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Spectacles # Saint-Nazaire

Schubert, chef d’orchestre de la Folle Journée

La Folle Journée se délocalise à nouveau à Saint-Nazaire du 19 au 23 janvier prochain. L'occasion de découvrir l'un des compositeurs les plus prolifiques de son temps qui continue d'influencer les artistes actuels.

Schubert n’aura connu de son vivant ni renommée ni réussite pécuniaire. Il meurt à l’âge de 31 ans en 1828 laissant derrière lui un catalogue de compositions de plus de 1000 œuvres, dont l’inspiration lui vint dans les tavernes viennoises, entouré de ses amis musiciens. « C’était un homme extrêmement timide qui n’avait pas de chez lui et qui se produisait rarement en concert », raconte René Martin, directeur artistique du Centre de réalisations et d’études artistiques et culturelles, organisateur de la Folle Journée. Beethoven, qui mourut quelques mois avant Schubert, avait reconnu le génie du compositeur autrichien, mais trop tardivement pour influencer sa carrière.

Le quatuor Modigliani

« Si Schubert a été peu connu de son vivant, il est certainement l’un des compositeurs ayant le plus influencé les générations suivantes et aucun musicien n’a été autant transcrit que lui du milieu du XIXe siècle jusqu’à nos jours », soutient le patron de la Folle Journée.

Ce n’est pas sans raison que la Folle Journée est dédiée au compositeur autrichien. Malgré son esprit tourmenté et sa mélancolie, « il est par excellence le musicien de la communion fraternelle et de la convivialité heureuse », soutient joyeusement René Martin. Après deux ans de crise, « nous avons besoin à nouveau de nous rencontrer, de partager des moments de poésie. Sa musique nous parle directement au cœur ».

Le trio Karénine

Avec ses 8500 spectateurs lors des éditions précédentes, la Folle Journée se caractérise aussi par sa volonté de donner accès au plus grand nombre aux répertoires de la musique classique.

Fantaisie et impromptu pour un plaisir inachevé.

 

///// programme /////

Mercredi 19 janvier

Geister Duo, duo de piano à quatre mains.
Entrée libre. Théâtre Jean-Bart, 14h et 16h30.

Vendredi 21 janvier

Schubert/Matiegka : Quatuor pour flûte, alto, guitare et violoncelle D.96, par Céline Lamanda (flûte traversière), Loïc Massot (alto), Michel Grizard (guitare), Cécile Grizard Cueto (violoncelle).
Entrée libre. Cité sanitaire, 15h.

Rencontre avec le trompettiste Romain Leleu.
Participation libre. Le Parvis, 18h.

Le voyage intérieur par Romain Leleu sextet.
Tarif : 10 €. Le Théâtre, scène nationale, 20h30.

Samedi 22 janvier

Schubert/Matiegka : Quatuor pour flûte, alto, guitare et violoncelle D.96, par Céline Lamanda (flûte traversière), Loïc Massot (alto), Michel Grizard (guitare), Cécile
Grizard Cueto (violoncelle).
Tarif : 6 €. Le Théâtre, scène nationale, 11h.

Sonatine n°1 en ré majeur D.384, Sonate pour arpeggione et piano en la mineur D.821, par Marian Iacob Maciuca (violon) et Nathalie Darche (piano).
Tarif : 6 €. Théâtre Jean-Bart, 15h30.

Rondo en ré majeur D.608, Quatre Ländler D.814, Allegro en la mineur D.947, Fantaisie en fa mineur D.940, par Anne Queffélec (piano) et Gaspard Dehaene (piano).
Tarif : 6 €. Le Théâtre, scène nationale, 16h45.

Quatuor à cordes n°14 en ré-mineur D.810 La Jeune fille et la mort, par le quatuor à cordes Modigliani.
Tarif : 6 €. Le Théâtre, scène nationale, 18h45.

Sonate Arpegionne D.821, version pour violoncelle et orchestre à cordes, Symphonie N°5 en si bémol majeur D.485, par l’Orchestre Consuelo sous la direction de Victor Julien-Laferrière.
Tarif : 12 €. Le Théâtre, scène nationale, 20h30.

Dimanche 23 janvier

Œuvres de Schubert par les classes de danse classique et de danse contemporaine du Conservatoire de Saint-Nazaire et par l’orchestre symphonique de Saint-
Nazaire sous la direction de Thierry Bréhu.
Tarif : 2 €. Le Théâtre, scène nationale, 11h.

Notturno pour piano, violon et violoncelle opus 148 D.897, Quintette pour piano et cordes en la majeur opus 114 D.667 La Truite, par Manuel Vioque-Judde (alto), Laurène Durantel (contrebasse) et Trio Karénine (trio avec piano).
Tarif : 10 €. Le Théâtre, scène nationale, 13h.

Gott ist mein Hirt (Psaume 23) D.706, Coronach D.836, Ständchen, pour alto solo et quatre voix de femmes D.921, Cinq Romances, extrait des opus 69 et 91, Vier Gesänge opus 17 de Brahms, par Sophie Marilley (mezzo-soprano), Anthony di Giantomasso (piano), Ensemble vocal de Lausanne sous la direction de Pierre-Fabien Roubaty.
Tarif : 10 €. Eglise Notre-Dame, 15h.

Schubert/Liszt : Le Chant du cygne D.957, transcription pour piano, par Tanguy de Williencourt.
Tarif : 4 €. Le Théâtre, scène nationale, 16h15.

Trio avec piano n°2 en mi bémol majeur opus 100 D.929, par Trio Hélios (trio avec piano).
Tarif : 6 €. Le Théâtre, scène nationale, 18h.

Symphonie n°8 en si mineur D.759 Inachevée, Rondo pour violon et orchestre en la majeur D.438, par Fanny Clamagirand (violon) et l’Orchestre national des Pays de la Loire sous la direction d’Alexander Rudin.
Tarif : 12 €. Le Théâtre, scène nationale, 19h30.