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La journée Inter-CJS Loire-Atlantique à Agora

La Maison des associations de Saint-Nazaire a pris vie ce mercredi 31 juillet avec les rencontres des Coopératives Jeunesse de Service du département.

 

Qu’est-ce qu’une CJS ? Ce sont des groupes de jeunes gens de 16 à 18 ans qui, accompagnés par un comité local d’acteurs (en général les Villes, la Maison de quartier de la Bouletterie pour Saint-Nazaire), se fédèrent en coopératives éphémères durant les vacances d’été pour créer leurs entreprises qui proposent les services les plus divers sur leur territoire. Parrainés par l’association L’Ouvre-boîte 44 qui les accompagne dans leur savoir-faire, ils découvrent ainsi de l’intérieur l’univers de l’entrepreneuriat, apprennent à décider collectivement et développent leur esprit d’initiative. Ils étaient 90 jeunes gens à se retrouver aujourd’hui à Saint-Nazaire pour une journée entière d’ateliers et d’échanges sur leur aventure : bonne humeur garantie.

Les six CJS du département représentées

 

La CJS de Saint-Nazaire sur un chantier de nettoyage extérieur pour Auchan-Trignac.

 

Il existe soixante-cinq CJS dans l’Hexagone. Sur les neuf CJS réparties sur la Région des Pays de la Loire, six le sont sur le département de Loire-Atlantique. Etaient présentes à Agora la Coopérative de services nazairienne, les Bambinos du travail de Rezé, l’Equipe d’or d’Orvault, les SKN de Nantes Nord et Nantes, et la CCEG de Nort-sur-Erdre.

Leurs chantiers ?

Les six coopératives ont décroché pour cet été des petits et des gros chantiers, pour les Villes ou des particuliers : nettoyage à sec de voitures, lavage de vitres et de murs, aide au déménagements, distribution de magazines ou de questionnaires, désherbage de cimetière, ramassage de déchets, peinture, couture, tenue d’un stand de restauration chez Royal de Luxe… Et les nouvelles idées ne manquent pas.

 

« On fait ça pour gagner de l’argent, soyons honnêtes, raconte un jeune. Mais il n’y a pas que ça, on est énergiques et ambitieux. » « Notre problème a été les restrictions d’eau en raison de la canicule… Nous avions prévu beaucoup de choses qui nécessitait de l’eau, comme le lavage de voitures ! Tant pis », sourit son camarade. Chaque coopérateur arrive à recevoir un salaire moyen de 300 euros, selon le montant du chiffre d’affaires atteint.

 

 

La CJS d’Orvaux en plein désherbage pour Nantes Habitat.