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Louise

Suite à un incident, la jeune Marion décide de fuguer du domicile familial. Elle démarre alors une nouvelle vie sous une autre identité : Louise. Quinze ans plus tard, « Louise » retrouve la trace de sa sœur et de sa mère. Petit à petit, elle réapprend à les connaître sans leur dévoiler son identité. Alors qu’elle renoue avec son passé, un dilemme s’impose à elle : rester Louise ou redevenir Marion… 

 

À la poursuite du père Noël !

Zoé, 7 ans, en a assez que Timothée lui mène la vie dure. Pour se venger, elle demande au père Noël une sarbacane à air comprimé, parfaite pour détruire le jouet préféré de Timothée. Sauf que le cadeau qu’elle reçoit à Noël n’est pas celui qu’elle attendait. Hors de question d’en rester là ! Zoé doit retrouver le Père Noël pour qu’il répare son erreur, quoi qu’il en coûte ! 

 

Marsupilami

Pour sauver son emploi, David accepte un plan foireux : ramener un mystérieux colis d’Amérique du Sud. Il se retrouve à bord d’une croisière avec son ex Tess, son fils Léo, et son collègue Stéphane, aussi benêt que maladroit, dont David se sert pour transporter le colis à sa place. Tout dérape lorsque ce dernier l’ouvre accidentellement : un adorable bébé Marsupilami apparait et le voyage vire au chaos ! 

La bande à Fifi est de retour et elle s’est fait un nouveau copain… 

 

Heidi et le lynx des montagnes

Heidi vit avec son grand-père dans un chalet à la montagne. Mais tout bascule lorsqu’elle trouve un bébé lynx blessé et décide de le soigner. Le jeune animal a désespérément besoin de retrouver sa famille vers les sommets ! À l’insu de son grand-père, Heidi et Peter décident de sauver leur nouveau compagnon. Les choses se compliquent lorsqu’un homme d’affaires cupide, Schnaittinger, veut construire une grande scierie en montagne et pose des pièges aux lynx. Il faut maintenant protéger non seulement le lynx et sa famille, mais aussi le village et la nature qu’ils aiment tant ! 

 

Eleanor The Great

Eleanor Morgenstein est une femme de 94 ans pleine d’esprit et pétulante. Après une perte bouleversante, elle raconte une histoire qui prend un tournant dangereux. 

 

Animal Totem

De l’aéroport de Beauvais à La Défense, accompagné de sa valise à roulettes, Darius traverse à pied campagnes et banlieues pour mener à bien, et sans empreinte carbone, une mystérieuse mission. 

 

La petite cuisine de Mehdi

Mehdi est sur un fil. Il joue le rôle du fils algérien parfait devant sa mère Fatima, tout en lui cachant sa relation avec Léa ainsi que sa passion pour la gastronomie française. Il est chef dans un bistrot qu’il s’apprête à racheter avec Léa. Mais celle-ci n’en peut plus de ses cachoteries et exige de rencontrer Fatima. Au pied du mur, Mehdi va trouver la pire des solutions. 

 

La Marseillaise

De 1789 à 1792, à Paris, dans le midi de la France, à Coblence et Valmy. La Révolution française à travers l’histoire d’un groupe de marseillais. 

 

L’âme idéale

Elsa, 40 ans, célibataire, a renoncé aux histoires d’amour. Un don un peu spécial la garde à distance des autres : elle peut voir et parler aux morts. Pourtant un soir elle rencontre Oscar, un homme drôle et charmant, qui lui fait espérer à nouveau que tout est possible. Mais au moment où elle commence enfin à tomber amoureuse, Elsa réalise que leur histoire n’est pas aussi réelle que ce qu’elle pensait… 

 

Le chant des forêts

Après La Panthère des neiges, Vincent Munier nous invite au coeur des forêts des Vosges. C’est ici qu’il a tout appris grâce à son père Michel, naturaliste, ayant passé sa vie à l’affut dans les bois. Il est l’heure pour eux de transmettre ce savoir à Simon, le fils de Vincent. Trois regards, trois générations, une même fascination pour la vie sauvage. Nous découvrirons avec eux cerfs, oiseaux rares, renards et lynx… et parfois, le battement d’ailes d’un animal légendaire : le Grand Tétras. 

 

Thelma du pays des glaces

Thelma est différente des autres pingouins du Pays des glaces : elle n’aime ni la neige, ni le froid, et encore moins l’eau glacée ; elle rêve aussi de pouvoir voler… Tout cela sans doute parce qu’elle a été élevée dans la Grande Forêt par un chat, Wilhem et une souris, Sophia. À l’approche de son cinquième anniversaire, Thelma décide de faire la fête avec ses amis. Mais alors qu’elle commence à craindre que son anniversaire ne vienne jamais, la voilà embarquée dans une aventure qui l’aidera à découvrir la valeur d’être fidèle à elle-même. Être un pingouin, ce n’est pas si mal après tout ! 

 

Octobre à Paris

Documentaire retraçant la préparation, l’organisation et les conséquence de la manifestation parisienne du 17 octobre 1961, visant à protester contre le couvre-feu imposé aux Algériens. 

Goupi mains rouges

L’histoire des Goupi, paysans ruses, ayant pour théatre un village charentais. 

 

Kouté Vwa

Melrick a 13 ans. Il passe ses vacances d’été chez sa grand-mère Nicole à Cayenne, en Guyane et apprend à jouer du tambour. Mais sa présence fait soudain resurgir le spectre de son oncle, ancien tambouyé tué dans des conditions tragiques. Confronté au deuil qui hante toute la communauté, Melrick cherche sa propre voie vers le pardon. 

 

La Condition

C’est l’histoire de Céleste, jeune bonne employée chez Victoire et André, en 1908. C’est l’histoire de Victoire, de l’épouse modèle qu’elle ne sait pas être. Deux femmes que tout sépare mais qui vivent sous le même toit, défiant les conventions et les non-dits. 

 

Resurrection

Un jeune homme rêveur se réincarne dans cinq époques. Tandis que le XXe siècle défile, une femme suit sa trace… 

 

[zoom] Bugonia

Après Pauvres Créatures, fable fantastico-gothique où le cinéaste Yorgos Lanthimos a fait d’Emma Stone la “Frankenstein au féminin” du 7e art, voilà qu’il renoue la collaboration en invitant cette fois son égérie à endosser le rôle d’une PDG d’une société biomédicale kidnappée un peu “foireusement” par un duo brinquebalant de dégénérés complotistes. Don, le cousin benêt soumis à la vindicte sidérante de Teddy, apiculteur “amatueur” psychopathe, le cerveau fou de cette farfelue et machiavélique entreprise qu’est celle de vouloir entrer en contact avec les aliens qu’il accuse d’être responsables de tous les maux de la Terre, et de son malheur. Teddy est convaincu que sa patronne, « le mal capitaliste incarné », n’est autre, dissimulée sous ses habits d’humaine, qu’une extraterrestre venue anéantir la planète ! Englué dans sa folie conspirationniste, en lutte contre « l’industrie du contrôle des esprits », il a fait de sa cave le siège de la résistance humaine, là même où est séquestrée, enchaînée, torturée sa dernière proie. Voici pour le synopsis de cet Ofbi (objet filmique bien identifié) qui fait froid dans le dos ! Par le propos ici porté à l’écran, très en vogue Outre-Atlantique et bien au-delà malheureusement ! Comme quoi les thèses complotistes liées aux lobbys pharmaceutiques, aux croyances extraterrestres et j’en passe n’ont pas besoin d’un vaisseau spatial pour voyager entre les astres de la crétinerie humaine, et venir s’infiltrer, comme des néonicotinoïdes, dans la tête de certains… Les deepfakes s’en chargent pour eux ! Froid dans le dos aussi, par la tension qu’il engendre. Car Bugonia (pratique populaire de l’ancienne région méditerranéenne, fondée sur la croyance que les abeilles naissaient spontanément de la carcasse d’une vache. Merci Google !) n’est pas juste un film de méchants andromédiens qui veulent faire disparaître l’espèce humaine de la surface de la Terre…, pour l’en protéger ! Mieux, Yorgos Lanthimos nous plonge dans un thriller science-fictionnel et psycho-apocalyptique haletant. Qui vire au cauchemar, à la limite du gore (pour les âmes sensibles, vous êtes prévenus !) et ce, sans jamais se départir de son sens de l’absurde. Jouissif. Dément. Et assurément déjanté ce face-à-face en apnée, intelligent et glaçant qui évolue dans un quasi-huis clos insoutenable où la manipulation devient un art en son royaume… terrestre ou cosmique ? That’s the question… 

 

  

Triporteur électrique et Symphonie des éclairs !

Solange et Andrée attendaient, impatientes dans le hall de l’Ehpad Jean-Macé. Elles sont prêtes pour leur sortie à vélo. Andrée s’installe dans le triporteur en chantant. Solange tout sourire confie, le regard pétillant, que « c’est sa huitième balade. J’aime bien voir la mer ». « Nos bénéficiaires, des personnes à mobilité réduite, sont heureuses, même s’il fait froid », dit Doumé, l’un des deux pilotes de triporteur de ce jour, en riant. Et c’est parti pour une grande virée vers le port. Andrée et Solange sont deux des 408 bénéficiaires de l’année 2025. C’est 4 543 km que la cinquantaine de bénévoles nazairiens et trignacais ont parcouru. Les bénéficiaires sont issus d’Ehpad ou de résidences autonomie seniors. L’été, Avsa propose également une sortie d’une journée à dix personnes handicapées en séjour vacances au Croisic.  

Les bénévoles suivent une formation pour assurer confort, sûreté et bien-être aux personnes transportées. On peut se demander ce qui les fait pédaler avec le sourire, par tous les temps. Olivier, coresponsable avec Maud de l’antenne locale, donne la réponse : « Nous, on leur offre ce qu’on a de plus cher : notre temps libre. Eux, nous remplissent d’énergie. C’est pour cela qu’on continue avec toujours le même plaisir. » Jean-Michel, l’un des encadrants du jour, se souvient de cette femme qui ne ressentait plus le besoin d’aller voir son psy en les quittant. Les liens intergénérationnels sont renforcés, les souvenirs ravivés par les partages et les lieux visités. 

Zaho de Sagazan, la marraine ?  

À ce jour, ils espèrent pouvoir financer l’achat d’un triporteur avec treuil électrique pour fauteuil roulant afin d’offrir, à des publics extrêmement isolés du fait de leur handicap, « la joie de sortir de chez eux. Mais ça coute cher, 12 000 € », assurent de concert les bénévoles, en recherche de subventions ou de dons.  

Et, si on les questionne sur leur rêve, ils regardent ensemble le triporteur rouge, celui nommé Zaho, et ils disent tout sourire : « Si Zaho de Sagazan acceptait d’être la marraine de l’association, on lui demanderait juste de venir chanter devant les résidents parce qu’elle a travaillé quand elle était plus jeune dans des Ehpad. Alors, là, nous, on aurait la tête au-dessus des nuages, comme dans sa chanson. » 

Le Léo’nard de Vinci du jeu à la cour de Versailles !

Tant qu’à se singulariser, autant sortir le grand jeu ! Veste en velours dentelée et chemise blanche à jabot feront l’affaire… pour la photo ! ; la perruque, ce sera pour les grandes occasions : festivals, une dizaine chaque année, et “bals”, pour la figure de style, à La cour de Versailles ! La toute dernière création de Léo Blandin. Et si la moustache qu’il arbore, avec son indissociable chapeau melon à portée de main, a comme un air d’anachronisme, c’est pour servir la promotion d’Expo1889, l’un des jeux qu’il édite, et qui ne devrait pas tarder à faire son entrée sur le marché. « Il sera dans les rayons après Noël », confirme le jeune trentenaire, en attente de l’arrivée du bateau de livraison. Un jeu qui lui tient à cœur. Et pour cause, il s’agit là d’une réédition revisitée de Roll through the ages, de Matt Leacock qui avait fait un carton à sa sortie en 2011. Et mieux, il s’agit tout bonnement de sa madeleine de Proust ! « Il a fait partie de mes tous premiers jeux », raconte Léo, tombé dedans sur le tard. « On jouait les classiques en famille, mais peu souvent, à vrai dire. »  

Testé par le boxeur David Papot 

Très vite, les cartes à collectionner lui font de l’œil, et Léo devenu un « gros joueur de Magic » a enchaîné les tournois et championnats de France, deux à son actif, tout en travaillant à côté comme graphiste. Jusqu’au jour où il décide avec son frère et des potes d’ouvrir un café associatif à Saint-Nazaire, L’assos tomate, ludique, social et culturel. Pour financer le projet, il crée un jeu, son premier, Dans les cordes, sorti en 2019, testé et approuvé, s’il vous plaît, par le triple champion de France, le double champion du monde et boxeur nazairien David Papot. Le projet ne voit pas le jour, mais Léo trouve sa voie, monte sa petite entreprise, Chèvre Édition, et pour joindre les deux bouts devient commercial dans le jeu de société à Paris. « En France, ils sont entre 10 et 20 créateurs à en vivre vraiment, sur la centaine que nous sommes. C’est un métier-passion chronophage…, que je ne conseille pas », lâche sans concession Léo, la passion bien trop chevillée au corps pour s’avouer vaincu. 

Des projets plein la malle 

Ainsi, depuis un an (qui marque son retour dans la cité portuaire), porté en toute connaissance de cause par le désir de « tenter l’aventure », il se consacre pleinement à ce qui l’anime au plus profond : l’édition et la création de jeux de société. Un jeu qui en vaut la chandelle, c’est certain. Car ce « Léonard de Vinci du jeu », comme le décrit sa compagne, ne manque pas d’atouts. Ni d’idées. Il en a d’ailleurs plusieurs sur le feu, qu’il mène à la fois, tel un « inventeur fou » qui se respecte. Insatiable, infatigable, exigeant, « à faire des expériences, à tester les prototypes, à en parler tout le temps, à questionner tout le monde…, jusqu’à ce que le projet soit sorti ! » Parmi ceux en cours : Dynasty, un jeu de cartes à collectionner sur les rois et reines de France, déclinable à l’infini, et Inspirantes, jeu également de cartes sur les femmes qui ont marqué l’Histoire, de l’Antiquité à aujourd’hui : « Huit ans que je suis dessus, en dilettante, et bien que le milieu tende à se féminiser, le plus gros défi a été de trouver une coautrice. » Sans compter celui tenu secret, qui risque de faire grand bruit le jour du lancement, et les commandes pour des associations…  

Dans la cour de Louis XIV 

Léo, fan d’histoire – comme vous l’aurez compris –, ne lâche rien, et espère voir un jour passer la “locomotive”. La pépite d’or que tous les créateurs recherchent, le best-seller qui se vend ad libitumLa cour de Versailles pourrait être cette locomotive. Déjà vendu à 6 000 exemplaires, ce jeu de stratégie historique, disponible partout, et aussi au château de Versailles, a de quoi séduire… Dans la petite boîte, 60 cartes illustrées de peintures d’époque pour 60 personnages (70 avec le booster), allant des nobles aux érudits, des favorites au clergé, des militaires aux empoisonneurs… Et un closer, plus qu’un livre d’histoire qui fourmille d’anecdotes croustillantes et rigolotes sur ces figures qui ont gravité, entre « manœuvres, alliances et intrigues », autour de Louis XIV, l’une des cartes maîtresses de Léo. À vous de jouer !  

Matoš Orchestra à la table de Noël

Elles sont cinq. Cinq artistes sonores réunies autour du Matoš Orchestra, un projet pas bien vieux… Une première résidence en février dernier à l’atelier Silencio de la cité portuaire, deux performances à Nantes dans le cadre de la Nuit de la radio. Et ce 13, une création in situ, devant un “vrai” public. Anne-Laure Lejosne, Anne-Line Drocourt, Claire Veysset, Izabela Matoš et XM Tran vous invitent à partager leur symposium acoustique : La table des vœux. Un banquet performé qui s’annonce comme une expérience inédite, immersive et profondément poétique où se mêlent, s’entrelacent dans ce maelström suspendu des sons enregistrés, le souffle d’une flûte enchanteresse, des objets métalliques, le timbre d’une voix mystique… Autour de cette grande table symbolique, chaque geste, chaque vibration semble convoquer la mémoire des familles, les racines lointaines et traditions ancestrales. Des fragments de rituels, comme autant d’échos venus d’ailleurs, portés par l’imaginaire collectif de Noël. Noël, un concept alors inconnu pour Izabela Matoš, originaire d’ex-Yougoslavie, avant qu’elle ne vienne s’installer en France. « Dans les pays communistes, on ne fête pas Noël ! Ce n’était pas dans ma culture. Je ne pouvais donc pas ne rien faire autour de cette folie douce. » Désormais, c’est chose faite, et pour cette première minimaliste, le public sera forcément convié à goûter l’inattendu, à savourer des histoires qui se transmettent de génération en génération, des souvenirs d’enfance qui se partagent ou des vœux que l’on préfère garder secrets. Sensible, positive, presque intime, cette performance singulière « sera, assure-t-elle, à vivre comme un cadeau artistique qui célèbre la lumière et la poésie du monde ». Et on en a bien besoin !  

Panique à Noël

Une adorable famille de souris se prépare à célébrer Noël dans leur chaleureuse maison. Tout est prêt pour des fêtes parfaites… jusqu’à l’irruption d’intrus qui débarquent soudain. Des humains ! Pire : une famille d’humains, qui souhaitent eux aussi profiter d’un Noël à la campagne. Mais pas question pour les souris de se laisser déloger ! Elles décident de faire fuir coûte que coûte les trouble-fêtes. La guerre est déclarée, et, dans cette bataille de Noël, personne ne se fera de cadeaux… 

 

Gérald le conquérant

Il s’appelle Gérald. Son objectif : redorer le blason de sa région de cœur, la Normandie. Sa méthode : bâtir le plus grand parc d’attractions du pays, à la gloire de Guillaume le conquérant. Et pour y parvenir, il est prêt à aller loin, très loin… Retenez bien ce prénom, car il va marquer l’Histoire ! 

 

Five nights at Freddy’s 2

Lorsque la soeur de Mike, âgée de 11 ans, s’échappe pour retrouver Freddy, Bonnie, Chica et Foxy, elle déclenche une série d’événements terrifiants qui révèlent les sombres secrets de la véritable origine de Freddy’s. 

 

Deux Procureurs

Union Soviétique, 1937. Des milliers de lettres de détenus accusés à tort par le régime sont brûlées dans une cellule de prison. Contre toute attente, l’une d’entre elles arrive à destination, sur le bureau du procureur local fraîchement nommé, Alexander Kornev. Il se démène pour rencontrer le prisonnier, victime d’agents de la police secrète, la NKVD. Bolchévique chevronné et intègre, le jeune procureur croit à un dysfonctionnement. Sa quête de justice le conduira jusqu’au bureau du procureur général à Moscou. A l’heure des grandes purges staliniennes, c’est la plongée d’un homme dans un régime totalitaire qui ne dit pas son nom. 

 

Jujutsu Kaisen : Execution

Dans La Traque meurtrière, Yûta Okkotsu, le protagoniste principal du film Jujutsu Kaisen 0, entre enfin en scène. Nommé par les plus hautes autorités du monde des exorcistes comme bourreau de Yûji Itadori, Yûta doit retourner sa lame contre lui. C’est sur grand écran que se déroule le combat tant attendu entre les deux élèves de Satoru Gojô. 

 

Mission Père Noël

Timo, un petit elfe, va accomplir son rêve : fabriquer des cadeaux dans l’atelier du Père Noël. C’est un lieu féérique où travaillait son grand-père et Timo va enfin prendre la relève. Mais une grande fabrique de cadeaux a remplacé le petit atelier et la tradition de Noël est sur le point de disparaître. Timo et son petit renne partent alors pour une grande mission : sauver la magie de Noël ! 

 

Demain

Il y a 10 ans, Cyril Dion et Mélanie Laurent étaient partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer une catastrophe écologique et surtout comment l’éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. 

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? 

 

Le Corbeau

Le docteur Germain, qui travaille dans une petite ville de province, recoit des lettres anonymes signées Le Corbeau l’accusant de plusieurs méfaits. Cependant il n’est pas le seul à en recevoir. Toute la ville est bientôt menacée et le fragile équilibre se défait, la suspicion règne. Le docteur Germain décide de mener une enquête. 

 

Crossing Delancey

Alors que sa grand-mère veut la voir mariée à un homme convenable, une élégante libraire des beaux quartiers s’éprend d’un marchand de cornichons. 

 

Hester Street

Hester Street, New-York, 1896. Jake, juif immigré, a quitté la Russie il y a trois ans, laissant derrière lui sa femme Gitl et leur petit garçon. Travaillant dans un atelier de couture et fréquentant la belle Mamie, il fait tout pour s’intégrer. Installé, il peut désormais faire venir femme et enfant. Mais Gitl, attachée aux traditions orthodoxes, est déroutée par cette nouvelle vie… 

 

M le Maudit

Toute la presse ne parle que de ça : le maniaque tueur d’enfants, qui terrorise la ville depuis quelques temps, vient de faire une nouvelle victime. Chargé de l’enquête, le commissaire Lohmann multiplie les rafles dans les bas-fonds. Gênée par toute cette agitation la pègre décide de retrouver elle-même le criminel : elle charge les mendiants et les clochards de surveiller chaque coin de rue… 

 

Dites-lui que je l’aime

Romane décide d’adapter pour le cinéma le livre de Clémentine Autain consacré à sa mère. Ce projet va l’obliger à se confronter à son passé et à sa propre mère qui l’a abandonnée quand elle avait neuf mois. 

 

Fuori

Rome. Années 80. Goliarda Sapienza travaille depuis 10 ans sur ce qui sera son chef-d’œuvre « L’Art de la joie ». Mais son manuscrit est rejeté par toutes les maisons d’édition. Désespérée, Sapienza commet un vol qui lui coûte sa réputation et sa position sociale. Incarcérée dans la plus grande prison pour femmes d’Italie, elle va y rencontrer voleuses, junkies, prostituées mais aussi des politiques. Après sa libération, elle continue à rencontrer ces femmes et développe avec l’une d’entre elle une relation qui lui redonnera le désir de vivre et d’écrire. 

 

[zoom] La voix de Hind Rajab

Là où il n’est que ruine, là où les débris de milliers de foyers pulvérisés sous les bombes font office de pierres tombales, une petite voix se fait entendre, une voix au milieu de l’enfer sur terre qui porte la douceur des anges. Cette voix, c’est celle de Hind Rajab, 6 ans, un corps, une âme, pas encore de visage, littéralement pétrifiés, pris au piège entre les tirs assourdissants de l’armée israélienne et les corps ensanglantés, sans vie, d’une partie de sa proche famille qui tentait alors de fuir ce 29 janvier 2024 le quartier de Tel al-Hawa, dans le Nord de Gaza, pris d’assaut. Un carnage. 

Et cette voix toujours, au bout du fil, qui supplie, entre de longs silences, intenable : « Venez me chercher, j’ai peur, venez me chercher, je suis seule », avec sans relâche, en fond sonore, ces rafales de tirs et ces blindés qu’elle entend avancer vers elle. Une voix que l’on sait réelle – ce qui rend la portée de la tragédie encore plus insupportable –, et dont on ne peut se détacher, sacralisée par ce spectrogramme qu’on ne lâche pas des yeux, et qui résonne en nous, toujours, bien au-delà de cette salle obscure. 

Après Les filles d’Olfa passé trop vite sur Arte et auréolé d’une myriade de prix (Alice-Guy 2024, l’Œil d’or au festival de Cannes 2023), la cinéaste Kaouther Ben Hania renouvelle le genre du docu-fiction avec cette implacable maîtrise qui fait de son œuvre, une force cinématographique incontestable, bien plus qu’un objet d’art, un devoir de mémoire. 

En fixant sa caméra dans les locaux du Croissant-Rouge, installés à Ramallah, à 83 km de Gaza, elle nous plonge dans l’horreur de la guerre, vécue du côté des secouristes, et du peuple gazaoui fatalement, par le prisme de cette petite voix apeurée qui attend d’être secourue. Avec son abject et désespérant lot d’absurdités, d’incohérences, d’indifférence, d’incompréhension et d’impuissance qui va avec. Car de l’impuissance, dans ce presque huis-clos sous très haute tension où l’on vit, suit en direct le quotidien d’humanitaires palestiniens, où l’on sent, prend en pleine figure la fluctuation légitime de leurs émotions, il y en a. 

Oui, il y en a face à cet immobilisme institutionnel qui les fait – et nous avec – sortir de leurs gonds. De la colère, des larmes, des pétages de plombs, les nerfs mis à rude épreuve, en attendant ce p… de “feu vert” qui peine à venir. Huit minutes seulement pour aller la sauver, et des heures de négociations pour lancer l’intervention des ambulanciers basés sur place. Huit petites minutes, et… 

Kaouther Ben Hania signe là un drame réel, bouleversant par sa force narrative, sa puissance fictionnelle et sa contemporanéité (2024, c’était hier) qui lui a valu, sans grand étonnement le Lion d’argent à la Mostra de Venise. Un film uppercut où le pathos n’a pas droit de visite. Qui prend aux tripes, viscéral, de la première seconde à la dernière. Un film, plus qu’un film, un symbole contre l’oubli, l’indifférence. Une voix, plus qu’une voix. Une voix parmi toutes celles éteintes bien trop tôt. Une voix pour des milliers de petites voix que l’on n’entendra plus rire, chanter, conter l’insouciance du monde. On a juste envie de hurler. 

À l’assaut du double dutch

C’est le sport en vogue depuis un petit moment chez les adolescents car selon Laure, 15 ans, « trop stylé ». Le double dutch, littéralement “double hollandais” en écho aux origines de ce jeu de corde à sauter amené par les enfants d’immigrés… hollandais il y a 300 ans à New York, a émergé récemment à Saint-Nazaire. À l’AS* du collège Jean-Moulin plus précisément. « Tout le monde a eu envie de s’inscrire à cette activité lancée en 2017 par un prof d’EPS, Loïs Jan », raconte Laure. Sport lié aujourd’hui à la culture hip-hop développée dans le Bronx, certaines de ses figures de break debout ou au sol en sont d’ailleurs inspirées. Très complète, la discipline spectaculaire allie rythme, agilité, danse, musique, endurance, performance… Mais quid de la pratique une fois le collège terminé ? Rien. Car « il n’existe ni club ni association à Saint-Nazaire », regrette Clément. C’est pour ne pas s’arrêter sur cette belle lancée, qu’avec le soutien de la Source, Malo, Armel, Laure, Anatole, Antonin, Clément et Niels ont créé leur junior asso : l’ASDDSN (association sportive de double dutch de Saint-Nazaire). Une association toute jeune. Comme eux. Six gars, une fille pour poursuivre la pratique, garder le lien entre ex-camarades et pouvoir participer aux compétitions. À ce titre, la dream team en a décroché un joli : celui de vice-champion de France UNSS en mai 2025 ! 

Reliés par la même corde 

« On ne connaissait pas ce jeu de corde acrobatique à notre entrée en 6e », rappelle Laure. Pourtant, en pratique, il suffit de deux cordes formant des ellipses, trois personnes – deux tourneurs et un sauteur – et le tour est joué. Si les rôles sont interchangeables, chacun a sa spécialité ou sa préférence, parmi les trois types d’épreuves : vitesse, battle et figures acrobatiques (freestyle). « Le plus impressionnant au début est de rentrer dans les cordes », estime Clément. « Ce qui nous plaît ? L’esprit d’équipe car nous sommes dépendants les uns des autres », reprend Malo. Il faut être en mesure de bien s’accorder, comme en musique. L’autre passion qui relie ces musiciens du Conservatoire et anciens élèves des classes Cham. Mixte, accessible, peu onéreux, ce sport se joue n’importe où, sauf quand il pleut… des cordes. Alors pour sauter par tout temps, l’association est à la recherche d’une salle pour ses entraînements et pouvoir, à terme, s’ouvrir à d’autres adhérents. 

* Association sportive 

Créatrice textile au fil des rêves

« Il faut aller voir la couleur des rêves. » Un « bout de phrase » écrit peut-être lors d’une de ses nuits d’insomnie ou bien à l’aube d’un matin coloré. Peu importe. Car bien plus qu’un instant, c’est « ce qu’elle a fait toute sa vie, aller voir la couleur des rêves », confie son fils, les trémolos dans la voix en lisant cette pensée qui l’a littéralement scotché le jour où il est tombé dessus… Une parmi tant. Des mots tout le temps, partout…, sur des feuilles volantes, sur des carnets d’artiste, des sortes de haïkus cousus main et calligraphiés, faits de plein de petits bouts de journaux, de tissus, de métal, de photographies…  

La naissance d’une artiste 

Une parmi tant d’autres tableaux et créations textiles, des centaines sur quatre décennies de frénésie créative : « Et j’en découvre encore », poursuit Laurent Vrbica qui a commencé, au décès de sa mère, en août 2024, à 90 ans, à mettre le nez dans tous ses cartons, « des tonnes ». Et à penser à mettre en lumière, à Saint-Marc-sur-Mer – sa dernière demeure –, le travail de Jacqueline Vrbica, née à Nantes et infirmière avant qu’elle ne signe Verbica de son nom d’artiste, protéique, poétesse, discrète, tisseuse d’histoires. Et optimiste ? : « Sa démarche artistique a consisté à transcender, à sublimer une douleur permanente en quelqu’un qui veut contredire tout cela dans une explosion de joie et d’espoir. » Une douleur inaltérable, la perte de son « amour fou, mon père », ce père réfugié politique qui a quitté le Monténégro en 1944. Avant LA rencontre en 1953 à Paris, la naissance des jumeaux, Aube et Laurent, en 1956 et l’accident fatal en 1962. « Ma mère a été frappée par cette tragédie. Pendant des années, ce fut le vide, un vide abyssal. » C’est alors qu’elle se réfugie dans l’écriture. L’art textile arrivera un peu plus tard, dans les années 80. Quand elle rejoint le groupe des 16 mains, un collectif de femmes artistes de la vallée de Chevreuse. Elle multipliera les salons et expositions. L’une de ses pièces sera envoyée aux États-Unis. Elle lui reviendra, et la posera sur son lit… 

« Jacqueline était discrète, mais sa présence faisait qu’elle agrégeait plein de monde autour d’elle. C’était la mascotte de la Villa Plaisance », sourit Catherine Gaucher avec tendresse. 

« Tantôt gais, tantôt désespérés. »  

Seront ainsi exposées des œuvres grands formats « où les losanges s’allongent et les carrés se disloquent dans tous les sens » donnant ainsi lieu à des interprétations multiples, sans concession, et qu’il serait malvenu de « réduire à d’aimables ouvrages pour dames ». Des compositions contemporaines, abstraites aux couleurs percutantes. Des patchworks revisités, déstructurés, engagés, foncièrement féministes, voire subversifs. Et de surcroît, saisissants d’émotions oxymoriques, car « tantôt gais et chantant une vie qui ne lui avait pourtant pas ménagé son lot d’épreuves, tantôt désespérés quand elle se sentait soudain désarmée face à l’injustice et la noirceur de l’existence », écrit l’ex-journaliste à L’Express en présentation de l’exposition qui rendra hommage à sa mère, et à sa sœur jumelle, peintre, décédée un an plus tôt. Et dont le produit de la vente sera intégralement reversé au comité de Saint-Nazaire du Secours populaire. « Ça lui aurait plu, beaucoup », dixit son amie Catherine Gaucher, propriétaire de la Villa Plaisance où chaque année depuis 2020, Jacqueline Vrbica, venait avec ses petites malles en osier remplies de ses carnets, devenus plus petits par la force de l’âge, à l’occasion de Mai des arts dans les jardins… Sa raison de (re)créer. De s’y atteler, comme elle ne l’avait pas fait depuis longtemps. « Tous les matins, elle était à la tâche. Elle ne s’arrêtait plus, et se levait parfois la nuit pour œuvrer à son art, infatigable, à coudre, à tisser des histoires », voire à tremper, quand la main était trop douloureuse, des pansements dans l’encre pour en imprimer des femmes afghanes. Ou d’ailleurs, car dans ses œuvres, la femme, les femmes y sont célébrées avec une majesté et une profondeur singulières.  

// Infos d’ailleurs 

Longtemps stigmatisé, l’art textile a le vent en poupe… Preuve avec Le fil voyageur, une exposition qui « retrace la passion commune de l’artiste Sheila Hicks et de la chercheuse Monique Levi-Strauss pour les textiles du monde entier » (Quai Branly à Paris, jusqu’au 8 mars), et L’étoffe des rêves, qui « propose une relecture de la notion d’art textile à travers des œuvres d’artistes issus de l’art brut » (La Halle Saint-Pierre, jusqu’au 31 juillet, à Paris). 

Editorama donne du volume au livre d’art

Le centre d’art contemporain a décidé de faire la part belle à l’une de ses activités méconnues : l’édition de livres d’art. Une mission qui accompagne sa programmation, « soutient le travail des artistes, prolonge les expositions, tout en les faisant voyager », souligne la directrice des lieux Sophie Legrandjacques. À ce jour, le Grand Café a édité ou co-édité une trentaine d’œuvres, soit une à deux par an, en s’associant souvent à des éditeurs et d’autres musées ou centres d’art contemporain.  Une manière donc de faire circuler les œuvres hors les murs, une fois décrochées des cimaises. 

Les fêtes avant l’heure 

Aux origines de ce nouveau temps fort, et en attendant la prochaine exposition fin février : un grand déstockage lors d’un week-end festif avant fermeture pour travaux. Sauf que… les travaux attendront mais pas les remises ! Jusqu’à 80 % sur des monographies, essais, fanzines et ouvrages qui racontent les expositions, les coulisses, les gestes d’atelier…  Pour cette première : neuf maisons d’édition – dont la plupart collaborent avec le Grand Café – venues de Nantes, Lannion, Paris et… Saint-Nazaire (Le Pli et Sur La Crête). Le Grand Café en profitera pour dévoiler deux nouvelles publications : La Belle sucette en présence de l’artiste Roy Köhnke, et Gargouilles. Une monographie consacrée au travail de Nicolas Deshayes conçue avec le graphiste Jean-Marie Courant. Même si les artistes Olivier Garraud et France Parsus seront en signature pour leurs nouveaux ouvrages, « ce salon se veut plus une manifestation artistique qu’un événement commercial », insiste la directrice. Une performance de Garance Debert mettra d’ailleurs en mouvement une table et transformera une lecture en une danse mystérieuse. De table… ronde cette fois, il sera question avec une rencontre sur “Les collaborations” entre graphistes, éditeurs et artistes. Une autre portera sur “Les expérimentations” : du livre d’artiste à l’ouvrage de recherche, du fanzine à la revue, l’édition d’art se prête à des expérimentations audacieuses. L’édition n’est-elle pas d’ailleurs une porte d’entrée vers l’art contemporain ? 

Zootopie 2

Après avoir résolu la plus grande affaire criminelle de l’histoire de Zootopie, le duo de choc formé par Judy Hopps et Nick Wilde découvre que leur collaboration n’est pas aussi solide qu’ils le pensaient lorsque le chef Bogo leur ordonne de participer à un programme de thérapie réservé aux coéquipiers en crise. Leur partenariat sera même soumis à rude épreuve lorsqu’ils devront éclaircir – sous couverture et dans des quartiers inconnus de la ville – un nouveau mystère et s’engager sur la piste sinueuse d’un serpent venimeux fraîchement arrivé dans la cité animale… 

 

Vie Privée

Lilian Steiner est une psychiatre reconnue. Quand elle apprend la mort de l’une de ses patientes, elle se persuade qu’il s’agit d’un meurtre. Troublée, elle décide de mener son enquête. 

 

Bugonia

Deux jeunes hommes obsédés par les théories du complot kidnappent la PDG d’une grande entreprise, convaincus qu’elle est une extraterrestre déterminée à détruire la planète Terre. 

 

Les enfants vont bien

Un soir d’été, Suzanne, accompagnée de ses deux jeunes enfants, rend une visite impromptue à sa sœur Jeanne. Celle-ci est prise au dépourvu. Non seulement elles ne se sont pas vues depuis plusieurs mois mais surtout Suzanne semble comme absente à elle-même. Au réveil, Jeanne découvre sidérée le mot laissé par sa sœur. La sidération laisse place à la colère lorsqu’à la gendarmerie Jeanne comprend qu’aucune procédure de recherche ne pourra être engagée : Suzanne a fait le choix insensé de disparaître… 

 

La Vague

Printemps 2018, une vague de manifestations déferle sur le Chili. Julia, une étudiante en musique rejoint le mouvement de son université pour dénoncer le harcèlement et les abus subis par les élèves depuis trop longtemps. Alors qu’elle trouve le courage de partager avec les étudiantes un souvenir qui la hante, elle devient de manière inattendue une figure centrale du mouvement. Son témoignage, intime et complexe, devient une vague qui secoue, perturbe et désarme une société polarisée. 

 

La petite fanfare de Noël

Au cœur de l’hiver, la neige recouvre tout, et le silence s’installe doucement. Mais écoutez bien : dans ce grand calme blanc, mille sons vont bientôt éclore ! Tendez l’oreille et vous entendrez la forêt qui fredonne tout bas, la joyeuse cacophonie des petits yétis et la grande fanfare des ours et des renards. L’hiver a sa propre musique : saurez-vous l’entendre ? Car c’est avec la musique que la magie de Noël peut commencer ! 

 

Haute Pègre

Gaston et Lilly, deux escrocs tombés amoureux, décident de s’associer. Alors que l’Europe entière parle de leurs méfaits, ils jettent leur dévolu sur une nouvelle victime, la riche et belle Mariette Collet. Mais Gaston va vite tomber sous son charme… 

 

Riz Amer

Après avoir volé un collier, un jeune voyou, Walter, et sa complice, Francesca, se mêlent à un convoi de travailleuses qui part vers les rizières. Reconnu par la police, Walter est contraint de se cacher tandis que Francesca réussit à passer pour une des femmes qui partent travailler. Mais Silvana, une travailleuse, va, pour son malheur et celui de Walter, s’intéresser à leur histoire. 

 

Macho Dancer

Après le départ de son amant américain, le jeune Pol décide de suivre son ami Greg à Manille afin de subvenir aux besoins de sa famille. Il fait la connaissance de Noel, un call-boy qui le prend sous son aile et lui trouve une place dans un club gay. Pol va alors découvrir le monde interlope du strip-tease masculin. 

Les filles

Kusum, une jeune fille dévouée, tombe amoureuse de Nimal, un garçon de la classe supérieure, dans la maison duquel elle travaille. La mère de Nimal est scandalisée lorsqu’elle découvre cette relation, car Kusum appartient à une classe inférieure. Les rêves de sa sœur Soma de devenir reine de beauté sont brisés lorsqu’elle tombe enceinte. 

Timbuktu

Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane  mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. 

En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. 

Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s’en est pris à GPS, sa vache préférée. 

Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs… 

 

L’engloutie

1899. Par une nuit de tempête, Aimée, jeune institutrice républicaine, arrive dans un hameau enneigé aux confins des Hautes-Alpes. Malgré la méfiance des habitants, elle se montre bien décidée à éclairer de ses lumières leurs croyances obscures. Alors qu’elle se fond dans la vie de la communauté, un vertige sensuel grandit en elle. Jusqu’au jour où une avalanche engloutit un premier montagnard… 

 

Des preuves d’amour

Céline attend l’arrivée de son premier enfant. Mais elle n’est pas enceinte. Dans trois mois, c’est Nadia, sa femme, qui donnera naissance à leur fille. Sous le regard de ses amis, de sa mère, et aux yeux de la loi, elle cherche sa place et sa légitimité. 

 

[zoom] T’as pas changé

Attention banger ! Tous les quadras ou peut-être plus justement les quinquas auront assurément You make me feel en tête à la sortie du film de Jérôme Commandeur. Au générique, cette bonne reprise de Bronski Beat met d’emblée le smile dans ce film en deux temps. D’un côté, le temps des affreux méchants. De l’autre, celui de la rédemption où le troisième long métrage de l’humoriste prend aussi un joli tour de comédie romantique. Et malgré les 1h45 annoncées, pas de place ici pour l’ennui ! 

Derrière la palanquée de méchancetés balancées entre camarades se dissimule en réalité beaucoup de tendresse. À l’image finalement de Jérôme Commandeur, ce gros nounours au grand cœur. T’as pas changé s’affiche comme un revival efficace des années 90 dont la bande son fonctionne à fond. Le film embarque des guests surprise de cette époque qui ont accepté de jouer le jeu de la ringardise assumée avec humour. À bord du bus de la tournée des Étoiles 90’s, la chanteuse Lââm dans son propre (petit) rôle – entre autres – et Laurent Lafitte avec « sa gueule du musée Grévin ». Chanteur à midinettes sur le retour et à la coupe improbable, l’ancien pensionnaire de la Comédie-Française n’a pas peur lui non plus du ridicule, comme Vanessa Paradis. À contre emploi une nouvelle fois, l’icône intemporelle excelle dans cette comédie qui, dans l’esprit, peut parfois évoquer L’Arnacœur. Cette comédie dans laquelle elle partageait déjà l’affiche avec l’inénarrable François Damiens. Ces retrouvailles entre comédiens rappellent celles de ces ex-lycéens qui décident d’organiser une fête avec ceux qu’ils pensaient être leurs copains. Personnages ou interprètes, le plaisir de se retrouver comme de jouer, voire de s’amuser ensemble est palpable, contagieux. Aux répliques percutantes, souvent loufoques comme peuvent l’être celles de la série humoristique La Flamme, s’ajoutent des situations assez cocasses. Entendre Vanessa Paradis, ivre, chanter comme Patricia Kaas…serole ou la voir la tête coincée dans la chatière de son domicile s’avère drôlement irrésistible. 

Assez rythmé, enlevé, et peut-être moins léger qu’il n’y paraît, le film est réussi et fait un bien fou. Franchement en sortant de la salle, on a juste envie de rappeler ses copains… d’avant. Et sinon vous, vous faisiez quoi en 1993 ? 

 

Fêtons ensemble la laïcité !

« Avant on vivait la laïcité, maintenant, il faut l’expliquer », affirme Abdel Abdesslam, représentant des Libres penseurs de France, l’une des dix associations du collectif à l’origine de cet événement 100 % laïc créé pour bouger les lignes…, dans les esprits, et sur le terrain. Milieu sportif, monde de l’entreprise, maisons de quartier, administrations, le collectif est partout, même dans les écoles… « Nous avons suivi des formations afin de pouvoir aider les enseignants à relayer les fondements de notre société laïque et républicaine auprès des jeunes », souligne Patrice Fryson, de Laïcité Ensemble. La jeunesse, le cœur de cible du collectif : « Les moins de 35 ans et plus encore les moins de 20 ans n’ont, le plus souvent, qu’une très vague idée de ce qu’est la laïcité ». Et cette semaine a ce dessein : réaffirmer et réactualiser ce qu’est la laïcité. « Il y a 125 ans, Aristide Briand portait cette loi qui est encore de nos jours au cœur de nos institutions. Actuellement, il s’agit de l’expliquer en la plaçant dans son contexte historique pour mieux la comprendre dans notre monde présent. » Et quoi de mieux que de l’expliquer de manière ludique, culturelle et festive ?  

Entre expos, projections et apéro républicain 

Ainsi, du 2 au 9 décembre, légion seront les animations concoctées par le collectif nazairien : conférence sur la “Laïcité, regards croisés, 120 ans après la loi” (4 décembre, 19h, Galerie des Franciscains), ciné-échanges avec la projection de Timbuktu d’Abderrahmane Sissako (2 décembre, 20h30, Ciné Tati) et Amal, un esprit libre de Jawal Rhalib, (9 décembre, 20h, Cinéville). Deux expositions seront également à découvrir : 1905 – Engagement laïque de la République, par l’Association Aristide Briand (jusqu’au 11 décembre, Hôtel de Ville) et Aristide Briand, l’infatigable militant (du 2 au 10 décembre, Agora). Sans oublier ces deux temps forts que sont cet apéritif républicain (6 décembre de 11h30 à 15h, salle du Courtil-Brécard) et la plantation de l’arbre de la laïcité (9 décembre, 11h). Un érable à trois fleurs  – en référence à la devise de la Loi de 1905, Liberté, égalité, neutralité –, qui sera placé près du buste d’Aristide Briand au Jardin des plantes. 

Tous en piste… aux étoiles

Du 5 au 7 décembre, la scène nationale de Saint-Nazaire et la Volière célèbrent le cirque contemporain. Pour la 2e édition de Quel cirque !, la ville s’apprête à vibrer au rythme des acrobaties, du vertige et de la poésie. Spectacles, ateliers parents-enfants, film culte : trois jours pour retrouver le goût du jeu, du risque et du déséquilibre. Le top départ sera donné le 5 décembre à la Volière avec une soirée circo-dinatoire qui mêle découverte et convivialité. L’occasion de s’initier à la voltige aérienne – tissu, cerceau, trapèze, sangles – à moins de préférer garder les pieds sur terre avec des acrobaties, jongleries, boules ou monocycles. La soirée se prolongera autour d’un buffet participatif avec, au menu, un temps de détente musicale. 

Question d’équilibre 

Samedi 6 décembre, l’événement “la Volière fait son cirque” se poursuit entre parents et enfants avec des ateliers cirque accessibles dès 18 mois. Ils offriront à chacun un mode d’exploration, celui de la coopération en famille pour apprendre à se faire confiance, à se porter, à trouver l’équilibre ensemble. Seule consigne : la joie d’inventer des gestes partagés et de retomber en enfance. Dimanche 7 décembre à 16h, changement de piste pour entrer dans l’univers singulier de Camille Boitel et de Sève Bernard au Théâtre. Leur spectacle “ ”, sans titre donc, est une création de la compagnie L’Immédiat. Elle défie la gravité comme la logique. Dans cette pièce brisée, pleine de trous et de vertiges, les corps deviennent fragments de mémoire et d’émotion. Scénographie démesurée, objets envahissants, décors instables : tout vacille, tout se transforme. Le duo, entre burlesque et poésie, signe une « déclaration d’amour à l’imprévisible écrite avec la précision d’un accident ». Et puisque le cirque s’invite partout, rendez-vous au cinéma Jacques-Tati, samedi 6 décembre avec Le Cirque de Charlie Chaplin. Une plongée dans le cinéma muet, suivie d’un goûter. Le lendemain matin, rebelote pour un « ciné-grignotis » dominical. Bref, trois jours où il n’y aura pas que le temps qui sera suspendu à Saint-Nazaire… 

Elmer Food Beat aux Rockeurs ont du cœur

En 1988 déjà, les Elmer Food Beat ont été à l’initiative de « ce mouvement musical à visée sociale ». Quarante ans de scène, on ne les présente plus ! En inaugurant la première édition nazairienne des Rockeurs ont du cœur en 2024, ces Nantais avaient promis de revenir en 2025. Hommes de parole, ils sont là. Il faut dire que l’édition 2024 a été un franc succès. Le Vip a fait salle comble et 677 cadeaux ont été offerts. En plus des Elmer, trois autres groupes ont répondu présents pour régaler les oreilles. Headkeyz, groupe de rock métal alternatif originaire de Montpellier. Ok Korale, « la chorale rock de qualité from Saint-Nazaire » celle qui « envoie des plumes et du goudron, Yeah ! ». Et vous connaissez sûrement cet habitué de la scène locale qu’est Dr Jean Burger avec ses sons hip-hop, électro, funk et soul. Pour l’occasion, il reviendra à ses premières amours en ponctuant sa prestation de morceaux plus rock. À ce programme de fou, on ajoute un invité surprise… « Indice : ça va nous faire rire », dixit Philippe Hamache, organisateur avec le Vip de la soirée, et président de l’association À toutes faims utiles.  

Pour les petits et préados    

« Une petite précision, souligne Philippe Hamache, qui a son importance. Cette année, on remplace le mot jouet par cadeau. En effet, grâce à nos échanges avec le Secours Populaire, nous constatons qu’il y a un nombre de plus en plus important de “préadolescents” qui ne sont pas passionnés par les jouets en tant que tels, mais toujours touchés quand on leur fait un cadeau ! ». Le Secours Populaire se chargera de tous les distribuer aux enfants et aux jeunes, jusqu’à 14 ans, défavorisés ou malades. Ils seront 700 à bénéficier de vos dons. Mais ce n’est pas tout, 100 entrées seront offertes à des familles qui ne peuvent s’offrir une entrée à 10 euros « parce que la culture doit être à la portée de tous ». Cadeaux des organisateurs, elles seront distribuées par différentes associations locales. 

Pas qu’une tournée de bars !

Du rock aux riffs acérés jusqu’aux sonorités plus électro, en passant par des propositions folk ou hip-hop, Saint-Nazaire ne déroge pas à la règle, et s’apprête à vivre quatre jours de frénésie musicale hors-sol. Trois jours durant lesquels sept bars de la cité (et un à Trignac) ouvriront leurs portes à une série de concerts et autres gourmandises tatouesques qui feront de la ville un « véritable laboratoire culturel », annonce Chloé Le Bail, directrice exécutive du festival Culture Bar-Bars, un événement hors norme qui, « au-delà de la musique, met la lumière sur ces bars aujourd’hui définis comme espaces culturels incontournables ». À rebours des clichés, et bien plus que de simples lieux nocturnes où l’on y devise le coude au comptoir, ces bistrots, troquets, zincs ou autres estaminets – comme bon vous semble –  « portent un vrai projet culturel qui contribue au dynamisme de la ville ». La musique y coule à flots, les publics s’y croisent, la diversité sonore y jaillit, des rencontres, des découvertes s’y font, souvent inattendues. Culture Bar-Bars, c’est simple… Il s’agit, et Chloé le Bail ne pèse pas ses mots, « de la première scène de France (par le nombre d’événements). Une première scène qui revendique son rôle d’émergence, d’acteur culturel, au même titre que le Théâtre, le Vip, Bain public… », les artistes programmés – plus d’une vingtaine –, étant tous estampillés 44, et pour certains en début de parcours. « Ces cafés-concerts, de vrais tremplins, leur offrent la possibilité de jouer, de rencontrer de nouveaux publics, de s’y confronter, d’expérimenter, de créer… ». Le tout dans une énergie live, de proximité, dans une good vibe, pas barbare pour son sou(l) mais bien Bar-Bars !  

Chasse gardée 2

Deux ans se sont écoulés à Saint Hubert. La vie y est paisible, peut-être trop pour Adélaïde et Simon qui souffrent du manque d’amis de leur âge. C’est sans compter sur l’arrivée de Stanislas, le fils de Bernard (l’ancien président des chasseurs du village), qui revient vivre à la campagne avec sa femme et ses deux enfants. Ils sont beaux, jeunes, et sympas. Leur seul défaut : ils pratiquent la chasse à courre ! La paix du village va être mise à mal : nouveaux voisins, nouveaux problèmes… 

 

Scream

Casey Becker, une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s’apprête à regarder un film d’horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un serial killer la malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d’horreur, celui-ci tuera son copain… 

 

Dossier 137

Le dossier 137 est en apparence une affaire de plus pour Stéphanie, enquêtrice à l’IGPN, la police des polices. Une manifestation tendue, un jeune homme blessé par un tir de LBD, des circonstances à éclaircir pour établir une responsabilité… Mais un élément inattendu va troubler Stéphanie, pour qui le dossier 137 devient autre chose qu’un simple numéro. 

 

La Loire, le chant du fleuve

Le Chant du fleuve raconte une histoire d’amour entre la Femme, la Loire, et l’Homme, le poète. La Femme et l’Homme vont échanger comme peut le faire un couple, depuis leur naissance, la source, jusqu’à leur mort, l’estuaire ; et ce, à partir de l’œuvre de plus d’une centaine d’auteurs connus ou moins connus. Quatre années de travail et cinq mois de tournage ont été nécessaires pour mener à bien cette vaste fresque poétique, patrimoniale, qui se veut aussi une expérience sensorielle inoubliable. 

 

Six jours ce printemps là

Malgré les difficultés, Sana tente d’offrir à ses jumeaux des vacances de printemps. Comme son projet tombe à l’eau, elle décide avec eux de séjourner sur la côte d’Azur dans la villa luxueuse de son ex belle-famille. En cachette. Six jours de soleil qui marqueront la fin de l’insouciance. 

 

L’incroyable femme des neiges

Coline Morel, intrépide exploratrice du Pôle Nord, voit sa vie partir à la dérive. Après des années passées à traquer ce yéti auquel elle est la seule à croire, elle se fait licencier et son compagnon la quitte. En pleine débâcle, Coline n’a d’autre choix que de rentrer dans son village natal. Elle y retrouve ses deux frères, Basile et Lolo, ainsi que son amour de jeunesse. Des montagnes du Jura jusqu’à l’immensité des terres immuables du Groenland, une nouvelle aventure commence alors pour « l’incroyable femme des neiges ». 

 

Pompei, sotto le nuvole

Pompéi, Naples, le Vésuve. Des vies sous la menace du volcan : archéologues, pompiers, éducateurs, marins, photographes… La terre tremble et le passé infuse dans le présent de tous. En donnant voix aux habitants, le film compose un portrait inédit de la ville, comme une machine à voyager dans le temps. 

 

[zoom] L’Étranger

Ozon ose, et c’est, trois petits points, à la ligne, 

une œuvre d’art à part… entière. On pense forcément à Ida, film polonais sorti en 2013, la quintessence du noir et blanc côté 7e art. On pense forcément à Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis et tous ces génies qui, chacun dans leur genre, ont su manipuler avec maestria ombre et lumière… L’Étranger d’Ozon se révèle telle une invitation introspective à photographier l’indifférence, l’étrangeté, sinon l’apathie face à ce qui nous entoure. L’Étranger d’Ozon se révèle tel un voyage visuellement poétique au royaume de l’Absurdie camusienne. D’une esthétique visuelle à couper le souffle, il offre au regard une version picturale du monde qui défile alors sous nos yeux avec une douceur malaisée, et défie qui voudrait le contredire ! Un blanc presque religieux qui vient adoucir la noirceur des âmes, un noir profond qui vient renforcer la dureté des cœurs. Un noir et blanc majestueux, presque solennel pour souligner l’absurdité de l’existence, la matière première de Camus ici portée au pinacle par Meursault. Meursault, « ce monstre froid, cette âme sans cœur » qui jette au monde son regard taiseux, détaché de tout sentiment ici incarné dans la chair par un Benjamin Voisin charismatique, tout en muscles, qui prend tous ses aises à l’écran ! 

Ozon ose, et c’est trois petits points, à la ligne, 

comme un air de déjà-vu. Qui ne se souvient pas de l’adaptation de Visconti n’aura qu’à pénétrer dans celle d’Ozon. S’il n’est question d’une pâle copie stricto sensu, disons qu’Ozon semble s’y être un tantinet inspiré, à la différence que le cinéaste français a jugé bon de s’affranchir de la version littérale dans laquelle son homologue italien s’est quant à lui intégralement engouffré, fidèle au livre. Comment ? En y incluant des images d’archives et, point non négligeable, en considérant le passé colonial. Ici, la place de « l’Arabe » y est tout entière rendue, à juste titre. Ici, « l’Arabe » est visible, personnifié, nommé, humanisé. Et chose inattendue… Ozon ose, encore. Ose introduire le film non pas par l’incipit le plus célèbre : « Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais plus… », mais par « J’ai tué l’Arabe. » 

Ozon ose, et c’est, trois petits points, à la ligne, 

l’audace, sans grand éclat. L’éloge de la lenteur, sans ce sel qui vient vous piquer dans votre torpeur. On gardera à l’esprit quelques scènes qui deviendront d’anthologie, comme celle où les corps s’entre-
lacent au milieu de l’océan, sublime. Nonobstant l’image délicate, pleine de poésie, cette adaptation s’écrit en demi-teinte, jolie à regarder mais pas très originale dans sa velléité contemporaine. Le tout exalté par une capsule sonore sur le qui-vive, qui met en alerte, en émoi, à l’image du personnage principal : énigmatique, troublant, intrigant… Car Ozon ou pas, Meursault reste Meursault : un étranger pour les autres, un étranger étranger au monde, un étranger étranger à lui-même, si l’existence a un sens ! Alors Ozon, osons, osons pas ? À vous de voir… 

 

Luna Silva

Luna Silva, c’est une histoire de cirque ! Née d’un père espagnol clown-acrobate et d’une mère anglaise faite pour la comédie, la petite Luna, son ukulélé toujours à la main, se promène à l’international de chapiteau en chapiteau, les yeux toujours émerveillés de voir se croiser dans cette frénésie circassienne jongleurs chinois, cavaliers cosaques ou encore acrobates cubains. Un univers singulier qui inspirera ses premières chansons…, qu’elle chante en anglais, français et espagnol. Une musique métissée, un chant aux mille pigments, comme un écho aux cinq continents, et cette passion innée chez cette enfant de la balle de raconter des histoires, faire danser autant que faire pleurer, ouvrir le cœur autant que l’inviter à s’écouter. Une fleur plantée dans les cheveux, une robe aux mille couleurs, Luna Silva s’avance sur scène pour un instant festif, une confidence où sa mandole rend hommage au gumbri des gnawas marocains, aux parfums cubains, aux mélodies populaires… Le tout porté par une intonation vocale et un groove qui portent les émotions de l’artiste en quête de spiritualité. 

Tigran Hamasyan trio

En introspection perpétuelle et toujours en quête de nouvelles inspirations, le pianiste de jazz arménien, virtuose en son royaume, vient visiter la scène nazairienne et dévoilera en live les premiers morceaux de Manifeste, son nouvel album en formule trio (piano, basse, batterie) dont la sortie est prévue début février. Un opus qui devrait se situer, selon l’équipe TSF Jazz « dans la continuité de The bird of a thousand voices, sorti en 2023, mélangeant notamment jazz, rock progressif et musiques folkloriques arméniennes. Enregistré entre Erevan, Athènes, Moscou et Los Angeles, Manifeste s’annonce aussi comme une œuvre introspective et cinématique ». Tigran Hamasyan est un pianiste sans équivalent et sans frontières, tout en force tellurique, en subtilité de jeu et intensité de texture. En attendant ce grand moment de jazz, le titre War time peom est à découvrir sur les plateformes. Sublime. 

Des auteurs et des plumes… Acte III / III

L’Affaire des chats perdus 

Roman hybride de Xavier Lhomme 

Depuis 2018, le Néo-nazairien a écrit de nombreuses nouvelles (littérature blanche, historique, noire, fantastique, SF). L’Affaire des chats perdus met en scène la capitaine de police Gwenaëlle Walker et son complice, ami et souffre-douleur, le photographe Axel Beutz. L’intrigue se déroule dans le Bordeaux d’aujourd’hui avec des incursions dans le fantastique et la science-fiction. Ce roman hybride est un « polar, entrecoupé de photographies d’avis de recherche de chats et de biographies de chats ». Étrange, non ? 

Aux éditions Edern Édition, 25 €.
Le + : dédicace mercredi 19 novembre de 15h à 18h espace culturel Leclerc Guérande. 

  

Vendredi d’automne 

EP d’Erikel 

Il y a des EP qui « s’écoutent comme on feuillette un carnet de voyage intérieur ». Le dernier du Néo-nazairien Erikel, Vendredi d’automne, est de ceux-là. Cinq titres comme cinq escales intimes. Voix profonde pour textes sombres et enlevés ainsi paraît ce nouvel EP soigné, signé Erikel. Dans cet opus, il pose sa prose en français et en anglais pour des ballades électro folk dans les méandres du temps et de la mémoire. 

Disponible sur toutes les plateformes digitales. Rens. erikel.com
Le + : concert, vendredi 21 novembre, 21h, Vip ; vendredi 19 décembre, Nomad Café. 

  

Vacarmes contenus 

Recueil d’Emmanuelle Rabu 

Demeurant à Besné, cette ancienne nazairienne, raconte le retour en train d’un résistant rescapé du camp de Mauthausen et le voyage en TGV de sa petite-fille, quatre-vingts ans après. Deux époques se superposent dans ce poème de quarante wagons, chacun illustré de photos. Au fil des stations et des voix qui surgissent, les mémoires se frottent, s’entrelacent, jusqu’au final de ce huis clos où s’invitent plusieurs personnages, de station en station. 

Aux éditions Lisière, 13 €.  

  

The dangerous beauties 

Album de Fyrs 

À travers cet album, le jeune Nazairien Fyrs (portrait dans Estuaire n° 1702), « explore les tiraillements intimes d’une génération en quête de sens, d’identité et d’ancrage. Il parle de la pression sociale, du besoin d’émancipation, de la peur de l’échec, des liens complexes que l’on tisse avec les autres et avec soi-même. À travers une pop sombre et électronique, parfois dansante, parfois suspendue, chaque morceau creuse une faille, éclaire une tension ou dévoile une fragilité. Les voix intérieures, les colères sourdes, les désirs d’ailleurs et les naufrages émotionnels s’y côtoient dans une énergie toujours traversée par le doute. C’est un album qui interroge, gronde et murmure, mais ne lâche jamais le fil de l’humain. Une traversée puissante et réflexive, entre le clair et l’obscur, entre chute et renaissance ». 

Sortie officielle vendredi 21 novembre. Disponible sur toutes les plateformes et points de vente. 

  

Le petit vieux qui a fait le tour du monde (3 fois)  

Roman de Léonie Bloom  

Avec ce 2e roman qui a remporté le Prix les plumes francophones 2024, l’autrice dongeoise a composé « un récit tendre et plein d’humour qui invite à un voyage intergénérationnel inoubliable. Les souvenirs d’un vétéran de la Marine nationale et les questions existentielles d’une adolescente se croisent pour réinventer leur rapport au monde ». Inspiré de faits réels.  

Sans maison d’édition, 19,90 €, leoniebloom.com 

De chercheur à écrivain « imposteur » !

On ne le refera pas ! En 2023, à peine débarqué à Saint-Nazaire que cet amoureux des pays du bloc de l’Est piqué post-ado à la poésie psychédélique actionnait son « plan quinquennal », un vocable à la soviétique comme il l’aime, kitsch et suranné à point. Son objectif ? : publier 10 livres en 5 ans. La mécanique du monde est le 4e et dernier-né de cette planification littéraire, un recueil de 14 nouvelles fictionnelles et exofictionnelles* traitant de sujets graves comme la solitude ou encore la Shoah – d’ailleurs, entre deux pages, on y rencontre le cinéaste Claude Lanzmann. Une gravité glaçante plus facile à faire passer quand le ton flirte entre « légèreté et désinvolture. J’ai souvent tendance à mettre des jeux de mots à l’endroit où on ne s’y attend pas », partage Stéphane Rosière, la tête à penser à Stefan Zweig, l’épicentre de son 5e roman, en gestation et à une certaine Marguerite Duras, pour le 6e. Une formule 1 de l’écriture, ce Nantais de naissance ? « Je ne les ai pas écrits en six mois. J’ai comme qui dirait un petit matelas présent depuis des années, veut rassurer ce partisan de la méthode de la pâte à crêpes ! On laisse reposer et… », on connaît la suite. Moins le passé ! 

« Une sorte de folie » 

Car avant de vouloir faire de l’écriture son métier, il est passé par bien des vies… De cancre à l’agrégation de géographie, de bassiste du groupe Zentrum Zombia (en photo dans La fabuleuse histoire du rock nantais de Laurent Charliot, la Bible) à chercheur-enseignement en géopolitique à l’université, en passant par la case poète underground, un peu à la Allen Ginsberg… À scribouiller dans les boîtes de nuit new-yorkaises, à aimer Budapest, à déclamer ses textes dans les lieux prestigieux de Paris, comme le Palais de Tokyo, à les lire pour le musicien Manuel Bienvenu, à écrire des nouvelles, à apprendre le hongrois, à être publié dans des revues de renom, à photographier (des milliers de clichés sur son Insta), à réaliser un court-métrage, Barrière de séparation, 2,30 min dans un taxi d’un Palestinien à Jérusalem. Puis vient ce jour où il décide de franchir le Rubicon, de faire de l’écriture son métier : « Une sorte de folie, car j’ai toutes les raisons de ne pas y croire », conscientise l’écrivain « imposteur » comme il se définit car autoédité en ligne et qui, tel un Don Quichotte 2.0 de la littérature « redevenu le cancre qui a zéro à sa dictée », se bat contre ces moulins à vent que sont les maisons d’édition. De leur part, des refus systématiques : « Je n’ai aucune chance d’y arriver. Alors autant continuer à écrire. C’est plus beau, non ? », conclut-il, bien décidé à ne pas baisser la plume ! 

* « Genre littéraire qui élabore une fiction à partir de faits réels ou d’éléments historiques, souvent en s’inspirant de la vie d’individus authentiques tout en y intégrant des éléments inventés. » 

// Livres en ligne  

Champs des fraises, à jamais : Nixon veut liquider Jim Morrison, Jimi Hendrix, Janis Joplin et les autres… 

Volcan : un inspirant écrivain de 30 ans se rend sur une île loin de l’agitation pour écrire son premier roman. 

Ta Mission : 1989, un jeune chercheur français enquête sur les Roumains qui fuient la dictature de Ceausescu pour trouver refuge en Hongrie. 

La mécanique du monde : recueil de 14 nouvelles où les personnages se confrontent à des situations qu’ils déplorent, qui hantent…  

Autoédition en ligne sur KDP 

Les MusicA’les, n’en perdez pas une croche !

À Saint-Nazaire et alentours, on connaît Musica pour son énergie fédératrice. L’association souffle cette année les quinze bougies de sa forme actuelle. Ouverte aux associations musicales du territoire, elle en compte aujourd’hui soixante, soit près de 2000 chanteurs et instrumentistes quel que soit son niveau. Et c’est pour « faire entendre les voix multiples de ces ensembles, chorales, orchestres d’harmonie ou formations tous azimuts, du bassin nazairien jusqu’à Questembert, et leur offrir une scène » que les Musica’les s’accordent au service de la musique amateur, résume Robert Richou, président de Musica. 

La grande scène des amateurs 

Avec 58 groupes adhérents de l’association, dix-huit concerts, huit communes du territoire, la 7ᵉ édition du festival s’annonce foisonnante. Deux week-ends, 2000 musiciens et 3500 spectateurs attendus sans compter les artistes eux-mêmes : en cette fin novembre la famille Musica sera au complet. Avec une multiplicité de registres et de genres sur une même soirée, chaque concert devient un patchwork sonore où se croisent classique, jazz, rock, variétés… « Trois styles différents se côtoient souvent lors d’une même date, avec parfois des grands écarts comme lors du concert de clôture du 30 novembre de Saint-Nazaire. La diversité, c’est précisément ce qui fait la force de ce festival ! », estime Robert Richou. Country, Line dance et swing, le festival fera encore danser la base sous-marine, mercredi 26 novembre. Et entre la préparation de deux éditions, pas question de lever l’archet. Musica s’invite sur d’autres terrains : concerts caritatifs pour Rétina France, collaborations avec la Philharmonie des 2 mondes pour Offenbach en folie qui, après Le Croisic, débarquera à Atlantia le 6 décembre 2026… L’association se lance aussi un nouveau défi l’an prochain :  l’organisation d’un festival de chants de marins. Baptisé Les Voix marines, il aura lieu les 30 et 31 mai autour de chansons iodées. « Les halles de Méan-Penhoët se métamorphoseront alors en village marin avec vide-bateaux, associations nautiques locales… », annonce Christian Pierre, le vice-président de Musica. Car l’association n’en finit pas d’accorder le territoire à son diapason : celui d’une musique partagée, ouverte, populaire. Histoire de n’en point perdre une croche… 

Meeting : à la rencontre de notre enfant intérieur

« L’enfant que nous avons été est-il toujours là, tapi dans l’ombre ? Nous observe-t-il changer ? », s’interroge Patrick Deville, le patron de la Meet. L’invitation à la mémoire, comme un jeu de miroirs entre passé et présent avec l’enfance, est au cœur de ce Meeting n°22. Une manifestation à la fois très littéraire et populaire, tournée vers la traduction et les langues. Originaires d’Afghanistan, du Mozambique, du Québec, de Hongrie, France, Slovaquie, une quinzaine d’auteurs vont se retrouver pour lire et dialoguer autour de textes inédits et de ce thème commun : Au fond de nous l’enfant. Parmi les invités, l’immense Luc Lang, romancier français au style si puissant (23 nov.). Ici, point de promotion ni d’échos aux grands prix d’automne. « Nous nous inscrivons hors de la saison littéraire et des compétitions éditoriales », rappelle l’écrivain nazairien, Patrick Deville. 

De Saint-Nazaire aux Nobels 

Pour cette édition, les Québécois Michel Jean et Perrine Leblanc, qui après sa résidence en 2017 retrouve Saint-Nazaire, ouvriront le bal (20 nov.). Côté Hongrie, la traductrice Joëlle Dufeuilly – lauréate du prix Laure Bataillon 2023 avec László Krasznahorkai (Nobel de littérature 2025) – revient elle aussi à Saint-Nazaire (21 nov.). « Et c’est la 3e fois que le Nobel récompense un auteur à qui nous avons décerné un prix en amont. En l’occurrence le Bataillon qui salue à parts égales l’auteur et son traducteur », s’enorgueillit Patrick Deville. Comme de tradition, le festival démarre à la médiathèque, suivi par une projection au Tati. Seul événement payant avec les deux déjeuners publics en présence des auteurs, traducteurs et modérateurs (sur insc.). Particularité cette année : un focus sur l’Afghanistan avec l’ancien ambassadeur à Kaboul Régis Koetschet, le romancier franco-afghan Atiq Rahimi (Goncourt 2008), la traductrice et chercheuse Belgheis Alavi qui lira des poésies afghanes, accompagnée au robab (22 nov.). Et avant la clôture du festival par La Passe du diable, un film signé Kessel sur le jeu traditionnel afghan du bouzkachi, retour à Montréal et à Budapest, le 23 novembre. De Kaboul à Saint-Nazaire, en passant par le Québec et la Hongrie, Meeting fabrique un territoire où les littératures contemporaines se rencontrent et les enfances se racontent. 

* Maison des écrivains étrangers et des traducteurs 

Insaisissables 3

Les Cavaliers sont de retour pour le braquage le plus impressionnant jamais imaginé ! Accompagnés d’un groupe de jeunes magiciens qui espèrent suivre leur trace, ils vont devoir repousser les limites de l’illusion pour orchestrer leur tour le plus spectaculaire : dérober le joyau le plus précieux du monde des mains d’une redoutable organisation criminelle… 

 

Wicked 2

La suite des aventures d’Elphaba et Glinda, deux sorcières légendaires du pays d’Oz, liées puis déchirées par le destin, poursuivant chacune sa propre quête de vérité et de justice. 

 

Running Man

Dans un futur proche, The Running Man est l’émission numéro un à la télévision : un jeu de survie impitoyable où des candidats, appelés les Runners, doivent échapper pendant 30 jours à des tueurs professionnels, sous l’œil avide d’un public captivé. Chaque jour passé augmente la récompense à la clé — et procure une dose d’adrénaline toujours plus intense. Ben Richards, ouvrier désespéré prêt à tout pour sauver sa fille gravement malade, accepte l’impensable : participer à ce show mortel, poussé par Dan Killian, son producteur aussi charismatique que cruel. Mais personne n’avait prévu que Ben, par sa rage de vivre, son instinct et sa détermination, devienne un véritable héros du peuple… et une menace pour tout le système. Alors que les audiences explosent, le danger monte d’un cran. Ben devra affronter bien plus que les Hunters : il devra faire face à un pays entier accro à le voir tomber. 

 

U96, la véritable histoire de Das Boot

En 1981, « Le Bateau », film de guerre allemand réalisé par Wolfgang Petersen, triomphe sur les écrans internationaux. Retour sur l’histoire de ce film hors-norme. 

Drive

Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur ! 

 

Shelby Oaks

Obsédée par la disparition de sa sœur, une femme s’engage dans une quête désespérée qui la conduit au cœur d’un mystère terrifiant, orchestré par un mal insaisissable. 

 

Un choix souverain

Ce documentaire retrace 40 ans de la formidable aventure industrielle des « nouveaux paquebots » au travers de nombreuses interviews et images d’archives. Jean-François Pahun et son équipe ont sillonné l’entreprise et le monde pour réaliser Un choix souverain – Chantiers de l’Atlantique 1985-2025. 

Crash

James Ballard, un producteur de films publicitaires, s’épuise à rechercher un regain de désir dans des expériences sexuelles, toujours nouvelles, toujours décevantes, menées avec sa femme Catherine. Un jour, il perd le contrôle de sa voiture et tue un autre conducteur. Lui-même blessé, et hospitalisé, il rencontre la femme de l’homme qu’il a tué, Helen Remington, et se laisse tout comme elle fasciner par un photographe médical, Vaughan, dont le goût pour les blessures et les mutilations va bien au-delà de la conscience professionnelle. James bascule dans un univers où la violence routière, de reconstituée, devient réelle. 

 

Regretting You

Morgan Grant a mis ses rêves entre parenthèses pour élever sa fille Clara. Si elles partagent un amour indéfectible, tout le reste les divise : leurs valeurs, leurs choix, leur manière d’aimer et de vivre. Morgan veut protéger Clara à tout prix, quitte à l’étouffer. Clara, elle, refuse de suivre le chemin tout tracé de sa mère et cherche à s’émanciper. Mais lorsqu’un drame brutal fait ressurgir une trahison inimaginable, le fragile équilibre qu’elles avaient construit vole en éclats. Dans ce chaos, Morgan trouve un soutien inattendu… auprès de la seule personne qu’elle tenait à distance depuis des années. De son côté, Clara se rapproche dangereusement du garçon qu’on lui a formellement interdit d’aimer. Deux chemins parallèles, deux cœurs en reconstruction, une vérité à affronter. 

 

Lumière pâle sur les collines

Royaume-Uni, 1982. Une jeune anglo-japonaise entreprend d’écrire un livre sur la vie de sa mère, Etsuko, marquée par les années d’après-guerre à Nagasaki et hantée par le suicide de sa fille aînée. Etsuko commence le récit de ses souvenirs trente ans plus tôt, lors de sa première grossesse, quand elle se lia d’amitié avec la plus solitaire de ses voisines, Sachiko, une jeune veuve qui élevait seule sa fille. Au fil des discussions, l’écrivaine remarque une certaine discordance dans les souvenirs de sa mère… les fantômes de son passé semblent toujours là – silencieux, mais tenaces. 

 

Un poète

Óscar Restrepo, poète en manque de reconnaissance, mène une existence solitaire marquée par les désillusions. Sa rencontre avec Yurlady, une adolescente d’un milieu populaire possédant un véritable talent d’écriture, va bouleverser le cours de sa vie. Il l’exhorte à se présenter à un concours national de poésie. Mais les choses ne se passent pas comme prévues… 

 

Les rêveurs

Élisabeth, comédienne, anime des ateliers d’écriture à l’hôpital Necker avec des adolescents en grande détresse psychologique. À leur contact, elle replonge dans sa propre histoire : son internement à 14 ans. Peu à peu, les souvenirs refont surface. Et avec eux, la découverte du théâtre, qui un jour l’a sauvée. 

 

La voix de Hind Rajab

29 janvier 2024. Les bénévoles du Croissant-Rouge reçoivent un appel d’urgence. Une fillette de six ans est piégée dans une voiture sous les tirs à Gaza et implore qu’on vienne la secourir. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance. Elle s’appelait Hind Rajab. 

 

Jean Valjean

1815. Jean Valjean sort du bagne, brisé, rejeté de tous. Errant sans but, il trouve refuge chez un homme d’Église, sa sœur et leur servante. Face à cette main tendue, Jean Valjean vacille et, dans cette nuit suspendue, devra choisir qui il veut devenir. 

 

Notre pain quotidien

En 1929, alors que les États-Unis traversent une crise économique historique, John et Mary, dont la situation financière est critique, se voient proposer de reprendre une petite ferme hypothéquée. Ils acceptent mais l’ampleur de la tâche est telle qu’ils décident de s’organiser en coopérative. De tout le pays, des victimes de la crise affluent. Commence alors une incroyable aventure collective… 

On vous croit

Aujourd’hui, Alice se retrouve devant un juge et n’a pas le droit à l’erreur. Elle doit défendre ses enfants, dont la garde est remise en cause. Pourra-t-elle les protéger de leur père avant qu’il ne soit trop tard ? 

 

Les aigles de la République

George Fahmy, l’acteur le plus adulé d’Egypte, est contraint par les autorités du pays d’incarner le président Sissi dans un film à la gloire du leader. Il se retrouve ainsi plongé dans le cercle étroit du pouvoir. Comme un papillon de nuit attiré par la lumière, il entame une liaison avec la mystérieuse épouse du général qui supervise le film. 

 

Kika

Alors qu’elle est enceinte, Kika perd brutalement l’homme qu’elle aime. Complètement fauchée, elle en vient à vendre ses petites culottes, avant de tenter sa chance dans un métier… déconcertant. Investie dans cette activité dont elle ignore à peu près tout, Kika entame sa remontée vers la lumière. 

 

Frantz Fanon

Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville, au temps où le Docteur Frantz Fanon était Chef de la cinquième division entre l’an 1953 et 1956. 

Algérie française, 1953. À l’hôpital de Blida-Joinville, Frantz Fanon, jeune psychiatre noir, tente de soigner les Algériens de leurs aliénations lorsque la guerre surgit à l’intérieur même de ses services. 

 

Predator : badlands

Dans le futur sur une planète lointaine, un jeune Predator, exclu de son clan, trouve une alliée improbable en la personne de Thia et entreprend un voyage en territoire hostile, à la recherche de l’adversaire ultime. 

 

La La Land

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? 

 

Le roi des rois

Walter, un garçon turbulent, ne rêve que des exploits du Roi Arthur et de sa fidèle épée Excalibur. Son père, Charles Dickens, décide alors de lui raconter la vie du « Roi des rois » : Jésus-Christ. Grâce aux talents de conteur et à l’imagination débordante du célèbre romancier, Walter, accompagné de son chat Willa, va vivre une aventure palpitante et découvrir l’une des plus belles histoires de l’humanité. 

 

T’as pas changé

Suite à un événement aussi loufoque que tragique, quatre anciens lycéens cabossés se télescopent et font face à leur passé. La force du groupe suffira-t-elle à les remettre droits ? 

 

Chainsaw Man – le film : l’arc de Reze

Pour la première fois, Chainsaw Man fait son apparition sur grand écran dans une aventure épique et spectaculaire, dans la continuité de la série animée à succès. Denji travaillait comme Devil Hunter au service des yakuzas, dans l’espoir d’effacer la lourde dette laissée par ses parents… jusqu’au jour où les yakuzas le trahissent et le fassent exécuter. Mais avant de perdre complètement connaissance, Denji conclut un pacte avec Pochita, son fidèle chien-démon tronçonneuse, et celui-ci lui sauve la vie. Avec ce pacte, les deux personnages fusionnent et créent ainsi l’inarrêtable Chainsaw Man. Alors qu’une guerre sanglante fait rage entre démons, chasseurs et ennemis de l’ombre et qu’une mystérieuse jeune fille nommée Reze fait irruption dans son univers, Denji doit livrer son combat le plus périlleux — un combat guidé par l’amour, dans un monde où la survie ne connaît aucune règle. 

 

Un voyage en brouette

Un comédien poussant une brouette à tiroirs parcourt les 215 kilomètres qui séparent le village d’Angoisse et le lieu-dit La Joie. Durant ces 13 jours de marche à travers les villages, celui qui se fait appeler Vieux Néon fait une multitude de rencontres éclairantes. Une rêverie ancrée, aussi poétique que politique. 

 

Sam le pompier – nouvelle caserne, grandes aventures !

Sam le pompier revient au cinéma avec 5 épisodes 100 % inédits et une grande nouveauté : une toute nouvelle caserne ultramoderne ! Grâce à cette base flambant neuve et à une unité mobile de commandement dernier cri, les opérations de sauvetage atteignent un niveau d’efficacité jamais vu à Pontypandy. Toujours prêt à intervenir, Sam le pompier poursuit sa mission avec bravoure aux côtés de son équipe dévouée. Incendies, sauvetages extrêmes, urgences en mer ou en montagne : rien ne leur fait peur pour venir en aide aux habitants. De nouvelles aventures palpitantes vous attendent dans ces épisodes inédits. Une chose est sûre : quand le danger surgit, Sam le pompier n’est jamais bien loin. 

 

A Big Bold Beautiful Journey

Imaginez pouvoir ouvrir une porte et la franchir pour revivre un moment décisif de votre passé. Sarah et David, deux inconnus célibataires, se rencontrent lors du mariage d’un ami commun et, par un incroyable coup du sort, se lancent ensemble dans une aventure grandiose – drôle, fantastique et pleine d’émotions – où ils revivent des instants marquants de leurs vies respectives. Ces souvenirs retracent leurs parcours et pourraient bien leur offrir une chance de transformer leur avenir. 

 

La disparition de Josef Mengele

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Josef Mengele, le médecin nazi du camp d’Auschwitz, parvient à s’enfuir en Amérique du Sud pour refaire sa vie dans la clandestinité. De Buenos Aires au Paraguay, en passant par le Brésil, celui qu’on a baptisé « L’Ange de la Mort » va organiser sa méthodique disparition pour échapper à toute forme de procès. 

 

La fête de Maria

Le 8 septembre 1866, les membres de la famille Szendrey se réunissent pour célébrer la Nativité de la Vierge Marie. Les tensions politiques et le poids d’un passé aristocratique en déclin pèsent sur la journée. Ce qui devait être une fête se transforme en une confrontation empreinte de nostalgie. 

 

Le cinquième plan de La Jetée

Le cousin de la réalisatrice, Jean-Henri, se reconnaît dans La Jetée de Chris Marker. Il est là de dos, avec ses parents sur la terrasse d’Orly dans le cinquième plan du film. Aucun doute, il reconnaît ses oreilles décollées. Et si c’est lui, il est le héros du film, enfant… Dominique Cabrera est immédiatement happée par cette enquête intime et historique ; quelle était la probabilité pour que Marker et les Cabrera choisissent ce même dimanche de 1962 pour se rendre sur la jetée d’Orly ? 

 

L’inconnu de la grande arche

1983, François Mitterrand décide de lancer un concours d’architecture international pour le projet phare de sa présidence : la Grande Arche de la Défense, dans l’axe du Louvre et de l’Arc de Triomphe ! A la surprise générale, Otto von Spreckelsen, architecte danois, remporte le concours. Du jour au lendemain, cet homme de 53 ans, inconnu en France, débarque à Paris où il est propulsé à la tête de ce chantier pharaonique. Et si l’architecte entend bâtir la Grande Arche telle qu’il l’a imaginée, ses idées vont très vite se heurter à la complexité du réel et aux aléas de la politique.