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Spectacles # Saint-Joachim

La révolte jusqu’au bout de la nuit

Le festival Les Couchetards revient sur scène samedi 28 mai.

Exit les gros barnums. Les Couchetards, c’est d’abord un “petit festival”. D’ailleurs les organisateurs le revendiquent haut et fort. « Nous ne souhaitons pas organiser un festival accueillant plus de 1 000 ou 1 500 personnes, par peur de nous faire rattraper par l’industrie du spectacle et de perdre notre identité », indiquent les bénévoles lors de la présentation de leur festival. La carte de la convivialité et de la « franche rigolade » tient donc lieu de préambule. Et pour être petit – quand même 900 festivaliers lors de la dernière édition – il n’en porte pas moins une ambition forte pour sa programmation. En 2019, année de succès, les groupes  invités avaient allumé la scène, parmi lesquels on comptait les Ramoneurs de menhirs et Black bomb A.  

Cette année, les petits gars des marais frappent fort. En tête d’affiche, Lofofora, pionnier de la fusion et groupe emblématique de la scène punk française depuis 30 ans connu pour ses textes engagés. Une soirée décidément placée sous le signe de la révolte avec Bob’s not dead, le chanteur de punk musette qui a écumé avec sa guitare sèche les premières parties de Tryo, Cali ou encore Didier Super. Parpaing papier sera la touche de fraîcheur fantaisiste. Avec ses mélodies pop-rock, le groupe nantais a sorti son premier album en juin 2021, Croire au printemps. Une touche électro avec Glaö, duo nantais au mélange musical de dub, transe et world music, que le public a déjà pu rencontrer chez le grand voisin aux Escales ou encore au Ferrailleur à Nantes. Et comme chez les Couchetards, question musique, l’éclectisme est de mise, il y aura aussi une pointe de jazz manouche swing avec le quartet de Bouvron, Tsigaiska, pour s’égayer les oreilles. Haro sur l’insomnie triste… Les Couchetards sont bel et bien de retour et invitent le public à partager leur nuit blanche pleine de bonnes ondes !