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Associations # Saint-Nazaire

Un jardin au cœur de la cité

Le jardin partagé de la Bouletterie : pédagogie et lien social.

Il jouxte la bibliothèque Anne-Franck sur un terrain de quelque 450 m2, face aux immeubles du quartier. Son fond est arboré, l’espace aéré, tout est paisible en ce samedi après-midi.

« Quand je suis arrivée à Saint-Nazaire, j’ai été agréablement surprise de découvrir cet environnement vert au milieu d’une cité », commente Clarisse, animatrice au Cemea*.

« Ce jardin a été initié en juin 2016 par le Cemea en partenariat avec Jardi Compost. Le financement par la Carène permet d’y proposer deux fois par semaine des ateliers autour du jardinage : semis, plantations, entretien, broyage de végétaux, observation de la biodiversité… Un jardin comme celui-ci a pour nous deux fonctions, une fonction sociale en direction des habitants grâce à leur implication, et celle d’outil pédagogique avec la transmission d’un savoir intergénérationnel. Nous intervenons en effet auprès de l’Ehpad – nous aurons prochainement deux bacs à hauteur adaptée –, les enfants de la bibliothèque, ceux de l’école Madeleine-Reberiou, la Maison de quartier et des familles de passage », explique Maël Loyen, animateur/coordinateur du Cemea.

Le mobilier, fourni par l’association Jardi Compost, a été fabriqué à partir de palettes, les cultures se font sur buttes montées par des jeunes en service civique et paillées grâce au BRF (Bois Raméal Fragmenté, soit un broyeur de jeunes branches d’arbres). Un composteur est de plus mis à disposition des habitants du quartier : « Je remarque que je ne suis pas la seule à le remplir », commente Martine, une jardinière bien impliquée, présente ce jour-là avec son fils Romain.

« Pour faire connaître le jardin, nous sommes présents sur les événements du quartier. Ainsi, le 28 mars, nous participons au Carnaval dont le défilé passera par le jardin, nous serons également à la fête de l’inter-quartier “Tintamarre et Charivari” et nous serons là aussi pendant la semaine de l’environnement », ajoute Maël Loyen.

Aujourd’hui, le temps est maussade, les jardinières et jardiniers peu nombreux, mais motivés : « C’est un jardin plein d’avenir, qui n’attend plus que les habitants pour évoluer », conclut Romain.

* Centre entraînement aux méthodes éducatives actives.