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Rendez-vous # Montoir-de-Bretagne # Saint-Joachim # Trignac

De grands enfants aux commandes d’Ultralazer

Ultralazer, c’est l’histoire de trois amis. Yvan Duque et Maxence Henry se sont rencontrés à l’école Pivaut de Nantes pendant que Pauline Giraud était aux Beaux-arts.

Estuaire. Comment est née la bande dessinée Ultralazer, sélectionnée pour le Prix BD 2019 des médiathèques de Montoir, Trignac et Saint-Joachim ?
Pauline Giraud. A l’origine, c’est un projet de Maxence qu’il menait dans son coin en parallèle de son métier de professeur à l’Ecole supérieure des métiers artistiques de Nantes. Il a envoyé des dossiers à des éditeurs qui lui ont donné des pistes pour en améliorer certains aspects. Nous vivons ensemble, donc je l’ai aidé à réécrire le scénario. Et nous avons invité un ami à nous rejoindre sur l’illustration, Yvan Duque. Ensemble, nous avons monté d’autres dossiers, plusieurs éditeurs y ont répondu positivement. Nous n’étions pas du tout familiers avec ce milieu, donc nous avons choisi les éditions Delcourt car nous connaissions un peu Fred Blanchard, directeur du label Série B. On s’est dit qu’on serait plus libres avec lui. Nous avons signé en 2016 pour trois tomes. Le tome 1, Horb et Bouko, est sorti en mars 2019, le tome 2 est prévu pour mars 2020.

Quelles sont vos influences ?
Nous sommes influencés par la culture populaire, la télévision et les dessins animés des années 1990, les mangas aussi, et par des films cultes de notre génération comme Le Seigneur des anneaux. Au départ, nous avions prévu l’histoire sur neuf tomes, nous avons donc réfléchi à une fin alternative pour trois tomes. Nous verrons comment cela évolue. L’idée de ce projet est avant tout de se faire plaisir, de créer quelque chose que l’on aime.

Mais Ultralazer, ce n’est pas qu’une BD…
Exactement, c’est d’abord un duo que nous avons créé en mutualisant nos compétences, lui dans le graphisme et moi dans le travail manuel. J’ai commencé à prendre ses illustrations pour les mettre en volume, en faire des créations papier. On adore les couleurs flashy, l’univers enfantin. Via les réseaux sociaux, nous avons reçu quelques commandes : nous avons réalisé une carte de vœux de la Ville d’Orvault ou fait la couverture du magazine Kostar. Après avoir été machiniste pour les Machines de l’île à Nantes, je me consacre à présent à 100 % à la création de visuels de communication.

Pouvez-vous nous dire d’où vient ce nom ?
Je ne sais pas si je dois le dire (rires). C’est une attaque Pokémon qui projette un puissant rayon sur l’ennemi ! Je ne connais pas vraiment cet univers et un jour Maxence m’a sorti ce mot. Il nous a plu à tous les deux, on l’a trouvé lumineux et on l’a gardé ! C’est drôle, parce que le 22 septembre, quand nous étions à Brest en bulle, un enfant a pigé la référence. Je crois que c’est vraiment pour les puristes !