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Associations # Saint-Nazaire

Préserver la richesse de la biodiversité

Au Jardin des forges de Saint-Nazaire, la nature est reine. Rendez-vous est donné ce dimanche 29 septembre pour le découvrir à travers la 4e Fête de la biodiversité et du bien-être.

« Nous travaillons sur ce qui risque de disparaître. » Avec plus de 350 variétés de céréales (dont la collection des blés de Redon), 60 de tomates et une centaine de pommes, des plantes médicinales, quelques moutons des Landes de Bretagne, une ânesse et une vache jersiaise, des ruches, des lapins, des pigeons, des oies… l’association Aux Jardins des Forges présidée par Alain Parise travaille à conserver le patrimoine de variétés anciennes et à partager son savoir en termes de biodiversité. Certains professionnels comme des agriculteurs bio et des boulangers des environs s’intéressent de près à ce travail.

« Cela fait maintenant douze ans que je m’y consacre, aidé par différentes associations et structures comme Triptolème, le Réseau semences paysannes, l’Inra* de Clermont-Ferrand, qui nous a fourni les premières variétés anciennes conservées dans ses réfrigérateurs, et celui de Rennes », explique Alain Parise.

Depuis maintenant quatre ans, l’association invite le grand public à sa Fête d’automne pour qu’il déambule au cœur de ces quatre hectares de nature nichés entre la Fontaine-Tuaud et Pornichet. L’an dernier, 1 300 personnes sont venues à cette célébration de la biodiversité animale et végétale et du bien-être. Parce que, pour Alain Parise, le bien-être passe aussi par l’alimentation.

Alain Parise et la jersiaire Epine.

Ce 29 septembre, ce sera donc l’occasion de goûter du pain cuit sur place dans le four à bois traditionnel, de faire presser ses pommes, d’assister au battage de céréales avec une moissonneuse à sacs ou à une démonstration de chien de berger, de visiter le rucher, d’observer les papillons avec Bretagne vivante, de (re)découvrir le berligou, ce cépage emblématique d’Anne de Bretagne… Chacun pourra se balader entre forêt, pâture et cultures. Apercevoir, peut-être, les premières fleurs de safran, passer devant les tiges d’asperges et le hangar au toit de chaume de Brière. Profiter de massages, de réflexologie plantaire, de cosmétiques naturels et de conférences dans l’amphi-paille. En arrivant sur le site par les bois et en levant les yeux, il y aura aussi sûrement une artiste de drapés aériens de la Cie Fred Deb suspendue à une branche… Une journée pour retrouver ce lien à la nature. 

*Institut national de la recherche agronomique.

///// De la pédagogie /////
La transmission est le maître-mot de l’association. Au printemps, 500 enfants d’écoles et de centres aérés ont foulé les chemins du Jardin. Des personnes en situation de handicap et des résidents d’Ehpad ont également été reçus. « Il y a une grosse demande par ce type de structures. Nous les accueillons volontiers et aimerions bien devenir une ferme pédagogique. C’est une réflexion que nous menons », confie Alain Parise.