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Philharmonie des deux mondes : l’éveil des sons

Janvier, l’éveil d’une nouvelle année mais aussi le thème choisi pour les concerts de rentrée de la Philharmonie des deux mondes avec la jeunesse pour fil rouge.

Aurélie Bécuwe, Lucie Berthomier.

À nouvelle année, nouveau thème. En 2024, l’heure est à l’éveil pluriel. L’éveil des enfants d’abord, à la musique classique avec l’orchestre de la Philharmonie des quartiers sur scène le 13 janvier « avec nous. On est toujours heureux d’accueillir ces jeunes de 10 à 12 ans dans notre programmation de début d’année », glisse Philippe Hui qui a fondé la Philharmonie des deux mondes en 2013. Éveil ensuite du public et des habitants des quartiers « qui viennent écouter leurs enfants ». Éveil enfin, « car ce qui a présidé au choix de ce thème 2024, ce sont les œuvres de jeunesse ».  

À commencer par celles de Mozart avec la Symphonie N°15. Composée en 1772, à 16 ans, « elle exprime l’énergie de la jeunesse avec de brusques changements de rythme et un final empli d’humour ». 

 

Rencontres “insonlites” 

Au programme également, le concerto pour flûte et harpe. « Un autre chef-d’œuvre absolu de Mozart, popularisé par Jean-Pierre Rampal et Lily Laskine dans sa version historique. Il sera interprété par Lucie Berthomier, géniale et talentueuse professeure de harpe du Conservatoire de Saint-Nazaire. » Avec ce concerto, la soliste sert aussi l’une des plus belles pages du répertoire classique aux côtés d’Aurélie Bécuwe. Celle qui tient le poste de flûte piccolo à l’orchestre philharmonique de Strasbourg rejoindra justement Lucie Berthomier pour le concerto pour piccolo Le chardonneret.  

« Lumineux et poétique, ce concerto de Vivaldi est caractéristique de la musique imitative du compositeur inspirée par la nature », souligne Philippe Hui.  

La volonté de poursuivre l’éveil du public se prolonge par une proposition de découverte d’une autre esthétique avec Sinfonietta de Roussel. Ce compositeur classique du début du XXe siècle, ancien officier de marine, au parcours atypique. Car l’orchestre, composé d’une quarantaine de musiciens professionnels des Pays de la Loire, de professeurs ou de jeunes musiciens en situation pré-professionnelle, veut « porter le répertoire confidentiel comme universel », assure le chef qui a aussi collaboré avec l’Opéra de Paris. « Cette formation orchestrale a pris une place déterminante dans la vie musicale de l’agglomération et rayonne sur tout le territoire, en tous lieux, à la rencontre de tous les publics. » De Saint-Nazaire, du 12 au 14 janvier, à Saint-Joachim, le 3 février.