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Spectacles # Saint-Joachim

Les Couchetards invoquent les menhirs

2019 pourrait être la dernière année du festival de rock de Saint-Joachim. Mais les organisateurs espèrent bien inverser la tendance avec leur programmation et leurs deux têtes d’affiche.

Les Ramoneurs de menhirs © Hervé Leteneur

Pour leur 7e édition, l’association les Couchetards joue son va-tout en invitant non pas une, mais bien deux têtes d’affiche à son festival éponyme qui se tient ce samedi 1er juin à Saint-Joachim : les Ramoneurs de menhirs (à minuit) et Black Bomb A (à 20h30).

Avec leur punk celtique provocant et engagé, les premiers écument les scènes françaises et européennes depuis leur création en 2006. Les sonneurs Richard Bévillon et Eric Gorce, avec Gwénaël Kere (venu remplacer Maurice Jouanno en 2014) et le guitariste de Bérurier noir, Loran, ont été programmés aux Vieilles Charrues, au Hellfest, au Festival interceltique de Lorient et ont effectué des tournées dans une grande partie du monde. « Cela faisait plusieurs années que nous voulions les programmer, mais nous n’avions pas pu nous le permettre », explique Bastien Le Both, en charge de la communication au sein des Couchetards.

Les seconds, reconnus sur la scène métal française, ont participé au Sriracha Tour en 2000 devant 5 000 spectateur, puis en 2001 et 2002. L’année 2018 marque la sortie de leur septième album studio.

« Nous sommes en contact avec le label Enrage production grâce à qui nous avons pu programmer Tagada Jones en 2017. Là, ils nous ont permis d’avoir Black Bomb A ! »

Black Bomb A

Aux côtés de ces deux groupes mythiques, on retrouvera le rock de Dirty Charly (à 22h) et le dub et didgeridoo de Raavni (à 19h). Nouveauté 2019, tous joueront sous chapiteau, sauf le groupe de folk-rock Yaniko qui ouvrira les festivités à partir de 17h avec un concert gratuit sur une scène originale fabriquée pour l’occasion par un bénévole.

Pour les Couchetards, 2019 est une année test. Ils misent sur leur programmation pour attirer davantage de spectateurs. Les neuf membres du bureau attendent 600 à 800 personnes quand les années précédentes ils recevaient en moyenne 500 personnes sur une journée. Sans quoi, ils pourraient tout arrêter.

« La motivation est toujours là, mais on a du mal à trouver l’équilibre. On aimerait vraiment franchir ce palier des 550 personnes pour pouvoir remettre en place les concerts caritatifs et développer de nouveaux projets. »

Un coup de poker, donc. Que l’on espère gagnant pour que l’aventure des Couchetards se poursuive encore longtemps à Saint-Joachim.