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Spectacles # Saint-Nazaire

Nouveau lever de rideau pour Banc Public

La compagnie de théâtre Banc Public a changé de main et de nouveaux spectacles voient le jour.

Awa Vagabonde et Sandrine Pinon de la Cie Banc Public.

Fondée par Cathy Bouëssé en 1995, la compagnie de théâtre Banc Public œuvre depuis toujours pour un théâtre accessible, ouvert à tous, sans considération d’âge, de handicap, de culture ou de tradition. Aujourd’hui, elle passe le relais à un duo d’artistes qui poursuit sa trace et prône à son tour des spectacles encourageant la différence et l’inclusion sociale ainsi que des valeurs humanistes et féministes : Sandrine Pinon, artiste plasticienne et programmatrice de spectacles pour La p’tite scène des Halles, le café culturel de Saint-Nazaire et Awa Vagabonde, une performeuse-danseuse aussi à l’aise avec la plume et le corps. Toutes les deux ont repris le flambeau avec un seul en scène d’Awa joué en novembre dernier à La p’tite scène, un spectacle hybride mêlant texte, danse et arts visuels, Beauté du diable.  

Des utérus géants 

« Nous mettons en avant une dystopie dans laquelle les rapports humains se sont disloqués, explique Awa. Je suis vendeuse dans un magasin d’utérus et je conseille les clients sur leurs envies et leurs besoins en la matière ! »  À la création artistique, on retrouve Sandrine qui a pour l’occasion élaboré la mise en scène et les décors. Elle a créé des utérus géants, des formes géographiques qui symbolisent non plus des organes liés au plaisir et à la reproduction mais des objets sans vie. Une reprise de ce spectacle est prévue le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, à La p’tite scène et le 16 mars à Saint-Joachim. D’autres projets sont dans les tuyaux : un spectacle de danse faisant la part belle à la musique et à la création sonore, Buvez ce vin, il est mon sang, une soirée de contes illustrés, un programme de contes chorégraphiques… 

« Notre ADN, c’est de mélanger les genres, combiner les talents, travailler avec des artistes différents et complémentaires. En bref, participer à une aventure de création et d’expérimentations artistiques », souligne Sandrine.  

Des contacts sont en cours avec d’autres théâtres mais aussi des lieux non conventionnels comme des fermes ou des vignobles pour des représentations de Buvez ce vin, il est mon sang. Enfin, la compagnie mise sur des activités de transmission à travers des ateliers, des stages… L’expression artistique sous toutes ses formes !