Erikel fait le plein d’iode avec son nouvel album
Erikel, le frenchy pop rock singer débarque à Saint-Nazaire avec des projets, des idées et son dernier album : “Aqua Vivre”.
Un voyage rock, électro et mélodique en immersion, au fil de l’eau, pour une plongée dans les larmes jusqu’à la mer…
Erikel est un rock. Corps d’athlète. Cœur d’esthète. Sons puissants. Textes soignés et identité textuelle bien marquée. Pour son nouveau projet, l’auteur et interprète a puisé son inspiration dans l’eau, sous toutes ses formes. Des larmes à la mer. Submergé par le côté tour à tour apaisant et tumultueux de la Bretagne où il a toujours baigné par ses racines.
Influences marines
A la base de ce 4e album, deux chansons : Bodega bay, station balnéaire californienne où Hitchcock a tourné Les Oiseaux, et l’île de Batz pour « cacher nos peines, les mettre à la benne ». Suivront Naufragés du désir, Cap Fréhel, Ne coule que dans mes yeux… Onze titres à l’énergie pop et rock qui nous plongent dans des ambiances tantôt planantes, intimistes et acoustiques, tantôt dans des rythmes électro, face à la force des éléments déchaînés. « La montée en puissance à la fin de la chanson Ar-men, paradis d’enfer, s’apparente à une tempête », glisse celui qui goûte oxymores et jeux de mots. Mais s’il a choisi Aqua Vivre pour titre, « c’est simplement parce que l’eau, c’est la vie. » Et de préciser que cet album « évolue dans un climat changeant et impénétrable, comme l’est aussi tout simplement la vie ».
Ancrage local
Reste que cet album a été réalisé sur une autre île que celle de Batz : l’Île-de-France. A Montreuil précisément, d’où il vient et où il est retourné pour conduire un stage dans un centre de loisirs pendant les vacances d’automne. Il y intervient encore à l’hôpital de jour Agora. Car son “chant” d’action est vaste. Jeunes, seniors, personnes en situation de handicap, tous les publics l’intéressent. A Saint-Nazaire où il vient donc d’accoster, il aimerait recréer un réseau autour de la pédagogie, mener des ateliers d’écriture et de composition. Il y a d’ailleurs, pour le musicien au physique de corsaire, un pont entre Montreuil et Saint-Nazaire. « J’ai ressenti une forte résonance entre ces deux villes, toutes deux, terre d’éducation populaire et vivier culturel avec une envie de faire. »
Dans les ateliers qu’il mène, son projet consiste souvent à emmener son public dans l’écriture puis de le coacher jusqu’au studio. « La culture, et la musique en particulier, est un levier éducatif pour donner confiance aux mômes, par exemple, qui en manquent. Au départ, ils ne savent pas qu’ils savent écrire des textes, chanter. Ce type de projet leur redonne confiance et estime de soi. » Comme le fait le studio OHM, dont il a rencontré le responsable Yann Tournay, il veut continuer de donner la possibilité aux jeunes notamment, de s’exprimer musicalement et ainsi favoriser leur expression à travers l’écriture. Convaincu que l’éducation populaire rend la culture accessible à tous et qu’on peut s’en servir comme force éducative, il estime que « plus on est cultivé, plus on est libre. »
Des bouteilles à la mer
Toujours investi dans les villes où il vit, Erikel s’est également connecté au VIP, « ce point info ressource incroyable qui référence tout ce qui se fait dans le coin ». Il espère que la sortie officielle d’Aqua Vivre sur les plateformes Deezer, Spotify et de téléchargement, espérée au 1er semestre 22, recevra un aussi bel accueil que celui du VIP. Studieux en studio, Erikel se révèle d’ailleurs sur scène. « J’ai hâte de retrouver le public et de jouer ici. Il existe dans la région un terreau fertile pour la musique live avec une vraie culture du rock et de la chanson alors qu’en Ile-de-France, c’est plutôt le hip hop qui a pris le lead. J’ai jeté une bouteille à la mer mais j’ai bien conscience qu’il y a pas mal d’embouteillages… » En tout cas, comme l’écrit l’auteure Sandra Bechtel, « Erikel n’a pas fini de faire des vagues, ni de surfer avec chic sur nos ondes de choc. »
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En attendant, l’album est disponible sur ici
avant ses impatientes retrouvailles avec la scène.