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Patrimoine : tout ce qui nous relie

Les Journées européennes du Patrimoine se déroulent cette année sous le thème de l’art du partage. Une édition généreuse pour (ré)unir toutes les générations, les 15 et 16 septembre.

Du matériel à l’immatériel, des époques les plus reculées à aujourd’hui, la notion de patrimoine est aussi vaste que protéiforme. Sans que nous en ayons vraiment conscience, c’est elle qui constitue, entre autres, l’ADN d’une ville, d’une vie, d’un quotidien, dans lesquels nous sommes à la fois les premiers bénéficiaires et les principaux acteurs. Le patrimoine, par définition, c’est en effet un héritage commun, un ensemble de biens du passé qui se transmet, se partage. C’est aussi une somme de richesses que nous construisons, ici et maintenant. Démonstration à l’appui avec la programmation élaborée à Saint-Nazaire par des professionnels du patrimoine et de la culture, des artistes et des associations locales.

///// UNE ÉDITION PARTICIPATIVE ET CONNECTÉE /////

Cette année, les propositions se font encore plus collaboratives, invitant le public à des découvertes actives et vivantes, à l’instar de “Révélation patrimoniale à Méan-Penhoët”, un parcours pérenne conçu avec les habitants du quartier qui mêle marquages muraux rappelant l’âme des lieux, installation de mobiliers urbains pour apprécier les éléments bâtis ou paysagers, mais aussi une visite sous forme d’enquête via une application mobile pour découvrir autrement ce secteur de la ville, entre le port du Brivet et le bassin de Penhoët (les 15 et 16 septembre). Autre rendez-vous pour le moins interactif puisqu’il s’inscrit conjointement à la Saint-Nazaire Digital Week, “Nous occupons l’URO”, visible à partir du 14 septembre aux Abeilles, dans le quartier du Petit-Maroc. Ici, expositions, performances, ateliers, conférence, lecture et projections réalisés par des artistes, designers et acteurs du port sur le thème “Villes portuaire, arts et patrimoine” se partagent tous azimuts la salle des machines de l’ancien local des remorqueurs.

Bien sûr, qui dit patrimoine dit édifices et sites chargés d’Histoire et d’histoires. Ils ne seront pas oubliés : le tumulus de Dissignac fera ainsi remonter le temps de plus de 4 500 ans avant notre ère, la base sous-marine reviendra sur la Seconde Guerre mondiale, l’école Jean-Jaurès présentera la reconstitution d’une classe des années 1950, le lycée expérimental ouvrira les portes non seulement de son bâtiment qui fut un hôtel du 19e siècle, mais également de sa pédagogie et de son ancrage dans la ville, quand le Temple maçonnique dévoilera son  fonctionnement et que le Garage accueillera des objets et documents issus des Archives municipales… Ajoutez à cela une série de parcours et animations ludiques, de visites commentées, libres ou chorégraphiées, de jeux de piste et de temps d’échanges pour justement partager pleinement cette nouvelle édition.