Selma, 15 ans, grandit entre ses deux parents séparés, Michal et Élise. Des nuages de pluies acides et dévastatrices s’abattent sur la France. Dans un monde qui va bientôt sombrer, cette famille fracturée va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.
Dogman
L’incroyable histoire d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens.
L’abbé Pierre, une vie de combats
Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’Abbé Pierre.
La tresse
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école. Italie. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée. Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est malade. Trois vies, trois femmes, trois continents. Trois combats à mener. Si elles ne se connaissent pas, Smita, Giulia et Sarah sont liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier.
Marie-Line et son juge
Marie-Line, 20 ans, est une serveuse énergique et bruyante. Sa rencontre avec un juge bougon et déprimé qui l’engage comme chauffeur, va bouleverser sa vie.
Complètement cramé !
Depuis qu’il a perdu sa femme, Andrew Blake n’a plus le cœur à rien. Un ultime élan le pousse à quitter Londres pour retourner en France, dans la propriété où il l’avait rencontrée. Ce voyage vers le souvenir des jours heureux ne va pas du tout se passer comme prévu…Pour rester au domaine de Beauvillier, Blake se retrouve condamné à jouer les majordomes à l’essai. Entre Mme Beauvillier, la maîtresse des lieux au comportement aussi étrange que ses relations, Odile, la cuisinière au caractère bien trempé, Philippe, l’intendant un peu frappé qui vit en ermite au fond du parc, et Manon, la jeune femme de ménage dont le destin bascule, Blake découvre des gens aussi perdus que lui. Face à eux, dans cet endroit à part, cet homme qui n’attendait plus rien de la vie va être obligé de tout recommencer…
Nouveau départ
Amoureux de Diane comme au premier jour, Alain traverse la cinquantaine sans crise. Même le départ des enfants, il l’a bien vécu. Diane moins.… Cette période, elle l’entame avec la sensation qu’elle pourrait mourir d’ennui ou d’angoisse. Pour Alain, qui voit pour la première fois son couple vaciller, il est temps de se poser les questions essentielles, et de prendre un risque majeur après 30 ans de vie commune : quitter Diane pour réveiller la flamme et l’envie de se retrouver. Nouveau Départ, c’est l’histoire d’une histoire d’amour à quitte ou double.
Second tour
Journaliste politique en disgrâce placée à la rubrique football, Mlle Pove est sollicitée pour suivre l’entre-deux tours de la campagne présidentielle. Le favori est Pierre-Henry Mercier, héritier d’une puissante famille française et novice en politique. Troublée par ce candidat qu’elle a connu moins lisse, Mlle Pove se lance dans une enquête aussi étonnante que jubilatoire.
Les chats au Musée 🐱🖼️
Coincé dans un vieux piano qui prend l’eau, le jeune chat Vincent fait équipe avec Maurice la souris afin d’éviter la noyade. Un groupe de marins repêche alors l’instrument et l’envoie dans un musée. Vincent y rencontre une équipe de chats d’élite, qui protège les oeuvres d’art des rongeurs et autres vermines depuis des années. Vincent rêve depuis toujours d’avoir sa place au sein d’une véritable famille de chats… Mais ne voulant pas perdre son amitié avec Maurice, qui lui a sauvé la vie, il est forcé de cacher la souris des gardiens félins du musée. Son ami rongeur a en outre une faiblesse – il adore ronger les oeuvres d’art. Les choses se compliquent davantage quand une des peintures les plus célèbres au monde, la Joconde, intègre les collections du musée, tous les rats et souris du monde rêvent de ronger cette oeuvre d’art ! Cependant, ce que ni Vincent, ni Maurice, ni même les chats de l’Ermitage ne savent, c’est que quelqu’un cherche à voler le célèbre tableau. Vincent doit à présent trouver le moyen de sauver l’oeuvre de De Vinci, tout en protégeant la réputation du musée et en essayant de gagner le coeur de Cléopâtre, la magnifique gardienne de la chambre égyptienne du musée.
Last Dance
Retraité contemplatif, Germain se retrouve soudainement veuf à 75 ans. Il n’a même pas le temps de souffler que sa famille s’immisce dans son quotidien : visites et appels incessants, repas organisés à l’avance… Sa vie devient réglée comme une montre suisse ! Mais Germain a l’esprit ailleurs. Honorant une promesse faite à son épouse, il est propulsé au coeur d’une création de danse contemporaine…
La petite
Joseph apprend que son fils et le compagnon de celui-ci viennent de périr dans un accident. Ils attendaient un enfant via une mère porteuse en Belgique. Que va devenir leur futur bébé ? Joseph en est-il le grand-père légitime ? Porté par la promesse de cette naissance qui va prolonger l’existence de son fils, le sexagénaire part à la rencontre de la jeune flamande au caractère farouche et indomptable…
Bernadette
Quand elle arrive à l’Elysée, Bernadette Chirac s’attend à obtenir enfin la place qu’elle mérite, elle qui a toujours œuvré dans l’ombre de son mari pour qu’il devienne président. Mise de côté car jugée trop ringarde, Bernadette décide alors de prendre sa revanche en devenant une figure médiatique incontournable.
Dancer in the Dark
Selma Jezkova, emigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l’Amérique profonde. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d’argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse a tort Selma d’avoir volé ses économies, le drame de sa vie s’intensifie pour se terminer en final tragique.
Diabolo Menthe
Septembre 1963, c’est la rentrée des classes. Anne a 13 ans, sa sœur Frédérique en a 15. Elles rêvent de liberté et leur vie, à l’image du monde qui les entoure, est en pleine effervescence. Entre une mère dépassée, un père maladroit, les premiers flirts et la prochaine boum, Anne enfile des collants en cachette et collectionne les mauvaises notes.
Le transistor à l’oreille, Frédérique découvre la politique et les garçons. Autour d’elles c’est la ronde des professeurs sévères ou hystériques. Nous sommes dans les années 60 mais l’adolescence est éternelle et les adultes décidément n’y comprennent jamais rien.
Banel et Adama
Banel et Adama s’aiment. Ils vivent dans un village éloigné au Nord du Sénégal. Du monde, ils ne connaissent que ça, en dehors, rien n’existe. Mais l’amour absolu qui les unit va se heurter aux conventions de la communauté. Car là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos.
[zoom] Le livre des solutions
Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer Gondry ? C’est… ce… sacré… ? Vous donnez votre langue au chat, rhoo ? Eh bien, Gondry lui-même, pardieu ! Le Gepetto d’un cinéma créé ex-nihilo, à partir de petits riens et de grands tours, de bouts de rêves, de bouts d’enfance, de bouts foutraques et de bric-à-brac improbables. Une sorte d’ “unirêve” où la réalité bascule dans l’absurde comme une lettre à la poste, n’y voyant que du feu sinon parfois des objets difformes, des formes disproportionnées, des apparences déséquilibrées, des équilibristes à fleur de peau, à l’adresse du poétiquement correct et de l’incorrectement poétique…
Un salmigondis joyeusement spleen, empreint d’inventions lunaires ancrées sur terre, et dans lequel le réalisateur nous emporte avec lui, sans coup férir.
Eternal sunshine of the spotless mind, La science des rêves entre autres films cultes. Et aujourd’hui, Le livre des solutions. Un film dans le film où Gondry – à travers le personnage dispersé et bipolaire de Marc (réalisateur en son état incarné par Pierre Niney, alias Pierre le Grand pour les fans invétérés !) –, semble ainsi vouloir partager avec son public une part de lui-même ! Sans doute, Le livre des solutions fait-il partie de ses œuvres les plus personnelles qu’il n’ait jamais eu à écrire… Et qu’on lit assurément avec jubilation et frayeur, parfois. Car Marc, incontrôlable, peut vriller à tout moment. Des instants de colères démentielles doublées d’une paranoïa maladive et de dérives autoritaires qui ne sont pas sans mettre mal à l’aise. Un personnage hors d’atteinte tout aussi détestable qu’attachant. Qui prend tout l’écran, balayant d’un revers de main, écrasant au sens propre comme au figuré les Blanche Gardin et autres protagonistes. Un Marc qui, magnifié par le magnétique Pierre Niney, donne pourtant à cet ovni cinématographique toute sa dimension fantasque et tragiquement touchante. Quelle merveille de le voir ainsi, nos yeux grands ouverts, tomber dans cette douce folie créative ; un génie d’ingéniosité onirique par excellence… La scène de l’orchestre où il se donne corps et âme en est un exemple pur et dur, une poésie de la création par excellence, un recueil d’anthologie qui marquera les sens de tout un chacun, si l’on adhère bien sûr à l’univers gondrien. Quelle merveille aussi de pouvoir déguster à volonté, nos yeux fermés, ces répliques singulières et sismiques qui pétillent, claquent, éclatent dans la bouche comme des bonbons, à la manière d’une madeleine de Proust ! Une pépite qui nous met hors du temps, le temps d’obsessions nocturnes (pour Sting et le PDG d’un supermarché !), le temps de saisir l’insaisissable, le temps de jouer, de dessiner nos rêves d’enfant, le temps de trouver les solutions… Et de les lire à livre ouvert. Grand ouvert.
À la pointe de l’épée, la flamme olympique ?
Aucune épée de Damoclès au-dessus de la tête d’Aimie ! Si ce n’est celle qui trône, de fer et altière, dans sa chambre au milieu des albums de Picsou, des peluches, caisses claires et autres innombrables coupes disposées sur l’étagère, et médailles suspendues en contre-haut de son bureau. De celle-ci, la jeune épéiste n’a rien à craindre, a contrario de ses adversaires ! Et c’est dire. À 17 ans, celle qui aiguise la lame depuis six années seulement au sein de la Société d’escrime de Saint-Nazaire, rafle quasi tout sur son passage ! Et ne cesse de cumuler les podiums : trois fois championne départementale, troisième aux régionales, deux participations au championnat de France en 2021 et 2023. Et peut-être un jour championne de France ? Car sachez qu’Aimie ne lâche rien. Et des défis, elle en fait son affaire…
Toujours sur ses gardes, la pointe menaçante, le bras long, Aimie ne laisse aucun répit. Elle attaque – son point fort – « avec toujours ce quart de seconde d’avance sur les autres. Je sens le moment où je dois y aller, et c’est souvent lorsque personne ne s’y attend, sur des instants improbables ! » Parce qu’Aimie, guerrière sur la piste comme à la ville, a développé des réflexes qui lui sont propres, du fait « peut-être, sûrement » de son handicap. « Aimie a été diagnostiquée sourde profonde à l’âge de 2 ans et demi, confie son papa, Didier, touché en plein cœur. On nous a esquissé un tableau apocalyptique, nous affirmant que notre fille vivrait seule, sans amis, enfermée dans sa bulle et sans la possibilité aucune d’établir le moindre contact entre nous. » Un diagnostic qui tombe vite à l’eau.
« J’étais une enfant enjouée, et je le suis toujours, d’ailleurs, sourit-elle. J’aime rire, faire des blagues, lire, sortir avec mes amis, et je vous assure, j’en ai plein ! »
« J’adore AC/DC, les Red Hot, le folk, la pop, l’électro et depuis quelques mois, je joue de la batterie électronique ; j’apprends sur des tutos, en attendant de trouver un professeur. »
Aimie rêve de devenir dessinatrice industrielle dans le bois ou… ébéniste « mais les débouchés sont moindres », souligne, la tête sur les épaules, cette jeune élève de 1ère, en bac pro menuiserie au lycée André-Bouloche. « Petite déjà, j’aimais fabriquer des objets en bois, souvent des pistolets pour jouer avec les copains au Parc paysager ! »
Avant d’en arriver là, Aimie a dû sortir les “armes”, et se battre au quotidien, à fleurets mouchetés, contre les moqueries quand « on ne me prenait pas pour une étrangère avec mon accent un peu particulier ! » Et contre elle-même, aussi. À 4 ans, « Aimie subit une lourde opération. On lui place un implant cochléaire, un appareil ultra-miniaturisé qui permet d’améliorer la perception des sons de la parole et des bruits de l’environnement », explique Didier. Trois ans plus tard, à force de volonté, de détermination, de ténacité et d’opiniâtreté (et elle n’en manque pas !), Aimie parlait. Puis, le primaire, direction l’école Jean-Jaurès et la classe d’intégration destinée aux élèves sourds et malentendants, et le collège Grand Air de La Baule, où elle alterne classes Ulis et standard pour sortir auréolée de la mention Très bien au brevet. « Preuve, malgré mon handicap, que je suis capable de tout. N’en déplaise à ceux qui pensent le contraire », lance tout de go celle qui ne s’est jamais laissé marcher sur les pieds, et encore moins abattre. Celle qui, avec force et vigueur, a su prendre sa revanche sur un destin qu’on lui traçait autrement.
« Sur la piste, Aimie attaque pour gagner. Une agressivité qui s’arrête dès qu’elle enlève son masque ! » Didier Jégou, son papa.
Les partenaires des JO, ceux des territoires, les acteurs du mouvement sportif, les acteurs publics, les membres du Club Paris 2024… Et le grand public.
Pour combler le tout, Aimie devrait savoir, courant décembre, si elle fera partie des 10 000 relayeurs – avec le comédien Jamel Debbouze et l’astronaute Thomas Pesquet – à porter la flamme olympique, laquelle traversera 64 départements et 400 villes de mai à juillet*. Avec une étape, le 5 juin, à La Baule.
Pour le moment, Aimie compte parmi les 5 000 présélectionnés par le Comité organisateur** sur les 100 000 de départ. Seule « une poignée sera retenue dans les Pays de la Loire » ! Croisons les doigts, car ne serait-ce pas là une manière de rendre à Aimie ce qui est appartient à Aimie ? On la voit déjà en haut de…, du pont de Saint-Nazaire brandir non pas son épée mais la flamme olympique. Son rêve ? « Oui, mais aussi celui de papa ! », dit-elle en le taquinant.
Un vent de solidarité dans ses mollets
Dès mars 2022, au lendemain de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine, Karim Lounici répond à l’appel du Président Volodymyr Zelensky qui demande de l’aide aux Européens. En raison de sa méconnaissance de l’anglais, le médecin de Pornichet, tout récemment retraité, n’est pas admis à intégrer l’Armée. Déterminé à aider, il décide tout de même de partir. À la frontière, il se dirige vers les instances civiles mais se fait de nouveau refouler. « Ce refus ne m’a pas plu. Je n’ai pas parcouru plus de 3 000 km pour me retrouver dehors ! » Alors, avec trois autres camarades volontaires, il fait du stop, embarque dans un bus jusqu’à Lviv.
« Face à la panique, c’est la désorganisation totale. Personne ne sait où donner de la tête. »
Malgré les obstacles, des situations et un « interrogatoire » français ubuesques, il réussit à s’imposer dans un centre humanitaire où le Commandant finit par le recevoir et contacter l’hôpital international de Lviv. Nouveau refus : besoin de chirurgiens, pas de généralistes ! Idem du côté de la Croix-Rouge anglaise. Pendant 48h, le Pornichétin se démène pour trouver des solutions. Un lit aussi. Au bout de 10 jours, il trouve enfin un foyer de réfugiés tenu par un prêtre polonais qui accueille 260 personnes. Il y restera deux mois. Deux mois durant lesquels il soigne et participe aux maraudes à Irpin ou Boutcha, la ville martyre. Deux mois avant qu’il ne perde son passeport et ne doive rentrer en France pour repartir le 7 juin 2023.
Le 7 juin, Karim reprend donc la route. À vélo cette fois, pour le compte de son association Atlantique Côte d’Amour-Ukraine in Europe, qu’il a créée le 10 janvier 2023. « Mon association va dans le sens de mon métier. » Son objet est de collecter des dons pour acheter du matériel chirurgical et des générateurs électriques.
« Je veux poursuivre mon devoir vocationnel, l’œuvre médicale, humaine et humanitaire. »
À vélo, seul et sans assistance, il cherche à « prouver que tout est possible. Avec de la persévérance et de la détermination, on peut réussir, y compris gagner la guerre ». Un message de soutien aux Ukrainiens, destiné également aux Européens.
En traversant l’Europe, le Franco-algérien veut sensibiliser les populations à ce conflit qui s’enlise. Il affiche néanmoins une certaine déception car « très peu de personnes se montrent empathiques, sauf les plus âgés, les Allemands notamment et les Anglo-saxons. » Mais il n’en démord pas et continue d’en appeler à l’aide pour « sortir les Ukrainiens de la colonisation. Une situation qui me rappelle la guerre d’Algérie durant laquelle j’ai perdu beaucoup de proches ». Revenu de Kiev le 25 août, il s’apprête à retourner en Pologne où il a dû laisser sa fidèle monture sur le chemin du retour. Un beau bijou d’une vingtaine de kilos qu’il a fait fabriquer sur mesure à Guérande. Il devrait également repartir en Ukraine au mois de janvier pour acheter de nouveaux groupes électrogènes grâce aux dons du Rotary club, dont il a été président à La Baule. Et, si vous aussi vous aidiez celui qui veut aider ?
Discofoot… Plutôt foot ? Plutôt danse ?Si on est ébloui par les performances physiques et tactiques des footballeurs, on peut aussi l’être par l’harmonie de leur gestuelle, par le flamboiement de leurs jeux de jambes ou de hanches dont la grâce émerveille quand elles sont regardées au ralenti. De même, les corps en mouvement et l’énergie des danseurs peuvent époustoufler par leurs prouesses sportives. Alors, pourquoi ne pas repousser les limites du terrain ou de la scène, et imaginer un mariage absolument original lors duquel deux équipes de danseurs – femmes et hommes côte à côte – s’affronteraient selon les règles footballistiques ? Et pourquoi pas sur la musique bigarrée d’un DJ ?
C’est bien ce qu’ont rêvé et créé les chorégraphes Petter Jacobsson et Thomas Calley, à la tête du Centre chorégraphique national de Nancy – Ballet de Lorraine, pour la Tournée du Trophée de l’UEFA Euro 2016. Un match totalement dansé, en partie chorégraphié en partie improvisé, auquel le public pourra assister ce 23 septembre hors les murs du Théâtre de Saint-Nazaire, sur la place de l’Amérique latine.
Présentation des équipes bleue et rouge, échauffement, hymne, deux mi-temps, un arbitre, placages, buts, corps à corps, cartons rouges, dribbles… tout y sera. Mais il y aura aussi les sons du DJ Unzip et les notes artistiques attribuées par un jury, un peu comme au patinage artistique. Et surtout, il y aura tout autant de clins d’œil anticonformistes et humoristiques que de beauté et de sensualité.
Une performance totalement plaisir et noblement populaire. D’ailleurs, le grand Pelé n’a-t-il pas dit lui-même que le football était « un jeu de joie, une danse » ?
Une saison au fémininLa femme, la féminité et le féminisme sur le devant de la scène… Une fable à la morale cocasse ? Non, un choix de premier ordre quand on sait la place accordée au “deuxième sexe” dans le monde de la culture. Place qui tend certes à s’améliorer ; pas si compliqué…. On revient de loin, tout de même ! Preuve en est avec les chiffres chocs des deux rapports ministériels réalisés par la haute fonctionnaire Reine Frat en 2006 et 2009 : « 85% des textes joués sont écrits par des hommes, 75% des spectacles joués sont mis en scène par des hommes, 95% des concerts dirigés par des hommes », pour ne citer qu’eux !
Depuis, les lignes ont bougé, le mouvement #Metoo est passé par là. Les inégalités femmes/hommes dans le milieu se comblent, doucement (trop doucement) mais… Pour le sûrement, on en reparle dans 10 ans ? En attendant de voir de concrètes et fulgurantes évolutions, le combat se poursuit, dans les coulisses comme sur scène. Et à Donges, il y aura matière à… Sur les 19 propositions faites, 11 d’entre elles mettent à l’honneur celles qui ont de la gouaille, qui ont des choses à dire, à chanter, à jouer, à alerter, à poétiser… Parmi ces œuvres, Fallopes (6 oct.), « la pièce féministe de l’année », déclare le programmateur, Alexis Bonnery. C’est un tout, du théâtre, du documentaire, de la musique, du conte, des femmes et la création du planning familial.
Et évidemment, les hommes ont aussi leur mot à dire sur le sujet ! Pour son premier one man show drôle et percutant, Pilou jouera le Papa moderne : partage des tâches, éducation des enfants et une femme qui gagne plus que lui ! (10 nov.). En janvier (le 13), place à La devise, une joute oratoire exquise menée par un duo d’acteurs tout aussi exquis. Issu du Théâtre populaire nantais, il abordera avec audace les notions de liberté, de fraternité et forcément d’égalité… Vous savez celle qui, appliquée sur le papier, fait figure d’exemplarité mais qui, dans les faits, est bien mal en point ! Autres petites pépites à ne pas rater, 80 minutes (12 avr.) pour un spectacle improvisé autour de la femme, et Duo pour violon seul (24 mai), une pièce inspirée de l’histoire vraie de Jacqueline Dupré, illustre violoncelliste atteinte de la sclérose en plaques.
Côté musique, ce sera un concert par mois, le vendredi, à deux exceptions près. Des concerts assis et d’autres debout. Du folk feutré avec la sensible franco-suédoise Eskelina (16 fév.), de la musique bretonne à l’occasion de la Saint-Patrick (17 mars), du gospel (20 oct.), un spect’apéro avec le quatuor Zéphyr (18 nov.). Et deux grosses têtes d’affiche, le 17 novembre avec Monty Picon/Darcy et le 19 janvier avec Les ramoneurs de menhirs/Dirty old mat… Pour conclure ? Ou plutôt pour lancer les festivités, chanson théâtralisée, rock’n’roll et brin de folie avec Picon mon amour à l’occasion, ce 22 septembre, de cette ouverture de saison 100 % gratuite et féminine… Enfin presque !
Plus fort : le programme des expos à Villès-MartinAprès le Salon de rentrée des artistes, premier temps fort de la saison, voici le retour des “opérations” coups de poing : Art’up ! et Graff’ici. Galvanisé par le succès de la première édition, le groupe Fort de Villès invitera à nouveau, sur un long week-end, de jeunes artistes confirmés ou étudiants à exposer des œuvres individuelles ou collectives, les 18, 19 et 20 mai. Dessin, gravure, peinture, photo, sculpture, installation, vidéo, etc., toutes les disciplines seront convoquées pour une dizaine d’artistes de moins de 25 ans. Reconduit aussi Graff’ici. Un salon du graff et de street art qui présentera des œuvres au Fort, au Garage et dans d’autres lieux partenaires de Saint-Nazaire, les 29 et 30 juin prochains.
« Ces rendez-vous ont été créés pour partir à la conquête de nouveaux publics, rappelle Christophe Depeyris. Un public jeune ou qui n’a pas l’habitude de venir. On est assez sélectifs et exigeants pour donner à voir quelque chose de grande qualité dans ce lieu qui se prête aussi à l’animation de plein air », reprend le directeur de la Maison de quartier. Pour cette édition, Robert Mousseau, bénévole du groupe Fort, « espère avoir la même vitalité que l’an passé avec deux nouveautés à noter : une carte blanche et un 3e temps fort autour de la Journée internationale des droits des femmes. » Un « moyen, précise Christophe, d’ouvrir encore le champ des possibles avec des artistes différents de ceux qu’on expose d’habitude. » Quant à la carte blanche, elle sera donnée en février à un artiste renommé : le sculpteur et peintre baulois Serge Boué-Kovacs. Une figure locale et nationale. Peinture, sculpture, vitrail…, les expositions multi-supports et tous azimuts restent les rendez-vous habituels, très attendus. Pour preuve, en 23 saisons, le Fort a accueilli 232 expositions, 600 artistes et 170 250 visiteurs. Au nombre de 5 cette année, les expositions présenteront sur 3 week-ends 15 artistes amateurs ou professionnels sélectionnés par le groupe Fort. L’occasion de rencontrer, dès le 30 septembre, les artistes sur site et les bénévoles qui « ont le souci constant de susciter la curiosité et l’intérêt, comme de développer la sensibilité artistique ».
Besné, une saison culturelle qui pose question(s)…« C’est à nous de changer. On va bientôt s’y mettre, c’est promis… Mais avant si on faisait la chenille ? » Voici la proposition du spectacle Kermesse de la Cie La cabale qui va lancer la saison, le 22 septembre. Une création inédite 2023 – Prix du jury et du public/Concours du Théâtre 13 –qui questionne notre monde en mode humour.
Après la soirée festive du 23 septembre, le jeune public est convié le lendemain à rejoindre le pays imaginaire de la fée Clochette avec Pan. Il pourra aussi compter sur… la conteuse Sophie Wilhelm et le musicien Jean-François Vrod, le 13 octobre, pour partir à la source de La bête à 7 têtes. D’histoire encore, il est question avec Fénix. Adossé à la journée commémorative du 11-Novembre, ce spectacle de théâtre de papier et de violoncelle raconte l’histoire d’un cheval de manège subissant les assauts d’oiseaux de feu. La part belle aux petits se poursuit le 20 décembre avec Bleue. Du théâtre d’ombres pour déjouer la peur du noir par la Cie La belle étoile.
Et parce que notre région a du talent, le festival Les Musica’les, organisé par l’association Musica, va mettre en avant ses musiciens, le 3 décembre. On garde le rythme avec le festival Folk en scènes, les 24 et 25 mars, où sont annoncées des propositions alliant pop, rock, blues… De l’éclectisme en vue encore avec Paul Staïcu. Le 11 février, le pianiste roumain interprétera un répertoire allant d’Elton John à Prokofiev. Une invitation à la bonne humeur qui se prolonge avec Le sourire des objets, le 24 février. En mêlant danse, musique et poésie, la Cie La cabane va, elle, interroger notre rapport aux objets. Et pour continuer de bouger ses cheveux, la Cie C’hoari balancera Distro, le 6 avril. Dans ce spectacle de danse contemporaine, « on consomme le temps dans des pintes. On s’enivre de belles histoires ». Côté planches, Marie Thomas propose un Retour aux souches, le 20 janvier. En revisitant l’univers du clown-clochard Sol, elle invite à s’intéresser au pourquoi des choses. Enfin, le 25 avril, rendez-vous en Terre suspendue avec ce spectacle de drapés aériens, en attendant les Talents du pat’lin, le 25 mai. Un événement où les habitants exposent… leurs talents.
Un métier sérieuxC’est la rentrée. Une nouvelle année scolaire au collège qui voit se retrouver Pierre, Meriem, Fouad, Sophie, Sandrine, Alix et Sofiane, un groupe d’enseignants engagés et soudés. Ils sont rejoints par Benjamin, jeune professeur remplaçant sans expérience et rapidement confronté aux affres du métier. A leur contact, il va découvrir combien la passion de l’enseignement demeure vivante au sein d’une institution pourtant fragilisée.
Mystère à Venise
Venise, veille de la Toussaint, quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est là que vit désormais le célèbre détective Hercule Poirot, aujourd’hui retraité. Après avoir consacré sa vie à élucider des crimes et avoir été témoin de ce qu’il y a de pire chez l’être humain, il a renoncé à sa vocation d’enquêteur. Et s’il fait tout pour éviter d’être confronté à des affaires criminelles, ce sont souvent elles qui le rattrapent…
Poisson Rouge
Guillaume, 33 ans, perd la mémoire de façon irréversible et va rentrer dans un centre spécialisé. Dans l’espoir de lui laisser un souvenir heureux, ses potes d’enfance lui organisent un dernier week-end festif. Ils se lancent dans un road trip qui permettra peut-être à Guillaume de régler ses problèmes avant qu’il ne les oublie…
Le Grand Chemin
Été 1959. Abandonnée par le père de ses enfants, Claire, enceinte, confie son fils aîné Louis à un couple d’amis Marcelle et Pelo. Le petit Parisien doit apprendre à se familiariser avec l’ambiance de la campagne et l’atmosphère étrange qu’il règne dans le foyer du couple qu’un lourd secret sépare depuis des années. L’arrivée du petit garçon sera pour eux un nouveau départ.
L’expérience Almodóvar
Strange Way of Life (2023) : Silva traverse le désert à cheval pour retrouver Jake qu’il a connu vingt-cinq ans plus tôt lorsqu’ils étaient tous deux tueurs à gages. Silva souhaite renouer avec son ami d’enfance désormais shérif mais ces retrouvailles ne sont pas sa seule motivation…
La Voix humaine (2020) : Une femme regarde le temps passer à côté des valises de son ex-amant (qui est censé venir les chercher, mais n’arrive jamais) et d’un chien agité qui ne comprend pas que son maître l’ait abandonné. Deux êtres vivants face à l’abandon.
Le gang des Bois du Temple
Un militaire à la retraite vit dans le quartier populaire des Bois du Temple. Au moment où il enterre sa mère, son voisin Bébé, qui appartient à un groupe de gangsters de la cité, s’apprête à braquer le convoi d’un richissime prince arabe…
L’océan vu du cœur
Longtemps, l’Océan nous a paru inaltérable et inépuisable, mais l’impact de nos actions sur sa biodiversité et sa température est alarmant. Dans L’Océan vu du cœur, suite de La Terre vue du cœur, Hubert Reeves, entouré de scientifiques, d’explorateurs passionnés, nous propose de redécouvrir ce qui le menace et surtout, sa capacité de régénération phénoménale. Un hymne au Vivant, dans ce qu’il a de plus riche, de plus précieux et nécessaire à préserver si l’on veut survivre, parmi d’autres espèces, sur notre planète bleue.
Le livre des solutions
Marc s’enfuit avec toute son équipe dans un petit village des Cévennes pour finir son film chez sa tante Denise. Sur place, sa créativité se manifeste par un million d’idées qui le plongent dans un drôle de chaos. Marc se lance alors dans l’écriture du Livre des Solutions, un guide de conseils pratiques qui pourrait bien être la solution à tous ses problèmes…
Cluny Brown
Cluny Brown est une jeune fille passionnée de plomberie qui ne résiste pas à l’appel gargouillant des tuyaux bouchés. Elle se précipite donc sur un évier le jour où son oncle ne peut répondre à une urgence. Elle rencontre le raffiné Adam Belinski, écrivain résistant exilé à Londres, qui tombe sous son charme pétillant et naïf.
Rolan Gori, une époque sans esprit
Aujourd’hui nous vivons dans un monde où la logique de rentabilité s’applique à tous les domaines. Les lieux dédiés aux métiers du soin, du social, de l’éducation, de la culture… sont gérés par des managers ou des experts pour qui seuls comptent les chiffres, niant les besoins humains. Le psychanalyste Roland Gori se bat depuis des années contre le délitement de notre société. Ce film est un portrait de sa pensée, de son engagement, comme “L’Appel des appels, qu’il avait co-initié avec Stefan Chedri, pour nous opposer à cette casse des métiers et à la marchandisation de l’existence. Ce film propose un portrait intime de Roland Gori, accompagné de témoignages de proches : ses éditeurs Henri Trubert et Sophie Marinopoulos (éditions Les Liens qui libèrent), la philosophe et académicienne Barbara Cassin, le médecin hospitalier et auteure Marie-José del Volgo, le directeur du théâtre Toursky à Marseille Richard Martin.
Jean Vigo, la poésie au cinémaAutour de la projection de deux courts de Jean Vigo (À propos de Nice et Taris ou la natation), cette séance exceptionnelle propose un spectacle inédit mêlant films accompagnés en direct au piano par Karol Be!a et lecture de textes du cinéaste-poète.
Le ciel rougeUne petite maison de vacances au bord de la mer Baltique. Les journées sont chaudes et il n’a pas plu depuis des semaines. Quatre jeunes gens se réunissent, des amis anciens et nouveaux. Les forêts desséchées qui les entourent commencent à s’enflammer, tout comme leurs émotions. Le bonheur, la luxure et l’amour, mais aussi les jalousies, les rancœurs et les tensions. Pendant ce temps, les forêts brûlent. Et très vite, les flammes sont là.
L’été dernier
Anne, avocate renommée, vit en harmonie avec son mari Pierre et leurs filles de 6 et 7 ans. Un jour, Théo, 17 ans, fils de Pierre d’un précédent mariage, emménage chez eux. Peu de temps après, il annonce à son père qu’il a une liaison avec Anne. Elle nie.
Le grand chariot
Le Grand Chariot est une constellation d’étoiles. C’est aussi un théâtre de marionnettes. C’est l’histoire d’une famille de marionnettistes, une fratrie, Louis et ses deux soeurs, Martha et Lena, leur père qui dirige la troupe et la grand-mère qui a fabriqué les poupées. Ensemble, ils forment une compagnie et donnent des spectacles de marionnettes. Un jour, lors d’une représentation, le père meurt d’une attaque, laissant ses enfants seuls.
[zoom] Fermer les yeux
Fermer les yeux, peut-être une envie qu’éprouveront ou pas les spectateurs pendant 2h49. Une durée qui, pour certains, peut paraître trop longue même si, aujourd’hui, la tendance est plutôt aux films qui durent… A l’image de l’édition de Cannes 2023 dont le festival a sélectionné le film du cinéaste espagnol dans la catégorie Cannes Première. Fermer les yeux est censé signer le grand retour de Victor Erice, 83 ans. Dans cette histoire d’un film sur un film, sans doute y a-t-il une analogie entre le héros, Miguel Garay, réalisateur qui ne tourne plus, et Victor Erice, réalisateur qui tourne peu. Révélé par L’esprit de la ruche (1973), son dernier long, Le songe de la lumière, remontait à 1992.
Fermer les yeux raconte donc l’histoire de Miguel, un cinéaste qui a cessé de filmer, un romancier aussi qui n’écrit pas vraiment. Retiré du monde, il sort de sa retraite à la demande d’une émission télévisée spécialisée dans les faits divers, Mystères non résolus. Cette émission évoque un acteur qu’il a bien connu, Julio Arenas. Un ami très proche qu’il a dirigé dans son unique film, Regard de l’adieu, et inachevé pour cause de disparition mystérieuse de l’acteur. Miguel convoque alors des souvenirs, rappelle d’anciennes connaissances et en appelle à son passé.
Aussi, à l’image de Triste-Le-Roy, lieu du tournage inachevé, l’ambiance est morose, à l’image encore du personnage de Miguel. Visage toujours cerné, humeur taciturne, son portrait s’étoffe cependant peu à peu, révélant un homme brisé par le chagrin. D’où la langueur mélancolique qui enveloppe l’(in)action, dans un climat de grisaille et de pluie.
Tout au long du film, qui peut s’interpréter à la fois comme une dérive et une ode testamentaire au cinéma, court le fantasme de la disparition. La deuxième partie se révèle moins sombre. Erice y montre la belle relation qu’entretient Miguel avec son chien dans une caravane perdue, en bord de mer. Il a pour voisin un jeune couple, vivant comme lui un peu en marge, un pêcheur du coin avec lequel il part jeter le filet le matin.
Si Miguel n’a pas disparu comme son ami Julio, il s’est un peu effacé du monde. Et sa quête pour retrouver son ami sonne sans doute comme un moyen de renouer avec la vie. Comme si en convoquant les fantômes du passé, il redevenait vivant au présent. Reste qu’on serait bien en peine de vous inviter à aller voir ce film les yeux fermés…
Cent ans dans les airs à Saint-Nazaire
Saviez-vous que l’histoire de l’aéronautique était liée à celle des chantiers navals ? « Elle est d’ailleurs quasiment aussi longue que celle-ci », note Mathieu Rodrigues de Oliveira. « L’aéronautique est même née de la navale », précise le chargé de Médiation et des actions culturelles de l’Écomusée. Explications.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’aérien est en plein essor. « L’État incite à la création d’entreprises et à la délocalisation. Certaines industries étant jugées trop proches de l’Allemagne… » Logique alors que l’aéronautique atterrisse à Saint-Nazaire où il existe des savoir-faire communs avec le secteur naval. Logique encore que le premier appareil volant conçu à Saint-Nazaire par l’ingénieur Richard Penhoët soit un hydravion.
Et en ce domaine, les Chantiers navals de Penhoët sont pionniers. Les premiers à se lancer, en 1923, dans la construction aéronautique. Ils sortiront, en 1926, le plus gros hydravion du monde ! Un beau bébé de 18,6 tonnes, 26 mètres de long et 39 mètres d’envergure, capable de voler à 180 km/h. Ce projet ambitieux marque le premier pas d’une nouvelle aventure dans laquelle se sont embarqués à leur suite les Ateliers et Chantiers de la Loire. « Contrairement à ceux de Penhoët, qui expérimentent de nouveaux prototypes, ils adoptent une autre stratégie, plus pérenne. Ils vont construire des modèles existants et se spécialiser dans l’aviation militaire. » C’est donc à côté des paquebots transatlantiques que naissent les premiers hydravions et avions. Une activité qui va se développer au fil des ans avec des programmes comme ceux du super-sonique Concorde ou des avions commerciaux d’Airbus.
Toute cette passionnante épopée aéronautique sera racontée dès le 16 septembre à l’Écomusée dans un film d’animation : Les constructeurs du ciel. Une création originale qui retrace l’histoire méconnue de cette industrie. Au côté des objets de collections du musée seront présentées une maquette d’un poste d’assemblage Airbus et des expositions photos dont Saint-Nazaire, vue d’en haut et celle proposée en exclusivité par Airbus : 100 ans d’aéro, un siècle d’innovation entre terre et mer. Amenée à être itinérante, « cette dernière retrace en avant-première à Saint-Nazaire, des épisodes de cette histoire industrielle et technologique locale avec des images d’hier et d’aujourd’hui », annonce Typhaine Yvon, la responsable du pôle patrimoine à Saint-Nazaire agglomération tourisme.
CCP ou la culture au cœur des usines…Et au commencement, l’Aérospatiale…, son comité d’entreprise et le groupe atelier théâtre, conglomérat de salariés de l’usine aéronautique et des chantiers de l’Atlantique. Un vrai succès. Tel que « le CE décide d’étendre le concept à d’autres entreprises de la région nazairienne », explique Serge Le Glaunec, délégué général du CCP. À comprendre, Centre de culture populaire – « lieu de réflexion et de mutualisation » – créé en 1963. Centre qui, tout au long des années 70, proposait à plus de 200 participants des activités théâtre donc, arts plastiques et musique, orchestrées par 7 animateurs.
Les membres fondateurs du CCP ? Douze CE et trois syndicats ; CGT, CFDT et Fen (aujourd’hui SSU, Éducation nationale). Très vite, le CCP devient un acteur de poids en termes de diffusion culturelle : « Il faut savoir qu’à l’époque, notre politique de programmation avait été construite dans un paysage culturel où n’existait que la Mjep (Maison des jeunes et d’éducation permanente). » Deux entités avec, certes, des orientations et des publics différents mais de front autour d’un même combat : la promotion de la culture.
Aussi, depuis 60 ans, le CCP, ancré au cœur des réacteurs, se donne-t-il pour dessein « d’ouvrir la culture au monde du travail, à celles et ceux, ouvrières et ouvriers qui n’osent la côtoyer. » Et ce, à travers diverses actions directes… Des rencontres avec des artistes dans ou hors les murs des usines, à la médiathèque ou encore dans les trois librairies nazairiennes pour toucher un autre public, des résidences d’artistes (des métiers du livre et du cinéma), le prix Pelloutier, des soirées projection/débat/rencontre dans les salles obscures des cinémas associatifs « que nous soutenons sur l’ensemble de la région, via, entre autres, la mise en place des chèques Ciné associatif. » Autant de cordes à son arc qui séduisent.
Aujourd’hui, le CCP, c’est une dizaine de CE, près de 4 000 personnes qui « bénéficient de l’ensemble de nos propositions », et 3 salariés. Des chiffres en baisse qui s’expliquent, entre autres, par les évolutions des politiques culturelles et du monde du travail : « Les entreprises changent, le droit social aussi. Face à ces réalités conjoncturelles, à nous de nous adapter, de trouver un autre mode de fonctionnement, de fédérer des énergies alternatives, d’innover, d’oser, d’inventer de nouvelles pratiques. ». En attendant, place à la fête, ce samedi 16 septembre à la base sous-marine. Au programme : théâtre, débat, jeux, musique et cinéma…
L’Ouvre-boîtes s’offre un festival des savoir-faireImplantée à Nantes et à la Roche-sur-Yon, cette entreprise de l’économie sociale et solidaire dynamise l’activité économique locale depuis 20 ans. Quinze à Saint-Nazaire. Elle y accompagne aujourd’hui plus de 70 entrepreneurs du territoire. Formateurs, paysagistes, praticiens bien-être, artisans…, tous ont fait le choix de créer et de gérer leur activité en étant à la fois autonomes et salariés d’une entreprise coopérative. Et comme le collectif d’entrepreneurs de la coopérative d’activité et d’emploi recèle de nombreux talents, ils seront mis en avant pour ses 20 ans. « Cet anniversaire est un alibi pour créer un festival des savoir-faire. À Saint-Nazaire, l’événement se focalise sur ce qui se passe ici, avec un marché de créateurs, la visite du lieu et des ateliers. Au programme de l’après-midi : découverte du shiatsu, ateliers chocolat avec Patrick…, toujours avec l’idée d’échanges et de découvertes des différentes activités », annonce Louisa Manceau, chargée de développement.
Espaces vente, bien-être et ateliers. Trois espaces mutualisés, trois ambiances se côtoient aux Ateliers de l’Ouvre-boîtes, ce tiers-lieu coopératif dont les portes ont ouvert il y a un an et demi. Au rayon nouveautés : l’espace créatif pour l’aquarelle, la BD, la sérigraphie naturelle, la cosmétologie ou la calligraphie… Il fonctionne désormais toute l’année le week-end et le mercredi après-midi, en plus des ateliers à la carte toujours proposés par les artisans et entrepreneurs. Le reste du temps, ceux-ci peuvent s’y retrouver pour échanger, développer leurs réseaux et clientèle, travailler ensemble ou être accompagnés sur les parties juridiques, comptables…
D’ailleurs à l’Ouvre-boîtes, « les porteurs de projet bénéficient d’un vrai statut, d’une protection sociale et reçoivent un bulletin de salaire », explique Louisa.
Ce modèle économique est « particulier car chaque entrepreneur s’investit aussi dans ce lieu partagé et ouvert sur le quartier en y tenant des permanences, notamment à la boutique. » Une vitrine pour les activités des créateurs et un bon tremplin pour se tester. Alors, on n’est pas sérieux quand on a 20 ans ?
Quand la littérature urbaine se veut champêtre
Auteur, lecteurs dans la ville est né peu après la fermeture, en 2013, de la non moins renommée librairie Voix au chapitre, la dernière place forte où les écrivains pouvaient encore deviser de longues heures avec un public tout aussi prolixe. Le rideau baissé, « et voilà Saint-Nazaire, ville littéraire par excellence, sans lieux pour accueillir les auteurs », raconte Jean-Luc Mahé, président de L’Écrit parle. Dès lors, un groupe d’irréductibles lecteurs, 17 à ce jour, se constitue en comité. Et décide d’irradier la ville de littérature… et de l’amener là où on ne l’attend pas, hors des lignes toutes tracées. Dans les cafés, les maisons de quartier, à la cité sanitaire, au Théâtre, au Conservatoire, au cinéma… Et depuis quelques années dans les communes briéronnes et même au-delà, à Paimbœuf.
Le succès est sans appel. En 10 ans, ce sont 51 rencontres organisées et 56 auteurs invités. Et non des moindres, Lola Lafon, Maylis de Kerangal, Hugo Lindenberg pour ne citer qu’eux. Lors du banquet champêtre du 16 septembre, on pourra compter sur la présence de Jacques Bonnaffé, comédien, performeur et poète – fut un temps – sur France Inter, et sur celle de Michel Jullien qui offrira en avant-première une centaine d’exemplaires de sa dernière nouvelle qui devrait sortir en janvier. Sans oublier le jeune Nazairien Élie Arnaud, saxophoniste en son état qui improvisera sur des morceaux littéraires, et les nombreuses autres surprises qui agrémenteront ce banquet artistico-littéraire.
Autre rendez-vous à noter dès maintenant dans votre agenda, la rencontre entre la romancière Emmanuelle Salasc et Jean-Louis Tissier, professeur émérite université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste du paysage littéraire, pour un dialogue entre Littérature et géographie. Il aura lieu mardi 17 octobre, à 19h, dans la salle du conseil de la mairie de Saint-Malo-de-Guersac. Pour être insolite, c’est insolite ! À l’image des événements de L’Écrit parle…
Soupe impopulaire et Haydn au pied des toursLa Philharmonie des 2 mondes ne manque pas d’air ! Jamais à court de projets, l’orchestre made in Saint-Nazaire a bien l’intention de souffler ses bougies à pleins poumons. Un coup d’œil sur la programmation suffit pour s’en rendre compte… À commencer par les concerts/promenades au pied des immeubles, à Trignac et Saint-Nazaire*.
Un concept né en 2015 avec cet objectif « d’inviter la musique classique là où elle ne s’invite que trop rarement et l’ouvrir à un public autre que privilégié », tient à souligner Philippe Hui, chef d’orchestre de la Philharmonie des 2 mondes.
Lequel a choisi, pour illustrer les 10 ans de la formation, Le temps qui passe… « trop vite ! On n’a rien vu passer. C’est dingue ! », n’en revient toujours pas ce grand passionné à l’esprit humaniste qui a régulièrement dirigé l’Orchestre de l’Opéra de Paris avant de poser ses baguettes à Saint-Nazaire. Et d’investir les quartiers au son de Beethoven, Bach et autres grands compositeurs de leur temps… Pour tordre le cou aux poncifs et rompre, une bonne fois pour toutes, avec cette idée reçue que l’art, la musique, la littérature, la culture en général ne sont pas faits pour les “non-avertis”. N’en déplaise à certains !
D’où ce premier partenariat avec l’Association solidarités créations (ASC) qui, depuis presque 40 ans, mène une pléiade d’actions contre l’exclusion – service d’accueil de jour, repas, chantier d’insertion, lieu culturel… Et l’incontournable et alléchante soupe impopulaire d’automne – « la plus grosse de France » – , qui aura lieu ce samedi 16 septembre tout en musique, puisque les musiciens de la Philharmonie viendront interpréter L’horloge de Haydn, entre deux louches ! :
« L’an dernier, 400 portions avaient été servies », précise Mélanie Gachelin, directrice de l’ASC.
Au menu de cette 4e édition parrainée par l’étoilé Eric Guérin et concoctée par les personnes sans domicile, un dahl au velouté ! Entre musique et cuisine, il y aura de quoi se régaler !
Et pour les inconditionnels de musique classique, rendez-vous pour le concert des 10 ans le 17 septembre au Croisic, le 30 septembre à la base sous-marine à Saint-Nazaire, le 8 octobre à Clisson et le 22 octobre à la Trinité-sur-Mer.
De l’invisible à l’incroyableLa saison à peine commencée que la salle Bonne Fontaine fait déjà quasi un carton plein. Rien d’étonnant à en juger par la nouvelle programmation. Quinze spectacles au total, des formes habituelles, des nouveautés et de belles têtes d’affiche, à l’image de Djimo. Après avoir fait un tabac à la Comédie de Paris, le roi du stand-up nouvelle génération débarque à Montoir-de-Bretagne pour un show d’exception (27 octobre). Un stand-up de haut standing qui donne le ton. La soirée d’ouverture, ce 15 septembre, n’aura rien à lui envier ! Début des festivités dès 19h avec les sept musiciens de MUBB, un mash-up explosif entre rock, funk et pop. À 20h30, place à Cécile Lacharme, violoncelliste éclectique qui délivrera ses univers multiples entre Asie et Moyen-Orient. Un avant-goût enjoué d’une saison qui s’annonce assurément plurielle. Au menu, du spectacle Jeune public (15 décembre), du théâtre de boulevard (21 janvier) et de la musique avec l’incontournable Folk en scènes. Un événement porté par le Vip pour une exploration sonore aux confins de la Brière, entre Montoir-de-Bretagne (22 mars), Besné et Trignac.
Côté nouveautés, on ne sera pas en reste. Jean-Marc Savagnargues, batteur du groupe Les fatals picards rendra – en solo au piano – un vibrant hommage, unique en France, aux chansons de Michel Berger pour une expérience inoubliable et poétique (14 janvier). Puis en février, cap sur l’Angleterre et l’Allemagne des XVIIe et XVIIIe siècles avec le puissant ensemble nazairien Barok en stock. Qui, pour la première fois, sortira des murs des églises pour jouer « dans une salle à l’acoustique idéale pour ce genre de formations », souligne Walter Kernéis, coordinateur culturel. La magie opérée, elle se poursuivra en avril avec Ben Rose (Un incroyable talent), maître en son royaume du rêve et de l’illusion.
Cette année encore, jeunesse et culture seront au cœur des priorités de Montoir-de-Bretagne. D’ailleurs, un label culturel avec la Maison des jeunes a été signé au printemps dernier. L’occasion pour les jeunes Montoirins de découvrir les coulisses du monde du spectacle. « Ils seront une dizaine sur le terrain, à gérer l’accueil des artistes et du public, à aider à la communication », explique Walter Kernéis. Et ce, sur deux rendez-vous : Djimo et Déconnecté, un spectacle dansant qui avertira du danger numérique dans le cadre de la Semaine sans écran (24 mai). Idem pour Perchés (17 mai) et les Chanteurs d’oiseaux qui, en collaboration avec le Parc national régional de Brière et Saint-Nazaire agglo, emmèneront les enfants sur le terrain pour observer les oiseaux à l’occasion de cette immersion musicale, humoristique et poétique.
Grand lifting culturel pour Lucie-AubracBesoin de rien… Envie d’automne, le thème du premier temps fort de cette saison culturelle qui démarre sur les chapeaux de roues. Trois jours de « bonne humeur », entre déambulation musicale, fable équestre, lecture musicale, concert avec la Philharmonie des 2 mondes (lire ici) et découverte du patrimoine naturel, industriel et culturel de Trignac dans le cadre des Journées européennes du patrimoine (lire ici). Entre autres formes, bien sûr, à déguster sans modération du 15 au 17 septembre, « dans et surtout hors les murs ». Et Chloé Évain, responsable du Centre culturel Lucie-Aubrac d’appuyer sur ce dernier point :
« Sortir des sentiers battus, ça plaît et ça prend bien. Aller vers les habitants, là où ils ne nous attendent pas, investir les quartiers, c’est primordial ».
Une démarche qui va perdurer au gré des saisons… En décembre, avec Fest’hiver, « cinq jours de spectacles de rue, de concerts, en plus d’un bal pour enfants et du marché de Noël ». En mars, avec Petites graines, et son parcours imaginé autour du spectacle Wazo, par la Cie Les passereaux. Et en juin, avec Pleins feux, quatre jours de festival autour de la thématique des arts et métiers du feu, dans différents lieux et probablement au pied des Forges de Trignac.
Donc, pour résumer, exit la saison linéaire comme pourrait le proposer une salle de spectacle type, mais bel et bien quatre temps forts qui rythmeront les places ouvertes et lieux fermés de Trignac au fil des surprises et autres inédits. Au total, une vingtaine de propositions à des tarifs défiant toute concurrence (gratuit ou 3 €), des résidences d’artistes et la mise en avant des pratiques amateurs qui attirent quelque 200 passionnés de photographie, d’arts plastiques, de musique, de chant et bientôt de théâtre, la nouveauté de l’année. Aussi, le Centre culturel proposera-t-il des stages pour les enfants/ados animés par la Cie des Arbres nus, et un cycle court pour les adultes avec la Cie Banc public. Et qui dit lifting culturel dit ravalement de façade… signé par un collectif de street artistes qui n’a pas lésiné sur les couleurs vives. Un nouveau look à découvrir ce 15 septembre lors de l’ouverture de saison du Centre culturel. Désormais, il vous sera bien difficile de passer à côté sans le voir… Et sans s’y arrêter, forcément !
Reality
Le 3 juin 2017, Reality Winner, vingt-cinq ans, est interrogée par deux agents du FBI à son domicile. Cette conversation d’apparence banale parfois surréaliste, dont chaque dialogue est tiré de l’authentique transcription de l’interrogatoire, brosse le portrait complexe d’une milléniale américaine, vétérane de l’US Air Force, professeure de yoga, qui aime les animaux, les voyages et partager des photos sur les réseaux sociaux. Pourquoi le FBI s’intéresse-t-il à elle ? Qui est vraiment Reality ?
Le Colibri
Début des années 70. C’est au bord de la mer que Marco Carrera rencontre pour la première fois Luisa Lattes, une belle fille un peu particulière. C’est un amour qui ne sera jamais consommé mais qui ne s’éteindra jamais. La vie conjugale de Marco se déroulera à Rome, avec Marina et leur fille Adèle. En proie à un destin sinistre qui le soumet à de terribles épreuves, Marco se retrouve à Florence. Prêt à le protéger des pires coups du destin, Daniele Carradori, psychanalyste de Marina, apprend à Marco à faire face aux changements les plus inattendus de la vie.
Les promesses
Propriétaire d’une galerie d’art, Arthur Forestier représente Renzo Nervi, un peintre en pleine crise existentielle. Les deux hommes sont amis depuis toujours et, même si tout les oppose, l’amour de l’art les réunit. En panne d’inspiration depuis plusieurs années, Renzo sombre peu à peu dans une radicalité qui le rend ingérable. Pour le sauver, Arthur élabore un plan audacieux qui finira par les dépasser…
Inside
Sam, une adolescente sans histoire, assiste à un phénomène surnaturel terrifiant dans son école. Sa meilleure amie en est la première victime. Elle sera la suivante, si ce qui est enfermé parvient à s’échapper…
Tonni en famille
Antonia, dite Toni, élève seule ses cinq enfants. Un job à plein temps. Elle chante aussi le soir, dans des bars, car il faut bien nourrir sa famille. Toni a du talent. Elle a enregistré un single qui a cartonné. Mais ça, c’était il y a 20 ans. Aujourd’hui ses deux aînés s’apprêtent à rejoindre l’université. Alors Toni s’interroge : que fera-t-elle quand toute sa progéniture aura quitté le foyer ? A 43 ans, est-il encore temps de reprendre sa vie en main ?
La nonne 2
Le mal n’a jamais été aussi proche : Valak, la nonne démoniaque de Conjuring revient… Dans le sud de la France.
3 jours max
Rayane, policier maladroit, héroïque malgré lui dans 30 jours max, se trouve cette fois confronté à une situation des plus rocambolesques, sa grand-mère a été kidnappée par un cartel mexicain, et il a 3 jours max pour la libérer. Aux côtés de ses fidèles collègues, il va vivre des aventures extrêmes entre Paris, Abou Dabi et Cancún.
Sages Femmes
Louise et Sofia, deux jeunes sages-femmes passionnées, rejoignent leur premier poste dans une maternité publique. Mais à peine débarquées, les deux amies se heurtent aux cadences folles d’un service au bord de l’explosion. Entre euphorie des naissances et angoisse de mal faire, des vocations s’abîment, d’autres se renforcent. Leur amitié saura-t-elle résister à pareille tempête ?
Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée
Sébastien, contrôleur de train consciencieux et professionnel, rêve d’être muté dans le sud de la France. Pour valider sa mutation, il doit effectuer un dernier trajet de routine sous la supervision de Madeleine, une inspectrice légèrement sociopathe qui ne va pas le lâcher. C’est là que tout déraille : entre un conducteur qui pense conduire un avion de chasse, un collègue très jaloux et des passagers tous plus dingues les uns que les autres, ce qui devait être une formalité va devenir le pire voyage de sa vie…
L’homme sans passé
En débarquant à Helsinki, un homme se fait voler et frapper à mort. Lorsqu’il reprend conscience, il a perdu la mémoire. Sans argent et sans identité, il est aidé par les SDF de la ville.
La fille aux allumettes
Iris, une jeune fille qui travaille à la fabrique d’allumettes, est exploitée par tous : sa mère, son beau-père au coeur de pierre qui lui vole ses paies, puis plus tard par l’homme que, dans son esprit déformé par des romans à l’eau de rose, elle prend pour un prince charmant. Pourtant, ballotée dans ce monde cruel, Iris n’est pas le genre de fille à se laisser abattre par son destin.
Le procès Goldman
En novembre 1975, débute le deuxième procès de Pierre Goldman, militant d’extrême gauche, condamné en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre braquages à main armée, dont un ayant entraîné la mort de deux pharmaciennes. Il clame son innocence dans cette dernière affaire et devient en quelques semaines l’icône de la gauche intellectuelle. Georges Kiejman, jeune avocat, assure sa défense. Mais très vite, leurs rapports se tendent. Goldman, insaisissable et provocateur, risque la peine capitale et rend l’issue du procès incertaine.
Kasaba
Turquie, un petit village dans les années 70. Au fil des saisons deux enfants se frottent au monde adulte à sa complexité et à sa cruauté…
n° 10
Günter, trouvé dans les bois en Allemagne à l’âge de quatre ans, a grandi dans une famille d’accueil. Une quarantaine d’années plus tard, il gagne sa vie comme acteur de théâtre, passe du temps avec sa fille Lizzy, a une liaison avec une femme mariée. Lorsqu’un homme sur un pont lui chuchote un mot étrange à l’oreille, il commence à s’interroger sur ses origines.
[zoom] Anatomie d’une chute
Guilty or not guilty ? Telle est la question qui, durant 2h30, tiendra (plus ou moins) en haleine (c’est selon) le spectateur, convaincu ou non de la pertinence de cette Palme d’or qui ne cesse d’interroger, sinon de diviser. D’aucuns en prendront fait et cause, allant jusqu’à porter au pinacle ce drame shakespearien à la mise en scène proprement chirurgicale et au jeu d’acteurs irréprochable (enfin, des principaux !). Quand d’autres s’escrimeront à faire “le procès du procès du procès” de ce qui pourrait s’apparenter à un bon téléfilm bien de chez nous ! Chacun ira de sa frileuse ou éloquente plaidoirie. Qu’à cela ne tienne, la démocratie ne se nourrit-elle pas des divergences d’opinions ? Certes, on ne peut pas plaire à tout le monde, et assurément le 4e long-métrage de Justine Triet (La Bataille de Solférino, Victoria, Sibyl) ne fait pas l’unanimité. Il aurait même, à certains égards, de quoi agacer ! À l’image de cette tête à claques d’avocat général caricatural à la limite de l’insupportable. Ou encore de cette journaliste désespérément estampillée BFM TV. Ou encore de ce procès interminable à la rhétorique faussement jubilatoire et hautement manipulatoire. Ou encore de ces seconds rôles poussifs dépassés par la force du sujet, ou encore… Bref, sans cette accumulation de petits agacements successifs ; sans cette surenchère de joutes verbales indigestes servant à « brouiller les pistes pour que la fiction finisse par détruire le réel » ; sans cet acharnement à vouloir davantage autopsier la mécanique judiciaire (accusation/défense) que poser les projecteurs sur ce couple d’artistes/écrivains en totale perdition, ce docu-téléréalité version Faites entrer l’accusé aurait probablement gagné en consistance et empathie. La machine (judiciaire) avant l’humain, là où le bât blesse. On retiendra cette scène de dispute, mémorable, intense, déchirante, puissante qui cristallise toutes les tensions, souligne les imperfections d’une vie de couple, ses frustrations, ses déséquilibres, sa complicité mise à mal par un accident… LA scène du film, celle qui dissèque les états d’âme, celle qui ausculte les déchirures humaines, celle qui nous prend aux tripes. La seule de cette consistance. Et une actrice. Qui crève l’écran. L’insondable et ambivalente Sandra Hüller qui livre ici une performance magistrale, proche de la perfection. Comme son crime ? Si crime il y a…
Tout baigne pour Marie-Anne Abesdris !
Une fois le hall du Garage traversé, l’escalier en métal monté et le seuil de la porte passé, nous voilà soudain projetés dans un autre monde. Un monde où Fannette, l’ado héroïne de la série à succès Journal d’une peste se tape un brin de causette avec Neuguette la poulette, sous le regard bienveillant de Monsieur Mercure, d’humeur à prendre la température ! Trois actus, trois ambiances, deux casquettes – « roman pré-ado / album jeunesse » – pour une illustratrice qui ose sortir de sa zone de confort. Preuve en est avec Monsieur Mercure et moi, son « bébé », le dernier-né 100 % illustré et… écrit de la main de Marie-Anne Abesdris. Le second, après Vol d’été paru en 2020. Un exercice auquel la néo-nazairienne, native de Colombes (92), aime à se confronter : « Je retourne les mots dans tous les sens avant de revenir sur la première version, là où toute l’émotion est déjà concentrée ! »
Et de l’émotion, avec ou sans écriture, il y en a. À revendre. Son coup de crayon – à la ligne poétique, douce et aérienne – se suffit à lui-même pour exprimer toute l’humanité qui ressort de ses personnages. Et Monsieur Mercure n’en fait évidemment pas exception ! « Une espèce de personnification du climat, sans âge ni genre, qui change de couleur selon la température. » Un thermom’être sensible qui « fatigue, s’inquiète, angoisse » quand le froid devient extrême et la chaleur écrasante. Qui passe du bleu au rouge au gré des caprices d’une météo foutrement détraquée, à son grand dam ! Le voyant ainsi prêt à imploser, les enfants du quartier décident de s’unir, de l’aider à se reconnecter à la nature. Pour « qu’ensemble, ils trouvent des solutions face à ce dérèglement climatique qui n’épargne personne, tous en souffrance ». Qui ne l’est pas d’ailleurs ? Monsieur Mercure et moi est un album aux messages pluriels ; écolos, solidaires, humanistes, « sans visée moralisatrice, aucune ». Avec en arrière-fond, cette prise de conscience qui nous fait dire qu’il est temps d’agir.
Qu’il est temps d’agir et « grand temps de prendre soin des autres, de ses voisins, des pays voisins… », partage avec force conviction Marie-Anne Abesdris, alors que Neuguette la poulette qui rêve de liberté vient de faire son entrée dans les librairies… Où, depuis peu, trône en tête de gondole Tout baigne, le 12e tome d’un Journal d’une peste, paru aux éditions de La Martinière. Le best-seller des ados qui en ont « marre d’obéir et d’être des élèves modèles », pour faire court ! 300 000 exemplaires vendus depuis les prémices en 2015, des traductions en plusieurs langues… Et deux sœurs – Marie-Anne Abesdris au crayon et Virginy L. Sam à la plume – à l’origine de cette série « inspirée de nos vies, de notre enfance, de nos filles, de notre mère et de ses gaufres dominicales ! » Une série qui fait l’unanimité chez les 9/12 ans, « parce qu’on parle de tout ce que les jeunes ont dans leur tête ; des parents, des profs (qui en prennent pour leur grade), des amours, des copines, le tout sur un ton espiègle et plein d’humour ».
Journal d’une peste, une recette qui fait son effet. Enfin presque ! « Toutes les copines de ma fille adorent. Alors qu’elle n’en a toujours pas lu un ! » Le comble pour cette illustratrice/auteure qui ne s’est pas jetée dans l’édition jeunesse à cœur perdu : « Ça s’est fait petit à petit, j’ai d’abord travaillé comme graphiste freelance, réalisé des affiches de spectacle, des pochettes de CD, bossé pour des maisons d’édition… », et voilà qu’en 2011, elle rencontre Jean Leroy, auteur régulier de L’école des loisirs. Un premier album (et d’autres) ensemble. Puis, la p’tite peste de Fannette qui débarque quatre ans après, et qui lui permet de vivre de son crayon… Et de sa plume, dorénavant ! Le prochain album (solo) est en cours, et d’autres plus gros à venir (mais chut !). Bref, une chose est
sûre, pour Marie-Anne Abesdris, tous les curseurs sont… au vert !
Au Théâtre, il va y avoir du sport !
En 2019, la chorégraphe Emmanuelle Vo-Dinh avait fait onduler une foule de 200 personnes sur ses danses collectives. Elle revient cette année en tant qu’artiste associée à la saison. Voilà qui promet quelques chorégraphies toniques ! Dès la rentrée, le 7 septembre, rendez-vous pour une waveparty à l’occasion de la soirée de présentation de la saison. Puis, le 12 mars, des joggers nazairiens volontaires (et préparés) seront soumis à rude épreuve dans une version réinventée de sa pièce Sprint, également présentée le même soir.
Le Ballet de Lorraine chaussera lui ses crampons pour un match-performance (gratuit !) intitulé Discofoot, le 23 septembre, place de l’Amérique latine. On dansera, encore, le 10 décembre, lors du bal concocté par la Cie Les anges au plafond, qui invitera à partager la piste avec pas moins de 130 marionnettes. Et pour ceux qui souhaiteraient apprendre à manier les pantins, la compagnie proposera un atelier, la veille, ainsi qu’une initiation lors d’un échauffement intitulé Bal des timides.
Dans la catégorie concert, la langue de Molière sera bien représentée. Le marathonien du piano, Chilly Gonzales, – record du concert le plus long (27h) en 2019 –, est à l’affiche le 21 novembre, quelques mois après la sortie de son nouvel album French kiss. Le 12 décembre, Catherine Ringer mettra en musique des poèmes sensuels d’Alice Mendelson. Le 19 janvier, Arthur H chantera tout simplement La vie, son dernier opus. Le 9 février, le compositeur, réalisateur et musicien Chassol ramènera des paroles et sons captés en Martinique.
Côté théâtre, un peu de gymnastique intellectuelle, avec une programmation « à l’image du monde qui nous entoure », et des spectacles qui « interrogent le monde », précise la directrice Béatrice Hanin. La deuxième artiste associée à cette saison est la poétesse et metteuse en scène Sonia Chiambretto. Elle donnera la parole aux jeunes dans deux spectacles, l’un sur l’amour dans les quartiers populaires et l’autre sur Alger, des années 60 à nos jours. Au programme également de cette saison : un Marivaux revisité, une pièce radiophonique, un hommage au cinéma, un spectacle participatif sur l’utopie… Mais aussi Vincent Dedienne, Molière de l’humour 2022, le 4 mars.
Aucune catégorie d’âge n’est oubliée. Même pas les tout-petits ! Les enfants de 6 mois à 6 ans sont invités à une exploration physique et sensorielle de la matière, avec En terre, le 20 janvier. En lien avec la programmation, différents ateliers (calligraphie, danse ou encore musique) seront proposés aux bambins, tout comme aux adultes, tout au long de l’année. On pourra aussi venir rencontrer certains artistes lors des Conversations du Théâtre organisées en parallèle des spectacles. Pour tenir la distance, il va falloir être endurant !
A l’assaut des assos !Kung fu kids, fit boxing, théâtre ou roller derby ? Il y en aura pour tous les goûts ce samedi 9 septembre. Y compris pour les petits creux ou les grandes soifs. Mais on ne va pas vous dresser une énième liste des mets ou activités sportives, culturelles, de loisirs et autres à dégoter lors de cette incontournable journée. Car cette année, les quelque 260 associations nazairiennes ont pris un virage : celui d’une manifestation voulue plus propre.
Renforcement du tri des déchets, réduction de la vaisselle jetable, multiplication des parkings vélo…, la Ville de Saint-Nazaire s’engage dans la mise en place de pratiques toujours plus vertueuses avec cet éco-événement. « Il s’agit d’inciter aussi les associations à aller vers de nouveaux usages avec une forte adhésion de leur part », souligne Florence Kobayashi, directrice des Initiatives associatives et citoyennes de la Ville. « La collectivité a également investi dans des fontaines à eau et mis en place des brigades du tri pour faire œuvre de pédagogie. » Exit encore les plans papier. Place au numérique pour s’orienter grâce à un plan intéractif. Problème de connexion ? Pas de souci, des équipes munies de tablettes tactiles seront vos guides.
Autre nouveauté, le lancement de la plateforme en ligne pour toutes les formes d’engagement, associatif ou citoyen : jagispour.saintnazaire.fr. Objectif : faciliter la vie des associations et des habitants qui veulent s’engager, tout en favorisant leur mise en relation. Les associations peuvent y déposer des demandes de bénévolat et les bénévoles y répondre. Également dédié à l’engagement citoyen, ce nouvel outil recense les propositions pour ceux qui veulent s’impliquer dans la vie citoyenne (Jeunes en ville, conseils citoyens de quartiers ou des aînés). Et comme cette plateforme veut rassembler le plus d’infos possibles, il est notamment possible pour chaque Nazairien d’y proposer des initiatives citoyennes ou d’y voir des réalisations. Le 9 septembre, trouvez l’asso qu’il vous faut !
Dans la Finlande des années soixante, deux hommes prennent a bord de leur voiture deux femmes, l’une estonienne et l’autre russe. Les deux hommes sont confondants de nullité face aux femmes mais, peu a peu, l’absurde cède le pas aux sentiments.
Shadows in Paradise
Nikander est éboueur. Il tombe amoureux d’Ilona, employée de supermarché. Ilona qui va se faire licencier vole la caisse du supermarché et ne sait trop qu’en faire. Afin d’éviter les ennuis, Nikander va la replacer discrètement à sa place. La liaison entre Nikander et Ilona est difficile : ils se séparent. Mais Nikander aime Ilona et il part à sa reconquête.
La bête dans la jungle
La Bête dans la jungle, librement adapté de la nouvelle de Henry James, est l’histoire d’un huis clos vertigineux : pendant 25 ans, dans une immense boîte de nuit, un homme et une femme guettent ensemble un événement mystérieux. De 1979 à 2004, l’histoire du disco à la techno, l’histoire d’un amour, l’histoire d’une obsession. La « chose » finalement se manifestera, mais sous une forme autrement plus tragique que prévu.
Fermer les yeux
Julio Arenas, un acteur célèbre, disparaît pendant le tournage d’un film. Son corps n’est jamais retrouvé, et la police conclut à un accident. Vingt-deux ans plus tard, une émission de télévision consacre une soirée à cette affaire mystérieuse, et sollicite le témoignage du meilleur ami de Julio et réalisateur du film, Miguel Garay. En se rendant à Madrid, Miguel va replonger dans son passé…
Ama Gloria
Cléo a tout juste six ans. Elle aime follement Gloria, sa nounou qui l’élève depuis sa naissance. Mais Gloria doit retourner d’urgence au Cap-Vert, auprès de ses enfants. Avant son départ, Cléo lui demande de tenir une promesse: la revoir au plus vite. Gloria l’invite à venir dans sa famille et sur son île, passer un dernier été ensemble.
Juniors
Jordan, 14 ans, s’ennuie dans le petit village de Mornas. Sa mère infirmière étant souvent absente, il s’occupe avec son meilleur ami Patrick en jouant à leur console affectueusement nommée Jessica. Mais lorsque Jessica rend l’âme, Jordan décide de simuler une maladie et de monter une cagnotte en ligne pour s’en racheter une. Quand ce mensonge se propage dans la cour du collège, les regards se tournent enfin vers eux. Un début de popularité qui mettra leur amitié indéfectible à rude épreuve…
Les as de la jungle 2
Qui appelle-t-on à la rescousse quand un mystérieux super-vilain recouvre la jungle d’une mousse rose qui explose au contact de l’eau ? Les As de la Jungle ! Moins d’un mois avant la saison des pluies, la course contre la montre est lancée. Du Pôle Nord à l’Extrême-Orient, traversant des montagnes, des déserts et des océans, nos héros vont devoir parcourir le monde à la recherche d’un antidote, loin de leur jungle favorite !
Anatomie d’une chute
Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.
Retribution
Un homme d’affaires découvre qu’une bombe a été placée dans la voiture qu’il conduit par un assaillant inconnu. Ce dernier lui ordonne d’exécuter une série d’actions tout au long de la journée ou la bombe explosera… le tuant lui et sa famille.
Le dernier voyage du Demeter
Un chapitre glaçant du classique de la littérature fantastique Dracula de Bram Stoker, Le dernier voyage du Demeter relate le destin tragique d’un navire marchand, le Demeter, affrété pour transporter une cargaison privée, composée de 50 caisses en bois, des Carpates à Londres. Accablé par d’étranges événements, l’équipage du Demeter tente de repousser une présence impitoyable qui les assaille chaque nuit. Quand le navire atteint enfin la côte anglaise, ce n’est plus qu’une épave délabrée et calcinée, sans un seul survivant à bord.
Hypnotic
Déterminé à retrouver sa fille, le détective Danny Rourke enquête sur une série de braquages qui pourraient être liés à sa disparition. Mais les criminels qu’il poursuit sont bien plus machiavéliques qu’il ne l’imaginait : ils hypnotisent des innocents pour qu’ils commettent des crimes contre leur volonté. Personne ne semble à l’abri. Pour les déjouer, Rourke va devoir se méfier de tout le monde…
Blue Beetle
Fraîchement diplômé de l’université, Jaime Reyes rentre chez lui, plein d’ambitions, mais il découvre que la situation a bien changé depuis son départ. Tandis qu’il cherche sa place dans le monde, le destin s’en mêle : Jaime se retrouve par hasard en possession du Scarabée, une ancienne relique d’une biotechnologie extraterrestre. Dès lors que le Scarabée choisit de faire de Jaime son hôte, le jeune homme se voit revêtu d’une armure hors du commun qui lui octroie des pouvoirs extraordinaires – et imprévisibles. Tout bascule alors pour Jaime qui devient le super-héros Blue Beetle …
La voie royale
Sophie est une lycéenne brillante. Encouragée par son professeur de mathématiques, elle quitte la ferme familiale pour suivre une classe préparatoire scientifique. Au fil de rencontres, de succès et d’échecs, face à une compétition acharnée, Sophie réalise que son rêve, intégrer Polytechnique, représente plus qu’un concours… un vrai défi d’ascension sociale.
Super-bourrés
Dernière journée avant la fin du lycée. Janus et Sam doivent apporter à boire pour participer à la fête de fin d’année. Alors qu’ils fouillent dans la cave du père de Janus à la recherche de bouteilles, ils font la découverte d’une étrange machine…
Le rêve de Daisy 🐨
Dans ce nouveau conte de la Cité Sanctuaire, où tous les animaux vivent en harmonie, la Cité s’apprête à accueillir “La Coupe du Monde de la Peur” durant laquelle les animaux les plus féroces vont s’affronter dans l’arène. Daisy, une petite quokka incroyablement attachante veut réaliser son rêve le plus cher : gagner ces jeux ! Avec l’aide d’un ancien champion du monde banni de la Cité, elle tentera tout pour surmonter les obstacles et prouver que même l’animal le plus mignon de la Cité peut se révéler effrayant…
Equalizer 3
Depuis qu’il a renoncé à sa vie d’assassin au service du gouvernement, Robert McCall peine à faire la paix avec ses démons du passé et trouve un étrange réconfort en défendant les opprimés. Alors qu’il a trouvé son havre de paix dans le sud de l’Italie, il découvre que ses amis sont sous le contrôle de la mafia locale. Quand les événements prennent une tournure mortelle, McCall sait ce qu’il doit faire : protéger ses amis en s’attaquant à la mafia.
The first slam dunk
Le meneur de jeu de Shohoku, Ryota Miyagi, joue toujours intelligemment et à la vitesse de l’éclair, contournant ses adversaires tout en gardant son sang-froid. Né et élevé à Okinawa, Ryota avait un frère aîné de trois ans de plus. Sur les traces de ce dernier, joueur local célèbre dès son plus jeune âge, Ryota est également devenu accro au basket. En deuxième année de lycée, Ryota fait partie de l’équipe de basket-ball du lycée Shohoku, aux côtés de Sakuragi, Rukawa, Akagi et Mitsui, et participe au championnat national inter-lycées. À présent, ils sont sur le point de se mesurer aux champions en titre, les joueurs du lycée Sannoh Kogyo.
Sur la branche
Mimi a presque trente ans et rêve toujours à ce qu’elle pourrait faire quand elle sera grande. Alors qu’elle se décide à chercher du travail, elle fait la connaissance de Paul, un avocat sur la touche. Ensemble ils vont tenter de défendre Christophe, un petit arnaqueur qui clame son innocence. Si Paul voit dans cette affaire un moyen de se refaire, Mimi y voit, elle, une mission, un chemin vers la justice et la vérité.
Sous le tapis
Odile se prépare à fêter son anniversaire. Alors que ses enfants et petits enfants sont en route pour la soirée, Jean, son mari, décède brutalement. Incapable de faire face à cette réalité, elle le cache sous son lit…
La beauté du geste
Keiko vit dans les faubourgs de Tokyo où elle s’entraîne avec acharnement à la boxe. Sourde, c’est avec son corps qu’elle s’exprime. Mais au moment où sa carrière prend son envol, elle décide de tout arrêter…
Visions
Pilote de ligne confirmée, Estelle mène, entre deux vols long-courriers, une vie parfaite avec Guillaume, son mari aimant et protecteur. Un jour, par hasard, dans un couloir d’aéroport, elle recroise la route d’Ana, photographe avec qui elle a eu une aventure passionnée vingt ans plus tôt. Estelle est alors loin d’imaginer que ces retrouvailles vont l’entraîner dans une spirale cauchemardesque et faire basculer sa vie dans l’irrationnel…
La Petite taupe
Un programme de courts métrages d’animation autour de la petite taupe réalisés par Zdenek Miller entre 1968 et 1975 : La Petite taupe et l’étoile verte (1968), La Petite taupe et la radio (id.), La Petite taupe au zoo (1969), La Petite taupe peintre (1972), La Petite taupe et le bulldozer (1975) et La Petite taupe photographe (id.).
Détective Conan : le sous-marin noir
Sur l’île de Hachijojima, Tokyo, une équipe internationale d’ingénieurs est réunie pour une opération à grande échelle au sein de « La bouée du Pacifique », une installation en mer permettant de relier entre elles les caméras de sécurité des polices du monde entier. Pendant ce temps, Conan qui visite l’île avec les Détectives Juniors apprend qu’une employée d’Europol a été assassinée en Allemagne l’Organisation des Hommes en Noir. Inquiet, Conan se faufile dans la bouée du Pacifique et découvre qu’une femme ingénieur a été kidnappée par l’Organisation. Un grincement lugubre résonne à travers les fonds marins tandis qu’une ombre noire plane sur Ai Haibara…
Ninja Turtles Teenage Years 🐢⚔️
Après des années passées loin du monde des humains, les frères Tortues entreprennent de gagner le cœur des New-Yorkais et d’être acceptés comme des adolescents normaux grâce à des actes héroïques. Leur nouvelle amie April O’Neil les aide à s’attaquer à un mystérieux syndicat du crime mais ils se retrouvent dépassés par les événements lorsqu’une armée de mutants se déploie contre eux.
Gran Turismo
Gran Turismo retrace l’incroyable histoire vraie d’une équipe d’outsiders : un gamer issu de la classe ouvrière, un ex-pilote de course raté et un cadre idéaliste de l’industrie du sport automobile. Ensemble, ils risquent tout et s’attaquent au sport le plus élitiste au monde.
Yannick
En pleine représentation de la pièce « Le Cocu », un très mauvais boulevard, Yannick se lève et interrompt le spectacle pour reprendre la soirée en main…
La prisonnière du désert
Texas 1868. La famille d’Aaron Edwards est décimée par une bande de Commanches qui attaquent son ranch et enlèvent ses deux fillettes. Ethan, le frère d’Aaron, découvre le drame et se lance sur les traces des ravisseurs avec deux autres compagnons.
Sabotage
Face à l’urgence écologique, un groupe de jeunes activistes se fixe une mission périlleuse : saboter un pipeline qui achemine du pétrole dans tous les Etats-Unis. Car parfois, le seul moyen d’être entendu est de passer à l’action.
Magic ! 🧚🏻♂️
Il existe un monde magique où vivent de drôles de fées qui, la nuit venue, s’invitent déposer des cadeaux chez les humains. L’une d’elles, Violetta, un peu tête en l’air, se retrouve coincée sur Terre. Heureusement, elle rencontre Maxie, 10 ans : celle-ci fera tout pour aider Violetta à retourner chez elle. Le compte à rebours est lancé avant que la porte magique entre les deux mondes ne disparaisse !
Tiny-Office en Brière
L’Office de tourisme intercommunal de Saint-Nazaire a ouvert le premier tiny-Office de tourisme de l’ouest de la France en juillet, en plein cœur du Parc naturel régional de Brière, plus précisément à Saint-André-des-Eaux, à la Chaussée neuve ; un petit port emblématique grâce à ses activités touristiques et sa vue panoramique sur le marais.
Ce tiny-Office de tourisme, créé sur le modèle des tiny houses, présentent les spécificités de la Brière : le morta, la tourbe, la diversité ornithologique, les savoir-faire. Les visiteurs pourront toucher la majeure partie des objets exposés, pour appréhender la richesse du territoire et prendre conscience dans le même temps de la nécessité de respecter sa fragilité.
Jusqu’au 1er septembre, tous les jours de 9h30 à 13h et de 14h à 17h30. Du 2 au 30 septembre, du mercredi au dimanche de 9h30 à 13h et de 14h à 17h30.
La Brière, décor de polars vertsEmma et Lucas sont deux jeunes enquêteurs de la très secrète guilde des Jardins du Roi, organisation de défense de la biodiversité et des écosystèmes menacés. Les héros ados de la série de romans policiers botaniques de Guillaume Le Cornec ont commencé leur carrière au Jardin des Plantes de Nantes, avant de dénouer des intrigues à Rouen et Paris. Les voici de retour dans l’Ouest, en Brière, dans un nouveau format : des nouvelles co-écrites avec les “Sorciers du marais”, qui ne sont autres que des jeunes Briérons.
Dans le premier ouvrage de cette série, Les semeurs de feu, paru en 2022, Emma et Lucas ont déjoué un projet d’écocide du côté d’Herbignac. Dans le second, L’or du cardinal, ils se plongent dans l’histoire de Trignac… qui révélera des secrets bien au-delà de ses frontières.
Aux côtés d’Emma et Lucas, les promenades en Brière sont riches en rebondissements et émerveillements. Accessibles à tous, ces ouvrages d’une quarantaine de pages rendent les visites en famille plus ludiques.
C’est tout le but du travail de Guillaume Le Cornec. Avec la Mutinerie, structure de médiation et littérature qu’il a créée, il souhaite « donner le goût de la lecture » et voir « les jeunes se réapproprier leur territoire ». L’or du cardinal a été imaginé avec les espaces jeunes de Trignac et Crossac et des collégiens de Saint-Joachim. « Le synopsis a été élaboré à partir de leurs propositions. Nous avons fabriqué ensemble la couverture et la quatrième de couverture. » Ce passionné n’en finit pas de s’enthousiasmer de la créativité de ses co-auteurs. « Ils ont des supers idées, ils sont sans filtre ! » Enquêtes en Brière mêlent humour et suspens, avec une rigueur scientifique bien ancrée. Ombeline Bonamy, animatrice éducation au Parc naturel régional de Brière, a accompagné le projet. « J’ai présenté aux jeunes les actions du parc. Nous avons fait des visites dans les lieux où se passe l’histoire, des recherches en médiathèque, rencontré des associations », énumère-t-elle.
Emma et Lucas continueront de faire de la Brière une terre de jeux et de mystères. Un troisième tome est déjà programmé. Il sera écrit avec des collégiens pendant l’année scolaire 2023-2024. En attendant, visiteurs, tendez l’œil et l’oreille. Peut-être décèlerez-vous, dans les eaux troubles du marais, des indices qui intéresseront la guilde des Jardins du Roi…
« On préfère que les femmes soient muettes. Mais moi, je ne peux pas me taire. » Et tenter de lui coudre la bouche – comme elle l’opère sur d’autres ! – serait peine perdue. Galvanisée par une foi artistique intrinsèquement engagée, Marie Parent, alias Marnie Chaissac (de l’art brut à la Hitchcock !) « aimerait [se] taire davantage. Mais il y a urgence ». Et même lorsqu’elle performe sans mot dire, muette, elle ne peut l’être entièrement… Contorsionnée sur sa chaise style prie-Dieu, Marnie perfore la toile, ose l’infâme « en s’attaquant », dans ce silence de cathédrale, aux œuvres des plus grands maîtres du XIIIe au XIXe siècle (Botticelli, Raphaël, Wermeer, Degas, Picasso et tant d’autres), – « uniquement des reproductions, tient-elle à rassurer ! Des toiles peintes par des hommes qui mettent en scène des femmes. Uniquement ». Un silence de cathédrale qui fait grand bruit. Plates coutures dénonce, bouscule, provoque, « peut choquer, exaspérer, faire scandale. C’est déjà arrivé ». Un silence qui révèle les maux, trop tus, d’une société encore trop patriarcale. Dans ce contexte, cette exposition vient « rétablir une vérité invisibilisée » qui tend à s’affirmer, s’afficher dans ce climat de « tensions fécondes entre sacré et profane ».
En silence donc, l’aiguille dans une main et ce fil rouge, qui glisse, rouge – rouge correction, rouge danger, rouge colère, rouge sang – autour de son cou-bobine, tel un prolongement de sa création en cours. Marnie devient l’artiste iconoclaste, la porte-parole de ces femmes muettes, figées sur la toile (comme dans la vie, ne l’oublions pas) avant qu’elles n’aient été érigées, sans consentement, aucun forcément, au rang d’icônes éternelles. Des femmes modèles, presque fantômes cantonnées à ce rôle de muse ! Sois muse et tais-toi. Expression revisitée aux relents pré #Metoo qui n’amuse plus. Et si Marnie les pique, les troue, perce leurs yeux, les pénètre, les traverse, ligote leurs mains, les torture, les entrave, crève leur cœur, c’est pour mieux les venger. « Les venger de toutes les choses auxquelles elles n’ont pas eu accès, de toutes les maltraitances subies. » Si Plates coutures bat en brèche une vision rétrograde, elle met le doigt sur une réalité, tragique et toujours d’actualité, malgré les siècles passés : sur les violences faites aux femmes, « sur le fait d’empêcher la parole et le sujet d’exister dès lors qu’il s’agit du sexe faible ».
« Moi, je comprends ce que tu fais M’dame, tu fais des fantômes. Elle a été tuée par son petit ami. » Parole de visiteur.
N’allez pas croire que Marnie est une redresseuse de torts. Les torts, « je les visibilise, les dis. Je montre l’arnaque ». Ne pensez pas non plus qu’elle joue les tortionnaires par plaisir ; elle souffre dans sa chair de devoir les maltraiter. Pour mieux les réparer : « C’est hyper angoissant, j’avoue. Et pourtant, en les perçant de mon aiguille, en les tuant symboliquement, je les réanime, je les fais revivre, je leur offre un second souffle », assure la performeuse rennaise qui aime à s’inviter dans la peau de ces femmes, de celles qui auraient décidé « d’arrêter de repriser draps, chaussettes et autres chemises. Et qui auraient voulu laisser une trace avant de partir. Comme une lettre testamentaire ». Cette même artiste qui se réjouit d’avoir « fait la peau à Picasso ! Je l’adore, il est l’un des plus grands génies du monde, mais dans son rapport aux femmes, c’est un monstre. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer ses œuvres et toutes celles que je recouds. J’ai un profond respect pour la création. Je n’ai pas envie de les brûler, je trouve juste insupportable de savoir que certaines de ces femmes sont mortes de ne pouvoir créer quand d’autres n’en avaient même pas conscience ! »
Avant de devenir comédienne improvisatrice, plasticienne, performeuse « sur le tard », Marie Parent (ou Marnie Chaissac depuis 8 ans) a milité pour de nombreux projets d’éducation populaire comme travailleuse sociale, durant 12 ans.
Près de 50 toiles et cartes postales sont exposées au Garage sur la presque centaine réalisée depuis trois ans, et c’est sans compter sur ces livres d’art qu’elle a « tous bousillés ! » ; le confinement « du genre » à l’origine de cette première « expérience physique », telle une « intuition ». Et devinez qui fut la première à s’être fait recoudre la bouche par Marnie ? La muette… de Raphäel ! Alors motus et bouche cousue ? Ou on l’ouvre ?
« Cette fois, c’est la bonne. » Il y a 15 ans, Stéphane Grosset de l’Office socio-culturel de Montoir se félicitait d’avoir trouvé la formule. Les premières éditions thématisées, autour du rock, du jazz et bien d’autres univers « attiraient surtout un public de fans déjà conquis par le style présenté ». La révélation naquit de l’édition 2008, articulée autour de l’art de la rue sous toutes ses formes : « Ne pas faire de choix et intégrer plusieurs styles différents nous a permis d’attirer et fidéliser de nombreux festivaliers, de tous âges et de tous horizons. » Satellisée autour de l’humour, cette 15e édition du Festi’ arts de la rue accueillera neuf compagnies « autant clownesques, qu’acrobatiques ou musicales ». A titre d’exemple, Hop !, ode aux travaux quotidiens des agents communaux, allie comédie, danse, pirouettes et métiers de la rue. Jonglage, concert rétro-burlesque ou rock‘n’roll compléteront ce tableau contemporain et marginal. Sans oublier les slips et Céline Dion, tireurs de nappes ou autres raquettes de frites… Cela ne vous dit rien ? C’est normal. Il faut y croire pour le voir !
• Hop !, par la Cie Fracasse de 12. Un chef exigeant et perfectionniste fait face à trois salariés plus dissipés, délirants et flâneurs les uns que les autres. Spectacle burlesque, chorégraphié, chanté, et rythmé.
• Fidji, par la Cie La dépliante. Starsky cherche son chat. Entre deux exercices de musculation, il tire le fil de ses raisonnements “felinosophiques” et nous plonge au cœur d’un monde absurde aux frontières du stand-up, du conte et du cirque, dans lequel le vrai et le faux ne font désormais plus qu’un : le vraux.
• Welcome jonglage, par la Cie Tout par terre. Entre jongles, musique classique et rock’n’roll, on ne sait plus où donner de la tête. Son style effréné pousse à la fascination et à l’envoûtement jusqu’à une fin bien explosive.
• Happy together, concert, par la Cie Non négociable. Trois femmes partent en voiture avec un projet altruiste… Sur le papier. Pour voyager, vivre une aventure rock’n’roll ou faire des rencontres, chacune à ses raisons de prôner la solidarité. Mais que cache tant d’amour ?
• On a testé pour vous, spectacle loufoque, par la Cie les Romains Michel. L’homme qui tordait des barres en mousse, celui qui sautait dans son slip en chantant Céline Dion, les célèbres inventeurs de la raquette à frites, tireurs de nappes, mais aussi Jason et Jeannette lanceurs de couteaux.
• Concert avec Anisette & les glaçons. Un groupe qui décortique et réinvente la chanson française des années 20 à 50, lui donnant un caractère inédit, moderne et fédérateur.
• Street coffee, spectacle de cirque, par Claudio Mutazzi. Jonglage, équilibre et histoire d’amour. Une représentation interactive avec tout ce qui peuple le lieu du spectacle.
• La guinguette magique, par la Cie du Dr Toll. Les magiciens jouent le rôle de serveurs, proposent leurs menus aux spectateurs, comme au restaurant. Avec pour plats le mentalisme, les tours de cartes, les numéros de triche…
• Le best of, par la DUT. Depuis plus de 20 ans, l’artiste recycle pour ses spectacles, sculptures, réalisations et autres pour créer son monde imaginaire.
Saint-André couvre de fleurs ses chalandsDimanche 6 août, les traditionnels bateaux à fond plat brilleront de 100 000 feux. Pour le moment, 10 000 plants d’œillets et roses d’Inde éclairent chaleureusement le bourg de Saint-André-des-Eaux. Plantées à la mi-mai, « avec amour », confie Bertrand Guéno, responsable communication de l’événement, ces gouaches naturelles colorent depuis 1953 les souvenirs et l’héritage de ce petit village niché au cœur du marais. Les chalands attendent leurs peintres, paisiblement, sous les saules briérons. Ces futures toiles grandeur nature tendent une perche aux 11 associations andréanaises regroupées autour de l’Absade, association organisatrice… L’occasion de défendre leurs couleurs.
« Le défilé sera parsemé de clins d’œil sur l’histoire de la région et sur le centenaire de l’aéronautique. »
Ainsi ce sont près d’une centaine de bénévoles qui habilleront ces embarcations de 100 000 fleurs. « Nous avons évolué depuis 15 ans. Nous sommes passés d’une simple parade à un spectacle scénarisé, unique en France ! », se félicite Bertrand Guéno. Preuve de son succès : 3 000 à 4 000 visiteurs sont attendus sur les berges du port de la Chaussée neuve. En attendant, guifettes noires et oies sauvages profitent du calme avant la tempête : Le messager du vent sera le thème de ces 56e chalands fleuris. Le héraut pré-antique « traversera les époques et les frontières de – 5 000 avant J.-C à 1953 », à travers 11 tableaux illustrant l’histoire locale. Chalands et fleurs vogueront, chevaux et figurants revêtiront leurs plus beaux apparats : peau de bête et guenilles paysannes. Entre figurants, décorateurs et organisateurs, ce sont plus de 400 bénévoles qui s’allient pour « l’événement de l’année » de la commune. « Nous sommes fiers de rassembler toutes ces générations. Mon père va voir mes enfants fleurir leur chaland », s’enthousiasme Bertrand Guéno.
Après la parade locale, place à la fête ! Et « tout est réuni pour la faire ». Puisqu’à 17h50, Une touche d’optimisme enflammera la scène avec ses chansons françaises emplies de joie. Un joyeux bordel, le titre phare, offre un bel aperçu de son univers musical. Trois autres groupes le relayeront jusqu’à la nuit tombée : French quarter, pour une visite guidée musicale de la Nouvelle-Orléans, les Guérandais de Chicos de Lobelias, pour faire danser le marais, entre cajón, basse et ukulélé, et les Nantais de Kervegan’s, pour une pop rock celtique énergique. « Les artistes sont enchantés de monter sur scène devant un tel décor. » Effectivement entre ciel couchant, terre briéronne et chalands fleuris, que rêver de mieux ?
EDITO aoûtJe suis venue te dire que je m’en vais ! C’est la décadanse, Léon*, la dépression au-dessus du jardin. Alors, mets-toi bien ça dans le crâne : ta sempiternelle ritournelle “Reviens Germaine, j’ai les mêmes à la maison”, c’est ter-mi-né, comprendo ? 33 tours rayé, je rends mon tablier. Et si ça peut te consoler, tes boîtes de raviolis, tu te les… garde exclusive, tu auras. Alléluia ! (1er intrus). Et n’insiste pas Léon. Non, Léon, n’insiste pas. Oui, tu dansais bien le rock’n’roll, t’avais le style avec tes bouclettes de blondinet à la Morrison, prêt à jouer le poinçonneur des Lilas. Mais où sont tes années folles ? J’étais ta baby doll… Ex-fans des sixties, on lisait Apollinaire et Baudelaire sur notre rocking-chair, à écouter la Javanaise… Oh di doo di doo di doo dah, qu’on était jeunes et beaux, la vie devant nous pour un flirt avec toi (2e intrus). Les Bonny and Clyde de la Côte d’Amour ! La 2Deuche à plein régime, les moustiques scotchés au pare-brise, on y allait les yeux fermés. Du jazz dans le ravin, de la pop rock au troquet du coin, on rêvait sea, sex and sun, les pieds dans la gadoue et les goémons, à déguster les sucettes à l’anis et le pâté de ragondin. Mais où sont nos années folles, Léon ? Con, c’est con ces conséquences. Et si on cessait de jouer ce requiem pour un con ? On pourrait faire un tour de Brière en chaland, entre deux ballade(s) de Melody Nelson, prendre Renc’arts avec les Estivales, s’asseoir à la table des Arts de la rue, pas loin du couleur café, à écouter Birkin chanter Gainsbourg, le temps d’une chanson, sous le soleil… Exactement, Germaine !
Paris, métro bondé, un soir comme les autres. Une femme bouscule un homme, ils se disputent. Très vite le courant électrique se transforme… en désir brûlant. Les deux inconnus sortent de la rame et font l’amour dans la cabine d’un photomaton. La nuit, désormais, leur appartient. Dans ce Paris aux rues désertées, aux heures étirées, faudra-t-il se dire au revoir ?
Les déguns 2
Après leurs déboires et leurs aventures du premier opus, Nordine Salhi et Karim Jeb alias Karim et Nono reviennent plus en forme et plus déterminés que jamais et continuent leur quête de succès par tous les moyens. Après un premier échec cuisant dans l’univers de la télé-réalité, les deux acolytes décident de se lancer dans le rap. Dans sa recherche du succès musical, Karim, alias Nécrophile, aidé de son manager Nono, ne cesse d’accumuler des tentatives ratées. Une opportunité vers la célébrité est saisie, mais tout ne se passe pas comme prévu, et les mésaventures vont s’enchaîner pour les deux protagonistes.