Qui sommes-nous ?

Estuaire est une publication de Mille neuf cent un. Hebdomadaire indépendant  distribué gratuitement chaque mercredi dans les commerces de proximité et les lieux publics de toute l’Agglomération nazairienne, il se donne pour mission de relayer auprès du grand public les initiatives de toutes les associations du territoire tout en mettant en valeur les richesses culturelles et sociales propres à nourrir le lien entre les habitants.

Née de l’initiative de militants associatifs en 1972 et portée par des équipes de professionnels, Saint-Nazaire Associations est un outil de soutien à la vie associative qui propose son expérience et ses métiers aux associations et aux collectivités de la grande région nazairienne.

Association d’éducation populaire, Saint-Nazaire Associations a pour mission de promouvoir, soutenir, favoriser et coordonner les initiatives associatives tout en promouvant et défendant une culture commune de l’Economie Sociale. Parallèlement, Mille neuf cent un est un espace privilégié d’animations et de concertations. De nombreuses rencontres et manifestations sont organisées afin que les associations et leurs bénévoles puissent évoquer spontanément et librement leurs attentes, leurs points de vue et leurs propositions.

Afin de soutenir et accompagner les missions de votre association, nous vous proposons un large éventail de services et ressources, notamment dans le domaine de la communication, grâce à nos services de création graphique et d’impression.

Charte rédactionnelle et d’éthique Estuaire Hebdo

Préambule

La présente Charte a pour objet de rappeler les principes essentiels d’indépendance, de liberté et de fiabilité de l’information, et de préciser les droits et devoirs des journalistes, des administrateurs élus au bureau de l’association comme des administrateurs du conseil d’administration. Elle aura force obligatoire entre les parties. En cas de changement à la tête, elle s’imposera en termes identiques à leurs nouvelles directions de la rédaction et de la publication.

La vocation d’Estuaire Hebdo est de fournir, sur tout support, une information de qualité, précise, vérifiée et équilibrée. Les journalistes doivent porter un regard critique sur l’information et faire écho au pluralisme des opinions.

Les journalistes disposent des moyens nécessaires pour exercer rigoureusement leur métier, collecter et vérifier les informations, indépendamment de toute pression extérieure. Ils s’interdisent toute manipulation et plagiat, ne relaient pas les rumeurs, évitent le sensationnalisme, les approximations et les partis pris. Ils doivent éviter tout lien d’intérêt avec les acteurs des secteurs sur lesquels ils écrivent, et s’engagent à déclarer tout conflit d’intérêt.

L’indépendance éditoriale d’Estuaire Hebdo à l’égard de ses administrateurs, des annonceurs, des pouvoirs publics, politiques, économiques, idéologiques et religieux est la condition nécessaire d’une information libre et de qualité. Aucun texte ne peut leur être imposé, aucune orientation ne peut leur être dictée par une intervention ou une contrainte extérieure.

L’éthique

Estuaire Hebdo s’appuie sur les valeurs promues par la loi du 1er juillet 1901 qui définit la liberté d’association et la loi du 29 juillet 1881 qui définit la liberté de la presse.

Devoirs et droits des administrateurs de Saint-Nazaire Associations

Les administrateurs de Saint-Nazaire Associations veillent à la bonne marche économique de l’association et de sa publication, à la définition de sa stratégie et de ses axes de développement. Pour garantir l’indépendance et la liberté d’expression, chacun s’engage au respect des valeurs et principes définis au présent code.

Les administrateurs proclament leur attachement à l’indépendance éditoriale de sa publication. Ils s’engagent à respecter la présente Charte. Tout nouvel administrateur devra prendre le même engagement. Les administrateurs et leurs élus au sein du bureau du conseil d’administration ne prennent pas part aux choix éditoriaux. Ils n’assistent aux conférences de rédaction que sur invitation de la direction de la rédaction, mais n’y interviennent pas. Ils s’interdisent en outre de commander un article et de donner des instructions pour modifier un article ou empêcher sa publication.

Le président de Saint-Nazaire Associations n’est pas automatiquement le directeur de publication, la fonction peut être déléguée à un autre administrateur.

Gouvernance

La ligne éditoriale du titre, dans sa version papier comme dans sa version en ligne, ne saurait être guidée ni infléchie par les intérêts des annonceurs et des financeurs, publics et privés. Le rédacteur en chef et le directeur de publication sont les responsables éditoriaux de la ligne et du contenu de leur publication.

Tout changement de ligne éditoriale ne peut être décidé que par le directeur de publication en accord avec le rédacteur en chef et le comité de rédaction composé du ou des journalistes.

Devoirs et droits des journalistes

Le présent Code reconnaît la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes, adoptée en 1971, à Munich, dans les termes suivants :

Préambule

Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain.

De ce droit du public à connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.

La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics.

La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici.

Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Tel est l’objet de la déclaration des droits, qui suit.

 Déclaration des devoirs

Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont :

1/ Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité ;

2/ Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;

3/ Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et documents ;

4/ Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;

5/ S’obliger à respecter la vie privée des personnes ;

6/ Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;

7/ Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;

8/ S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage, en raison de la publication ou de la suppression d’une information ;

9/ Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;

10/ Refuser toute pression et n’accepter de directive rédactionnelle que des responsables de rédaction.

Tout journaliste digne de ce nom se fait un devoir d’observer strictement les principes énoncés ci-dessus.

Reconnaissant le droit en vigueur dans chaque pays, le journaliste n’accepte, en matière d’honneur professionnel, que la juridiction de ses pairs, à l’exclusion de toute ingérence gouvernementale ou autre.

 Déclaration des droits

L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise.

Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journalistes.

En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’à une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.

Modification de la charte d’éthique et rédactionnelle

Toute modification de la Charte d’éthique et rédactionnelle d’Estuaire Hebdo devra faire l’objet d’un vote à l’assemblée générale de Mille neuf cent un après avoir été préalablement approuvée par le conseil d’administration, le rédacteur en chef et le comité de rédaction composé de journaliste ou des journalistes.

Contenu

– des articles de fond sur l’actualité et le travail de terrain des associations et collectifs d’habitants

– des articles de fond sur l’actualité culturelle

– l’agenda des manifestations associatives et culturelles, et des activités de loisirs de la semaine

– les appels à bénévoles des associations

– des portraits de personnes de toutes sortes actives sur le territoire (associatifs, sportifs, artistes, photographes, écrivains, peintres, défenseurs du patrimoine…)

– des critiques de livres et de disques d’auteurs et artistes du territoire

– les horaires des cinémas,

– une critique par semaine d’un film projeté dans un des cinémas du territoire

Publicité, promotion ou publi-rédactionnels doivent être clairement identifiés de façon à ce que le public ne puisse les confondre avec le contenu rédactionnel

– Toute communication de Mille neuf cent un dans le magazine au regard de son statut d’éditeur sera distinguée par un code couleur différencié des articles à fin de ne pas tromper le lecteur et au titre du conflit d’intérêt.

– Traitement des administrateurs et de leur association : Les journalistes d’Estuaire réserveront aux administrateurs et leurs associations dans la relation des faits comme dans leur appréciation, le même traitement que celui dont sont assurées de bénéficier les personnes et entités tierces.

Annexes

– Interviews : Les interviews publiés sous forme “Questions-réponses” ne doivent pas être relus par les personnes interrogées, ou alors dans le seul but d’éviter toute erreur factuelle ou de compréhension. Si la personne interrogée modifie substantiellement la teneur de ses propos, l’auteur de l’interview peut, avec la direction de la rédaction, refuser de publier l’entretien.

– Droits de réponse et rectificatifs : Les droits de réponse sont publiés conformément à la loi. Tout journaliste concerné par la publication d’un droit de réponse doit être informé avant ladite publication. Il en va de même pour les rectificatifs.