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Sport # Saint-Nazaire

La solitaire du Figaro

Le parcours de la 52e édition de la Solitaire du Figaro a été dévoilé. Sur les quatre étapes, Saint-Nazaire décroche le gros lot en étant ville de départ et d’arrivée.

C’est sans surprise qu’a été annoncé ce jeudi 11 mars, lors de la présentation nationale de la 52e édition de la Solitaire du Figaro à la base sous-marine, que Saint-Nazaire allait à nouveau accueillir la fameuse course le 22 août prochain. Mais, à la différence de l’édition de 2020, elle sera cette fois-ci ville de départ et d’arrivée. Depuis la création de la Solitaire en 1970, ce sera la cinquième fois que la ville de l’estuaire accueillera l’événement, les derniers passages remontant à 1996, 2000, 2003 et 2020. En 2019, un départ fictif avait eu lieu de Nantes.

Pour les marins, Saint-Nazaire a une saveur particulière. En 2003, Armel Le Cléach y fut sacré vainqueur pour seulement 13 petites secondes. Ce fut surtout sa première victoire dans la course au large. Bis repetita en 2020 qui s’est encore joué à un cheveu pour le skipper qui affiche 12 participations à la course.

« Il n’existe aucune course dans le monde qui aligne 50 bateaux identiques sur la ligne de départ. C’est une course humainement compliquée et difficile. »

Eric Savant-Ros, directeur du Figaro-Nautisme, rappelle à quel point cette course est mythique pour tous les skippers se dédiant à la course au large. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : parmi les marins engagés dans les différentes éditions du célèbre Vendée-Globe, 9 victoires à la Figaro, et plus de 97 participations. Eric Savant-Ros en a profité pour officialiser un partenariat de six ans avec la Loire-Atlantique. La course revient donc à ses origines. Née en 1970 sous le nom de la course de l’Aurore (nom du journal qui a précédé le Figaro), elle a été accueillie pour ces cinq premières éditions à Pornic, puis au Croisic lors des deux éditions suivantes avant d’entamer un pèlerinage le long des côtes de la Manche et de l’océan Atlantique. Sans oublier que les bateaux de compétition sont construits du côté de Saint-Herblain.

« La voile est dans l’air du temps. Les innovations dans la course à voile vont révolutionner le transport maritime », souligne Philippe Grosvalet, président du Département. La voile reprend des galons : dans les années à venir sortira des Chantiers de l’Atlantique des cargos et des paquebots à voile.

 

///// Anecdote /////

Fabrice Loher, le nouveau maire de Lorient, qui accueillera la première étape, avait l’humeur taquin lors de cette conférence de presse. Il a salué ses voisins et cousins bretons de Saint-Nazaire, tout en regardant de sa tribune la présidente sarthoise de la Région Pays de la Loire, Christelle Morançais. Pas sûr qu’elle ait vraiment apprécié alors que les lobbys bretons et bretonnants ont réussi à remettre à l’agenda politique le référendum du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.