Vivre… en horizontalité
Né d'une initiative personnelle sur Facebook, le groupe Vivre à Montoir de Bretagne a évolué sous la forme d'une association et espère fédérer les habitants autour de projets solidaires et environnementaux.
Tout a commencé en 2018 par une simple page Facebook. Les groupes « vivre à… » fleurissent sur le Métaverse, entre bons plans, informations de proximité et échanges de bons procédés. Adrien, vivant et travaillant sur Montoir-de-Bretagne souhaite alors faire évoluer le concept : « l’objectif est de valoriser le territoire par des choses positives », explique-il. Pendant deux ans, la page « vivote ». Mais l’arrivée du premier confinement en mars 2020 va changer la donne. Le nombre d’abonnés augmente fortement passant très vite à 600 abonnés. « J’avais plus de temps pour alimenter la page et puis à l’été 2020, deux autres personnes m’ont rejoint pour l’administrer ». Vivre à Montoir de Bretagne s’impose dans les esprits, devenu un passage obligé pour s’informer sur les initiatives des habitants. En 2021, le succès de la page se confirme dépassant les 1000 abonnés. Un collectif s’y organise et lance sa première opération de solidarité lors de Noël 2021 : 200 sacs avec des produits de première nécessité à destination des personnes de la rue ou en très grande précarité. Un premier succès opérationnel qui va transformer ce collectif informel en association en ce début d’année 2022. « On souhaitait avoir une légitimité auprès des autres associations ». Tout comme pour son fonctionnement, Vivre à Montoir de Bretagne milite pour l’horizontalité dans les décisions.
« Nous travaillons et nous réfléchissons de manière collégiale. On n’impose rien à personne. Les gens peuvent juste adhérer pour mener un projet ou y participer ».
L’association compte aujourd’hui une trentaine d’adhérents.
Actuellement une trentaine de personnes ont signé leur adhésion. Les projets ne manquent pas et ils s’articulent autour de cette philosophie qui les anime depuis sa création : promouvoir des actions sur l’environnement, la solidarité et l’entraide. Il était donc naturel de la retrouver mobilisée sur l’aide à l’Ukraine. Mais elle souhaite aussi créer une dynamique positive entre habitants et associations sur le plus long terme, fédérer sans étiquette les enthousiasmes au travers par exemple d’un pique-nique géant à la ferme de l’Ormois le 12 juin prochain. « Il n’y aura pas d’animation. Ce sera sans artifice. On souhaite que les gens prennent le temps de se rencontrer. On ne veut pas d’entre-soi ». En septembre, elle s’engagera sur l’environnement avec le Word Cleanup Day, sur la solidarité avec Octobre rose, le Téléthon ou encore le prochain noël solidaire. « Cette fois-ci nous voulons faire différemment. Au lieu de la énième boîte de cassoulet, nous allons nous concentrer sur l’attention. Les gens de la rue ou en grande précarité étaient surtout plus émus par le mot qui l’accompagnait ».