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Spectacles # Pornichet

A la découverte de l’inconnu

Quai des Arts de Pornichet : un voyage entre les disciplines (marionnettes, cirque, danse, musique, art numérique…) réjouissant et surprenant.

>> Les Wackids, en concert le 22 octobre.

C’est un contre-pied osé que prend chaque année Gérard Boucard, directeur artistique de Quai des Arts. Il donne leur chance à des artistes de l’ombre, ceux « qui ne font pas le buzz », mais dont la notoriété grandit peu à peu. Prenons l’exemple de Clarika, une chanteuse que Gérard Boucard et son équipe soutiennent depuis longtemps et qui, cette saison, fait partie des têtes d’affiche de la salle pornichétine. « Son nouveau concert, A la lisière, a été créé en résidence chez nous au mois de février. D’année en année, une relation se tisse avec ces artistes que l’on a programmés à une époque où ils n’étaient pas connus. » Cette saison encore, la programmation fait la part belle à la nouveauté, à l’inconnu et à la créativité. Aux côtés de Sophia Aram, Roukiata Ouedraogo et des Ogres de Barback, de nombreuses pépites dénichées par Quai des Arts seront ainsi mises en lumière.

L’alliance des arts

“Acqua alta”, un voyage numérique et enchanteur, le 2 décembre.

Les artistes dépassent certaines frontières entre les disciplines pour offrir des spectacles uniques. La Cie Adrien M et Claire B, par exemple, entraîne le spectateur dans un irréel fait de mouvance, de vagues de pixels et de créatures étonnantes, grâce à un jeu habile entre la danse, l’art clownesque et le numérique dans Acqua alta, nom de la montée des eaux à Venise. Ce moment suspendu sera enrichi d’un week-end “virtuel” en collaboration avec la médiathèque Jacques-Lambert : casque de réalité virtuelle pour revivre l’une des scène du spectacle, un livre pop-up en réalité augmentée, un défi de sabre laser et de danse également en réalité virtuelle…

Les pirates attaquent, le 18 février.

Avec L’arbre en poche, de Claire Diterzi, inspiré du Baron perché d’Italo Calvino, le théâtre rejoint la chanson et mêle lyrisme, électro-pop, comédie et percussion corporelle. D’autres artistes bousculent le spectateur en l’emmenant sur des chemins inhabituels : Les Chanteurs d’oiseaux imitent sans pareil les chants des volatiles et invitent, avec humour, à se questionner sur ces animaux lors d’une Conférence ornitho-perchée bien perchée. Toujours sur le thème du lien entre l’Homme et la nature, la Cie Libertivore lie la danse et le cirque dans un spectacle poétique, Phasmes.

Cette ingéniosité des artistes a su piquer la curiosité des Pornichétins et des habitants des alentours puisque 16 500 spectateurs sont venus l’an dernier à Quai des arts. A votre tour, laissez-vous tenter : la billetterie vient d’ouvrir.