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Spectacles # Saint-Nazaire

Inédit

Point final du concours de nouvelles de l’IUT de Saint-Nazaire : une lecture par les étudiants avec l’aide précieuse du metteur en scène Laurent Fréchuret.

Depuis 2013, les étudiants du département Génie civil de l’IUT allient technique et littérature en travaillant à l’écriture de nouvelles avec l’enseignante-chercheuse en littérature Myriam Robic. Cette année, pour fêter les 50 ans de l’école, c’est un concours de nouvelles qui a été lancé, en partenariat avec le Théâtre. Ou plutôt deux concours de nouvelles puisque les membres du personnel ont aussi le leur.

Avec une contrainte commune : l’obligation d’utiliser quatre mots représentant l’ADN de l’établissement – soit “Technologie”, “alternance”, “professionnel”, “avenir” – et un terme circonstanciel mais d’importance, “cinquante ans”.

Les “meilleurs” textes ont ensuite été sélectionnés par un jury appartenant au monde de la culture avant d’être mis en voix dans des ateliers menés par l’auteur, comédien et metteur en scène Laurent Fréchuret, nouvel artiste associé au Théâtre dont le public pourra découvrir le spectacle Le pied de Rimbaud en décembre prochain. Ils seront lus par les étudiants, devenus nouvellistes et acteurs, ce jeudi 24 septembre dans l’intimité de la salle de répétition du Théâtre.   

Rencontre…

Estuaire. Comment avez-vous accompagné les étudiants pour cette représentation?

Laurent Fréchuret. Pour moi, il y a deux choses essentielles : d’une part, le plaisir et le désir partagé, d’autre part, considérer la personne telle qu’elle est, ne pas chercher à lui imposer un jeu. Je suis gourmand de ce qu’est un être humain. Comprendre pourquoi on est là, pourquoi on a envie d’être ensemble. Ce travail a été une vraie rencontre, nous avons noué une relation en l’optimisant, en mettant les corps et les voix dans les textes.

Que représente pour vous être “artiste associé” ?

LF.  D’abord, artiste et associé sont deux très beaux mots. Je tâcherai ici d’être artiste, de trouver un langage commun et de relier tous les corps de métier jusqu’au spectacle fini. Ensuite, être associé au Théâtre, ne pas être seulement de passage, est très exaltant. Il s’agit d’habiter un lieu de vie et de création, de nouer un lien sur la durée, parce que l’art est relation. On signe ensemble un contrat poétique dans le temps. Venant de Saint-Etienne, je suis heureux de débarquer dans une ville inconnue, de suivre le fil de la Loire jusqu’à l’estuaire…