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Associations # Saint-Nazaire

Et si on réparait nous-mêmes nos vélos ?

Sur le modèle des Repair-Cafés, la toute nouvelle association Bicyclêtre propose un lieu participatif de réparation de vélo.
Rencontre avec Morgane Jaunay, vice-trésorière de l’association.

Morgane Jaunay, de l’association Bicyclêtre.

Estuaire. Pourquoi cet atelier ?
Morgane Jaunay. Cette association permettra à ses adhérents de devenir autonomes avec leur vélo : savoir le réparer quand on part en balade, changer une chambre à air, régler ses freins ou le dérailleur, remettre sa chaîne… Tout ça dans la convivialité et les échanges de compétences. Nous l’avons appelée  “Bicyclêtre” car c’est comme une philosophie, c’est un état d’esprit, une manière d’être à vélo… Pour le moment, nous ne sommes que six dans l’association, tous cyclistes, évidemment. On s’est retrouvés autour de notre intérêt pour ce mode de déplacement, qui est pour nous au quotidien sur Saint-Nazaire.

Julian Kerjore dans son atelier.

D’où est parti ce projet ?
C’est Julian Kerjore, de la boutique “Raconte-moi un vélo”, qui avait envie de proposer un atelier participatif en lien avec la boutique. Auparavant, il avait été bénévole pour “Brico 2 roues”, une association de la Maison de quartier d’Avalix qui permet aux gens d’apprendre à réparer eux-mêmes leur vélo. Il a eu envie de créer un autre lieu, avec la même idée d’atelier participatif, d’entraide et de solidarité. Je connaissais les Repair-Cafés et quand Julian m’a parlé de son idée, j’ai eu envie de m’y investir.

Comment cela va-t-il fonctionner ?
Le rendez-vous sera le jeudi soir, de 17h30 à 20h, tous les quinze jours au départ. Le premier aura lieu ce 28 février. L’atelier se déroulera dans la boutique “Raconte-moi un vélo” qui mettra son matériel à disposition des adhérents, avec une seule contre-

partie : acheter les pièces nécessaires à la réparation dans la boutique. Julian sera présent, avec un autre bénévole, pour encadrer et conseiller. L’idée est de partager les connaissances des uns et des autres.

Qu’attendez-vous de cette initiative ?
C’est une façon de promouvoir le vélo. C’est une alternative à la voiture, une mobilité douce qui fait du bien, à soi et à la planète : on peut rouler à bicyclette toute l’année. Sur Saint-Nazaire, il y a déjà pas mal d’infrastructures qui permettent de se déplacer en vélo en sécurité et plus il y aura de monde à le faire, plus les élus seront amenés à créer davantage d’aménagements.