’obstacles, l’épreuve la plus violente du galop. Au contact des purs-sangs, il découvre le monde des courses, des paris et de l’argent. Sa passion grandit, sa frustration aussi. Courir pour gagner, mais toujours au service des autres. Bientôt il devra choisir : transgresser les règles ou sauver sa peau. 

 

Rosalie Blum

Vincent Machot connaît sa vie par cœur. Il la partage entre son salon de coiffure, son cousin, son chat, et sa mère bien trop envahissante. Mais la vie réserve parfois des surprises, même aux plus prudents… Il croise par hasard Rosalie Blum, une femme mystérieuse et solitaire, qu’il est convaincu d’avoir déjà rencontrée. Mais où ? Intrigué, il se décide à la suivre partout, dans l’espoir d’en savoir plus. Il ne se doute pas que cette filature va l’entraîner dans une aventure pleine d’imprévus où il découvrira des personnages aussi fantasques qu’attachants. Une chose est sûre : la vie de Vincent Machot va changer… 

 

Le cinéma, Monique et moi

«Je suis projectionniste. À l’issue d’une tournée de cinéma itinérant, je pose mes valises à Paimbœuf, une petite commune sur l’estuaire de la Loire. Quelques rues derrière chez moi, les vestiges d’un cinéma des années 30 m’intriguent. Comment a-t-on pu l’abandonner ? Que renferme la façade murée ? Je mène l’enquête. Les Paimblotins me racontent des histoires, et le vieux cinéma se remet à vibrer…» 

Berlin, été 42

Berlin, été 42, alors que la guerre fait rage, Hilde rencontre Hans. Elle tombe amoureuse de lui et s’engage à ses côtés dans une lutte clandestine contre les nazis… Le temps d’un été, Hilde vivra l’exaltation d’une jeunesse qui refuse de subir l’Histoire, une jeunesse prête à mourir pour ses idées. 

 

Dounia : le grand pays blanc ❄️

Après Dounia et la Princesse d’Alep, les aventures de Dounia, petite fille aux éclats d’étoiles dans les cheveux, se poursuivent dans son pays d’adoption : le Canada. Entourée de ses grands-parents et de son amie Rosalie, elle affronte de nouveaux défis : le froid mordant de l’hiver et une nouvelle culture jusqu’alors inconnue. Plus que jamais, Dounia est convaincue que les battements de son cœur guideront le retour de son père jusqu’à elle… 

 

Multi-Handicapped

École Helen Keller en Alabama : un institut pas comme les autres, puisque ce dernier accueille exclusivement des élèves polyhandicapés. Sourds, aveugles ou encore déficients sensoriels, enfants & adolescents se retrouvent comme dans un cocon entouré par une équipe enseignante qui leur est dédiée et avec laquelle ils apprennent la mobilité (apprendre à marcher avec une canne blanche ou à évoluer dans un environnement lorsque l’on est malvoyant ou aveugle), l’hygiène, la maîtrise du temps et de l’argent, l’autonomie ou encore la vie en communauté. 

Deux sœurs

Pansy est rongée par la douleur physique et mentale et son rapport au monde ne passe que la par colère et la confrontation. Son mari Curtley ne sait plus comment la gérer, tandis que son fils Moses vit dans son propre monde. Seule sa sœur, Chantal, la comprend et peut l’aider. 

 

[zoom] Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan

Avec ou grâce à la naissance prochaine de Roland, la famille Perez va pouvoir enfin quitter son « quartier d’immigrants », comme le désigne le narrateur, pour intégrer un HLM. Car le sésame des années 60 pour décrocher un logement social est d’avoir six enfants. Après Edmond, Nicole, Harold, Jacques et Jacqueline, voici donc Roland. Il n’est pas encore né que déjà la pression se fait sur ses frêles épaules. Mais catastrophe, Roland a un pied-bot, un petit animal recroquevillé sans vie au bout de son pied. Les médecins sont catégoriques : l’enfant ne pourra jamais marcher. Qu’importe !, balaie sa mère Esther d’un revers de la main – comme Roland balaiera toute son enfance le lino bleu de l’appartement de sa patte folle – son fils marchera. Comment ? En utilisant le protocole Vartan : de la thérapie jusqu’à la méthode de lecture Sylvie Vartan, en éclusant tous les médecins de la capitale et tout un tas de rebouteux, en sommant tous les saints d’accomplir le miracle. Car chaque matin après toutes ses prières, elle l’attend, elle l’espère. Mais le miracle c’est elle, en fait. Esther. 

Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan raconte l’abnégation d’une mère. Une histoire d’amour maternel au cœur même d’un film adapté du roman autobiographique de l’avocat et animateur de radio Roland Perez. Cette relation forte et fusionnelle est assez proche de celle qui unit Romain Gary à Mina, sa mère, dans La Promesse de l’aube. Le romancier y dépeignait un personnage déterminé, habité, obsédé, par le fabuleux destin qu’elle envisageait pour lui. Effets de manche, montée dans les aigus…, inspirés de Maman, Roland, lui, devient aussi écrivain mais surtout un avocat brillant. D’ailleurs Roland doit beaucoup à sa mère. Il lui doit tout, lui doit trop. Mais comment en vouloir à une femme qui a quitté le pays pour offrir un avenir plus radieux à ses enfants. Comment en vouloir à ce petit bout de femme immigrée du Maroc qui décroche la médaille de la famille décernée par Chirac en personne ? Comme Romain Gary, Roland Perez fait également de sa génitrice une “emmerdeuse” envahissante mais toujours battante. De toute façon, à quoi bon lutter. « Jamais il n’arrivera à se défaire de cette femme », prédit l’une de ses profs de danse. Probablement parce que, comme « Dieu ne peut être partout, il a dû inventer les mères ». Dans cette comédie dramatique, où l’icône yéyé apporte un léger grain de folie salvateur, Leïla Bekhti en mère juive séfarade, est toujours à fleur de peau. Un peu trop. Reste que de ces liens si particuliers tissés avec sa mère, Roland devenu grand décide un jour d’en « faire quelque chose » : écrire un roman grâce aux encouragements d’une certaine Sylvie V. 

 

Une 3e édition tout Jazzimut

1 – Quand Chet Baker plane… 

Chet Baker, l’enfant terrible du jazz, le fil rouge de Jazzimut ? Plutôt un heureux concours de circonstances…, d’abord évoqué par une présence en images, en prélude au festival. La vie du célèbre trompettiste américain y sera projetée, sur grand écran, le 16 mai, au Tati, dans une version restaurée de Let’s get lost. Il sera là encore à vos côtés, par une présence plus spectrale, lors du concert de lancement donné par Paolo Fresu qui, lit-on, « habite l’héritage de Chet Baker depuis ses débuts ». Celui qui s’impose comme l’un des plus grands trompettistes de jazz de la scène actuelle convoquera, le 20 mai, sur la scène du Théâtre (sa seule date en France), le Quartet Ferlinghetti, en référence à ce grand poète, fondateur de la mythique librairie City Lights à San Francisco, éditeur et pilier de la Beat Generation. Plus qu’un concert, une « évocation suspendue entre littérature, poésie et musique, intime et raffinée », présentent les organisateurs de cette 3e édition. Une édition qui, pour finir avec Chet Baker, accueillera Giovanni Mirabassi qui a partagé la scène avec ce monstre rare. « Le lyrique pianiste d’origine italienne » viendra nous surprendre avec ce New Quartet ; un pas de côté volcanique qui réunira le Gotha du jazz… Clément Daldosso à la contrebasse, Lukmil Perez à la batterie et au saxophone le néo-Nazairien, Guillaume Perret pour un dialogue intense et acoustique avec le maestro. Ce concert aura lieu le 22 mai à Montoir-de-Bretagne, une première en dehors de la cité portuaire, une belle occasion « de nous ouvrir à un public plus large, et de faire rayonner le jazz bien au-delà des frontières », souligne le président, Laurent Vaillant.  

2 – Du côté de l’Auditorium 

Là encore, Jazzimut n’a pas fait dans la demi-mesure. Le conservatoire – avec son nouvel auditorium baptisé Jean-Jacques Lumeau, en mémoire à l’ancien élu nazairien, à l’origine, avec ses acolytes tout jazzimutés, de la création du festival –, réunira pointures et jeunes talents confirmés autour de deux belles soirées. Vendredi 23 mai, avec le sextet nantais Superkand, suivi du quintet du saxophoniste Julien Lourau, « auto-didacte qui s’est imposé comme une figure essentielle du jazz ». Il sera entre autres accompagné du contrebassiste Frédéric Chiffoleau, qui a fait ses armes au conservatoire de Saint-Nazaire. À l’instar du pianiste Pierre-François Blanchard qui, samedi 24 mai, au côté du clarinettiste Thomas Savy, jouera #puzzled, élu meilleur album aux Victoires du jazz 2024. Le contrebassiste Simon Mary prendra la relève avec Krystal Mundi, formation de “chambre” hors norme alliant jazz modal, world music, classique… Pour info, l’artiste sera à la bibliothèque Anne-Frank, le 21 mai, pour une intervention musicale. 

3 – Entre bars et jardins  

Et Jazzimut, ça se passe aussi hors les murs… Au bar Chez la Bretonne, le 21 mai avec Soultime, un trio jazz « azimuté », comme il aime à se définir. À Bain Public, le 22, lors de la pause méridienne, avec l’exceptionnel saxophoniste François Corneloup qui donnera un concert en solo dans les jardins, transats à disposition ! À proximité du jardin des plantes, le 24 mai, avec les deux big bands du conservatoire. Et le 25 mai, au bar Le Centre, avec le quartet Innervision, inspiré par le répertoire de Stevie Wonder. 

// 2024 en chiffres 

3 500 spectateurs
16 concerts / 12 en 2025
80 musiciens
30 bénévoles
10aine de lieux
6 jours / 5 en 2025 

« Avec 20 % de baisse de subventions, nous avons dû faire des choix, sans renier la qualité des artistes invités. Donc, cette année, pas de concert au Vip. Et pas de bal de clôture, la vitrine du festival, un grand succès à chaque fois. Et un vrai crève-cœur d’avoir dû y renoncer. Mais on ne compte pas lâcher prise, et on espère bien voir revenir ces rendez-vous l’an prochain. » L’équipe Jazzimut. 

Globe-trotter, l’odyssée musicale sans frontières

« Né à la sortie du confinement, Globe-trotter incarne notre volonté de découvertes, d’échanges et d’ouverture sur le monde, à contre-courant des replis identitaires », lâche Frédéric Petit à la barre des Escales. Le principe ? Un réseau de festivals partenaires, un brassage d’artistes et de cultures. Chaque saison, de nouveaux acteurs rejoignent l’aventure. L’Ukraine, cette année, avec l’Atlas Weekend qui rend l’invitation politique dans un contexte géopolitique tendu. « Une manière de manifester notre solidarité, de soutenir les artistes dont la voix aide à garder l’espoir », déclare Frédéric Petit, président des Escales. 

Franchir les murs du son 

Dans le nouvel espace du théâtre de Verdure : Ragapop, trio post-punk et électronique ukrainien offrira une expérience live avec de la diffusion d’images sur du son. Autre nouvelle escale : le Kenya et son Blankets & Wine dont Labdi défie les normes de genre. La musicienne s’est en effet emparée de l’orutu, violon à une corde traditionnellement réservé aux hommes. Avec Unganisha, sa collaboration avec le norvégien Bernt Isak Wærstad vient sublimer ces sonorités africaines pour une musique électro-africaine saisissante. Le festival brésilien Coquetel Molotov rejoint le voyage avec son lot de surprises comme Taj Ma House, mixte de disco funk et techno show à faire danser la foule ou encore le Dj Eric Terena, porte-voix des peuples indigènes et militant de la lutte contre la déforestation post-Bolsonaro. Quant au festival indien Echoes of earth, il poursuit son tour du Globe… trotter avec Sandunes, considérée comme une artiste visionnaire à l’intersection de la musique, de l’innovation et de l’engagement pour l’écologie. De l’Inde, les festivaliers vogueront jusqu’à l’Indonésie avec le trio electro-jazz-funk Batavia collective et leurs sons totalement groovy, jazzy, funky. Le DMZ Peace train festival est lui aussi de retour avec les furieux Fat Hamster et Kang New. Le duo électro-punk sud coréen, marqué par des synthés distordus et des textes engagés, propose une expérience de clubbing inattendue. Et c’est du Mexique mystique et moderne que débarquera Renee Mooi, une autre voix puissante, entre expérimentations électroniques et rythmes hispaniques audacieux. Enfin, trois collectifs de musiques électroniques de la région nantaise auront carte blanche pour trois soirées au Club 360, très prisé des festivaliers pour l’underground. Et pour la “préchauff” ? Les warm-up, prémices de la transe collective de ces trois jours de musique pour mille ailleurs. 

Un festival BD qui coche toutes les cases !

Phylactère, phylactère… Est-ce que j’ai une gueule d’phylactère ?! Cessons les billevesées, et faisons (bonne) mine… à crayon ? Facile, et d’autant plus quand il s’agit de parler de bande dessinée et, de surcroît, de la biennale pornichétine Déam’bulle. Le rendez-vous de la BD du Grand Ouest à ne pas manquer… 5 000 visiteurs en 2023, 25 invités attendus cette année, et des myriades de sollicitations pour buller, déambuler, crayonner, user et abuser d’onomatopées… Waouh ! Des démos de gravure en live, des ateliers et des initiations au manga, au croquis, à l’écriture d’une planche de bande dessinée, deux concerts BD, une projection en continu de documentaires, un rallye BD, deux expositions grandeur nature, à découvrir “découvert” : Trolls, de Jean-Louis Mourier, entre la promenade du 8-Mai et l’hippodrome, pour une exploration profonde et pleine d’humour dans l’univers des… trolls et de l’heroic fantasy et, La République du crâne, de Vincent Burgeas et Ronan Toulhoat, pour « un regard neuf et historiquement juste sur le monde de la piraterie », visible le long de la promenade du front de mer. Autres expos, à l’intérieur cette fois, avec Rosalie, Juliette et les autres, de Camille Jourdy, au bar du cinéma L’étoile de mer (des films de l’artiste y seront diffusés).  

Et cerise sur la bulle avec La lune blanche, des frères Lepage, Emmanuel et François, qui livrent ici un documentaire graphique et photographique « vivant, incarné, humain » d’une mission scientifique en Antarctique, à contempler les yeux grands ouverts dans la salle d’exposition de la médiathèque. Samedi 5 avril, Emmanuel Lepage viendra vous conter ses aventures et ce travail de création réalisé en duo ; pour François, ce sera le 19. Et c’est sans compter sur la présence des invités, scénaristes et illustrateurs, d’ici et d’ailleurs, dont plus de la moitié est représentée par la gent féminine. L’occasion de rencontrer Orpheelin (Les Légendaires), Marie Jaffredo (Le printemps de Sakura), Mélanie Allag (L’anniversaire de Kim Jong-Il), Gwénola Morizur (Nos Embellies), mais aussi Gérald Guerlais (Alice Présidente). Olivier Schwartz, Nantais d’adoption et l’un des auteurs majeurs du catalogue Dupuis et du Journal de Spirou. Sans oublier les jeunes pousses, comme Anthony Bernard, alias Berny, dessinateur récemment installé à Saint-Nazaire qui, en 2019, réalisait avec la scénariste Ingrid Chabbert le 1er tome de la trilogie Rosamée, parue chez Dargaud. Pas mal pour une première ! Et pour ce Haut-Alpin qui, avant d’intégrer l’école Pivaut à Nantes, travaillait comme poseur de voies ferrées ! Un métier dur, mais « pas autant que la BD ! » Il vous racontera… 

Les quartiers animés

Quartiers en fête, un “hors du temps” sportif, ludique et culturel initié par la Ville de Saint-Nazaire en avril 2023. Un moment à part, de paix et de cohésion. Pour tordre le cou aux préjugés, changer les regards portés sur les cités, et montrer qu’à l’intérieur, il y a des envies, des dynamiques, des forces motrices. Après la Trébale et Méan-Penhoët, en avril dernier, le Petit Caporal et la Bouletterie, en octobre, ce sera au tour d’Avalix (du 8 au 10 avril, rue du Docteur-Roux) et de Méan-Penhoët, de nouveau (du 15 au 17 avril, place des Halls) d’accueillir cet événement ouvert à tous. Que l’on soit du quartier ou pas. Au programme, l’embarras du choix, des jeux grandeur nature, des initiations au roller, au rugby, à la boxe, au basket, au vélo… Et de la musique avec Tam Tam production et son camion scène mobile qui roulera de quartier en quartier pour diffuser du bon son, avec à l’affiche, à 17h30…  

À Avalix : Dos Sonidos (latino), mardi 8 avril ; Kalumai (afro électro), le 9 ; Macadam Hirsute (chanson française), le 10.  

À Méan-Penhoët : Petit Balcam (bal camerounais), mardi 15 avril ; Crusson & Co (trad), le 16 ; Amar Arbaa (tzigane), le 17.  

100 millions !

Ouvrier dans une imprimerie, Patrick est un vétéran de la lutte contre le patronat. C’est un leader syndical respecté de tous, un maestro des piquets de grève, qui porte haut les couleurs de la fraternité ouvrière et du combat contre les trop riches… Mais Patrick vient d’hériter de cent millions… Pour tout le monde – sa femme Suzanne, ses enfants, et même ses collègues – c’est l’occasion inespérée de changer de vie. Tout le monde… sauf Patrick, désormais syndicaliste multimillionnaire, mais qui n’a aucune intention de bouleverser son quotidien, et encore moins de renoncer à ses idéaux… 

 

Le joueur de go

Ancien samouraï, Yanagida mène une vie modeste avec sa fille à Edo et dédie ses journées au jeu de go avec une dignité qui force le respect. Quand son honneur est bafoué par des accusations calomnieuses, il décide d’utiliser ses talents de stratège pour mener combat et obtenir réparation… 

 

Dog Man

Lorsqu’un policier et son fidèle compagnon de la brigade canine sont tous deux blessés en service, une opération chirurgicale aussi insensée que miraculeuse les lie à jamais et donne naissance à celui qu’on appellera désormais Dog Man. Ce dernier est depuis aussi appliqué à servir son pays qu’à rapporter ce qu’on lui lance, s’asseoir sagement ou se rouler par terre. Il s’évertue à faire ses preuves sous cette nouvelle identité pour mieux impressionner son supérieur, en mettant fin aux exactions du tristement célèbre Monpetit. Jamais à court de mauvaises idées, le félin n’a récemment rien trouvé de mieux que de se cloner lui-même afin de doubler sa capacité à commettre des infractions. Mais les choses vont se compliquer lorsque Petitmonpetit, son tout jeune clone, tombe entre les griffes d’un ennemi commun. Pour sauver le petit chaton, à contrecœur chien et chat unissent alors leurs forces dans une course contre la montre survoltée. L’occasion pour eux de découvrir que les liens familiaux sont capables de rassembler les ennemis les plus hostiles. 

 

Le caméraman

A New-York, les débuts de Shannon comme reporter d’une compagnie d’actualités cinématographiques sont désastreux. Encouragé par Sally, la secrétaire de la compagnie, il s’impose en tournant une émeute dans le quartier chinois. Ensuite, il sauve Sally évanouie lors d’un accident de hors-bord ; exploit que s’attribue un lâche, mais un singe avait tourné la manivelle de l’appareil de Keaton et filmé la scène. 

 

Vermiglio ou la mariée des montagnes

Au cœur de l’hiver 1944. Dans un petit village de montagne du Trentin, au nord de l’Italie, la guerre est à la fois lointaine et omniprésente. Lorsqu’un jeune soldat arrive, cherchant refuge, la dynamique de la famille de l’instituteur local est changée à jamais. Le jeune homme et la fille aînée tombent amoureux, ce qui mène au mariage et à un destin inattendu… 

 

Moon le panda

Tian a 12 ans quand il est envoyé chez sa grand-mère à cause de ses mauvais résultats à l’école. Loin de la ville, dans les mystérieuses montagnes chinoises, il se lie d’amitié en secret avec un panda qu’il nomme Moon. C’est le début d’une incroyable aventure qui va changer à tout jamais sa vie et celle de sa famille. 

 

En promenade

Partez à la rencontre d’un petit homme qui décroche la lune, d’oiseaux aux histoires étonnantes ou de lapins aventureux… Une promenade pleine de tendresse, de douceur et de rires pour les plus petits spectateurs. 

 

Nous voilà grands ! 🐻 🐰

Nounourse, Lapinou et leurs amis ont grandi et sont devenus parents à leur tour. Après Qui Voilà ? et Coucou nous voilà ! retrouvez les merveilleux personnages de Stina Wirsén et partagez maintenant les émotions et le quotidien de leurs enfants. 

Programme : 

Le frère de qui ? (2024, 4’) : À la naissance de leur petit frère, Porcinette et Petite Bleue se disputent pour savoir qui le prendra dans ses bras. 

Le lit de qui ? (2024, 4’) : C’est l’heure de se coucher pour Porcinette et Petite bleue ! Mais s’endormir s’avère plus compliqué que prévu. 

Qui n’est pas la bienvenue ? (2024, 4’) : Petit Chien adore passer du temps avec son papa mais cette fois, une invitée vient bousculer leurs habitudes. 

Qui est en vacances ? (2024, 4’) : Petit Chien s’ennuie en vacances jusqu’à sa rencontre avec Hello la hérissonne. Elle ne parle pas la même langue mais cela n’a pas d’importance surtout pour s’amuser ensemble. 

Qui est né ? (2024, 4’) : Lorsque que Miaou et Cui-Cui interrogent leurs parents sur l’histoire de leur naissance, ils apprennent qu’elle n’a pas été facile… 

Qui est courageux ? (2024, 4’) : Petit Chien part en pique-nique avec des amis mais sa timidité l’empêche de jouer avec les autres enfants. Mais petit à petit, il va oser et finira par bien s’amuser…. 

Qui a tort ? (2024, 4’) : Petite Bleue est très jalouse de la belle licorne multicolore que Petit Chien a apporté ce matin à la garderie, au point de vouloir tout casser… 

La fête de qui ? (2024, 4’) : C’est l’anniversaire de Porcinette et l’arrivée d’une invitée surprise à sa fête ne lui fait pas très plaisir ! 

 

Domestic violence 2

Un documentaire sur le procès d’une femme accusée d’avoir attaqué son mari. 

Radio Prague, les ondes de la révolte

Mars 1968. À la veille du Printemps de Prague, Tomáš décroche un emploi à la radio et travaille pour des journalistes qui défient la censure de l’État. Soumis à un chantage de la police secrète, parviendra-t-il à la déjouer sans trahir ses idéaux ? Le récit d’un combat pour la liberté qui a marqué l’Histoire… 

 

Covas do Barroso

La communauté de Covas do Barroso, au nord du Portugal, découvre qu’une entreprise britannique envisage d’implanter sur ses terres la plus grande mine de lithium à ciel ouvert d’Europe. Pour protéger la montagne, les habitants décident de faire face. 

 

Manas

Marcielle (Tielle), treize ans, vit sur l’île de Marajó, au cœur de la forêt amazonienne avec ses parents, ses frères et sa petite sœur. Elle grandit avec des rêves d’émancipation, inspirée par le départ de sa sœur aînée ; mais, sur les barges le long de la rivière, ses illusions commencent à s’effondrer, révélant un monde d’exploitation et d’abus qui gangrènent sa communauté. Elle est déterminée à se protéger et à accéder à un avenir meilleur… 

 

Les contes de Kokkola

A Kokkola, charmante petite ville finlandaise non loin du cercle arctique, ce ne sont pas les déjantés qui manquent ! Comme Romu-Mattila, un marginal qui décide de partir s’installer en Suède avec son chien, des trafiquants d’alcool accompagnés d’un cochon ou encore une gardienne de phare qui rêve de se lancer dans une grande aventure spatiale. 

 

Lire Lolita à Téhéran

Azar Nafisi, professeure à l’université de Téhéran, réunit secrètement sept de ses étudiantes pour lire des classiques de la littérature occidentale interdits par le régime. Alors que les fondamentalistes sont au pouvoir, ces femmes se retrouvent, retirent leur voile et discutent de leurs espoirs, de leurs amours et de leur place dans une société de plus en plus oppressive. Pour elles, lire Lolita à Téhéran, c’est célébrer le pouvoir libérateur de la littérature. 

 

[zoom] Black Dog

Black dog ? Pour des cinéphiles (et pas que) “à croc” de poésie (politique) ? Assurément. Une onde de choc, dès la première strophe, panoramique et majestueuse, qui a tout d’un western sino-cyno, plus que spaghetti ! Pour décor, le désert de Gobi ; des virevoltants s’y agitent en tout sens, comme annonciateurs d’un désastre ; en son centre, à peine flagrante, une diligence à moteur bleue sortie de nulle part, quand soudain, de l’écran, une horde d’In… chiens sauvages surgit hors de la nuit tombante. 

De cette scène, il en ruissellera des tas d’autres, du même acabit, d’une beauté semblable, sibylline et oppressante. L’ADN de cette fresque singulière, comme on en a rarement vu, à la texture oxymorique, pleine de rugosité et de douceur ; à la composition magistralement orchestrée, des plans fixes, minimalistes, épurés de toutes fioritures, mémorables. Une esthétique à la photographie quasi hypnotique amplifiée par un récit à la couleur science-
fictionnelle qui tire sur le surréalisme.
 

Une fable sociale décalée, drôle et tendre quand elle échappe aux lois de la pesanteur du réel ! Une sorte de tragédie antique à la chinoise auréolée d’une noirceur grave et nuancée, comme suspendue à un fil, à l’image du protagoniste, Lang, enfermé dans un mutisme conscientisé depuis sa sortie de prison, et son retour au village, après 10 ans… C’est dire si de l’eau, il a en coulé à Chixia. Une ville (comme Lang) qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, fantomatique, elle qui jadis animée, faisait la fierté de ses habitants, pour la plupart, déjà partis. D’aucuns attendent de voir leur tour arriver, quelques vieux résistent, le loup blanc a quitté le zoo tombé en désuétude ; le tigre fait les cent pas, amorphe, léthargique mais en vie…, tant que ce père âgé abîmé par l’alcool lui donne sa ration.  

Nous sommes en 2008, les Jeux olympiques approchent à grands pas. La priorité, l’urgence ? Faire place nette, et raser ces quartiers, entiers, vidés dans leur(s) âme(s) pour « bâtir une société harmonieuse », comme le martèle, à longueur de journée, cette voix faussement bienfaitrice qui sort du haut-parleur. Raser et « abattre, si on veut construire des usines, » tous ces chiens, des centaines, des milliers peut-être, oubliés de tous. Des laissés-pour-compte, victimes directes de ces mutations économiques, abandonnés à leur triste sort, errant dans les rues en ruines…, tel Lang, errant dans ces rues en ruines. Chien et homme (animal social !), comme s’ils ne faisaient qu’un. Comment ne pas voir le parallèle ici conté ? Ainsi, pour le servir, le cinéaste passera par le prisme d’une complicité naissante entre un chien « noir et maigre » pourchassé parce qu’il aurait la rage, et un homme autrefois célèbre, aujourd’hui menacé pour avoir été impliqué dans un crime. Un parallèle qu’il poussera jusqu’au mimétisme… Troublant ! Un angle atypique, curieux à observer pour un film sur lequel on pose forcément Un certain regard (prix largement mérité, décerné lors du dernier festival de Cannes). Un film beau, saisissant, émouvant mais pas pathos pour un yuan. Un film qui a du chien !  

Le Poulpe Saint-Nazaire à la sauce Ceméa

« On essaie que la programmation du festival soit révélatrice des questions que se posent les Ceméa autour de l’alimentation, de la place de la maladie mentale…, via des jeux, ateliers, podcasts », annonce Antoine Beliveau. Ce festival a pour ambition de diffuser les pratiques pédagogiques et de les partager. « On s’inscrit dans l’éducation nouvelle – ce courant pédagogique qui défend le principe d’une participation active des individus à leur propre formation – et dans sa diffusion », poursuit le responsable de l’antenne de Saint-Nazaire. « Par les échanges, on cherche à réactualiser ces pédagogies qui datent des années 70, à voir comment ça résonne aujourd’hui ». Préoccupée par la santé mentale, l’association travaille avec les animateurs, les éducateurs, parce qu’elle constate que l’anxiété augmente. D’où le rendez-vous du 26 mars : “Pendant que les psy causent !” Une rencontre autour d’un podcast qui fait état des besoins, du travail fait avec les jeunes et qui interroge sur la prise en charge de la santé mentale en France. 

La maison du Poulpe 

L’équipe nazairienne s’est aussi penchée sur les auberges de jeunesse et l’ajisme avec un ciné-débat le 8 juin pour alimenter son projet d’accueil. L’enjeu est qu’il y ait un échange de pratiques sur le droit aux vacances pour tous, les mouvements de jeunes. Très prochainement en effet, le Poulpe va ouvrir une auberge pour tous. Un gîte urbain de 15 places à deux pas de la plage avec des chambres à partager. Ce projet, porté par la coordinatrice de projets Claire Parichon et des militants bénévoles, est lié à ce constat : plus de 60 % des centres de vacances ont fermé en Loire-Atlantique et il n’y a pas d’auberge de jeunesse à Saint-Nazaire.  

« Ce lieu n’est pas juste un hébergement collectif, il se veut un lieu de vie avec cuisine commune et espace cosy pour 25 € la nuit. »  

Cette ouverture traduit la volonté de proposer un tourisme participatif, loin des logiques lucratives pour « promouvoir un autre type de vacances. On veut partager ce qu’on aime à Saint-Nazaire, un peu sur le principe des greeters », complète Claire. Au 2e étage de la maison du Poulpe, trois jeunes volontaires internationaux, des bureaux au 1er et au rez-de-chaussée : trois salles de réunion et de formation s’ouvrant sur le jardin où se tiendront aussi les Poulpichous, des soirées jeux-tapas inscrites au programme du festival sur quatre dimanches de juin. 

Un « dernier » album marqué au Marcœur

« C’est sûr, c’est le dernier ! » Et si l’envie, largement défendable, de ne pas y croire vous démange, qu’à cela ne tienne ! Albert Marcœur, en grand Monsieur qu’il est, ne reviendra pas sur sa parole. Allons bon, « V’là autre chose », pesteront, pour sûr, les aficionados du “Frank Zappa français”, selon la référence consacrée…, sacrée pour l’intéressé ?, toujours un peu gêné par cette comparaison qui, à chaque interview, lui revient comme un boomerang : « En fait, lui, il est là, lève-t-il la main bien haut. Moi, ici ! , en l’abaissant, incomparable », soutient-il humblement avant de confier, les yeux un brin rieurs : « Quand je l’écoute, je le jalouse. Je me dis que c’est moi qui aurais dû écrire ça ! » 

De L’ail à Tcherbonyl !  

Des aficionados à mille lieues d’imaginer que la locution verbale employée par leurs soins, V’là autre chose, n’est autre que le titre du 12e album de ce poète rockcœur… à la folie des grandeurs ? : « C’est ce que certains pensent ! Mais quitte à ce que ce soit le dernier, autant faire péter les durites ! Et surtout à l’heure où la machine a tendance à se gripper, et mes facultés à me fausser compagnie. » Pourtant, du haut de ses presque 78 printemps bien fleuris en énergie créative, le gentleman néo-Nazairien à la prose iconoclaste et au style inclassable – qui ont fait de lui une icône avant-gardiste des années 70 et plus encore –, n’a rien perdu de son verbe légendaire et de sa gouaille musicale ! V’là autre chose, la preuve par 31 + 1. 31, pour le nombre de musiciens. Des musiciens aux pedigrees prestigieux, tels Guillaume Perret et Victor Michaud (du côté des Nazairirens), entre autres Louis Sclavis, Noémi Boutin…, qui s’apprêtent, en juin, en solo, duo ou quartet, à entrer en studio(s) – au pluriel, car en deux endroits et en quatre temps, empreinte carbone oblige – pour faire naître ce « machin pas si rigolo ni triste qu’il en a l’air ! ». Et 1, pour cet original protéiforme qui, au 6e étage de son “Châtaignier”, assis sur la banquette de son piano, passe un dernier coup de pinceau sur les scores des 13 pièces qu’il a écrites, histoire de retirer les petits bouts de gommes qui, sans gêne, s’invitent à la table des compositions ; les partitions pas bien loin, prêtes elles aussi à être envoyées à « l’ange » copiste, Frédéric Aurier. Cet album, « ce dernier », dont la sortie est prévue en novembre, fera corps avec l’universel musical. Comme imprégné par toutes ses influences : Zappa, forcément, Kim Crimson, Gong, bien sûr, mais surtout Captain Beefheart et sa folie magnétique. Comme emporté par cette espèce de mixture ethno-classico-électro-jazz-rock dont lui seul a la recette. « Car je ne sais rien faire d’autre, à part des pommes de terre farcies ! », confesse-t-il…, et « trouver le gémissement de l’ail qui s’écrase et s’enfonce dans les trous du presse-ail ! », un extrait du 2e titre de l’album, L’ail, qu’il chantonne “ailament” ! Avant de vouloir revenir à Tchernobyl, très Tchernobyl !, de prendre un apéro covidé avec Coccinelle, ma belle, ou de rêver d’Une belle mort, de celle qui a « de la gueule ». Des textes troublants, incisifs, zestés d’une sournoiserie doublée de fausse naïveté, pleins d’humanité, et portés par ce leitmotiv intrinsèquement ancré qu’est celui de « donner de l’humour [subtil] à des choses trop sérieuses », un peu à la manière d’un Zappa… « Ça fait partie de ces petites choses qui nous rapprochent », lance détaché celui qui aurait pu partager sa table, lors d’un dîner parisien si « trouille et timidité » ne s’étaient liguées. « Je n’ai pas osé. » L’un de ses plus grands regrets.  

L’humble de l’ombre 

Et des artistes, dans sa carrière au long cours, c’est dire si l’auteur-compositeur-interprète-arrangeur-multi-instrumentiste et chanteur en a croisé. Des noms ? Allez, un, deux, tr…, guère plus, « on ne va pas non plus s’éterniser là-dessus ! » Pas l’essentiel, et pas le genre d’Albert, lui qui a « horreur du showbiz », préférant l’ombre à la lumière car, mine de rien, une fois sous les feux des projecteurs, « le plus dur, c’est d’y rester. Au final, tu ne penses plus qu’à ça, et tu finis par t‘oublier ». Lui, ce qui « [l’] éclatait le plus » ? Mener une vie extraordinaire de gens ordinaires. Aller au cirque, se taper une toile, voir un spectacle de danse… Et faire de la musique ! Elle, sa vie. Son amie, sa complice, son amante… Lui, « son objet, son suzerain, à son service ». Elle et lui unis autour d’un « pacte. Je ne la quitterai jamais, comme a pu le faire Tolstoï, car elle le rendait fou ! Moi, je m’en acclimate » même si « dans ma tête, c’est un sacré merdier ! » Partout elle est, tout le temps : « C’est le bruit d’une casserole, le bourdonnement des usines, c’est la rue, le chant des oiseaux, les gargarismes, les voix dans les cafés, c’est le TGV quand il freine, le robinet quand il coule… » Le bruit du quotidien pour matériau musical. N’y a-t-il pas plus bel espace de jeu ? Enfin l’univers à portée d’oreilles pour traficoter, expérimenter, capturer, triturer, étirer les sons, s’aventurer là où rien n’est interdit… Aller jouer, dans les années 70, en Iran, en Afrique du Sud ou à Rome avec les Lake’s men, son premier groupe au sortir du conservatoire de Dijon ; enregistrer avec Kapak sur « un huit pistes… New York pour nous ! », dans les studios de Jacques Denjean, ni plus ni moins l’arrangeur des orchestrations de Johnny Hallyday, Salvador, etc. ; sortir 1 album, puis 2, puis 3, puis 4 ; créer son studio en Bourgogne avec l’un de ses frangins, puis 5, puis 6, puis… Puis 12 ! Il pensait que c’était fini. « Mais je n’arrive pas à en avoir marre ! » Il se met alors à écrire « toutes sortes d’aphorismes, de singeries sur des feuilles volantes qu’[il] classe dans des chemises spéciales : Amitié, Nucléaire… ! » Et v’là que V’là autre chose, son « dernier ! », la marque MarCœur, un grand Monsieur à la classe indélébile. 

// Soutien à l’album 

Pour financer la création de cet album, l’association Ҫa sert à ça qui portera le projet propose deux options qui alimenteront le budget dudit album (transports et salaires des musiciens, studios, voyages, pochette…), estimé à 50 000 € : une souscription de 25 €, frais d’envoi inclus, ou un don.  

Helloaasso.com (Ҫa sert à ça).
Chèque à l’ordre de Ҫa sert à ça
5, rue du Port – 44 600 Saint-Nazaire.
Effectuer un virement.
Renseignements : associationcasertaca@gmail.com 

Je suis la maman du bourreau nous met en pièces

Elle avait déjà donné corps à Jeanne dans Une vie de Maupassant. Cette fois, Clémentine Célarié se glisse dans la peau de Gabrielle de Miremont, une mère obsédée par la foi et l’amour qu’elle porte à son fils, prêtre respecté, avant que la révélation de son ignominie ne l’engloutisse. Une plongée en apnée dans les abysses de l’aveuglement maternel, adaptée du roman éponyme de David Lelait-Helo, prix Claude-Chabrol 2022 (éd. H. d’Ormesson). L’histoire raconte comment une mère découvre que son fils, qu’elle pensait être un ange, se révèle être le diable et comment dès lors, toutes ses certitudes s’effondrent. Et elle, avec. « Tout ce qui est arrivé ces derniers mois a balayé l’édifice imposant que j’étais, a raviné jusqu’aux fondations de mon être », constate, amère, cette femme austère. Le récit au style incisif est redoutablement efficace. À la fois totalement addictif et terriblement haletant, il plonge dans la tourmente d’une vieille dame qui vacille, d’une mère qui se heurte à l’innommable. 

Genèse de l’œuvre 

À l’origine, l’œuvre du Saint-Marcois, située comme il l’écrit en plein cœur du « mal endémique » qui ronge l’Église, était destinée au petit écran et à sa grande amie Line Renaud. « Elle voulait que je lui écrive un rôle de femme forte et puissante », explique le prolifique auteur – plus de 30 livres à son actif. Il commence à écrire un synopsis mais Line Renaud ne peut finalement plus tourner. Alors, « au lieu d’un synopsis, j’écris un livre dont le producteur de cinéma Dominique Besnard rachète les droits ». Quelque temps plus tard, Clémentine Célarié doit présenter une pièce au festival d’Avignon. Elle n’a pas d’idée jusqu’à ce qu’une libraire lui parle de Je suis la maman du bourreau, son coup de cœur qui devient aussi le sien. Découvert en mars par la comédienne, elle décide de l’adapter pour l’interpréter en… juillet. « Entre nous, il y a eu [aussi] un coup de foudre (encore un !) amical », sourit l’auteur, également journaliste et chroniqueur littéraire pour Femme actuelle. La reconnaissance est fulgurante, et au passage, Clémentine Célarié s’offre un rôle en or couronné du prix du meilleur seule-en-scène du Off d’Avignon 2023. Depuis, les dates s’enchaînent. À l’affiche du théâtre parisien de La Pépinière pendant quatre mois, puis en tournée dans une centaine de villes, représentées environ 250 fois, le succès ne faiblit pas. 

La descente d’une mère aux enfers 

Tour à tour présentée comme “glaçante” et “bouleversante”, la comédienne fait vibrer la langue du romancier, qui aborde sans détour et très crûment les affaires de violences sexuelles qui frappent l’Église. Je suis la maman du bourreau nous interroge, nous bouscule aussi. Comment survivre à l’horreur quand elle porte le visage de son propre enfant ? Que reste-t-il de sa foi lorsqu’elle se brise contre ce même mur de l’horreur ? Les réponses aux questions que se posent David Lelait-Helo, Clémentine Célarié les transfigure avec une intensité brute. Magistrale et poignante, il fallait toute sa flamme pour donner corps à ce texte si puissant dont Clémentine Célarié « ne trahit pas une ligne dans son adaptation et sa mise en scène », insiste l’auteur. Alors qu’il s’apprête à livrer une réédition de Poussière d’homme agrémentée d’une suite, l’écrivain annonce que « le roman Je suis la maman du bourreau redeviendra un téléfilm, librement adapté. Diffusé sur France TV en avril, il aura pour actrice principale Marie-Christine Barrault ». Mais sur scène, dans l’obscurité fébrile du théâtre, ce face-à-face brutal entre une femme et l’impensable s’incarne avec une Clémentine Célarié dont « l’intensité dramatique tutoie le vertige intime » tout en brûlant les planches. 

Blanche Neige

Une jeune princesse aux cheveux de jais possédait à sa naissance un tel teint de porcelaine qu’elle a été baptisée Blanche Neige. Malheureusement, sa grande beauté provoque la jalousie grandissante de la reine qui a envoûté son père. 

 

Prosper

Prosper, chauffeur Uber à côté de ses pompes, prend comme passager un homme mourant qui vient de se faire tirer dessus. Paniqué, Prosper se débarrasse du cadavre tout en lui volant sa paire de bottines en croco. En les portant, Prosper se retrouve habité par l’esprit de l’homme assassiné : King – un gangster respecté et craint de tous. Partagé entre ces deux personnalités que tout oppose, Prosper et King, unis dans un seul corps, enquêtent pour démasquer l’assassin de King. 

 

Witch Watch

Afin d’obéir à un antique serment, Morihito Otogi, un lycéen à la force surhumaine des ogres doit cohabiter avec son amie d’enfance, la sorcière Nico ! À peine revenue de sa formation en sorcellerie, elle rêve à de romantiques retrouvailles. Quant à lui, devenu le familier de la jeune sorcière, il préfère se concentrer sur sa mission : la protéger d’un désastre qui lui a été prophétisé… 

 

Collateral

Max est taxi de nuit à Los Angeles. Un soir, il se lie d’amitié avec une dénommée Annie Farrell, une belle femme procureur montée à l’arrière de son véhicule. Quelques minutes plus tard, c’est au tour d’un homme prénommé Vincent de monter dans le taxi. Un businessman, selon toute apparence, avec un emploi du temps chargé : pas moins de cinq rendez-vous à tenir dans la nuit. Max accepte de lui louer ses services jusqu’au petit matin, en échange de 600 dollars. 

Premier arrêt. Vincent entre dans un immeuble. Un coup de feu éclate aussitôt, un corps plonge dans le vide, s’écrasant sur le toit du taxi. Vincent redescend et, sous la menace de son arme, oblige Max à dissimuler le cadavre dans le coffre et à reprendre son mortel périple. 

Un chauffeur de taxi, un tueur implacable, cinq «cibles» à éliminer, des agents des stups et une équipe du FBI… Leurs destins se joueront cette nuit… 

 

Les Condés

Quand la police n’y arrive plus à Marseille, le ministre de l’Intérieur décide de créer une brigade avec un salaire important pour motiver le plus de candidats possible. Au lendemain de l’annonce, une file interminable se forme devant les commissariats marseillais. Parmi les postulants retenus : un menteur, un endetté, un conspirationniste, un pseudo rappeur et un raciste. Et si ces futurs agents devenaient la meilleure chance de l’école de police ? 

 

Novocaine

Lorsque la fille de ses rêves est kidnappée, Nate, un homme ordinaire, transforme son incapacité à ressentir la douleur en une force inattendue dans son combat pour la retrouver. 

 

Rapide

Max a toujours aimé aller vite. Elle ne sait pas faire autrement. Alors quand elle découvre le karting, c’est une évidence : elle sera championne de F1. Les compétitions juniors s’enchainent, les victoires aussi. Pourtant, à 17 ans, aucune écurie ne la retient. Sa faute principale : être une jeune femme dans un sport d’hommes. Face à ce monde qui lui tourne le dos, seul un ancien pilote de deuxième zone totalement fantasque croit encore en son potentiel. Un seul but : faire de Max la plus rapide. 

 

Parthenope

La vie de Parthénope de sa naissance dans les années 1950 à nos jours. Une épopée féminine dépourvue d’héroïsme mais éprise de liberté, de Naples, et d’amour. Les amours vraies, indicibles ou sans lendemain qui vous condamnent à la douleur mais qui vous font recommencer. Le parfait été à Capri d’une jeunesse insouciante malgré un horizon sans issue. 

Autour de Parthénope, les napolitains. Scrutés, aimés, désillusionnés et pleins de vie, que l’on suit dans leurs dérives mélancoliques, leurs ironies tragiques et leurs moments de découragement. 

La vie peut être très longue, mémorable ou ordinaire. Le temps qui passe offre tout le répertoire des sentiments. Et là, au fond, proche et lointaine, cette ville indéfinissable, Naples, qui ensorcèle, enchante, hurle, rit et peut nous faire mal. 

 

Ozi, la voix de la forêt

Ozi, une jeune orang-outan, est séparée de ses parents à la suite d’un feu de forêt. Elle grandit dans une réserve, entourée d’autres animaux devenus ses amis. Mais un jour, guidée par son instinct, elle décide de partir à la recherche de sa famille. Dans sa quête, elle va découvrir la beauté de la nature mais aussi les dangers qui la menacent. Ozi se lance alors dans une incroyable aventure pour retrouver ses parents et sauver la forêt tropicale. 

 

Poupi

Poupi est un jeune chiot curieux qui ne cesse de s’émerveiller et d’apprendre de par son jeune âge ! Dans ces trois épisodes, il sera confronté à diverses situations extraordinaires qui lui permettront de voir le monde sous un nouveau jour. 

 

Missile

Missile suit un des Escadrons d’Entraînement du Commandement Stratégique Aérien de la base Vandenberg en Californie. Les officiers y assurent le contrôle de lancement des missiles. Ce documentaire interroge le fonctionnement militaire et notamment les préoccupations de l’époque, au cours de la Guerre Froide, comme le nucléaire et les procédures d’urgence. 

Sailor et Lula

Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, fuient Marietta, la mère de la jeune fille qui s’oppose à leurs amours, ainsi que toute une série de personnages dangereux et mystérieux qui les menacent. L’amour triomphera-t-il de la violence qui les entoure ? 

 

La cache

Christophe, 9 ans, vit les événements de mai 68, planqué chez ses grands-parents, dans l’appartement familial à Paris, entouré de ses oncles et de son arrière-grand-mère. Tous bivouaquent autour d’une mystérieuse cache, qui révèlera peu à peu ses secrets… 

 

[zoom] Mickey 17

Tout est dit. Dans Mickey 17 donc, rien de vraiment nouveau sous le soleil glacial de la planète Niflheim qu’un tyran veut coloniser. Pour parvenir à ce rêve de totalitaire, il faut, entre autres, des cobayes : les “remplaçables”. D’anciens humains clonables ad vitam aeternam comme Mickey, censé tester le climat, l’atmosphère, contraint aux missions les plus périlleuses comme aux expériences de laboratoire les plus inhumaines et condamné à mourir sans cesse pour revivre ensuite. Ses résurrections, ou plutôt ses morts, vécues logiquement comme un châtiment, le fatiguent. Mais « que diable allait-il faire dans cette galère ? » Elles interrogent aussi beaucoup les mortels et de manière récurrente comme un leitmotiv et un running gag de ce film burlesque au grotesque gore. En gros, et même si Mickey finit par en avoir l’habitude : ça fait quoi de mourir ? Un concentré des interrogations des films de science-fiction qui l’ont précédé, comme Highlander ou Alien, la résurrection, la version de Jean-Pierre Jeunet. Le réalisateur Bong Joon-ho propose aussi un autre concentré incarné par le personnage dément de Mark Ruffalo : celui de tous les dictateurs que la planète a pu porter et porte encore aujourd’hui avec ici un désir fou de transhumanisme. Une vision… visionnaire et sombre de la destinée de l’humanité qui fait tristement écho à l’actualité. Le mélange des genres, les ruptures de ton, la création d’univers singuliers, l’humour absurde, rendent parfois cette adaptation du roman
d’Edward Ashton un peu foutraque. Et si le casting, la débauche de moyens et d’effets spéciaux font de Mickey 17, un film hollywoodien par excellence, il porte des thèmes chers au cinéaste sud-coréen : la lutte des classes avec cette idée que Mickey est un employé « jetable », recyclable, réimprimable et sacrifiable à l’infini, son affection pour les anti-héros et les crétins, comme l’une des répliques du personnage de Mickey, un Robert Pattinson qui excelle dans toutes ces versions de lui-même. Près de six ans après le succès planétaire de Parasite qui a valu la Palme d’or à Cannes en 2019 et l’Oscar du meilleur film en 2020 à Bong Joon-ho, le cinéaste livre avec ce huitième film une dystopie politique satirique, parfois un peu convenue, où les aliens ne sont pas ceux que l’on croit. 

 

Le yoga, une discipline adaptée à tous les adeptes

« Inspire, expire, descends doucement, remonte. » Ce vendredi 7 mars, dans le gymnase de Méan-Penhoët, quelques personnes s’étirent lentement. Ici, pas de performance. Juste du souffle, du mouvement, et une promesse : celle d’un yoga accessible à tous. Depuis la rentrée, le club omnisports historique de Saint-Nazaire a ajouté cette nouvelle discipline à sa palette d’activités adaptées. Cette proposition est le fruit fortuit de convergences : « l’arrivée d’une nouvelle encadrante professionnelle à proximité du gymnase, un équipement disponible et la demande des adhérents », résume Pascal Delano, administrateur de l’association. L’idée s’est donc imposée naturellement, et preuve que « le yoga fait aujourd’hui bien partie du paysage sportif et de bien-être ». 

Bouger lentement mais sûrement 

Chaque vendredi désormais, Maryse Pautrel, professeure diplômée de l’Institut français de yoga, dispense quatre séances d’environ une heure, dont ce cours adapté. En cette matinée, les participants installés au sol ou sur une chaise font la demi-sauterelle. Des hommes comme des femmes, « conformément à la politique de mixité de l’association », rappelle la responsable du groupe sport santé, Catherine Jehanno. Ils sont une dizaine à avoir rejoint le cours de Maryse et « presque tous pratiquent une autre activité au sein de l’association », comme Yves, le champion de boccia (lire ici). Frédérique, tout juste retraitée, n’est « ni handicapée ni âgée », ironise cette septuagénaire. « La gym ne m’intéresse pas, c’est trop violent. Je voulais un truc doux, un moment pour moi. Une activité qui soulage le dos, bon pour le moral » et qui met le stress au tapis. Depuis qu’elle pratique ces séances hebdomadaires : adieu la sciatique ! « Ce qui prouve qu’il faut bouger… » Lentement mais sûrement. « Ces gestes inhabituels pour certains font du bien. Ils entretiennent la mobilité et envoient une information positive au cerveau », assure Maryse, qui enseigne depuis 2008. « Il faut que chacun puisse pratiquer selon ses capacités », insiste celle qui, avec une mère infirmière, a grandi au contact de personnes en situation de handicap. Pour elle, il ne s’agit pas juste d’adapter le yoga, mais d’adapter la posture sociale du sport : « Que chacun trouve sa place, quel que soit son état de santé, son âge, son envie. » Dans la salle au parquet centenaire baignée d’une douce lumière, on s’étire encore. Un souffle traverse le gymnase. Celui de la sérénité. 

Natur-Action réaction !

« Des dossiers, des gros et des moins gros, il y en a eu », et il y en a encore, tellement que les cofondateurs de Natur-Action, Alain Yviquel et Zack Moullec, pris à brûle-pourpoint, restent un peu cois quand il s’agit d’en faire, dans sa plus juste exactitude, une estimation chiffrée ! Qu’importe, l’essentiel ne se mesure pas à une surenchère de numéros alignés, mais bien dans les actes. En 20 ans d’existence, autant dire que l’association nazairienne, « apolitique, indépendante et citoyenne », a fait parler d’elle, et couler beaucoup d’encre ! : Plus de 500 articles dans la presse, des reportages sur TF1, M6, France 3, Canal +, un passage dans les locaux du ministère de l’Écologie, et les pieds dans la boue de Notre-Dame-des Landes ! Une liste loin d’être exhaustive eu égard au combat mené sur le territoire nazairien, voire au-delà. 

« On intervient d’abord à l’échelle locale, sur des causes d’intérêt collectif, mais s’il faut aller plus loin, on y va. À savoir qu’on agit sur la moitié du Département. Et bien sûr, si une pollution catastrophique a lieu à l’autre bout de la France, par solidarité, on y sera ». 

Sur tous les fronts 

En deux mots, Natur-Action, c’est un peu le Greenpeace local ! Être là où il faut, quand il faut, « en étant le plus rapide possible dans nos actions », et sur tous les fronts, pour ou contre. Pour « la protection des arbres remarquables et urbains ». Pour « la conservation des espaces boisés, des ruisseaux, océans, mers et fleuves ». Pour « la préservation des zones humides ». Pour « la sauvegarde du chemin côtier ». Et contre « l’extension urbaine, préférant le renouvellement urbain maîtrisé ». Les causes ne manquent pas, loin s’en faut ! C’est dire si la soixantaine de bénévoles a du pain sur la planche !  

Un engagement qui se manifeste également par des actions citoyennes, de sensibilisation collective, avec les sorties à vélo ou à pied à la découverte des richesses de notre patrimoine arboré et végétal, ou avec des opérations bien spécifiques, comme la plantation d’arbres ou le nettoyage des espaces naturels… Plages, bois Joalland, front de mer, zones commerciales ou encore parc paysager où se déroulera la prochaine intervention*. « Une goutte d’eau à la mer…  Certes, ce n’est rien face à l’ampleur de la catastrophe écologique à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui,  mais c’est nécessaire. Car mine de rien, des déchets, on en ramasse ! », confirme de concert les deux compères passionnés, investis et déterminés à « laisser à nos enfants des paysages et des milieux respectueux de la biodiversité », faisant ainsi de l’éducation à l’environnement une priorité, au travers de conférences, de débats, de créations de nichoirs…
L’occasion de faire passer le message, de réveiller les consciences, non pas par la manière forte, mais plutôt «
à la cool ! » 

* Opération nettoyage, mercredi 19 mars, 15h, parc paysager. Gants et sacs fournis (quantité limitée). Ouvert à tous, gratuit. 

Ty’ Babel, un festival “que pour les petits” ?

À la base, Babel Minots à Marseille et Babel Mômes en Seine-Saint-Denis. Deux festivals dédiés, comme leur nom le laisse deviner, au jeune, voire au très jeune public, que Camel Zekri, directeur d’Athénor et grand musicien, connaît bien pour y avoir joué, la guitare en bandoulière. Et puis, la jeunesse, c’est un peu, beaucoup surtout l’ADN du Centre national de création musicale nazairien qui, « depuis plus de 30 ans, lui porte une attention toute particulière, autour de l’exploration sonore, musicale et théâtrale ». Alors, quoi de plus évident que de vouloir « faire réseau ensemble », souligne Camel Zekri, fier d’annoncer le lancement de la toute première édition de Ty’Babel, qui entrera en résonance le 27 mars, et ce jusqu’au 30 : « De deux, nous sommes passés à trois. Trois festivals, trois territoires, avec chacun son identité propre », sa marque de fabrique. Des musiques du monde pour Babel Minots (12-22 mars), des musiques actuelles pour Babel Mômes (15-29 mars), et de la création pour Ty’Babel. La petite dernière d’Athénor, Babaribulles.  

Une création pur jus ! 

Babaribulles, une création inscrite dans le cadre du Projet culturel de territoire et portée par le collectif nazairien À l’envers, composé de Chloé Cailleton (voix/percussions) et de Ronan Le Gouriérec (saxo baryton). « Un Bazar sonore imaginé, un grand Bal d’émotions mêlant jeux de corps et de sons, de Bamako à Bali en passant par Bannelec ou les Balkans. » Un joyeux concert à hauteur d’enfants, au sol et sans parole, conçu « en immersion » dans sept classes, à Pornichet, Saint-André-des-eaux et La Chapelle-des-Marais, avec cette volonté forte d’intégrer les élèves, spectateurs de demain, dans les processus de création. Une rencontre inédite faite de mélodies et d’improvisations qui sera présentée en ouverture de festival dans la cité phocéenne, et bien sûr portuaire. L’idée ? Que les artistes circulent d’un site à l’autre, les créations dans les valises pour qu’elles s’y diffusent abondamment, et touchent le public le plus large possible… 

« Une coopération innovante, enrichissante et solide qui permettra d’accompagner et de diffuser les créations, et d’amener la créativité à la portée des enfants. » Camel Zekri, directeur d’Athénor. 

Labo Ludo Musique, kézako ? 

À Saint-Nazaire, on ne risque pas de passer à côté !  La preuve par les chiffres. Ty’Babel, c’est : 4 jours de concerts, 10 représentations familiales, 12 scolaires, 500 élèves concernés, 3 compagnies locales sur les 6 invitées, 6 spectacles. Du conte version blues jazz avec Pierre blanche, chat noir ; de l’hybride entre conférence, performance et lutherie avec Bricologie ; de la chanson pop électro bricolée entre deux casseroles et trois coups de cuillères à pot (!) avec Les Kuizinées ; et Klew du spectacle avec un récit musical polyglotte, en breton et langue des signes avant de faire un gros Dodo au rythme de berceuses revisitées par La Maïrol Cie. Laquelle, en résidence, investira l’école Brossolette pour « (re)créer Amnios, un espace d’écoute cocooning multisensoriel avec captation des voix des enfants ». Ty’Babel sera également « l’occasion d’expérimenter, d’interagir, de jouer, de voyager » avec les sons, dans ce qu’Athénor nomme le Labo Ludo Musique*… Une installation sonore et « ludique » qui sera à découvrir le week-end du festival, et qui s’articulera autour de quatre axes : l’écoute, l’observation, la manipulation et la création.  Un espace et un festival imaginés rien que pour les petits… Pas si sûre !  

* Labo Ludo Musique, samedi 29 et dimanche 30 mars, en accès libre de 9h à 11h et de 16h30 à 18h45. En atelier (6-9 ans), de 14h à 15h, tarif : 5 €, sur rés.  

Transmitzvah 🇪🇸

Mumy Singer, une célèbre chanteuse trans revient en Argentine pour renouer avec sa famille yiddish et son passé. Enfant, elle avait voulu défier les conventions en refusant de préparer sa Bar-Mitzvah. Avec l’aide de son frère Eduardo, elle décide enfin de célébrer ce rite de passage en organisant une Trans-Mitzvah. 

 

Les neuf reines 🇪🇸

Juan et Marcos, deux petits arnaqueurs sympathiques mais sans envergure de Buenos Aires, se rencontrent au moment où ils s’apprêtent à commettre un même cambriolage. Durant vingt-quatre heures, ils s’associent pour voler une planche de neuf timbres rarissimes appelés les Nueve Reinas. Ils espèrent ainsi les revendre à un collectionneur vénézuélien. Pour mener à bien leur affaire, ils font appel à Valeria, la séduisante soeur de Marcos. 

 

Hijo de Sicario 🇪🇸

Après l’assassinat d’un sicario dans une petite ville mexicaine, Sujo se retrouve orphelin et échappe de justesse à la mort grâce à sa tante qui l’élève à la campagne. À l’adolescence, la rébellion s’éveille en Sujo et il rejoint le cartel local. L’héritage de son père semble alors rattraper son destin. 

 

Les Maudites 🇪🇸

Quelque chose hante Andrea, mais personne, pas même elle, ne peut le voir à l’œil nu. Il y a vingt ans, à dix mille kilomètres de là, la même présence terrorisait Marie. Camila est la seule à pouvoir comprendre ce qui leur arrive, mais personne ne la croit. Face à cette menace oppressante, toutes trois entendent le même son écrasant : un cri. 

 

L’Énigme Velázquez 🇪🇸

Diego Velázquez, peintre des rois et des humbles, maître du hors-champ et des mises en abyme, se trouve au cœur d’un voyage cinématographique défiant les conventions. De la profondeur hypnotique des Ménines aux niveaux de lecture vertigineux des Fileuses, L’Énigme Velázquez s’attache à élucider une question troublante : comment cet artiste, admiré par des génies tels que Manet et Dalí, demeure-t-il si souvent en marge de la mémoire collective ? Guidé par le fil symbolique de l’eau, métaphore du mouvement et de la réflexion, le film traverse les siècles et les continents, mêlant avec audace récits d’historiens, interprétations contemporaines et méditations sur l’héritage universel d’un maître inégalé. 

 

The Insider

George Woodhouse et sa femme Kathryn sont un couple d’agents secrets. Lorsque Kathryn est soupçonnée de trahison envers la nation, George doit faire face à un dilemme déchirant : protéger son mariage ou défendre son pays.