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Cinéma # Saint-Nazaire

Cinéma espagnol : sortir des sentiers battus

Du mercredi 27 avril au mardi 3 mai, c'est la semaine du cinéma espagnol et hispano-américain à Cinéville. Avec en clôture le réalisateur argentin de Karnawal (photo) Juan Pablo Félix.

Le cinéma espagnol a le vent en poupe : la scène internationale lui déroule le tapis rouge avec un Ours d’or à la Berlinale pour la réalisatrice catalane Clara Simón, quatre espagnols nommés cette année aux Oscars, dont le couple Penélope Cruz-Javier Bardem. Le cinéma d’Amérique latine n’est quant à lui, pas en reste puisqu’aujourd’hui il bénéficie de productions multinationales. Roma, du réalisateur mexicain Alfonso Cuarón a obtenu le Lion d’Or en 2019 à la biennale de Venise, qui a été produit et distribué par Netflix. 

Abuela, film d’horreur de Paco Plaza. 

 

Cinéville propose du 27 avril jusqu’au mardi 3 mai de découvrir toute la richesse cinématographique du cinéma espagnol et hispano-américain. Le réalisateur argentin de Karnawal Juan Pablo Félix, dont c’est le premier long métrage et le producteur du film Edsone Sidonie clôtureront mardi 3 mai cette semaine latino-hispanique.  

Karnawal est un drame familial dont la classification est difficile, au carrefour de différents genres cinématographiques et thèmes abordés : le road-movie, le western, le passage à l’âge adulte, le thriller. L’histoire se déroule dans les décors exceptionnels du nord de l’Argentine près de la frontière bolivienne durant le carnaval andin. Cabra, un jeune danseur de malambo – joué par Martin López Lacci, champion national de malambo – se prépare pour la compétition la plus importante de sa vie. C’est un adolescent plutôt mutique, en opposition ouverte avec une mère dépassée et surtout avec le compagnon de celle-ci et tombe dans la délinquance. Lorsque son père, El corto, joué par l’acteur chilien Alfredo Castro, ancien détenu et voleur de grand chemin revient, il met tout en péril… Le malambo est la deuxième danse nationale en Argentine après le tango. C’est à l’origine une danse individuelle, exclusivement masculine qui vient des Gauchos, les gardiens de bétail de la pampa. 

Les repentis, drame d’Icíar Bollaín. 

 

Cette semaine est donc un pas de côté dans la programmation habituelle des cinémas, une invitation à voyager et à être emporté par une autre vision du monde.