Les quartiers chantent
L’alvéole 12 de la base sous-marine de Saint-Nazaire dans son entier ne sera pas trop grande pour accueillir ce samedi 2 mars les 7 chorales des 6 Maisons de quartier que compte la ville.
Ça chante un peu partout dans Saint-Nazaire… dont dans les Maisons de quartier qui possèdent chacune leur atelier chorale.
« Même si les participants choisissent plus tel ou tel atelier pour son répertoire que pour sa situation géographique, ce qui est une bonne chose car facteur réel de mixité sociale, cette rencontre inter-quartiers est importante, elle est force de fédération et de valorisation », explique Touati Merniz, directeur de la Maison de quartier de la Bouletterie.
En fait, cet événement n’est pas le premier du genre puisqu’il en est déjà à sa 5e édition… mais son irrégularité brouille un peu les pistes, la dernière édition ayant eu lieu il y a trois ans à la feue salle Jacques-Brel.
« Nous souhaitons vraiment y remédier et proposer au moins un concert tous les deux ans, que cela devienne un rendez-vous, continue Touati Merniz. Nous avons de plus volontairement modifié le concept en n’imposant plus de thème, comme par exemple les chansons de Brassens lors de la première édition, afin de préserver les spécificités de chacun et par respect de la diversité. »
Dans l’ordre, montera donc d’abord sur scène le groupe de Kerlédé, Vent arrière, seule association constituée autour d’une quarantaine de chanteuses et chanteurs férus de chants de marins. Lui succéderont les 28 amoureux de chansons populaires françaises de l’atelier de la Maison de quartier de Méan-Penhoët Chantons ensemble, les 20 femmes de l’ensemble vocal Do Ré Mi de la Maison de quartier de l’Immaculée, qui navigue entre chants classiques et contemporains, et les 25 chanteurs et percussionnistes passeurs de musiques africaines et créoles du groupe de la Chesnaie-Trébale, Kui Bo To.
Après un court entracte, le Fol Atelier d’Avalix, composé de 19 choristes dont 5 instrumentistes, entonnera ses chansons françaises avant de laisser la scène aux 50 choristes classiques de la Boulett’ et au 22 signeurs en langue française de l’Immaculée-Beauregard, Sign & Song. A préciser que chaque passage d’ensemble sera précédé d’une courte vidéo présentant le groupe en répétition…
Vingt et une chansons en tout… consacrées par le chant final commun, œuvre originale écrite et composée par Vent arrière, qui réunira ces près de 200 choristes pour un hymne à leur ville dans toutes ses différences.