Spectacles # Saint-Nazaire

Raptaville, le rap nazairien en free style

Le 20 novembre prochain à 20h20, l’association Raptaville diffusera une vidéo sur le thème de Saint-Nazaire rassemblant 11 rappeurs et 3 beatmakers.

Le rappeur Deuss.

Le hip-hop est devenu le nouveau standard de la musique française. Certains avancent même que ce serait la nouvelle variété. La généralisation de ce style musical longtemps considéré comme sulfureux, antisystème, souvent maltraité par les médias, fédère désormais toutes les générations, toutes les strates de la société. Portée par ce mouvement populaire, la scène nazairienne de rap monte en visibilité. La toute jeune association Raptaville se veut en être l’écho : « C’est un rassemblement de rappeurs et de beatmakers de la région qui se retrouve pour réaliser un Freestyle rap », explique Léonard Métayer, fondateur de l’association. Une initiative qui a reçu de nombreux soutiens du monde associatif comme les Vadrouilleurs, les Pieds dans le PAF, radio La Tribu, l’incontournable VIP, ou encore le club jeunesse la Source, et bien d’autres.

Le 20 novembre est donc le premier rendez-vous de ce rassemblement. Et, surtout, le point de départ d’un plus grand mouvement. Une vidéo d’une vingtaine de minutes réunissant onze rappeurs et trois beatmakers sera pour l’occasion diffusée sur les réseaux sociaux. Le tournage a commencé en février dernier et met à l’honneur plusieurs quartiers de la ville. « Ils sont tous différents, certains ont plusieurs milliers d’abonnés sur leurs réseaux sociaux, d’autres seulement quelques-uns. Certains font du rap chanté, ou plus engagé ou encore gangster… mais on n’a pas voulu des propos outranciers. On ne veut pas créer de polémique. ». Bien au-delà de cet événement, l’association veut attirer à elle tout ce qui gravite autour de cette musique urbaine, les graphs, les vidéastes, les photographes. Un peu à l’image de ce que fait déjà le Festival Bouge.