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Zootopie 2

Après avoir résolu la plus grande affaire criminelle de l’histoire de Zootopie, le duo de choc formé par Judy Hopps et Nick Wilde découvre que leur collaboration n’est pas aussi solide qu’ils le pensaient lorsque le chef Bogo leur ordonne de participer à un programme de thérapie réservé aux coéquipiers en crise. Leur partenariat sera même soumis à rude épreuve lorsqu’ils devront éclaircir – sous couverture et dans des quartiers inconnus de la ville – un nouveau mystère et s’engager sur la piste sinueuse d’un serpent venimeux fraîchement arrivé dans la cité animale… 

 

Vie Privée

Lilian Steiner est une psychiatre reconnue. Quand elle apprend la mort de l’une de ses patientes, elle se persuade qu’il s’agit d’un meurtre. Troublée, elle décide de mener son enquête. 

 

Bugonia

Deux jeunes hommes obsédés par les théories du complot kidnappent la PDG d’une grande entreprise, convaincus qu’elle est une extraterrestre déterminée à détruire la planète Terre. 

 

Les enfants vont bien

Un soir d’été, Suzanne, accompagnée de ses deux jeunes enfants, rend une visite impromptue à sa sœur Jeanne. Celle-ci est prise au dépourvu. Non seulement elles ne se sont pas vues depuis plusieurs mois mais surtout Suzanne semble comme absente à elle-même. Au réveil, Jeanne découvre sidérée le mot laissé par sa sœur. La sidération laisse place à la colère lorsqu’à la gendarmerie Jeanne comprend qu’aucune procédure de recherche ne pourra être engagée : Suzanne a fait le choix insensé de disparaître… 

 

La Vague

Printemps 2018, une vague de manifestations déferle sur le Chili. Julia, une étudiante en musique rejoint le mouvement de son université pour dénoncer le harcèlement et les abus subis par les élèves depuis trop longtemps. Alors qu’elle trouve le courage de partager avec les étudiantes un souvenir qui la hante, elle devient de manière inattendue une figure centrale du mouvement. Son témoignage, intime et complexe, devient une vague qui secoue, perturbe et désarme une société polarisée. 

 

La petite fanfare de Noël

Au cœur de l’hiver, la neige recouvre tout, et le silence s’installe doucement. Mais écoutez bien : dans ce grand calme blanc, mille sons vont bientôt éclore ! Tendez l’oreille et vous entendrez la forêt qui fredonne tout bas, la joyeuse cacophonie des petits yétis et la grande fanfare des ours et des renards. L’hiver a sa propre musique : saurez-vous l’entendre ? Car c’est avec la musique que la magie de Noël peut commencer ! 

 

Haute Pègre

Gaston et Lilly, deux escrocs tombés amoureux, décident de s’associer. Alors que l’Europe entière parle de leurs méfaits, ils jettent leur dévolu sur une nouvelle victime, la riche et belle Mariette Collet. Mais Gaston va vite tomber sous son charme… 

 

Riz Amer

Après avoir volé un collier, un jeune voyou, Walter, et sa complice, Francesca, se mêlent à un convoi de travailleuses qui part vers les rizières. Reconnu par la police, Walter est contraint de se cacher tandis que Francesca réussit à passer pour une des femmes qui partent travailler. Mais Silvana, une travailleuse, va, pour son malheur et celui de Walter, s’intéresser à leur histoire. 

 

Macho Dancer

Après le départ de son amant américain, le jeune Pol décide de suivre son ami Greg à Manille afin de subvenir aux besoins de sa famille. Il fait la connaissance de Noel, un call-boy qui le prend sous son aile et lui trouve une place dans un club gay. Pol va alors découvrir le monde interlope du strip-tease masculin. 

Les filles

Kusum, une jeune fille dévouée, tombe amoureuse de Nimal, un garçon de la classe supérieure, dans la maison duquel elle travaille. La mère de Nimal est scandalisée lorsqu’elle découvre cette relation, car Kusum appartient à une classe inférieure. Les rêves de sa sœur Soma de devenir reine de beauté sont brisés lorsqu’elle tombe enceinte. 

Timbuktu

Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane  mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. 

En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. 

Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s’en est pris à GPS, sa vache préférée. 

Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs… 

 

L’engloutie

1899. Par une nuit de tempête, Aimée, jeune institutrice républicaine, arrive dans un hameau enneigé aux confins des Hautes-Alpes. Malgré la méfiance des habitants, elle se montre bien décidée à éclairer de ses lumières leurs croyances obscures. Alors qu’elle se fond dans la vie de la communauté, un vertige sensuel grandit en elle. Jusqu’au jour où une avalanche engloutit un premier montagnard… 

 

Des preuves d’amour

Céline attend l’arrivée de son premier enfant. Mais elle n’est pas enceinte. Dans trois mois, c’est Nadia, sa femme, qui donnera naissance à leur fille. Sous le regard de ses amis, de sa mère, et aux yeux de la loi, elle cherche sa place et sa légitimité. 

 

[zoom] T’as pas changé

Attention banger ! Tous les quadras ou peut-être plus justement les quinquas auront assurément You make me feel en tête à la sortie du film de Jérôme Commandeur. Au générique, cette bonne reprise de Bronski Beat met d’emblée le smile dans ce film en deux temps. D’un côté, le temps des affreux méchants. De l’autre, celui de la rédemption où le troisième long métrage de l’humoriste prend aussi un joli tour de comédie romantique. Et malgré les 1h45 annoncées, pas de place ici pour l’ennui ! 

Derrière la palanquée de méchancetés balancées entre camarades se dissimule en réalité beaucoup de tendresse. À l’image finalement de Jérôme Commandeur, ce gros nounours au grand cœur. T’as pas changé s’affiche comme un revival efficace des années 90 dont la bande son fonctionne à fond. Le film embarque des guests surprise de cette époque qui ont accepté de jouer le jeu de la ringardise assumée avec humour. À bord du bus de la tournée des Étoiles 90’s, la chanteuse Lââm dans son propre (petit) rôle – entre autres – et Laurent Lafitte avec « sa gueule du musée Grévin ». Chanteur à midinettes sur le retour et à la coupe improbable, l’ancien pensionnaire de la Comédie-Française n’a pas peur lui non plus du ridicule, comme Vanessa Paradis. À contre emploi une nouvelle fois, l’icône intemporelle excelle dans cette comédie qui, dans l’esprit, peut parfois évoquer L’Arnacœur. Cette comédie dans laquelle elle partageait déjà l’affiche avec l’inénarrable François Damiens. Ces retrouvailles entre comédiens rappellent celles de ces ex-lycéens qui décident d’organiser une fête avec ceux qu’ils pensaient être leurs copains. Personnages ou interprètes, le plaisir de se retrouver comme de jouer, voire de s’amuser ensemble est palpable, contagieux. Aux répliques percutantes, souvent loufoques comme peuvent l’être celles de la série humoristique La Flamme, s’ajoutent des situations assez cocasses. Entendre Vanessa Paradis, ivre, chanter comme Patricia Kaas…serole ou la voir la tête coincée dans la chatière de son domicile s’avère drôlement irrésistible. 

Assez rythmé, enlevé, et peut-être moins léger qu’il n’y paraît, le film est réussi et fait un bien fou. Franchement en sortant de la salle, on a juste envie de rappeler ses copains… d’avant. Et sinon vous, vous faisiez quoi en 1993 ? 

 

Fêtons ensemble la laïcité !

« Avant on vivait la laïcité, maintenant, il faut l’expliquer », affirme Abdel Abdesslam, représentant des Libres penseurs de France, l’une des dix associations du collectif à l’origine de cet événement 100 % laïc créé pour bouger les lignes…, dans les esprits, et sur le terrain. Milieu sportif, monde de l’entreprise, maisons de quartier, administrations, le collectif est partout, même dans les écoles… « Nous avons suivi des formations afin de pouvoir aider les enseignants à relayer les fondements de notre société laïque et républicaine auprès des jeunes », souligne Patrice Fryson, de Laïcité Ensemble. La jeunesse, le cœur de cible du collectif : « Les moins de 35 ans et plus encore les moins de 20 ans n’ont, le plus souvent, qu’une très vague idée de ce qu’est la laïcité ». Et cette semaine a ce dessein : réaffirmer et réactualiser ce qu’est la laïcité. « Il y a 125 ans, Aristide Briand portait cette loi qui est encore de nos jours au cœur de nos institutions. Actuellement, il s’agit de l’expliquer en la plaçant dans son contexte historique pour mieux la comprendre dans notre monde présent. » Et quoi de mieux que de l’expliquer de manière ludique, culturelle et festive ?  

Entre expos, projections et apéro républicain 

Ainsi, du 2 au 9 décembre, légion seront les animations concoctées par le collectif nazairien : conférence sur la “Laïcité, regards croisés, 120 ans après la loi” (4 décembre, 19h, Galerie des Franciscains), ciné-échanges avec la projection de Timbuktu d’Abderrahmane Sissako (2 décembre, 20h30, Ciné Tati) et Amal, un esprit libre de Jawal Rhalib, (9 décembre, 20h, Cinéville). Deux expositions seront également à découvrir : 1905 – Engagement laïque de la République, par l’Association Aristide Briand (jusqu’au 11 décembre, Hôtel de Ville) et Aristide Briand, l’infatigable militant (du 2 au 10 décembre, Agora). Sans oublier ces deux temps forts que sont cet apéritif républicain (6 décembre de 11h30 à 15h, salle du Courtil-Brécard) et la plantation de l’arbre de la laïcité (9 décembre, 11h). Un érable à trois fleurs  – en référence à la devise de la Loi de 1905, Liberté, égalité, neutralité –, qui sera placé près du buste d’Aristide Briand au Jardin des plantes. 

Tous en piste… aux étoiles

Du 5 au 7 décembre, la scène nationale de Saint-Nazaire et la Volière célèbrent le cirque contemporain. Pour la 2e édition de Quel cirque !, la ville s’apprête à vibrer au rythme des acrobaties, du vertige et de la poésie. Spectacles, ateliers parents-enfants, film culte : trois jours pour retrouver le goût du jeu, du risque et du déséquilibre. Le top départ sera donné le 5 décembre à la Volière avec une soirée circo-dinatoire qui mêle découverte et convivialité. L’occasion de s’initier à la voltige aérienne – tissu, cerceau, trapèze, sangles – à moins de préférer garder les pieds sur terre avec des acrobaties, jongleries, boules ou monocycles. La soirée se prolongera autour d’un buffet participatif avec, au menu, un temps de détente musicale. 

Question d’équilibre 

Samedi 6 décembre, l’événement “la Volière fait son cirque” se poursuit entre parents et enfants avec des ateliers cirque accessibles dès 18 mois. Ils offriront à chacun un mode d’exploration, celui de la coopération en famille pour apprendre à se faire confiance, à se porter, à trouver l’équilibre ensemble. Seule consigne : la joie d’inventer des gestes partagés et de retomber en enfance. Dimanche 7 décembre à 16h, changement de piste pour entrer dans l’univers singulier de Camille Boitel et de Sève Bernard au Théâtre. Leur spectacle “ ”, sans titre donc, est une création de la compagnie L’Immédiat. Elle défie la gravité comme la logique. Dans cette pièce brisée, pleine de trous et de vertiges, les corps deviennent fragments de mémoire et d’émotion. Scénographie démesurée, objets envahissants, décors instables : tout vacille, tout se transforme. Le duo, entre burlesque et poésie, signe une « déclaration d’amour à l’imprévisible écrite avec la précision d’un accident ». Et puisque le cirque s’invite partout, rendez-vous au cinéma Jacques-Tati, samedi 6 décembre avec Le Cirque de Charlie Chaplin. Une plongée dans le cinéma muet, suivie d’un goûter. Le lendemain matin, rebelote pour un « ciné-grignotis » dominical. Bref, trois jours où il n’y aura pas que le temps qui sera suspendu à Saint-Nazaire… 

Elmer Food Beat aux Rockeurs ont du cœur

En 1988 déjà, les Elmer Food Beat ont été à l’initiative de « ce mouvement musical à visée sociale ». Quarante ans de scène, on ne les présente plus ! En inaugurant la première édition nazairienne des Rockeurs ont du cœur en 2024, ces Nantais avaient promis de revenir en 2025. Hommes de parole, ils sont là. Il faut dire que l’édition 2024 a été un franc succès. Le Vip a fait salle comble et 677 cadeaux ont été offerts. En plus des Elmer, trois autres groupes ont répondu présents pour régaler les oreilles. Headkeyz, groupe de rock métal alternatif originaire de Montpellier. Ok Korale, « la chorale rock de qualité from Saint-Nazaire » celle qui « envoie des plumes et du goudron, Yeah ! ». Et vous connaissez sûrement cet habitué de la scène locale qu’est Dr Jean Burger avec ses sons hip-hop, électro, funk et soul. Pour l’occasion, il reviendra à ses premières amours en ponctuant sa prestation de morceaux plus rock. À ce programme de fou, on ajoute un invité surprise… « Indice : ça va nous faire rire », dixit Philippe Hamache, organisateur avec le Vip de la soirée, et président de l’association À toutes faims utiles.  

Pour les petits et préados    

« Une petite précision, souligne Philippe Hamache, qui a son importance. Cette année, on remplace le mot jouet par cadeau. En effet, grâce à nos échanges avec le Secours Populaire, nous constatons qu’il y a un nombre de plus en plus important de “préadolescents” qui ne sont pas passionnés par les jouets en tant que tels, mais toujours touchés quand on leur fait un cadeau ! ». Le Secours Populaire se chargera de tous les distribuer aux enfants et aux jeunes, jusqu’à 14 ans, défavorisés ou malades. Ils seront 700 à bénéficier de vos dons. Mais ce n’est pas tout, 100 entrées seront offertes à des familles qui ne peuvent s’offrir une entrée à 10 euros « parce que la culture doit être à la portée de tous ». Cadeaux des organisateurs, elles seront distribuées par différentes associations locales. 

Pas qu’une tournée de bars !

Du rock aux riffs acérés jusqu’aux sonorités plus électro, en passant par des propositions folk ou hip-hop, Saint-Nazaire ne déroge pas à la règle, et s’apprête à vivre quatre jours de frénésie musicale hors-sol. Trois jours durant lesquels sept bars de la cité (et un à Trignac) ouvriront leurs portes à une série de concerts et autres gourmandises tatouesques qui feront de la ville un « véritable laboratoire culturel », annonce Chloé Le Bail, directrice exécutive du festival Culture Bar-Bars, un événement hors norme qui, « au-delà de la musique, met la lumière sur ces bars aujourd’hui définis comme espaces culturels incontournables ». À rebours des clichés, et bien plus que de simples lieux nocturnes où l’on y devise le coude au comptoir, ces bistrots, troquets, zincs ou autres estaminets – comme bon vous semble –  « portent un vrai projet culturel qui contribue au dynamisme de la ville ». La musique y coule à flots, les publics s’y croisent, la diversité sonore y jaillit, des rencontres, des découvertes s’y font, souvent inattendues. Culture Bar-Bars, c’est simple… Il s’agit, et Chloé le Bail ne pèse pas ses mots, « de la première scène de France (par le nombre d’événements). Une première scène qui revendique son rôle d’émergence, d’acteur culturel, au même titre que le Théâtre, le Vip, Bain public… », les artistes programmés – plus d’une vingtaine –, étant tous estampillés 44, et pour certains en début de parcours. « Ces cafés-concerts, de vrais tremplins, leur offrent la possibilité de jouer, de rencontrer de nouveaux publics, de s’y confronter, d’expérimenter, de créer… ». Le tout dans une énergie live, de proximité, dans une good vibe, pas barbare pour son sou(l) mais bien Bar-Bars !  

Chasse gardée 2

Deux ans se sont écoulés à Saint Hubert. La vie y est paisible, peut-être trop pour Adélaïde et Simon qui souffrent du manque d’amis de leur âge. C’est sans compter sur l’arrivée de Stanislas, le fils de Bernard (l’ancien président des chasseurs du village), qui revient vivre à la campagne avec sa femme et ses deux enfants. Ils sont beaux, jeunes, et sympas. Leur seul défaut : ils pratiquent la chasse à courre ! La paix du village va être mise à mal : nouveaux voisins, nouveaux problèmes… 

 

Scream

Casey Becker, une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s’apprête à regarder un film d’horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un serial killer la malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d’horreur, celui-ci tuera son copain… 

 

Dossier 137

Le dossier 137 est en apparence une affaire de plus pour Stéphanie, enquêtrice à l’IGPN, la police des polices. Une manifestation tendue, un jeune homme blessé par un tir de LBD, des circonstances à éclaircir pour établir une responsabilité… Mais un élément inattendu va troubler Stéphanie, pour qui le dossier 137 devient autre chose qu’un simple numéro. 

 

La Loire, le chant du fleuve

Le Chant du fleuve raconte une histoire d’amour entre la Femme, la Loire, et l’Homme, le poète. La Femme et l’Homme vont échanger comme peut le faire un couple, depuis leur naissance, la source, jusqu’à leur mort, l’estuaire ; et ce, à partir de l’œuvre de plus d’une centaine d’auteurs connus ou moins connus. Quatre années de travail et cinq mois de tournage ont été nécessaires pour mener à bien cette vaste fresque poétique, patrimoniale, qui se veut aussi une expérience sensorielle inoubliable. 

 

Six jours ce printemps là

Malgré les difficultés, Sana tente d’offrir à ses jumeaux des vacances de printemps. Comme son projet tombe à l’eau, elle décide avec eux de séjourner sur la côte d’Azur dans la villa luxueuse de son ex belle-famille. En cachette. Six jours de soleil qui marqueront la fin de l’insouciance. 

 

L’incroyable femme des neiges

Coline Morel, intrépide exploratrice du Pôle Nord, voit sa vie partir à la dérive. Après des années passées à traquer ce yéti auquel elle est la seule à croire, elle se fait licencier et son compagnon la quitte. En pleine débâcle, Coline n’a d’autre choix que de rentrer dans son village natal. Elle y retrouve ses deux frères, Basile et Lolo, ainsi que son amour de jeunesse. Des montagnes du Jura jusqu’à l’immensité des terres immuables du Groenland, une nouvelle aventure commence alors pour « l’incroyable femme des neiges ». 

 

Pompei, sotto le nuvole

Pompéi, Naples, le Vésuve. Des vies sous la menace du volcan : archéologues, pompiers, éducateurs, marins, photographes… La terre tremble et le passé infuse dans le présent de tous. En donnant voix aux habitants, le film compose un portrait inédit de la ville, comme une machine à voyager dans le temps. 

 

[zoom] L’Étranger

Ozon ose, et c’est, trois petits points, à la ligne, 

une œuvre d’art à part… entière. On pense forcément à Ida, film polonais sorti en 2013, la quintessence du noir et blanc côté 7e art. On pense forcément à Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis et tous ces génies qui, chacun dans leur genre, ont su manipuler avec maestria ombre et lumière… L’Étranger d’Ozon se révèle telle une invitation introspective à photographier l’indifférence, l’étrangeté, sinon l’apathie face à ce qui nous entoure. L’Étranger d’Ozon se révèle tel un voyage visuellement poétique au royaume de l’Absurdie camusienne. D’une esthétique visuelle à couper le souffle, il offre au regard une version picturale du monde qui défile alors sous nos yeux avec une douceur malaisée, et défie qui voudrait le contredire ! Un blanc presque religieux qui vient adoucir la noirceur des âmes, un noir profond qui vient renforcer la dureté des cœurs. Un noir et blanc majestueux, presque solennel pour souligner l’absurdité de l’existence, la matière première de Camus ici portée au pinacle par Meursault. Meursault, « ce monstre froid, cette âme sans cœur » qui jette au monde son regard taiseux, détaché de tout sentiment ici incarné dans la chair par un Benjamin Voisin charismatique, tout en muscles, qui prend tous ses aises à l’écran ! 

Ozon ose, et c’est trois petits points, à la ligne, 

comme un air de déjà-vu. Qui ne se souvient pas de l’adaptation de Visconti n’aura qu’à pénétrer dans celle d’Ozon. S’il n’est question d’une pâle copie stricto sensu, disons qu’Ozon semble s’y être un tantinet inspiré, à la différence que le cinéaste français a jugé bon de s’affranchir de la version littérale dans laquelle son homologue italien s’est quant à lui intégralement engouffré, fidèle au livre. Comment ? En y incluant des images d’archives et, point non négligeable, en considérant le passé colonial. Ici, la place de « l’Arabe » y est tout entière rendue, à juste titre. Ici, « l’Arabe » est visible, personnifié, nommé, humanisé. Et chose inattendue… Ozon ose, encore. Ose introduire le film non pas par l’incipit le plus célèbre : « Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais plus… », mais par « J’ai tué l’Arabe. » 

Ozon ose, et c’est, trois petits points, à la ligne, 

l’audace, sans grand éclat. L’éloge de la lenteur, sans ce sel qui vient vous piquer dans votre torpeur. On gardera à l’esprit quelques scènes qui deviendront d’anthologie, comme celle où les corps s’entre-
lacent au milieu de l’océan, sublime. Nonobstant l’image délicate, pleine de poésie, cette adaptation s’écrit en demi-teinte, jolie à regarder mais pas très originale dans sa velléité contemporaine. Le tout exalté par une capsule sonore sur le qui-vive, qui met en alerte, en émoi, à l’image du personnage principal : énigmatique, troublant, intrigant… Car Ozon ou pas, Meursault reste Meursault : un étranger pour les autres, un étranger étranger au monde, un étranger étranger à lui-même, si l’existence a un sens ! Alors Ozon, osons, osons pas ? À vous de voir… 

 

Luna Silva

Luna Silva, c’est une histoire de cirque ! Née d’un père espagnol clown-acrobate et d’une mère anglaise faite pour la comédie, la petite Luna, son ukulélé toujours à la main, se promène à l’international de chapiteau en chapiteau, les yeux toujours émerveillés de voir se croiser dans cette frénésie circassienne jongleurs chinois, cavaliers cosaques ou encore acrobates cubains. Un univers singulier qui inspirera ses premières chansons…, qu’elle chante en anglais, français et espagnol. Une musique métissée, un chant aux mille pigments, comme un écho aux cinq continents, et cette passion innée chez cette enfant de la balle de raconter des histoires, faire danser autant que faire pleurer, ouvrir le cœur autant que l’inviter à s’écouter. Une fleur plantée dans les cheveux, une robe aux mille couleurs, Luna Silva s’avance sur scène pour un instant festif, une confidence où sa mandole rend hommage au gumbri des gnawas marocains, aux parfums cubains, aux mélodies populaires… Le tout porté par une intonation vocale et un groove qui portent les émotions de l’artiste en quête de spiritualité. 

Tigran Hamasyan trio

En introspection perpétuelle et toujours en quête de nouvelles inspirations, le pianiste de jazz arménien, virtuose en son royaume, vient visiter la scène nazairienne et dévoilera en live les premiers morceaux de Manifeste, son nouvel album en formule trio (piano, basse, batterie) dont la sortie est prévue début février. Un opus qui devrait se situer, selon l’équipe TSF Jazz « dans la continuité de The bird of a thousand voices, sorti en 2023, mélangeant notamment jazz, rock progressif et musiques folkloriques arméniennes. Enregistré entre Erevan, Athènes, Moscou et Los Angeles, Manifeste s’annonce aussi comme une œuvre introspective et cinématique ». Tigran Hamasyan est un pianiste sans équivalent et sans frontières, tout en force tellurique, en subtilité de jeu et intensité de texture. En attendant ce grand moment de jazz, le titre War time peom est à découvrir sur les plateformes. Sublime. 

Des auteurs et des plumes… Acte III / III

L’Affaire des chats perdus 

Roman hybride de Xavier Lhomme 

Depuis 2018, le Néo-nazairien a écrit de nombreuses nouvelles (littérature blanche, historique, noire, fantastique, SF). L’Affaire des chats perdus met en scène la capitaine de police Gwenaëlle Walker et son complice, ami et souffre-douleur, le photographe Axel Beutz. L’intrigue se déroule dans le Bordeaux d’aujourd’hui avec des incursions dans le fantastique et la science-fiction. Ce roman hybride est un « polar, entrecoupé de photographies d’avis de recherche de chats et de biographies de chats ». Étrange, non ? 

Aux éditions Edern Édition, 25 €.
Le + : dédicace mercredi 19 novembre de 15h à 18h espace culturel Leclerc Guérande. 

  

Vendredi d’automne 

EP d’Erikel 

Il y a des EP qui « s’écoutent comme on feuillette un carnet de voyage intérieur ». Le dernier du Néo-nazairien Erikel, Vendredi d’automne, est de ceux-là. Cinq titres comme cinq escales intimes. Voix profonde pour textes sombres et enlevés ainsi paraît ce nouvel EP soigné, signé Erikel. Dans cet opus, il pose sa prose en français et en anglais pour des ballades électro folk dans les méandres du temps et de la mémoire. 

Disponible sur toutes les plateformes digitales. Rens. erikel.com
Le + : concert, vendredi 21 novembre, 21h, Vip ; vendredi 19 décembre, Nomad Café. 

  

Vacarmes contenus 

Recueil d’Emmanuelle Rabu 

Demeurant à Besné, cette ancienne nazairienne, raconte le retour en train d’un résistant rescapé du camp de Mauthausen et le voyage en TGV de sa petite-fille, quatre-vingts ans après. Deux époques se superposent dans ce poème de quarante wagons, chacun illustré de photos. Au fil des stations et des voix qui surgissent, les mémoires se frottent, s’entrelacent, jusqu’au final de ce huis clos où s’invitent plusieurs personnages, de station en station. 

Aux éditions Lisière, 13 €.  

  

The dangerous beauties 

Album de Fyrs 

À travers cet album, le jeune Nazairien Fyrs (portrait dans Estuaire n° 1702), « explore les tiraillements intimes d’une génération en quête de sens, d’identité et d’ancrage. Il parle de la pression sociale, du besoin d’émancipation, de la peur de l’échec, des liens complexes que l’on tisse avec les autres et avec soi-même. À travers une pop sombre et électronique, parfois dansante, parfois suspendue, chaque morceau creuse une faille, éclaire une tension ou dévoile une fragilité. Les voix intérieures, les colères sourdes, les désirs d’ailleurs et les naufrages émotionnels s’y côtoient dans une énergie toujours traversée par le doute. C’est un album qui interroge, gronde et murmure, mais ne lâche jamais le fil de l’humain. Une traversée puissante et réflexive, entre le clair et l’obscur, entre chute et renaissance ». 

Sortie officielle vendredi 21 novembre. Disponible sur toutes les plateformes et points de vente. 

  

Le petit vieux qui a fait le tour du monde (3 fois)  

Roman de Léonie Bloom  

Avec ce 2e roman qui a remporté le Prix les plumes francophones 2024, l’autrice dongeoise a composé « un récit tendre et plein d’humour qui invite à un voyage intergénérationnel inoubliable. Les souvenirs d’un vétéran de la Marine nationale et les questions existentielles d’une adolescente se croisent pour réinventer leur rapport au monde ». Inspiré de faits réels.  

Sans maison d’édition, 19,90 €, leoniebloom.com 

De chercheur à écrivain « imposteur » !

On ne le refera pas ! En 2023, à peine débarqué à Saint-Nazaire que cet amoureux des pays du bloc de l’Est piqué post-ado à la poésie psychédélique actionnait son « plan quinquennal », un vocable à la soviétique comme il l’aime, kitsch et suranné à point. Son objectif ? : publier 10 livres en 5 ans. La mécanique du monde est le 4e et dernier-né de cette planification littéraire, un recueil de 14 nouvelles fictionnelles et exofictionnelles* traitant de sujets graves comme la solitude ou encore la Shoah – d’ailleurs, entre deux pages, on y rencontre le cinéaste Claude Lanzmann. Une gravité glaçante plus facile à faire passer quand le ton flirte entre « légèreté et désinvolture. J’ai souvent tendance à mettre des jeux de mots à l’endroit où on ne s’y attend pas », partage Stéphane Rosière, la tête à penser à Stefan Zweig, l’épicentre de son 5e roman, en gestation et à une certaine Marguerite Duras, pour le 6e. Une formule 1 de l’écriture, ce Nantais de naissance ? « Je ne les ai pas écrits en six mois. J’ai comme qui dirait un petit matelas présent depuis des années, veut rassurer ce partisan de la méthode de la pâte à crêpes ! On laisse reposer et… », on connaît la suite. Moins le passé ! 

« Une sorte de folie » 

Car avant de vouloir faire de l’écriture son métier, il est passé par bien des vies… De cancre à l’agrégation de géographie, de bassiste du groupe Zentrum Zombia (en photo dans La fabuleuse histoire du rock nantais de Laurent Charliot, la Bible) à chercheur-enseignement en géopolitique à l’université, en passant par la case poète underground, un peu à la Allen Ginsberg… À scribouiller dans les boîtes de nuit new-yorkaises, à aimer Budapest, à déclamer ses textes dans les lieux prestigieux de Paris, comme le Palais de Tokyo, à les lire pour le musicien Manuel Bienvenu, à écrire des nouvelles, à apprendre le hongrois, à être publié dans des revues de renom, à photographier (des milliers de clichés sur son Insta), à réaliser un court-métrage, Barrière de séparation, 2,30 min dans un taxi d’un Palestinien à Jérusalem. Puis vient ce jour où il décide de franchir le Rubicon, de faire de l’écriture son métier : « Une sorte de folie, car j’ai toutes les raisons de ne pas y croire », conscientise l’écrivain « imposteur » comme il se définit car autoédité en ligne et qui, tel un Don Quichotte 2.0 de la littérature « redevenu le cancre qui a zéro à sa dictée », se bat contre ces moulins à vent que sont les maisons d’édition. De leur part, des refus systématiques : « Je n’ai aucune chance d’y arriver. Alors autant continuer à écrire. C’est plus beau, non ? », conclut-il, bien décidé à ne pas baisser la plume ! 

* « Genre littéraire qui élabore une fiction à partir de faits réels ou d’éléments historiques, souvent en s’inspirant de la vie d’individus authentiques tout en y intégrant des éléments inventés. » 

// Livres en ligne  

Champs des fraises, à jamais : Nixon veut liquider Jim Morrison, Jimi Hendrix, Janis Joplin et les autres… 

Volcan : un inspirant écrivain de 30 ans se rend sur une île loin de l’agitation pour écrire son premier roman. 

Ta Mission : 1989, un jeune chercheur français enquête sur les Roumains qui fuient la dictature de Ceausescu pour trouver refuge en Hongrie. 

La mécanique du monde : recueil de 14 nouvelles où les personnages se confrontent à des situations qu’ils déplorent, qui hantent…  

Autoédition en ligne sur KDP 

Les MusicA’les, n’en perdez pas une croche !

À Saint-Nazaire et alentours, on connaît Musica pour son énergie fédératrice. L’association souffle cette année les quinze bougies de sa forme actuelle. Ouverte aux associations musicales du territoire, elle en compte aujourd’hui soixante, soit près de 2000 chanteurs et instrumentistes quel que soit son niveau. Et c’est pour « faire entendre les voix multiples de ces ensembles, chorales, orchestres d’harmonie ou formations tous azimuts, du bassin nazairien jusqu’à Questembert, et leur offrir une scène » que les Musica’les s’accordent au service de la musique amateur, résume Robert Richou, président de Musica. 

La grande scène des amateurs 

Avec 58 groupes adhérents de l’association, dix-huit concerts, huit communes du territoire, la 7ᵉ édition du festival s’annonce foisonnante. Deux week-ends, 2000 musiciens et 3500 spectateurs attendus sans compter les artistes eux-mêmes : en cette fin novembre la famille Musica sera au complet. Avec une multiplicité de registres et de genres sur une même soirée, chaque concert devient un patchwork sonore où se croisent classique, jazz, rock, variétés… « Trois styles différents se côtoient souvent lors d’une même date, avec parfois des grands écarts comme lors du concert de clôture du 30 novembre de Saint-Nazaire. La diversité, c’est précisément ce qui fait la force de ce festival ! », estime Robert Richou. Country, Line dance et swing, le festival fera encore danser la base sous-marine, mercredi 26 novembre. Et entre la préparation de deux éditions, pas question de lever l’archet. Musica s’invite sur d’autres terrains : concerts caritatifs pour Rétina France, collaborations avec la Philharmonie des 2 mondes pour Offenbach en folie qui, après Le Croisic, débarquera à Atlantia le 6 décembre 2026… L’association se lance aussi un nouveau défi l’an prochain :  l’organisation d’un festival de chants de marins. Baptisé Les Voix marines, il aura lieu les 30 et 31 mai autour de chansons iodées. « Les halles de Méan-Penhoët se métamorphoseront alors en village marin avec vide-bateaux, associations nautiques locales… », annonce Christian Pierre, le vice-président de Musica. Car l’association n’en finit pas d’accorder le territoire à son diapason : celui d’une musique partagée, ouverte, populaire. Histoire de n’en point perdre une croche… 

Meeting : à la rencontre de notre enfant intérieur

« L’enfant que nous avons été est-il toujours là, tapi dans l’ombre ? Nous observe-t-il changer ? », s’interroge Patrick Deville, le patron de la Meet. L’invitation à la mémoire, comme un jeu de miroirs entre passé et présent avec l’enfance, est au cœur de ce Meeting n°22. Une manifestation à la fois très littéraire et populaire, tournée vers la traduction et les langues. Originaires d’Afghanistan, du Mozambique, du Québec, de Hongrie, France, Slovaquie, une quinzaine d’auteurs vont se retrouver pour lire et dialoguer autour de textes inédits et de ce thème commun : Au fond de nous l’enfant. Parmi les invités, l’immense Luc Lang, romancier français au style si puissant (23 nov.). Ici, point de promotion ni d’échos aux grands prix d’automne. « Nous nous inscrivons hors de la saison littéraire et des compétitions éditoriales », rappelle l’écrivain nazairien, Patrick Deville. 

De Saint-Nazaire aux Nobels 

Pour cette édition, les Québécois Michel Jean et Perrine Leblanc, qui après sa résidence en 2017 retrouve Saint-Nazaire, ouvriront le bal (20 nov.). Côté Hongrie, la traductrice Joëlle Dufeuilly – lauréate du prix Laure Bataillon 2023 avec László Krasznahorkai (Nobel de littérature 2025) – revient elle aussi à Saint-Nazaire (21 nov.). « Et c’est la 3e fois que le Nobel récompense un auteur à qui nous avons décerné un prix en amont. En l’occurrence le Bataillon qui salue à parts égales l’auteur et son traducteur », s’enorgueillit Patrick Deville. Comme de tradition, le festival démarre à la médiathèque, suivi par une projection au Tati. Seul événement payant avec les deux déjeuners publics en présence des auteurs, traducteurs et modérateurs (sur insc.). Particularité cette année : un focus sur l’Afghanistan avec l’ancien ambassadeur à Kaboul Régis Koetschet, le romancier franco-afghan Atiq Rahimi (Goncourt 2008), la traductrice et chercheuse Belgheis Alavi qui lira des poésies afghanes, accompagnée au robab (22 nov.). Et avant la clôture du festival par La Passe du diable, un film signé Kessel sur le jeu traditionnel afghan du bouzkachi, retour à Montréal et à Budapest, le 23 novembre. De Kaboul à Saint-Nazaire, en passant par le Québec et la Hongrie, Meeting fabrique un territoire où les littératures contemporaines se rencontrent et les enfances se racontent. 

* Maison des écrivains étrangers et des traducteurs 

Insaisissables 3

Les Cavaliers sont de retour pour le braquage le plus impressionnant jamais imaginé ! Accompagnés d’un groupe de jeunes magiciens qui espèrent suivre leur trace, ils vont devoir repousser les limites de l’illusion pour orchestrer leur tour le plus spectaculaire : dérober le joyau le plus précieux du monde des mains d’une redoutable organisation criminelle… 

 

Wicked 2

La suite des aventures d’Elphaba et Glinda, deux sorcières légendaires du pays d’Oz, liées puis déchirées par le destin, poursuivant chacune sa propre quête de vérité et de justice. 

 

Running man

Dans un futur proche, The Running Man est l’émission numéro un à la télévision : un jeu de survie impitoyable où des candidats, appelés les Runners, doivent échapper pendant 30 jours à des tueurs professionnels, sous l’œil avide d’un public captivé. Chaque jour passé augmente la récompense à la clé — et procure une dose d’adrénaline toujours plus intense. Ben Richards, ouvrier désespéré prêt à tout pour sauver sa fille gravement malade, accepte l’impensable : participer à ce show mortel, poussé par Dan Killian, son producteur aussi charismatique que cruel. Mais personne n’avait prévu que Ben, par sa rage de vivre, son instinct et sa détermination, devienne un véritable héros du peuple… et une menace pour tout le système. Alors que les audiences explosent, le danger monte d’un cran. Ben devra affronter bien plus que les Hunters : il devra faire face à un pays entier accro à le voir tomber. 

 

U96, la véritable histoire de Das Boot

En 1981, « Le Bateau », film de guerre allemand réalisé par Wolfgang Petersen, triomphe sur les écrans internationaux. Retour sur l’histoire de ce film hors-norme. 

Drive

Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur ! 

 

Shelby Oaks

Obsédée par la disparition de sa sœur, une femme s’engage dans une quête désespérée qui la conduit au cœur d’un mystère terrifiant, orchestré par un mal insaisissable. 

 

Un choix souverain

Ce documentaire retrace 40 ans de la formidable aventure industrielle des « nouveaux paquebots » au travers de nombreuses interviews et images d’archives. Jean-François Pahun et son équipe ont sillonné l’entreprise et le monde pour réaliser Un choix souverain – Chantiers de l’Atlantique 1985-2025. 

Crash

James Ballard, un producteur de films publicitaires, s’épuise à rechercher un regain de désir dans des expériences sexuelles, toujours nouvelles, toujours décevantes, menées avec sa femme Catherine. Un jour, il perd le contrôle de sa voiture et tue un autre conducteur. Lui-même blessé, et hospitalisé, il rencontre la femme de l’homme qu’il a tué, Helen Remington, et se laisse tout comme elle fasciner par un photographe médical, Vaughan, dont le goût pour les blessures et les mutilations va bien au-delà de la conscience professionnelle. James bascule dans un univers où la violence routière, de reconstituée, devient réelle. 

 

Regretting You

Morgan Grant a mis ses rêves entre parenthèses pour élever sa fille Clara. Si elles partagent un amour indéfectible, tout le reste les divise : leurs valeurs, leurs choix, leur manière d’aimer et de vivre. Morgan veut protéger Clara à tout prix, quitte à l’étouffer. Clara, elle, refuse de suivre le chemin tout tracé de sa mère et cherche à s’émanciper. Mais lorsqu’un drame brutal fait ressurgir une trahison inimaginable, le fragile équilibre qu’elles avaient construit vole en éclats. Dans ce chaos, Morgan trouve un soutien inattendu… auprès de la seule personne qu’elle tenait à distance depuis des années. De son côté, Clara se rapproche dangereusement du garçon qu’on lui a formellement interdit d’aimer. Deux chemins parallèles, deux cœurs en reconstruction, une vérité à affronter. 

 

Lumière pâle sur les collines

Royaume-Uni, 1982. Une jeune anglo-japonaise entreprend d’écrire un livre sur la vie de sa mère, Etsuko, marquée par les années d’après-guerre à Nagasaki et hantée par le suicide de sa fille aînée. Etsuko commence le récit de ses souvenirs trente ans plus tôt, lors de sa première grossesse, quand elle se lia d’amitié avec la plus solitaire de ses voisines, Sachiko, une jeune veuve qui élevait seule sa fille. Au fil des discussions, l’écrivaine remarque une certaine discordance dans les souvenirs de sa mère… les fantômes de son passé semblent toujours là – silencieux, mais tenaces. 

 

Un poète

Óscar Restrepo, poète en manque de reconnaissance, mène une existence solitaire marquée par les désillusions. Sa rencontre avec Yurlady, une adolescente d’un milieu populaire possédant un véritable talent d’écriture, va bouleverser le cours de sa vie. Il l’exhorte à se présenter à un concours national de poésie. Mais les choses ne se passent pas comme prévues… 

 

Les rêveurs

Élisabeth, comédienne, anime des ateliers d’écriture à l’hôpital Necker avec des adolescents en grande détresse psychologique. À leur contact, elle replonge dans sa propre histoire : son internement à 14 ans. Peu à peu, les souvenirs refont surface. Et avec eux, la découverte du théâtre, qui un jour l’a sauvée. 

 

La voix de Hind Rajab

29 janvier 2024. Les bénévoles du Croissant-Rouge reçoivent un appel d’urgence. Une fillette de six ans est piégée dans une voiture sous les tirs à Gaza et implore qu’on vienne la secourir. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance. Elle s’appelait Hind Rajab. 

 

Jean Valjean

1815. Jean Valjean sort du bagne, brisé, rejeté de tous. Errant sans but, il trouve refuge chez un homme d’Église, sa sœur et leur servante. Face à cette main tendue, Jean Valjean vacille et, dans cette nuit suspendue, devra choisir qui il veut devenir. 

 

Notre pain quotidien

En 1929, alors que les États-Unis traversent une crise économique historique, John et Mary, dont la situation financière est critique, se voient proposer de reprendre une petite ferme hypothéquée. Ils acceptent mais l’ampleur de la tâche est telle qu’ils décident de s’organiser en coopérative. De tout le pays, des victimes de la crise affluent. Commence alors une incroyable aventure collective… 

On vous croit

Aujourd’hui, Alice se retrouve devant un juge et n’a pas le droit à l’erreur. Elle doit défendre ses enfants, dont la garde est remise en cause. Pourra-t-elle les protéger de leur père avant qu’il ne soit trop tard ? 

 

Les aigles de la République

George Fahmy, l’acteur le plus adulé d’Egypte, est contraint par les autorités du pays d’incarner le président Sissi dans un film à la gloire du leader. Il se retrouve ainsi plongé dans le cercle étroit du pouvoir. Comme un papillon de nuit attiré par la lumière, il entame une liaison avec la mystérieuse épouse du général qui supervise le film. 

 

Kika

Alors qu’elle est enceinte, Kika perd brutalement l’homme qu’elle aime. Complètement fauchée, elle en vient à vendre ses petites culottes, avant de tenter sa chance dans un métier… déconcertant. Investie dans cette activité dont elle ignore à peu près tout, Kika entame sa remontée vers la lumière. 

 

Frantz Fanon

Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville, au temps où le Docteur Frantz Fanon était Chef de la cinquième division entre l’an 1953 et 1956. 

Algérie française, 1953. À l’hôpital de Blida-Joinville, Frantz Fanon, jeune psychiatre noir, tente de soigner les Algériens de leurs aliénations lorsque la guerre surgit à l’intérieur même de ses services. 

 

Predator : badlands

Dans le futur sur une planète lointaine, un jeune Predator, exclu de son clan, trouve une alliée improbable en la personne de Thia et entreprend un voyage en territoire hostile, à la recherche de l’adversaire ultime. 

 

La La Land

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? 

 

Le roi des rois

Walter, un garçon turbulent, ne rêve que des exploits du Roi Arthur et de sa fidèle épée Excalibur. Son père, Charles Dickens, décide alors de lui raconter la vie du « Roi des rois » : Jésus-Christ. Grâce aux talents de conteur et à l’imagination débordante du célèbre romancier, Walter, accompagné de son chat Willa, va vivre une aventure palpitante et découvrir l’une des plus belles histoires de l’humanité. 

 

T’as pas changé

Suite à un événement aussi loufoque que tragique, quatre anciens lycéens cabossés se télescopent et font face à leur passé. La force du groupe suffira-t-elle à les remettre droits ? 

 

Chainsaw Man – le film : l’arc de Reze

Pour la première fois, Chainsaw Man fait son apparition sur grand écran dans une aventure épique et spectaculaire, dans la continuité de la série animée à succès. Denji travaillait comme Devil Hunter au service des yakuzas, dans l’espoir d’effacer la lourde dette laissée par ses parents… jusqu’au jour où les yakuzas le trahissent et le fassent exécuter. Mais avant de perdre complètement connaissance, Denji conclut un pacte avec Pochita, son fidèle chien-démon tronçonneuse, et celui-ci lui sauve la vie. Avec ce pacte, les deux personnages fusionnent et créent ainsi l’inarrêtable Chainsaw Man. Alors qu’une guerre sanglante fait rage entre démons, chasseurs et ennemis de l’ombre et qu’une mystérieuse jeune fille nommée Reze fait irruption dans son univers, Denji doit livrer son combat le plus périlleux — un combat guidé par l’amour, dans un monde où la survie ne connaît aucune règle. 

 

Un voyage en brouette

Un comédien poussant une brouette à tiroirs parcourt les 215 kilomètres qui séparent le village d’Angoisse et le lieu-dit La Joie. Durant ces 13 jours de marche à travers les villages, celui qui se fait appeler Vieux Néon fait une multitude de rencontres éclairantes. Une rêverie ancrée, aussi poétique que politique. 

 

Sam le pompier – nouvelle caserne, grandes aventures !

Sam le pompier revient au cinéma avec 5 épisodes 100 % inédits et une grande nouveauté : une toute nouvelle caserne ultramoderne ! Grâce à cette base flambant neuve et à une unité mobile de commandement dernier cri, les opérations de sauvetage atteignent un niveau d’efficacité jamais vu à Pontypandy. Toujours prêt à intervenir, Sam le pompier poursuit sa mission avec bravoure aux côtés de son équipe dévouée. Incendies, sauvetages extrêmes, urgences en mer ou en montagne : rien ne leur fait peur pour venir en aide aux habitants. De nouvelles aventures palpitantes vous attendent dans ces épisodes inédits. Une chose est sûre : quand le danger surgit, Sam le pompier n’est jamais bien loin. 

 

A Big Bold Beautiful Journey

Imaginez pouvoir ouvrir une porte et la franchir pour revivre un moment décisif de votre passé. Sarah et David, deux inconnus célibataires, se rencontrent lors du mariage d’un ami commun et, par un incroyable coup du sort, se lancent ensemble dans une aventure grandiose – drôle, fantastique et pleine d’émotions – où ils revivent des instants marquants de leurs vies respectives. Ces souvenirs retracent leurs parcours et pourraient bien leur offrir une chance de transformer leur avenir. 

 

La disparition de Josef Mengele

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Josef Mengele, le médecin nazi du camp d’Auschwitz, parvient à s’enfuir en Amérique du Sud pour refaire sa vie dans la clandestinité. De Buenos Aires au Paraguay, en passant par le Brésil, celui qu’on a baptisé « L’Ange de la Mort » va organiser sa méthodique disparition pour échapper à toute forme de procès. 

 

La fête de Maria

Le 8 septembre 1866, les membres de la famille Szendrey se réunissent pour célébrer la Nativité de la Vierge Marie. Les tensions politiques et le poids d’un passé aristocratique en déclin pèsent sur la journée. Ce qui devait être une fête se transforme en une confrontation empreinte de nostalgie. 

 

Le cinquième plan de La Jetée

Le cousin de la réalisatrice, Jean-Henri, se reconnaît dans La Jetée de Chris Marker. Il est là de dos, avec ses parents sur la terrasse d’Orly dans le cinquième plan du film. Aucun doute, il reconnaît ses oreilles décollées. Et si c’est lui, il est le héros du film, enfant… Dominique Cabrera est immédiatement happée par cette enquête intime et historique ; quelle était la probabilité pour que Marker et les Cabrera choisissent ce même dimanche de 1962 pour se rendre sur la jetée d’Orly ? 

 

L’inconnu de la grande arche

1983, François Mitterrand décide de lancer un concours d’architecture international pour le projet phare de sa présidence : la Grande Arche de la Défense, dans l’axe du Louvre et de l’Arc de Triomphe ! A la surprise générale, Otto von Spreckelsen, architecte danois, remporte le concours. Du jour au lendemain, cet homme de 53 ans, inconnu en France, débarque à Paris où il est propulsé à la tête de ce chantier pharaonique. Et si l’architecte entend bâtir la Grande Arche telle qu’il l’a imaginée, ses idées vont très vite se heurter à la complexité du réel et aux aléas de la politique. 

 

[zoom] La femme la plus riche du monde

Au mot richesse, l’héritière milliardaire Marianne Farrère (Isabelle Huppert) dit préférer celui de fortune. Ainsi démarre La femme la plus riche du monde : des mots d’esprit, des dialogues bien sentis, souvent cinglants et percutants portés par un casting de luxe. Un casting qui brille sans pour autant faire d’étincelles. Tout au moins dans les premières scènes où l’incarnation du duo Huppert-
Laffite apparaît… sans conviction. Un peu comme si le spectateur assistait à une représentation théâtrale dans laquelle les acteurs surjouent et donc sonne faux. Le temps que le cadre et l’intrigue ne se posent. Car au fil du film les personnages comme l’histoire, librement inspirée de l’affaire Bettencourt, prennent heureusement un peu d’ampleur. Le cas principalement de Laurent Lafitte qui campe cet écrivain photographe à la fois fantasque et exubérant : François-Marie Banier devenu Pierre-Alain Fantin dans cette comédie mordante. Escroc, imposteur, voleur, trivial et provocateur, ce Raspoutine est comme la grippe, il contamine tout le monde. Le petit personnel de maison bourgeoise se met à demander son dû, à essayer lui aussi d’extorquer la vieille. Après tout, pourquoi n’aurait-il pas droit à sa part du gâteau ? 

Mais l’air finit vraiment par devenir irrespirable avec ce pique-assiette graveleux et grossier à souhait aux yeux de la famille Farrère, toute corsetée. Sauf pour Marianne qui, elle, « s’amuse, s’aveugle, s’égare mais revit ». Pauvre petite femme riche qui s’ennuie, seule et sans ami. Pierre-Alain la révèle, lui fait sniffer des opiacés en boîte de nuit, métamorphosant ce personnage de pouvoir en quasi punk. Il déverrouille tout ce qui est fermé en elle. Parce qu’on « va mieux quand on ose ! », selon le flamboyant filou. De leur côté, Marina Foïs (Frédérique, la fille), Mathieu Demy (le gendre) et Raphaël Personnaz (le majordome) jouent juste. En retenue, comme l’exige leur rang et leur monde, où on étale ni ses richesses ni ses états d’âme. Frédérique a appris l’humilité, la simplicité, l’effacement, à ne pas parler d’argent. La vraie richesse dans le milieu des ultras riches. Alors quand débarque Pierre-Alain, on comprend bien le malaise. La bienveillance de sa famille qui la voit dilapider sa fortune, qui se soucie d’elle, Marianne n’en a cure. Après tout, c’est son argent. Son entourage pense que Fantin lui prend son argent. La milliardaire, elle, considère qu’elle lui donne. Les points de vue s’entendent comme la vision de mondes opposés. L’un fondé sur la discrétion, la retenue. L’autre sur la soif de l’absolu, la démesure. Qui a raison ? Marianne est-elle sous emprise ? Le film de Thierry Klifa ne tranche pas. 

 

Kan ba’n dañs* à l’école Jules-Ferry

« Penhoët, Kerlédé, Guindreff…, rien que dans la toponymie, ça parle breton à Saint-Nazaire », déclare Erwan Le Brenn. D’où l’idée de proposer des kan ba’n dañs dans le cadre de l’amicale laïque Jules-Ferry. L’élément déclencheur de cette nouvelle activité qui a démarré fin septembre ? La volonté de partager la pluralité de la culture bretonne. « La Bretagne recèle des myriades de langues, de coutumes, de costumes. Pas un folklore figé mais un mouvement ! » C’est notamment après avoir animé un stage de langue bretonne au printemps dernier qu’Erwan a décidé de se lancer parce qu’il s’est rendu compte qu’il existait un vrai dynamisme autour de cette culture. Mais « le chemin de cette proposition veut se faire en marchant, avec les participants », assure-t-il. Car si l’envie part du chant breton, il a bien l’intention de l’ouvrir à d’autres rivages : chants de paludiers, airs populaires, harmonies celtiques… 

Une culture en mouvement 

Guitariste, harpiste, fou de musique bretonne, celui qui se présente comme un “métis breton”, avec un père du Finistère et une mère du Morbihan, a traîné ses cordes un peu partout. Et sa harpe celtique Camac – onze kilos de bois irlandais – qui ne le quitte jamais, aussi. « La harpe, c’est la musique de mon enfance. Un retour aux sources et aux années 70. » S’il évoque l’incontournable Alan Stivell, le plus célèbre des harpistes celtiques, ou Ravi Shankar, le sitariste indien qui a influencé les Beatles autant que Jimi Hendrix, Erwan cite aussi Django Reinhardt et le flamenco. À l’adolescence, il a même appris l’espagnol « pour comprendre les paroles des musiques andalouses ». Il avoue d’ailleurs qu’il « lui manque une vie pour faire du jazz manouche. » Mais avant de troquer le tableau noir contre la harpe, il a enseigné les mathématiques neuf ans au collège Pierre-Norange, en ZEP, puis à Aristide-Briand. Il a même fait danser ses élèves de Montoir-de-Bretagne dans les années 70 et animé des cours de breton à l’école Diwan entre 1995 et 2000. Aujourd’hui à la retraite et investi à la maison de quartier d’Avalix, à deux pas de chez lui, l’ancien professeur de maths poursuit une autre forme d’enseignement en relançant rondes et autres gavottes à l’école Jules-Ferry tous les mercredis. 

* chants bretons à danser 

Quand la Brière lui fait de l’œil !

Qu’il soit 48h non-stop emmitouflé dans son sac de couchage, seul en plein milieu d’une Écosse automnale sauvagement flamboyante, le viseur à portée d’œil, à attendre de shooter le cerf, ou dans les marais de Brière, camouflé sous un tas de roseaux, le visage grimé de boue dans l’espoir de tirer le portrait d’un héron bihoreau (son chouchou, en couverture du livre*), l’émotion est la même, « incommensurable ». Et les mots en petit nombre, quand Mathias Monsion a à décrire ce qu’il ressent à l’instant où il sait qu’il a LA photo : « C’est le Graal. » Trois petits mots mais d’une force égale à tous ces regards qu’il saisit avec passion, un peu partout en France, en Europe aussi, et beaucoup en Brière, sa terre natale…  

Le gamin de Brière 

« Le regard, c’est la puissance animale à l’état pur », et ça tombe bien car de ce regard, le jeune Malouin de 23 ans en a fait le fil conducteur de son premier ouvrage photographique, à hauteur
d’enfant, de celle d’un enfant du marais. Près de 120 photos, toutes prises entre ses 14 et 20 ans. Trois ans de travail, qu’il a réalisé de A à Z, de la mise en page aux croquis, des photos (évidemment) à la plume… Son récit de vie en culotte courte, ses souvenirs, sa vision d’alors, ses anecdotes quand il courait dans les champs, allait pêcher et…, s’amusait à photographier un renard en train d’attaquer un ragondin !  Celle-ci, il adore la raconter : «
J’avais 8 ans, ma mère ne me croyait pas. Elle m’a prêté son appareil, j’y suis retourné pour lui prouver, et depuis, je n’ai jamais cessé de faire des photos. » 

Une déclaration d’amour à la Brière 

Aujourd’hui, Mathias est le seul photographe professionnel animalier sur le marais de Brière. « Plus qu’une balade immersive au gré des saisons, plus qu’une invitation à découvrir sa lumière, ses espèces, ses paysages, sa beauté, son romantisme… », son livre est une véritable déclaration d’amour à la Brière. « Cet objet, c’est l’inscrire dans les écrits, c’est pouvoir la toucher, la ressentir… C’est parler d’elle pour ne pas l’oublier, pour l’entretenir, la protéger. Et il y a urgence », alerte-t-il, en plus d’agir. Et l’amoureux de la nature sur tous les fronts (conférences, interventions dans les écoles) d’ajouter : « Si personne n’en parle, se mobilise alors que nous  y habitons, qui le fera pour nous ? Il est essentiel de sensibiliser à la protection de cet écosystème à l’incroyable biodiversité. » 

Et la suite ? 

La Brière, un territoire qui lui a révélé tous ses secrets ? « Elle en est loin ! C’est un terrain de jeux illimité en perpétuel mouvement. Des espèces partent, disparaissent, d’autres s’y posent furtivement, reviendront forcément, comme la talève sultane, une poule d’eau toute bleue. » Et un peu comme lui qui l’a quittée, sa Brière tant aimée, pour l’Écosse avant d’y revenir, définitivement cet été… Là-bas, au pays du Loch Ness, il y a passé un master de biologie marine, y a vécu quelques années, et y travaille encore comme guide nature, le Nikon en bandoulière et la tente sur le dos, qu’il troque tous les étés depuis ses 16 ans contre un chaland, pour le plus grand bonheur des amoureux de l’un des plus grands marais de France.
Mais là, direction les montagnes, entre Pyrénées et Savoie. Deux mois sur les routes, 800 km dans les jambes et un objectif en vue : photographier l’ours, le lynx et le loup. D’autres projets ? Partir en Norvège l’an prochain, et publier son deuxième ouvrage photographique d’ici à deux ans. Pour offrir un autre regard…
 

« Un voyage musical et poétiquement engagé »

Rouge, mémoires d’un fleuve…, « c’est du sang, de la chair, des âmes, c’est nous », confie Hervé Batteux, à l’origine de cette création qu’il revendique comme une « nouvelle forme hybride ». Ni conte, ni concert, une sorte de pas de côté, à la lisière du docu-musical. Engagé. Pas politique au sens politicien du terme. « D’ailleurs, les fleuves ne font pas de politique ! Mais si parler de répression, d’oppression et de domination est de la politique, alors oui, c’en est ! ».  Un parti pris assumé que le batteur nazairien partage à 100 % avec ses camarades de scène au long cours, Youenn Landreau (Chapman stick), Alain Pennec (accordéon diatonique, flûtes) et Bachir Rouimi (percussions) : « C’est ça notre rôle d’artistes, de réveiller les émotions, de bousculer l’indifférence, de dire que nous ne sommes pas d’accord avec tout ça. » 

Une invitation à l’universel 

Un “tout ça” transporté par « une musique qui vient dire ce que les mots ne suffisent pas à exprimer ». Un “tout ça” porté par un quatuor qui « orchestre un dialogue sans frontières entre les musiques celtiques/bretonnes et du monde. Où gwerz et polka répondent aux flûtes pygmées ou caribéennes, aux chansons gnawas, marocaines ou cubaines ». Rouge, mémoires d’un fleuve est une invitation au voyage, une invitation à l’universel « car tous les fleuves se ressemblent », philosophe Hervé Batteux qui se rêve de voir jouer Rouge sur les rives du Nil, du Mississippi, à Shanghai, au Sénégal, là où le fleuve se raconte. De le faire voyager à travers le monde. À cet effet, celui qui des années durant « mangeait latino, écoutait latino, jouait latino, vivait latino, voyageait latino » se lance dans une version en espagnol : « Ce sont 200 millions de spectateurs potentiels ! », sourit celui qui a mis dans ce spectacle beaucoup de lui. Bien sûr, il ne touchera pas aux chansons de Reggiani, de
Lavilliers et autres grands auteurs français (mais pas que) qui figurent sur la setlist. 

« Je suis attaché à cet estuaire de la Loire où le gigantisme des zones industrielles côtoie les mystères des marais de Brière et l’infini de l’océan. » Hervé Batteux. 

Du Mésolithique à aujourd’hui 

Des textes, entre reprises et compositions, dites à haute voix par les quatre musiciens qui racontent des histoires de vie. Sur trois époques. Au temps du Mésolithique avec cette petite fille qui passe du bleu (pour les marais) au rose (pour l’insouciance), puis du rose au rouge (pour le feu, les luttes, les passions…). Au temps aussi de la Compagnie des Indes avec ce matelot qui travaille pour un armateur nantais. Au temps d’aujourd’hui avec cet ouvrier de la métallurgie à la retraite qui jette un œil sur un bateau qui s’en va… Trois destins imaginaires qui ont « chacun leur façon d’exister, de résister. Ou pas ». Trois récits ancrés dans la réalité du monde que le directeur artistique de Tam Tam production a commencé à écrire en 2023. Pour nourrir la trame fictionnelle, il est allé puiser ses inspirations dans ses livres d’histoire ancienne, grand passionné qu’il est, ou dans la parole des habitants de Trignac. Trignac, et ses (feues) Forges que l’on devine en toile de fond… 

Des auteurs et des plumes… Acte II / III

Toutes les vies  

Roman de Rebeka Warrior 

Premier roman de la chanteuse et musicienne nazairienne (Sexy Sushi, Mansfield.TYA, Kompromat). « Un récit d’une histoire d’amour sublime, d’un deuil impossible et d’une quête spirituelle qui sauve. » 

Aux éditions Stock, 20,90 €. 

Bang! 

Fanzine par Splash! 

Le nouveau projet collectif de Splash!, un fanzine illustré 100% local. Trois fois par an, un nouveau numéro regroupera les travaux des artistes du collectif nazairien, réunis autour d’un thème commun, entre BD, illustrations, extraits de carnets, jeux et textes illustrés. Pour ce premier numéro, 26 pages sont consacrées à l’aventure, préparations ou retours de voyages, fragments de périples ou encore odes au grand air.  

Autoédition, 6 €. Librairies Le Chaudron, L’Oiseau tempête, café Hourrah, et une fois par saison par commande en ligne, helloasso.com 

Courir à ce qui me brûle 

Roman de Jean-Pierre Suaudeau  

Ce 8e roman « et non une biographie » du Nazairien évoque la figure de François Pétrarque qui s’isola (1304-1374) à Fontaine-de-Vaucluse. L’histoire est celle de la passion idéalisée du poète florentin avec sa muse, Laure, et celle qui surgit dans la vie du narrateur. Un roman tissé à partir des sonnets du Canzoniere, l’œuvre la plus célèbre du poète. Un saut dans le passé donc, si loin… mais si proche de nous, car aimer, rêver, fuir, douter… « courir vers ce qui va nous brûler »… n’ont pas d’âge.  

Aux éditions Joca Seria, 18,50 €. Rencontre, librairie L’Oiseau tempête, vendredi 7 novembre, 18h30.  

La mécanique du monde 

Recueil de Stéphane Rosière  

Un recueil de 14 nouvelles signé du l’auteur nazairien, « entre suspense, romance, autofiction et exofiction. Les personnages mis en scène dans ces histoires sont confrontés à des apparitions déstabilisantes, des logiques qu’ils déplorent ou combattent, des comportements inhumains, des crimes qu’ils découvrent ou qui les hantent, mais toujours ils cherchent à résister, à s’en sortir ». 

Autoédition sur KDP. 15 €. Rencontre mercredi 19 novembre, 19h, chez la Bretonne.
Le + : portrait à découvrir dans Estuaire 1746 du 19 au 25 novembre, rubrique Des livres tous azimuts. 

Esquinte 

CD d’Erwan Coutant 

Avec son cinquième album Esquinte, le Nazairien Erwan Coutant continue d’avancer sur des voies hors catégories. Douze titres qui commencent par Venir au monde, qui parlent de la perte, du sentiment de l’existence, du vivre ensemble, du comment faire société à l’heure consumériste. Une voix scandée qui s’autorise quelques mélopées, du bouclage toujours, des bribes de guitares dessinent un univers proche des arts plastiques, entre poésie noise, musique folk, bruitiste et électronique. 

Concert au TNT, Nantes, samedi 15 novembre, 20h30. Album numérique : onparticipe.fr/c/esquinte  

Bouh, le ciné-concert qui fait (même pas) peur !

Un employé de banque lutte contre des faux-monnayeurs qui essaient de se faire passer pour des fantômes. 

Séance accompagnée en musique et en direct par Laurent Pontoizeau. 

DOUBLE DOSE : The Descent

Cette année, Halloween se fête sous terre ! Rejoignez-nous pour un marathon spécial The Descent et vivez une nuit de cinéma terrifiante. Deux films cultes de l’horreur moderne pour une plongée oppressante, haletante et pleine de sueurs froides. Frissons garantis pour la nuit la plus sombre de l’année ! 

 

 

Save our souls

La Méditerranée est un désert mortel pour celles et ceux qui veulent atteindre les côtes européennes. Au large des côtes libyennes, l’équipage de l’Ocean Viking veille, à la recherche d’embarcations en détresse. Après un sauvetage à hauts risques, naufragés et sauveteurs vivent ensemble sur le bateau, dans l’attente d’un port d’accueil. Ce temps à bord est le premier refuge des rescapés. Avec les sauveteurs, se tisse une relation faite d’écoute, de soin et de présence. 

 

Smashing Machine

Dwayne Johnson est Mark Kerr, légende du MMA des années 90, surnommé « The Smashing Machine » tandis qu’Emily Blunt incarne son épouse, Dawn Staples. 

 

Les Moodz au cinéma

Les Moodz, la première série audiovisuelle soutenant le développement des compétences psychosociales des enfants de 3 à 5 ans, débarque au cinéma ! Plongez dans l’univers coloré de Youpi, Chocotte, Bisou, Furax, Snif … Des épisodes inédits à découvrir en famille grâce à des séances adaptées de 50 minutes pour les tout-petits (son modulé et lumière tamisée), pour apprivoiser tes émotions tout en douceur. 

 

Trainé sur le bitume

Deux policiers sont suspendus pour usage abusif de la force après une arrestation musclée. A court d’argent, ces deux représentants de l’ordre basculent de l’autre côté de la loi pour s’arroger une compensation. Ils prennent en filature de dangereux braqueurs de banque afin de s’emparer de leur futur butin. 

 

La bonne étoile

France 1940, Jean Chevalin et sa famille vivent dans la misère après que ce dernier ait jugé bon de … déserter ! La situation n’est plus tenable. Convaincu que « certains » s’en sortent mieux, Chevalin a une brillante idée : se faire passer pour juifs afin de bénéficier de l’aide des passeurs pour accéder à la zone libre. De malentendus en révélations, il va entrainer sa famille dans ce grand périple qui déconstruira ses préjugés un à un… 

 

La nuit des clowns

Quand Quinn emménage avec son père dans la petite ville de Kettle Spring, elle fait rapidement la connaissance de Frendo le Clown, la mascotte locale. Cette dernière est célébrée chaque été, lors d’une grande fête en son honneur. Mais la fête va rapidement tourner au cauchemar quand des adolescents commencent à disparaître, rendant bien réelles les légendes qui circulent autour de Frendo… 

 

Fantomas se déchaîne

L’inspecteur Juve et ses compagnons commencent à connaître les méthodes diaboliques de Fantômas. Aussi, lorsque le professeur Marchand disparaît mystérieusement, l’étrange personnage masqué est immédiatement soupçonné. Mais Juve et ses acolytes sont pris à leur propre piège. Juve ne parvient pas à mettre la main sur Fantômas, qui s’enfuit dans sa DS volante, traçant un « F » dans un ciel bleu azur. 

 

Ce que cette nature te dit

Donghwa, un jeune poète de Séoul, conduit sa petite amie Junhee chez ses parents, aux alentours d’Icheon. Émerveillé par la beauté de leur maison nichée dans un jardin vallonné, il y rencontre son père qui l’invite à rester. Au cours d’une journée et d’une nuit, il fait la connaissance de toute la famille et la nature de chacun se révèle. 

 

L’étranger

Alger, 1938. Meursault, un jeune homme d’une trentaine d’années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. Puis il reprend sa vie de tous les jours. Mais son voisin, Raymond Sintès vient perturber son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches jusqu’à un drame sur une plage, sous un soleil de plomb… 

 

Les as de la jungle

Maurice a tout d’un pingouin… mais le tigre est en lui ! Elevé par une tigresse, ce pingouin loin d’être manchot est devenu un pro du Kung Fu. Avec ses amis, les As de la jungle, Maurice entend dorénavant faire régner l’ordre et la justice dans la jungle, comme sa mère avant lui. Mais Igor, un koala diabolique, entouré de ses babouins mercenaires pas très futés, a pour projet de détruire la jungle… 

 

Premières Neiges

La neige n’a pas son pareil pour faire des merveilles. Elle invite au jeu, bien sûr, mais aussi à la rêverie, au fantastique, à l’observation et à la découverte. Plaisir du toucher, sensation de froid, le blanc envahit l’écran. Ce programme, entre fictions, imaginaires et témoignages documentaires, raconte à hauteur d’enfants leurs premières neiges… 

Programme : 

– Trouvé de Juliette Baily (4′) : En se promenant dans la neige Anna fait la rencontre d’un compagnon de jeu inattendu… 

– Bain de neige en Norvège de Pascale Hecquet (4′) : Thaïs et Thomas ont passé Noël dans une drôle de maison en bois. Il fallait casser la glace sur le lac pour avoir de l’eau et s’éclairer à la bougie dès qu’il faisait noir. Mais que ne ferait-on pas pour profiter d’un bain de neige en Norvège ? 

– La Grange de Noëlle de Pascale Hecquet (6′) : Noëlle prépare son arbre de Noël, quand on frappe à la fenêtre. C’est un chat. Il neige dehors, il fait très froid, mais le papa de Noëlle est allergique aux poils de chats. Pour l’aider, Noëlle invite le chat à aller se réfugier dans la grange. 

– De la crème solaire en hiver de Pascale Hecquet (4′) : La saison préférée d’Amandine, c’est l’hiver. En plus d’être la saison de son anniversaire, c’est la saison des neiges ! Quand on a 7 ans, on sait consolider un bonhomme de neige, éviter les chutes en luge… Mais s’il y a bien quelque chose qu’on déteste, c’est mettre de la crème solaire en hiver… 

– Bonhommes de Cecilia Marreiros Marum (9′) : Un petit garçon construit son bonhomme de neige. Il y met toute son énergie, tout son espoir. Mais Bonhomme ne peut pas tout à fait répondre aux attentes de l’enfant, ni résister aux intempéries de la vie… « Bonhommes » multiplie les cadres sur l’écran et évoque avec humour l’expérience de la séparation… 

– Raconte-moi l’hiver de Pascale Hecquet (4′) : Qui n’a jamais rêvé d’être une petite souris qui se glisse sous les bancs d’école pour entendre les enfants se raconter leur vie ? Immersion dans une classe d’enfants de 7 ans pour redécouvrir l’hiver, à leur hauteur… 

– Esquisses sur glace de Marion Auvin (4′) : Lou et Marius s’amusent dans la rue à faire un bonhomme de neige. Mais maman les rappelle à la maison, Marius doit faire sa clarinette, Lou ses devoirs ! Pfff… mais….incroyable ! Dehors, le bonhomme de neige a bougé. 

 

 

 
Springsteen : Deliver me from nowhere

La genèse de l’album “Nebraska” au début des années 80, période au cours de laquelle le jeune musicien, sur le point d’accéder à une notoriété mondiale, lutte pour concilier les pressions du succès et les fantômes de son passé. Enregistré sur un magnétophone quatre pistes dans la chambre même de Bruce Springsteen dans le New-Jersey, « Nebraska » est un disque acoustique incontournable aussi brut qu’habité, peuplé d’âmes perdues à la recherche d’une raison de croire. 

 

Dora au royaume magique des sirènes

Dora et Babouche se transforment en sirènes et vivent une série d’aventures sous-marines incroyables avec leur nouvelle amie, Marisol la sirène, et son dauphin Rosa. 

 

La femme la plus riche du monde

La femme la plus riche du monde : sa beauté, son intelligence, son pouvoir. Un écrivain photographe : son ambition, son insolence, sa folie. Le coup de foudre qui les emporte. Une héritière méfiante qui se bat pour être aimée. Un majordome aux aguets qui en sait plus qu’il ne dit. Des secrets de famille. Des donations astronomiques. Une guerre où tous les coups sont permis. 

 

Yoroï

Après une dernière tournée éprouvante, Aurélien décide de s’installer au Japon avec sa femme Nanako, enceinte de leur premier enfant. Alors que le jeune couple emménage dans une maison traditionnelle dans la campagne japonaise, Aurélien découvre dans un puits une armure ancestrale qui va réveiller d’étranges créatures, les Yokaïs. 

 

Casper

Un tout jeune fantôme, Casper, ronge son frein et s’ennuie à mourir en compagnie de ses oncles dans le manoir de Whipstaff. Quand une petite fille et son père viennent s’installer dans la maison hantée, il pense pouvoir enfin s’amuser… 

 

La princesse et le rossignol

Trois histoires douces et pleines de poésie, où de jeunes héros prennent leur envol. Un tout petit oiseau qui défie un plus grand que lui, un jeune moine qui suit un moineau au-delà du temple, une fillette curieuse qui rêve de liberté… Chacun, à sa façon, écoute son cœur et part à la découverte du monde. Un programme tendre et inspirant pour les tout-petits, qui célèbre la curiosité, la liberté et l’enfance. 

Programme : 

L’Aigle et le Roitelet (6′) : Le Monde des oiseaux doit élire son souverain. L’aigle royal s’avance, certain d’être le seul digne du trône. Aucun oiseau n’ose le contester… sauf le minuscule roitelet. D’une voix tremblante mais audacieuse, il revendique aussi la couronne. Amusé, l’aigle lui lance un défi : celui qui volera le plus haut deviendra roi. 

Moineaux (11′) : Dans un temple bouddhiste, de jeunes moines entament leur méditation sous le regard bienveillant du maître. Mais l’un d’eux, captivé par un moineau, se laisse distraire et le suit hors du monastère. Ce simple envol devient le début d’un voyage qui l’emporte bien au-delà du temple, à la découverte du monde. Des années passent et lorsqu’il revient, vieilli et empli de sagesse, il retrouve d’autres moinillons en méditation. L’un d’eux, à son tour, aperçoit un moineau… 

La Princesse et le Rossignol (26′) : Cerise, six ans, vit protégée par ses parents dans leur grande propriété. Passionnée par les oiseaux, elle ignore que son père l’empêche de prendre son envol. Tout change le jour de ses sept ans, lorsqu’elle reçoit des jumelles. Elle découvre alors Fleur, la fille du jardinier, qui explore librement le domaine. Fascinée par son récit sur un oiseau inconnu, le rossignol, Cerise n’a plus qu’un rêve: le trouver. 

 

Le journal d’une fille perdue

Le soir de sa première communion, Thymiane, fille d’un riche pharmacien couche avec le commis de son père et tombe enceinte. Rejeté par sa famille qui l’envoie en maison de redressement, la jeune fille abandonnée de tous, apprenant la mort de son enfant, s’échappe pour trouver refuge dans une maison close. 

 

La petite dernière

Fatima, 17 ans, est la petite dernière. Elle vit en banlieue avec ses sœurs, dans une famille joyeuse et aimante. Bonne élève, elle intègre une fac de philosophie à Paris et découvre un tout nouveau monde. Alors que débute sa vie de jeune femme, elle s’émancipe de sa famille et ses traditions. Fatima se met alors à questionner son identité. Comment concilier sa foi avec ses désirs naissants ? 

 

  

Des auteurs et des plumes… Acte I / III

Ballast / 12 

Revue par un collectif militant et bénévole 

Cette revue est un espace journalistique, de réflexions et de représentations indépendantes et anticapitalistes, dont la devise est “Tenir tête, fédérer, amorcer”. La Nazairienne Lucie Morel a co-écrit le reportage Sur les plateaux, dans les vallées : les luttes rurales du Planning familial, et écrit, sous le pseudo Yanna Rival, La part du peuple et le goût des frites : reportage à l’Après M, sur la lutte d’ex-salariés d’un McDo des quartiers Nord de Marseille qui ont récupéré et transformé leur lieu de travail en un fastfood solidaire. 

Hébergé par les éditions Hors d’atteinte, librairies ou boutique Web, 15 € ou + (en soutien). 

Sanderling le bécasseau 

Album jeunesse par Lillidif et Dani-L 

Après Saint-Marguerite et la plage de Monsieur Hulot, voilà que Sanderling, le petit échassier rebelle et attachiant, a posé ses longues pattes dans les marais salants. Le héros des deux autrices pornichétines va cette fois partir à la rencontre des oiseaux du marais.  

À compte d’auteur, 17,50 €, lireenpresquile.fr
Le + : Rencontre, mercredi 22 octobre de 16h30 à 17h30, librairie Des Oiseaux, La Baule. 

Brière, le premier regard, la vision d’un enfant  

Livre photographique de Mathias Monsion 

« C’est bien plus qu’un simple livre photo : c’est une balade immersive à travers le marais briéron. Le voyage commence au bord du marais, puis, au fil des pages, le lecteur avance vers son cœur. Les animaux apparaissent, la végétation se densifie, les saisons défilent et l’intimité du marais se révèle. » Ce livre est une invitation à redécouvrir la Brière avec un regard d’enfant devenu celui d’un photographe animalier, nommé Mathias Monsion, 23 ans, originaire de Saint-Malo-de-Guersac. 

Autoédition, 39,90 €, monsionmathias.com
Le + : Portrait à découvrir dans Estuaire 1745 du 5 au 18 novembre, rubrique Des livres tous azimuts. 

Les 1001 vies de Jean-Louis Panaget

Jean-Louis Panaget est un auteur à la fois prolixe et touchant. Il a connu mille vies. Deux morts aussi. « Je suis mort deux fois et revenu deux fois. » C’est après avoir terminé son 1er livre, Seconde vie, une autobiographie poignante où il relate le coming out d’un homme de 53 ans qu’il prend conscience qu’il y a glissé un paragraphe sur la mort imminente. Une expérience qu’il a donc vécue à deux reprises, enfant. Il décide alors de s’emparer de ce thème et écrit Dis papa, c’est comment un fantôme ? L’histoire amusante de Jean et François qui, après leur mort, vont remettre à sa place un fantôme fantasque, sévissant dans l’entreprise de pompes funèbres de leurs enfants. Opération druide, les anges se rebiffent, un autre roman ésotérique sur l’après-vie suivra. 

Éc-rire 

Quels que soient les sujets abordés, l’ancien cadre médico-social choisit toujours d’émailler ses récits d’humour. Car « la vie est belle », philosophe le septuagénaire qui petit déjà composait des poèmes, des chansons. « J’aime autant écrire que faire rire. L’écriture et l’humour me tiennent debout. » Même dans son dernier roman, Vengeances, qui a pourtant pour cadre le fracas de la Révolution, « je n’ai pu m’empêcher de glisser quelques facéties ». Ce 8e livre, qui se présente comme « une aventure hollywoodienne », est inspiré de la vie de Pierre et Catherine Taupin, un couple et leurs cinq enfants emportés dans le tumulte de 1789. Une famille ordinaire précipitée dans l’extraordinaire, ballotée de la presqu’île guérandaise à la Guyane, en passant par Jersey. Une fresque haletante née d’une découverte. Passionné de généalogie et d’histoire, le romancier s’est aperçu que l’un de ses aïeux, Joseph, aurait été assassiné par « la bande à Taupin ». Il s’est alors penché sur cette famille dont il s’est pris d’affection. Dans ce roman historique, « tout est vrai, sauf les noms légèrement modifiés et les lieux car j’ai voulu transposer l’histoire révolutionnaire à Guérande et Saint-Nazaire. » Derrière le souffle romanesque, l’auteur veut aussi poser cette question : Qu’aurions-nous fait à la place de ces personnages ? Toujours inspiré, le Nazairien dit avoir une écriture très visuelle qui se concrétise dans les pièces qu’il écrit pour la compagnie En Fa d’Aise et pour laquelle il joue, chante et met aussi en scène. D’ailleurs sa 8e comédie, qui mêlera encore théâtre et chansons, est en cours d’écriture, comme son 9e roman. 

Mary François Le Douarin, rose combat

Après la projection du Souffle du dragon, une vitrine de créateurs locaux et engagés à la médiathèque…, les événements autour d’Octobre rose continuent jusqu’à la fin du mois. Derrière ce tourbillon d’initiatives artistico-culturelles, il y a Mary François Le Douarin. Parmi la série d’actions que la Nazairienne a imaginées : la collecte de cheveux. Pour cette première, elle a réussi à mobiliser tous les salons de coiffure de Pornichet où elle travaille. À mi parcours, Mary avait déjà collecté une vingtaine de mèches de cheveux d’au moins 20 cm de longueur pour Les Pas d’Chichis. Une entreprise vendéenne qui fabrique des prothèses semi capillaires pour les femmes atteintes de cancer. 

Bijoux thérapie 

Diagnostiquée en 2019, Mary a créé dans la foulée sa marque de bijoux Cocoxila, contraction des prénoms de ses deux filles. « J’ai toujours été manuelle. Alors, après avoir perdu la sensibilité au bout des doigts, j’ai voulu relever le défi de la création artisanale. » Pour elle, la création a été salvatrice. Porteuse de sens aussi. Cette année, la créatrice a lancé une collection spéciale. « Mon type de cancer est génétique, je l’ai hérité de mon grand-père. D’ailleurs, tout comme les femmes, les hommes peuvent contracter un cancer du sein », révèle Mary qui déplore le manque d’information sur ce sujet. C’est cette dimension génétique qu’évoque le bijou aux deux rubans entrelacés. Un rose foncé pour les anciennes générations, un rose clair pour les jeunes, liées par l’hérédité et sur laquelle elle veut sensibiliser. 

Ce bijou, elle l’a monté sur un ressort « résistant, comme moi. Il symbolise la cicatrice comme la capacité à rebondir. » Quant à la perle en bois qui le boucle, elle est une allusion à la tumeur et à cette petite boule au ventre lors des examens, de l’attente des résultats. L’ensemble est vendu huit euros dont six sont reversés à l’ICO*. Pour toutes ses autres créations, pendentifs, bracelets, barrettes… conçues à partir de plumes, coquillages et autres matériaux naturels, elle reverse un euro à la recherche contre les cancers du sein et des ovaires, souvent liés. « Cette création, c’est mon histoire mais aussi celle de milliers de personnes. Même si tous les cancers sont différents », reprend Mary. « Le mien est chronique, je vis avec. C’est mon compagnon de tous les jours. » Comme ses ressorts, Mary rebondit et « espère poursuivre la mobilisation autour d’Octobre rose l’année prochaine ». 

*Institut de Cancérologie de l’Ouest 

Velvet, une invitation à ressentir l’invisible

Formée aux Beaux-Arts d’Angers, la metteuse en scène, chorégraphe et plasticienne a toujours mêlé arts visuels, théâtre et danse. Dans « une traversée silencieuse et mouvante, une peinture vivante où la lumière, les sons, les gestes et les textures s’accordent pour composer un monde », dialoguent les disciplines. Sous les plis d’un rideau de velours, l’artiste donne aussi matière à rêver en imaginant un théâtre qui se regarde comme un songe. Dans cette pièce, elle explore la texture même du plateau – tissus, structures, objets, corps – pour en faire surgir une poésie du sensible. Trois interprètes-manipulateurs y construisent et déconstruisent sans cesse la scénographie, comme s’ils cherchaient encore à percer le secret du théâtre lui-même. Au début sur le plateau, prévient l’artiste, « tout s’animerait, sans la présence humaine, aidée seulement par ces interprètes manipulateurs cachés. Faire comme si le plateau et ses éléments de décor voulaient nous raconter quelque chose, comme si l’absence s’incarnait. Que le théâtre lui-même nous parlait. On va jouer avec les objets et les décors sur leur destruction, leur construction, leur apparition, leur disparition, leur chute, leur envol, leurs vibrations, leurs mouvements. » Inspirée par les harmonies subtiles de Whistler, peintre américain du XIXᵉ siècle, Nathalie Béasse signe un spectacle où tout se transforme : un décor devient paysage, une ombre devient personnage, un geste devient récit. Les rideaux s’ouvrent alors, s’effondrent, se redressent ; les objets s’animent, les drapés respirent. Le velours, matière centrale, devient un vrai territoire d’émotions. Ce spectacle ramène à l’essence de l’art scénique : un espace où la matière respire, où le rêve se fabrique à vue, où l’artiste polymorphe poursuit son exploration d’un théâtre pictural et poétique émaillé par moment de burlesque. 

 

Open Pulse, jamais sans ma jam !

New York, Londres, Berlin, Paris… Partout où il est passé, il n’a pas raté une occasion d’aller se frotter à ses pairs lors de bouillonnantes jam-sessions, ou bœufs en français !, en clin d’œil au restaurant parisien Le bœuf sur le toit, maître en ce royaume de l’improvisation musicale au début du XXe siècle. « La jam a toujours été mon terrain de jeux. » Dès l’âge de 15 ans, quand déjà le saxophoniste annécien à l’envergure internationale se rêvait d’être là où il est aujourd’hui. « Rien de tel que ces soirées pour se faire un réseau, trouver des musiciens, du travail… ». Des soirées qu’il a, avoue-t-il, « un peu mises de côté depuis ses albums. Mais ça me manquait de dingue ! », lance tout de go le musicien globe-trotter, dont le projet de lancer son Open Pulse dans sa ville d’adoption, en l’occurrence Saint-Nazaire, le démangeait intensément ! Maintenant, c’est chose faite.  

Deux jeudis par mois, rendez-vous est donné au Kiosq. Une première, le 25 septembre dernier, tendance jazz, qui a réuni près d’une vingtaine de musiciens, pros comme amateurs, une trentaine sur le deuxième round qui se la jouait plutôt rock progressif… Et pour le troisième, ce 23 octobre ? « On verra bien, mais une chose est sûre, ça prend bien, très bien même ! », se réjouit Guillaume Perret qui prévoit cette fois une jam aux sonorités marocaines. Sur scène, Samir Aouad (oud), Ghassen Chiba (chant, percu), Shankar Kirpalani (contrebasse), et lui-même au saxophone, la récurrence, le concept.  

Un pont musical entre Nantes/Saint-Nazaire 

L’idée est de « créer à chaque fois un groupe qui n’existe pas. Un quatuor de haut vol qui assure un bête de set ». Chaque rendez-vous sera « unique », et tous les styles exprimés – jazz, électronique, funk, musique du monde, rock, impro, musique classique « à ma sauce », sourit le néo-Nazairien qui, après une heure de jeu avec son trio d’invités, ouvrira la scène « à tout le monde ». Musiciens amateurs, étudiants, artistes de passage professionnels d’ici, d’ailleurs, surtout de Nantes, « un peu normal quand on voit ce qui s’y joue ! », dit-il, bien motivé à « ériger un pont entre ces deux villes musiciennes (Nantes/Saint-Nazaire), à encourager ce va-et-vient, cette circulation des talents, à faire se marier musiciens en devenir et confirmés ». C’est cette ouverture associée à l’exigence musicale qui fait l’unicité, la préciosité de ces instants hors du temps. Et leur succès : « On voit revenir un public très concert, et très ravi. Ces jams étaient attendues », soulignent de concert Victor Chauvin, le patron du Kiosq et Guillaume Perret qui ont bien l’intention de faire de cet Open Pulse un « rendez-vous fort et durable pour la scène musicale de la région ». La jam est dite ! 

[zoom] Deux Pianos

C’est l’histoire, l’histoire d’une histoire d’amour… impossible, de celle qui dévaste, qui rend saoul, de celle qui joue la partition de deux âmes désaccordées, qui rend dingue. Dès les premières notes, ça se sent, se devine… Deux récits parallèles, et ce lien sûr, qui va se faire…, plus tard, dans ce hall d’un immeuble bourgeois de Lyon. Une ouverture de porte d’ascenseur, et là, le choc, le coup, ce coup… de foudre qui n’a jamais aussi bien porté son nom ! L’un s’écroule net, l’autre prend la poudre d’escampette… Là encore, on devine.  

On devine un passé amoureux, galvanisé par ces maux qui fatalement le composent : culpabilité, résignation, souffrance, déchirure, manque, tentative de résilience pour l’une, fuite en ré majeur pour l’autre… Un concerto de tourments passionnels, délicatement joué par une Nadia Tereszkiewicz souveraine dans son rôle d’amoureuse empêchée et de jeune veuve troublée, mais aimée à en mourir ; une tragi-symphonie shakespearienne tortueusement incarnée par un François Civil solennel dans son costume de pianiste virtuose taillé sur mesure, perdu entre amour et carrière, tiraillé par ce choix cornélien…, à en devenir presque fou ? D’où ces par moments surréalistes, où l’on ne sait plus très bien où l’on se trouve, dans le réel, l’imaginaire ?  

Deux pianos, c’est aussi la relation singulière entre l’élève et la maître, sublimée par la magistrale Charlotte Rampling, émouvante dans la peau de ce « monstre » qui doit, consciente de voir sa mémoire s’envoler, faire ses adieux à la scène. Des derniers concerts qu’elle ne voit pas passer sans son « petit monstre » qu’elle a réussi à sortir de sa tanière, après huit ans passés au Japon. Un duo qui donne la mesure.  

Deux pianos, c’est une œuvre à la Desplechin, élégante, torturée, intime, pleine de sensibilité, parsemée de quelques fausses notes ; elle s’étire en longueur. Une lenteur qui nous fait perdre parfois le fil de cet opus cinématographique, et nous empêche d’y pénétrer avec passion, cette passion folle, celle qui embarque, qui fait frissonner, qui déplace les montagnes…, mais qui prend là ses distances.  

Deux pianos, c’est aussi un bel instant pour les yeux et les oreilles, où la lumière transcende la musique, et vice-versa. Où la photographie se pose avec délicatesse sur des visages qui en disent long, sur des mains vieillissantes, des cœurs blessés, des âmes en quête… Ah l’amour ! 

 

Black Phone 2

Depuis son enlèvement, Finney, aujourd’hui âgé de 17 ans, éprouve beaucoup de mal à reprendre le cours d’une vie normale, alors que rien ni personne ne saurait arrêter Gwen, sa sœur de 15 ans. Mais le sinistre téléphone se met à sonner dans les rêves de l’adolescente, où elle voit sans cesse trois garçons se faire pourchasser dans un camp de montagne appelé Alpine Lake. Déterminée à mettre fin à ces cauchemars et à en percer le mystère, Gwenn persuade son frère de se rendre sur place, malgré le blizzard qui frappe la station. C’est là qu’elle découvre l’horrible vérité derrière le lien entre l’Attrapeur et sa propre famille. Les deux adolescents vont alors devoir affronter un tueur que la mort a rendu presque invincible et à qui leurs destins sont beaucoup plus liés qu’ils n’auraient pu l’imaginer. 

 

 

 
Kaamelott : Deuxieme volet, partie 1

Les Dieux sont en colère contre Arthur ! Après la destruction de Kaamelott, son refus obstiné de tuer Lancelot précipite le Royaume de Logres à sa perte. Il réunit ses Chevaliers, novices téméraires et vétérans désabusés, autour de la Nouvelle Table Ronde et les envoie prouver leur valeur aux quatre coins du Monde, des Marais Orcaniens aux terres glacées du Dragon Opalescent. 

 

Le livre de la jungle

La panthère Bagheera découvre dans la jungle un jeune enfant abandonné. Elle décide de le confier à une famille de loups qui l’élève comme un louveteau. Alors que Mowgli a dix ans, le tigre Shere Kahn approche du territoire des loups. Pour éviter à l’enfant une fin inévitable, les loups l’éloignent et décident de le confier aux hommes d’un village proche. C’est Bagheera qui le conduit. Pendant leur voyage, ils feront de nombreuses rencontres, parfois redoutables. 

 

Le jour J

Juin 1944. L’Europe est déchirée par la guerre, le Débarquement se prépare. Denis Porte continue avec dévouement son travail quotidien sur une base militaire anglaise… factice. Sa mission : déplacer chaque jour des soldats postiches et tromper ainsi l’ennemi. Chez les Porte, on a tendance de père en fils à mourir en héros pour la France. Alors pas question pour sa mère que Porte prenne le moindre risque. S’occuper d’une base factice, c’est le maximum qu’elle tolère pour son fils. Mais après avoir fait la rencontre de Sami, un médecin algérien qui rêve de rencontrer De Gaulle, ils décident lors d’une soirée arrosée d’y prendre part. Ils prennent le large avec bravoure (et pas mal de grammes dans le sang). Sauf qu’ils n’ont pas la bonne date ni le bon lieu. Ajoutez à cela un héros qui ne veut surtout pas s’exposer au danger. Le jour J, euh ou presque… 

 

Chien 51

Dans un futur proche, Paris a été divisé en 3 zones qui séparent les classes sociales et où l’intelligence artificielle ALMA a révolutionné le travail de la police. Jusqu’à ce que son inventeur soit assassiné et que Salia et Zem, deux policiers que tout oppose, soient forcés à collaborer pour mener l’enquête.