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Spectacles # Montoir-de-Bretagne

Une bonne dose de bonheur

La salle Bonne-Fontaine de Montoir-de-Bretagne ouvre sa nouvelle saison sur le rythme de l’humour ce vendredi 13 septembre.

La saison culturelle de Montoir-de-Bretagne s’ouvre en chanson et avec humour ce vendredi 13 septembre : Biscotte démarre en effet les festivités avec son one-man-show musical alliant guitare et jeux de mots (lire ci-contre). Une belle illustration des différents arts présents à la salle Bonne-Fontaine tout au long de l’année.

La musique, d’abord, avec la première édition du Festival des orchestres du monde de la Philharmonie des Deux Mondes, une comédie musicale, un cabaret solidaire, le festival Folk en scènes au printemps, ou encore le concert participatif proposé par le chœur d’Angers Nantes Opéra et ses invités dans le cadre du projet “Ca va mieux en le chantant” en partenariat avec Musique et Danse Loire-Atlantique.

Le théâtre, ensuite, avec les comédies Merlin, la légende du Théâtre des Béliers parisiens, Le Sommelier, écrit par Patrick Sébastien et mis en scène par Olivier Lejeune, l’humour des compagnies amateurs Les Tréteaux montoirins (Larguez les amarres) et la Comédie Buissonnière (Pouic-Pouic), les one-women-show de Constance, passée par l’émission On n’demande qu’à en rire sur France 2, et d’Annabelle Sergent, qui revisite le conte Blanche-Neige.

Dédié au jeune public, le festival Môm’en d’art reviendra en février pour une nouvelle édition, et Gérard Baraton proposera un spectacle au son de l’accordéon. Pour les adolescents, Start’air sera présent avec la 5e édition du festival Fanatic, et, pour tous, le mentaliste Fabien Olicard se jouera du cerveau des spectateurs tout en humour. N’oublions pas les animations “hors les murs” comme celles à la médiathèque ou les festivités de Noël au quartier Bellevue avec la fanfare Rékup’ qui dépote, des Transformateurs Acoustiques. 

 

Biscotte : il tombe toujours du bon côté


Avec sa guitare et son art de manier les mots, à 35 ans, Biscotte (Romain Panizzi de son vrai nom) n’a qu’un objectif : faire rire en chanson !

Estuaire. D’où vous vient ce pseudonyme “Biscotte” ?
Biscotte. C’est une longue histoire ! On m’appelait comme ça quand j’étais plus jeune… mais pour tout savoir, il faut venir voir le spectacle.

Dans votre spectacle, justement, vous abordez des moments de votre vie.
Oui, ce sont des choses qui me sont arrivées, mais qui peuvent toucher tout le monde. Je m’interroge sur la vieillesse, je parle de mon chat ou j’explique comment je me sors d’une situation pas facile quand ma copine désire un enfant alors que moi je ne suis pas encore prêt. Toutes ces petites bricoles sont abordées de manière humoristique et, surtout, en chanson. J’avais envie de partager ça de façon positive.

Tout votre spectacle est-il en chanson ?
A 80 %. C’est un concert humoristique entrecoupé de dialogues avec le public. J’essaie de le faire participer et d’instaurer une convivialité, comme si on était au coin du feu entre potes. C’est vraiment un spectacle familial, même si, par moment, forcément, ça dérape un peu.

Comment la chanson est-elle arrivée dans votre vie ?
Ma mère écoutait beaucoup de chanteurs français comme Le Forestier, Renaud, Brassens. J’ai accroché avec ce style. A 10 ans, je recopiais les paroles existantes avant d’écrire mes propres textes. Au fil des années, j’ai affiné ma plume, j’ai appris à mettre du rythme et à créer des ruptures. Mon père m’avait acheté un synthétiseur pour mettre de la musique sur mes textes. C’étaient mes premiers pas musicaux ! Et à 15 ans, j’ai eu ma première guitare. C’est seulement vers 20-25 ans que j’ai commencé à faire écouter mes textes à mon entourage, plutôt humoristiques, pour faire marrer les copains en soirée.

Quel a été le déclic pour passer au one-man ?
J’ai d’abord commencé par la musique en me produisant dans des bars de Lyon d’où je suis originaire. Avec des amis, on a créé des groupes, et à 28 ans, on a monté un trio swing de reprises : Les Frères Brassens. Cela a plu tout de suite, on a beaucoup tourné et on tourne encore. A l’époque, j’étais développeur Web et ma passion commençait à prendre beaucoup de place, au point que mes collègues me disaient « il faudra choisir un jour ». J’ai donc fait mon choix et je ne regrette pas : à 30 ans j’avais assez de bagage pour le faire !

Et en 2016, vous remportez le tremplin national Kandidator.
Cela m’a permis de me lancer parce que j’ai pu rencontrer des gens du milieu, dont ma productrice actuelle. Je remercie encore Malouk, cet humoriste lyonnais qui m’a conseillé de m’inscrire à ce concours !
Propos recueillis par Estelle Bescond

Pour en savoir plus : sa chaîne Youtube, “Biscotte officiel”.