Rechercher
Niko le petit renne : mission Père Noël

Niko quitte sa famille pour tenter de devenir membre de l’équipe des rennes volants du Père Noël et y fait la connaissance de Stella, une jeune renne talentueuse. Alors que le traîneau du Père Noël a disparu, Niko et ses amis prennent la direction du Nord glacé pour le retrouver à temps et sauver Noël. 

 

Leurs enfants après eux

Août 92. Une vallée perdue dans l’Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus. Anthony, quatorze ans, s’ennuie ferme. Un après-midi de canicule au bord du lac, il rencontre Stéphanie. Le coup de foudre est tel que le soir même, il emprunte secrètement la moto de son père pour se rendre à une soirée où il espère la retrouver. Lorsque le lendemain matin, il s’aperçoit que la moto a disparu, sa vie bascule. 

 

Le Seigneur des anneaux : La Guerre des Rohirrim

Ce nouveau chapitre, situé 183 ans avant la trilogie du Seigneur des Anneaux, explore l’histoire de la Maison de Helm Hammerhand, roi de Rohan. Face à l’attaque soudaine de Wulf, un seigneur vengeur et cruel, Helm et son peuple se barricadent dans la forteresse de Hornburg, rebaptisée Gouffre de Helm. Dans cette lutte désespérée, Héra, la fille de Helm, doit rassembler le courage nécessaire pour diriger la résistance contre un ennemi déterminé à détruire son peuple. 

 

Kafka, le dernier été

À l’été 1923, au bord de la Baltique, Franz Kafka fait la rencontre de Dora Diamant, jeune animatrice pour enfants dont il tombe éperdument amoureux. Le célèbre écrivain le sait, tout s’oppose à cette idylle : sa santé déclinante, son spleen chronique, la mainmise de son père sur sa vie. Mais auprès de la jeune femme, Franz retrouve le goût d’écrire et l’envie de profiter de chaque minute. Comme pour faire du temps qu’il lui reste un grand chef d’œuvre. 

 

Rabia

Poussée par les promesses d’une nouvelle vie, Jessica, une Française de 19 ans, part pour la Syrie rejoindre Daech. Arrivée à Raqqa, elle intègre une maison de futures épouses de combattants et se retrouve vite prisonnière de Madame, la charismatique directrice qui tient les lieux d’une main de fer. Inspiré de faits réels. 

 

Il était une fois Michel Legrand

« La Musique, c’est la vie ». Michel Legrand entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 10 ans et s’impose très vite comme un surdoué. 3 Oscars et 75 ans plus tard, il se produit pour la première fois à la Philharmonie de Paris devant un public conquis. De la chanson jusqu’au Cinéma, ce véritable virtuose n’a jamais cessé de repousser les frontières de son art, collaborant avec des légendes comme Miles Davis, Jacques Demy, Charles Aznavour, Barbra Streisand ou encore Natalie Dessay. Son énergie infinie en fait l’un des compositeurs les plus acclamés du siècle, dont les mélodies flamboyantes continuent de nous enchanter. 

 

Histoire de cirque : des Kirikis à Zibilla

Un programme orginal mis en place par le Tati pour Quel cirque ! Un parcours en 4 courts métrages rassemblant des acrobates japonais, un éléphant amoureux, une baleine emprisonnée, Gros Pois et Petit Point, une zébrelle et un doudou-lion ! 

Sinaï Field Mission

1977. Pour faciliter le désengagement entre l’Égypte et Israël après la Guerre du Kippour, une mission américaine est envoyée sur le plateau du Golan pour surveiller les cols stratégiques et mettre en place un système d’alerte dans la zone tampon du Sinaï. Diplomates, techniciens en électronique et membres des forces de maintien de la paix des Nations Unies stationnent en plein désert, dans un climat de paix fragile. 

Rocco et ses frères

Fuyant la misère dans laquelle elle a sombré depuis qu’elle est veuve, Rosaria abandonne sa Calabre pour s’installer à Milan. Avec ses jeunes fils, elle rejoint l’aîné, Vincenzo, qui les a précédés. Après maintes déconvenues, Rosaria parvient à louer un sous-sol où elle peut installer sa famille. Rocco et Simone, deux de ses fils, trouvent rapidement du travail et se prennent de passion pour la boxe. 

 

Une femme disparait

Dans une région montagneuse d’Europe de l’Est, une avalanche force un groupe de voyageurs à passer la nuit dans un petit hôtel. Parmi eux se trouvent plusieurs Britanniques fantasques dont Iris, une jeune femme qui doit prochainement se marier. Le lendemain, à la gare, elle est assommée par un pot de fleur. Miss Froy, une vieille dame mélomane, s’occupe d’elle dans le train et la remet d’aplomb. Peu après cet épisode, Iris fait une sieste, mais au réveil Miss Froy a disparu et, lorsque Iris la recherche, tous les voyageurs nient avoir vu cette vieille dame.. 

 

La fin de l’âge de fer

L’apocalypse en found-footage… ou comment la fin du monde a peut-être commencé dans un laboratoire d’État, avec un groupuscule anarchiste et un mystérieux micro-organisme : le « mycélium », capable de digérer n’importe quel métal. 

Tard dans la nuit

Léo n’a jamais quitté Saint-Jean-de-Monts où il devait passer quelques jours d’été. C’est maintenant l’hiver, les vacances continuent… 

Sous le plus grand chapiteau du Monde

Le manager d’un grand cirque engage un nouveau trapèziste, meilleur que la belle Holly pourtant amoureuse du grand patron. Mais s’ensuit des intrigues amoureuses et policières qui nuiront au cirque en question. 

 

Nelly et Nadine

Au cœur du camp de concentration de Ravensbrück, la veille de Noël 1944, Nelly rencontre Nadine. Près de soixante-dix ans plus tard, la petite-fille de Nelly, Sylvie, décide d’ouvrir les archives personnelles de Nelly et Nadine, afin de découvrir leur improbable histoire d’amour. 

 

[zoom] La plus précieuse des marchandises

Même réalisateur, autre ambiance ! Après les vintages OSS 117, l’anti-glamour The Artist, et le zombiesque Coupez !, le multirécompensé Michel Hazanavicius change de fusil (ou de caméra) d’épaule pour traiter, sans jamais le nommer, un Sujet au paroxysme de ses neuf long-métrages passés, dont ceux, les plus populaires, ici sus-cités… Alors ne le nommons pas, le Sujet, et regardons La plus précieuse des marchandises avec tout le respect, et l’humanité qu’impose cette… précieuse et ô combien essentielle poésie animée, en cette ère erratique qui sent le relent amer. Certes, le Sujet, sous toutes les coutures a été convoqué, et examiné maintes fois. « Du déjà-vu », diront les malotrus. « Un devoir de mémoire, le devoir de rouvrir les pages les plus sombres de l’Histoire », diront les non-résignés, croyants optimistes de la non-résurrection des pires horreurs. 

Michel Hazanavicius fait partie de ceux-là, de ceux qui croient en l’intérêt même de faire vivre le Sujet. Et qu’importe la manière utilisée. Le principal, “le vital”, c’est qu’il est, et qu’il le restera, à jamais dans nos mémoires, gravé. Et qu’importe la manière dont on le fait exister. Qu’il soit radiophonique, documentaire, porté sur grand écran, dessiné, animé, conté, ou les trois (derniers) à la fois, le choix du cinéaste. Qui a opté pour le crayon (il a lui-même dessiné les personnages) et une voix-off – celle de feu Jean-Louis Trintignant, « la plus belle voix de l’histoire du cinéma français », confiera Michel Hazanavicius au micro de Tchi Tcha ! – pour narrer cette fable de Jean-Claude Grumberg, teintée d’oxymores. Vie/mort, beauté/laideur (de l’âme), lumière/noirceur, espoir/fatalité, innocence/déshumanisation… 

Une petite marchandise cinématographique délicate, sans pathos, glaçante par son Sujet, et par ces paysages enneigés dignes d’un décor de carte postale, si les trains de la mort, ces monstres cracheurs de fumée rouge sang ne venaient pas chaque nuit, chaque jour, en continu, s’engloutir dans les ténèbres sylvestres pour nous mener vers l’indicible. Là où Le Cri de Munch a beau crier, sans émettre le moindre son ; là où Le Cri de Munch a beau crier, sans que jamais on l’entende. A contrario de ces pleurs, des pleurs d’un bébé pensé « sans cœur », jeté de l’un de ces trains mortifères, avant d’être recueilli par une « pauvre » bûcheronne qui rêve de maternité, et d’un « pauvre » bûcheron, profondément antisémite… Sans cœur, lui aussi ? De ce récit fictif, mais tellement réel, de cet hommage sensible rendu aux Justes, de ce Sujet qui exhume toute la complexité de l’âme humaine, on ne ressortira pas indemne… Et c’est tant mieux, et ne serait-pas là, la plus précieuse des marchandises que l’on pouvait nous offrir ? 

 

Mathys Joneau, aller plus eau

« Mathys est un crawler », déclare la présidente du club Handi’Nat Région nazairienne, Nicole Chevreuil. « Il a une excellente glisse en brasse. Une qualité qui s’explique notamment par des débuts jeune. » Mathys a un peu plus de six ans quand il se met à l’eau. Ses parents veulent simplement qu’il apprenne à nager. Puis ce sport commence à lui plaire franchement. En classe de 5e, il intègre le club nazairien en mode loisirs. « À l’entraînement, j’ai remarqué qu’il avait de bonnes capacités », se souvient Nicole. Un an plus tard, elle lui propose de devenir compétiteur. Elle a du flair. En mars 2023, à ses 1ers championnats de France brasse, il réussit à se qualifier pour la finale et à terminer 7e. Pas si simple, car en compétition de natation handisport, la classification se fait en prenant en compte le type de nage ainsi que le potentiel physique ou psychologique du nageur. 

Un caractère bien trempé 

Sa recette pour devenir champion ? « Savoir se faire mal. Si à la fin de l’entraînement on n’a pas mal, ça veut dire qu’on n’a pas assez travaillé. Cela s’appelle le dépassement de soi. Il faut surmonter les crampes et les douleurs », assure le jeune homme de 17 ans qui s’entraîne 5h30 par semaine. Si l’exploit sportif nécessite selon lui de souffrir, la natation lui permet de se « déconnecter de la réalité. Comme je suis sourd, je n’entends plus rien autour de moi dès que j’ai enlevé mes appareils. Je suis dans ma propre bulle. L’eau me demande beaucoup de concentration. Mais plus on est concentré, plus on est fixé sur son objectif. Quand je nage, j’oublie tout. Comme si mes problèmes étaient lavés… Chez moi, cette discipline fait un peu l’effet d’une tâche ménagère », sourit-il. Le rêve ultime de celui dont le patronyme sonne quasiment comme un aptonyme ? Participer au Deaflympics (ou Jeux olympiques des sourds) et être repéré par l’équipe de France. En attendant, il a déjà été remarqué par l’OMS* puisqu’il recevra le trophée des sports des moins de 18 ans le 6 décembre, en présence du gratin des bassins. Hors des bassins cette fois, le lycéen en bac pro aéronautique à Blancho aspire « à un CDI à 18 ans en tant que monteur-câbleur chez Airbus » où il est aujourd’hui apprenti. Une voie qui « demande beaucoup d’attention » et, comme son sport de prédilection, de ne pas se la couler douce… 

* Office municipal des sports Saint-Nazaire 

Au BDB, on recycle ur“benne” et solidaire

Collecter, charger, décharger, peser, trier, nettoyer, réparer et… « valoriser le potentiel de réutilisation d’un objet avec cette intention première de lui donner une seconde vie et de facto, d’agir sur la réduction des déchets à la source ». C’est le job de Claude, 26 ans dans l’imprimerie du côté de Pontivy, 6 à travailler comme paludier dans les marais du Mès à Mesquer, et depuis 2016 Au bonheur des bennes (BDB), en tant que valoriste…, ou pro du réemploi, pour expliquer le néologisme. Et Au BDB, le réemploi, c’est inscrit dans son ADN avec, chiffres à l’appui, un taux qui atteint les 88 %, contre 61 % pour la moyenne nationale.  Ici, rien ne se jette, rien ne se crée, tout se recycle, se transforme, se détourne, se démantèle…  

10 tonnes collectées par mois 

Meubles, jouets, vêtements, vaisselle, outillage, livres, décorations, affaires de puériculture… Par mois, « ce sont plus de 10 tonnes collectées », des objets de toutes sortes que l’association « sauve in extremis des bennes », à raison d’une logistique bien rôdée : un bénévole, un salarié sur chaque site, les samedis matin à la déchetterie de Saint-Malo-de-Guersac et tous les après-midis, du mardi au samedi, à Saint-Nazaire (Cuneix) et Pornichet. Une fois les camions remplis, « et ça déborde ! », direction le Comptoir des dons, un local de 300 m2 situé à l’entrée de la cité portuaire, rue de la Ville-Halluard, où est fait le tri (et tout le reste, même la customisation de meubles, une nouveauté) avant que les objets ne prennent place et vie dans l’ancien garage de la rue Guillouzo, à quelques encablures du marché. Une aubaine pour les citadins, car rares sont les recycleries de proximité urbaine.  

Le BDB, c’est une boutique de 300 m2 pas vraiment comme les autres, avec 7 rayons pensés par couleurs, et une scénographie recherchée, « pas en vrac », qui lui confère cet esprit dit brocante. « C’est souvent ce qu’on nous rapporte », souligne Elsa Dimofski, chargée de communication et de prévention/sensibilisation, l’une des 9 salariés, auxquels s’ajoutent les 70 bénévoles dont certains, à l’occasion de la Journée mondiale du bénévolat, se sont fait tirer le portrait ! Une « belle  » et conséquente équipe… D’ailleurs, il n’en faut pas moins pour faire fonctionner cette association engagée,  et pas seulement, dans la réduction des déchets par le réemploi d’objets du quotidien. 

Écoresponsable 

Soucieux de l’environnement, Au bonheur des bennes s’attache également à sensibiliser les publics aux gestes écoresponsables. Au travers d’interventions scolaires, d’événements en lien avec des opérations nationales (Zéro déchet, Économie sociale et solidaire, Journée mondiale de l’océan…) et d’ateliers créatifs qui rencontrent un succès fou. Autonome à 85 % [Ndlr : Saint-Nazaire Agglo verse une subvention globale de 45 000 € par an],  le BDB s’autofinance en grande partie par la vente de ces objets valorisés à prix solidaire, et par ses activités annexes : ateliers, scénographie d’espaces, location, et la petite dernière, la customisation de meubles, et à venir de vêtements… « Des pièces uniques 100 % réemploi, stylées qui font/feront l’objet d’un vrai savoir-faire », assure Sophie qui voit déjà ces “Créations bénévoles” estampillées de la marque Au bonheur des bennes…  

// en chiffres  

2016 : ouverture de la boutique
9 emplois créés
70 bénévoles
80 actions/an
130 tonnes d’objets collectés/an
2 400 heures de présence en déchetterie/an
16 000 heures de bénévolat/an
130 000 articles/an repartis pour une seconde vie
2 400 recycleries en France en 2017 

// journée du bénévolat 

Jeudi 5 décembre, Agora 1901, 18h30 : causerie “Quand le patrimoine raconte Saint-Nazaire engagée”, par Emmanuel Mary, chargé de projet Ville d’art et d’histoire.
Entrée libre. 

Bénévoles en action, exposition, Agora 1901, du 5 décembre au 7 janvier, par Objectif Image et l’atelier photo de l’Université inter-âge. Vernissage, jeudi 5 décembre, 20h.
Rens. 02 40 00 79 10, vieassociative@saintnazaire.fr  

« Ne jamais bâcler de vivre » avec Catherine Ringer, d’après Alice Mendelson

« Mieux aimer est mon grand souci, mon application / Ma recherche et si possible, mon invention / Si je rate, j’accepte et cherche encore / C’est mon plus grand travail, mon dernier je pense. » Toute sa vie de femme engagée et libre – elle a rejoint la Résistance au sein des Forces Françaises Libres, enseigné en Algérie… – Alice Mendelson n’aura cessé d’écrire des poèmes, sans jamais les publier. Jusqu’à ce qu’ils soient finalement édités sous la forme d’un recueil au titre éclatant, L’Érotisme de vivre (éd. Rhubarbe). Ce qu’écrit Alice Menselson, c’est avant tout sa liberté de femme, ses plaisirs, ses désirs, ses fantasmes. Ce sont ces textes que Catherine Ringer décide de reprendre sur scène. La poésie d’Alice Mendelson, dont le père de
Catherine Ringer, le peintre Sam Ringer était un ami, est donc un éloge de la vie, de l’amour, de la joie et des plaisirs simples. «
Davantage que de la poésie érotique, ce sont des poèmes d’amour, rédigés de 1947 à 2021 », précisait la chanteuse des Rita Mitsouko à Télérama en mars dernier. « Ici, il est plutôt question de sensualité. Alice Mendelson plaque l’érotisme sur la vie en général, d’où le titre. Elle a cette sagesse d’être éveillée au moment présent ; c’est une passionnée des rapports humains, de l’intensité de la vie. » Bref, et comme elle l’écrit, elle veut « ne jamais bâcler de vivre ». Peut-être parce que née de parents révolutionnaires juifs polonais, elle a échappé miraculeusement à la Rafle du Vel’d’hiv avec sa mère tandis que son père a été déporté à Auschwitz… 

Créé en 2021 au Caveau de la Huchette à Paris, L’Érotisme de vivre – 95 ans et toute une vie avant est un spectacle chanté et récité, mis en scène par Mauro Gioia qui s’est chargé de l’agencement des textes. La musique instrumentale est de Grégoire Hetzel. Il aime improviser. Ça tombe bien, Catherine Ringer aussi ! 

Dynamo vue en détails…

En détails… Un travail photographique qui explore les gestes techniques et aussi l’intimité des créateurs, dans leur atelier. L’occasion de comprendre comment un objet prend vie : de la transformation de la terre en céramique émaillée à la création d’une lampe contemporaine à partir d’une simple tasse. La lumière, utilisée avec finesse par le photographe, joue un rôle central, animant les objets et guidant le regard du spectateur à travers une série de photographies sensibles et poétiques. À travers ce projet, Dynamo souhaite non seulement célébrer ses 10 années d’activité, mais aussi mettre en lumière la vitalité et la créativité des artisans locaux. À cette occasion, Dynamo, qui s’impose comme un acteur clé dans la promotion de l’artisanat d’art sur le territoire nazairien, organise un Garage à confettis (une boutique éphémère dédiée aux créateurs locaux), durant toute cette période. 

Une ambulance mitraillée pour l’Ukraine

1804… Le numéro de cette ambulance mitraillée en pleine opération de sauvetage par l’armée russe en 2022, dans la ville de Kharkiv. De cette “rescapée” au destin qui aurait dû s’annoncer aussi funeste que ce conflit qui s’enlise amèrement dans sa troisième année, on en a fait un symbole de mémoire. Une seconde vie pour cette Citroën blanche à bandeaux rouges qui brave les kilomètres à travers l’Europe (Londres, Belgique, Vienne, Slovaquie, Italie…), et sillonne depuis octobre, les routes de France, avec pour prévision une quarantaine de villes au compteur.  

Un symbole choc, un témoin tangible pour « montrer ce qui se passe là-bas, en Ukraine, pour se rendre compte visuellement de la violence des combats. Et surtout, pour ne pas l’oublier. Ne pas les oublier. Montrer qu’il est important de continuer à les soutenir », confie Jean-François Maho, coprésident de Droujba.  

L’association culturelle pour l’amitié franco-ukrainienne s’est associée, avec plus de 40 associations franco-ukrainiennes, au projet Ukraine is Calling lancé en 2022 par LUkraine en Luxembourg, et arrivé sur nos côtes sous le nom “Ambulance Mitraillée France”. Cette campagne de collecte de fonds, destinée à financer 112 ambulances, a été récompensée par le prix du Citoyen européen 2023 du Parlement européen et prendra fin en avril 2025.  

Des chants et des dons 

À Saint-Nazaire, le véhicule de secours sera exposé du 9 au 12 décembre en plein cœur du Ruban Bleu. En attendant, quelques bénévoles de Droujba (220 au total) s’affairent à fabriquer de petits objets porteurs de sens, comme ces fleurs en papier jaunes et bleues, à la couleur de l’Ukraine. Chacun pourra s’en saisir, contre une somme symbolique, et recouvrir ainsi les impacts de balles. L’occasion d’envoyer un message fort d’espoir et de solidarité. Des lectures et chants ukrainiens seront également prévus, une conférence avec la politologue Oxana Menylchuk se tiendra mercredi 11 décembre, à 20h, à Agora 1901. 

En parallèle de cet événement, l’association nazairienne, créée dès le lendemain de l’invasion russe, continue de son côté son combat, menant de front des actions tout au long de l’année. Concerts, spectacles, chasses aux œufs, ateliers… « qui nous ont permis de récolter plus de 10 000 euros ». Sans compter l’affrètement des camions vers Nemyriv, « 10 depuis le début de la guerre, de 38 tonnes chacun comprenant fauteuils roulants, béquilles, déambulateurs, matelas et une vingtaine de lits d’hôpital  et autres. Mais en ce moment, on a surtout besoin de vêtements chauds, de chaussettes, de bonnets, de matériel de puériculture et informatique. Et des dons », alertent les bénévoles, en pleine préparation du 11e convoi, et espérons-le, du dernier.  

Plein feux sur les Forges

Que la lumière fuse ! Dans la continuité des festivités du 110e anniversaire de la Ville, les Forges vont reprendre des couleurs les 6 et 7 décembre grâce à un mapping*. Le scénario de ces illuminations, réalisées par le spécialiste de la projection d’images géantes Diazzo, s’articulera autour de l’histoire de cet édifice, vestige du passé industriel, mais aussi de son devenir. « Une séquence rendra un hommage aux hommes, femmes et enfants qui y travaillèrent, au travers d’une série de portraits d’ouvriers », annonce Philippe Gauthier, sérigraphe de Diazzo. Le choix d’éclairages artistiques et rythmés va mettre en valeur les formes architecturales de ce bâtiment emblématique, visible de très loin, et marqueur du passé. « La nouveauté de cette 4e édition porte sur l’évolution technique. Nous allons projeter sur l’une des façades de la grande tour à charbon un court-métrage nourri des archives photographiques de la Ville », explique Agnès Talibon. Ces images vont dynamiser une création cousue main d’une durée de 20 minutes, diffusée en boucle de 18h à 22h durant deux jours.  

« J’ai voulu livrer un point de vue d’artiste sur ce gros cube sur pilotis, qui présente la particularité de n’être parasité par aucune lumière alentour, et jouer avec ses quatre côtés », reprend la photographe qui depuis trois éditions déjà « se laisse inspirer par l’endroit » pour faire jaillir la lumière. 

De l’ancien temps aux temps futurs 

Parce que « les Forges sont et doivent rester le trait d’union entre notre passé et ce que nous voulons faire de notre ville pour le futur », une concertation a été amorcée cet automne avec la Ville de Trignac et Saint-Nazaire Renversante. Il s’agit aussi avec cette projection de continuer à interroger les habitants sur leur devenir. Laisser la nature s’emparer du bâtiment vers une végétalisation ? Préserver la mémoire dans des formes et usages nouveaux ? S’immerger au cœur de la culture ouvrière mais de l’extérieur, sans pénétrer dans l’enceinte désormais fragile et dangereuse ? Les questions de la métamorphose des lieux ne sont pas tranchées. Reste que, « même si ces vestiges impressionnants ne cessent d’animer l’imaginaire, la partie centrale contenue entre les trémies et les estacades est formellement interdite au public depuis 2023 », rappelle la municipalité. En attendant, place à l’utopie, à l’émotion, depuis le belvédère ou la 4 voies pour illuminer le ciel de Brière. Au-delà et vers l’infini. 

* projection architecturale, fresque lumineuse ou vidéo 

Vaiana 2

Après avoir reçu une invitation inattendue de ses ancêtres, Vaiana entreprend un périple qui la conduira jusqu’aux eaux dangereuses situées aux confins des mers des îles du Pacifique. Elle y vivra des péripéties comme jamais vécues auparavant. 

 

Les boules de Noël

Pour la famille de Nathalie et Antonin, chaque année, le réveillon de Noël vire au cauchemar. Convaincue qu’elle est victime d’une malédiction, Nathalie prend une décision radicale : cette année on ne le fêtera pas ! Mais c’est sans compter sur Antonin et ses enfants qui décident de reprendre les choses en mains en invitant Nicole, la sœur de Nathalie qu’elle a perdue de vue. Vont-ils enfin échapper au désastre cette année ? 

 

Conclave

Quand le pape décède de façon inattendue et mystérieuse, le cardinal Lawrence se retrouve en charge d’organiser la sélection de son successeur. Alors que les machinations politiques au sein du Vatican s’intensifient, il se rend compte que le défunt leur avait caché un secret qu’il doit découvrir avant qu’un nouveau Pape ne soit choisi. Ce qui va se passer derrière ces murs changera la face du monde. 

 

Le Royaume

Corse, 1995. Lesia vit son premier été d’adolescente. Un jour, un homme fait irruption et la conduit à moto dans une villa isolée où elle retrouve son père, en planque, entouré de ses hommes. Une guerre éclate dans le milieu et l’étau se resserre autour du clan. La mort frappe. Commence alors une cavale au cours de laquelle père et fille vont apprendre à se regarder, à se comprendre et à s’aimer. 

 

Jusqu’à l’aube

Misa et Takatoshi sont collègues dans une petite entreprise d’instruments scientifiques pour enfants. Quand ils découvrent chacun être confronté à des problèmes de santé qui troublent leur quotidien, une relation de soutien mutuel se noue entre eux. 

 

En boucle

Une nouvelle journée commence à l’auberge Fujiya, nichée au coeur des montagnes japonaises. Une journée ordinaire… ou presque : car les uns après les autres, les employés et les clients se rendent compte que les mêmes 2 minutes sont en train de se répéter à l’infini… Certains veulent en sortir, d’autres préfèrent y rester, mais tous cherchent à comprendre ce qui leur arrive. 

 

Le jardin zen

Luxe, calme et volupté. Tout va pour le mieux dans la vie parfaitement réglée de Yoriko et de tous ceux qui, comme elle, ont rejoint la secte de l’eau. Jusqu’au jour où son mari revient à la maison après de nombreuses années d’absence, entraînant avec lui une myriade de problèmes. Rien, pas même ses plus ferventes prières, ne semble restaurer la précieuse quiétude de Yoriko… Avec tout cela, comment faire pour rester zen ? 

 

En tongs au pied de l’Himalaya

Pauline est la maman d’Andréa, 6 ans et demi, un petit garçon formidable à qui on a diagnostiqué un TSA : un « trouble du spectre autistique ». Il n’est pas vraiment au niveau mais il est toujours scolarisé et s’apprête à faire sa rentrée en grande section de maternelle. Pour Pauline, sans revenus fixes et récemment séparée de Fabrice, le père d’Andréa, tout semble concourir à faire de sa vie une succession d’échecs. Or pour Andréa, c’est une année cruciale qui va déterminer s’il peut ou non rester scolarisé et obtenir ainsi une meilleure chance de voir son état s’améliorer. Mais pour cela, Andréa a besoin de stabilité et pour Pauline, la lui apporter, c’est un peu (beaucoup) gravir l’Himalaya en tongs… 

 

L’ombre du commandant

Deux vies. Deux histoires. Un mur qui les séparait. Assistez au moment historique, plus de 70 ans après l’Holocauste, où le fils du commandant d’Auschwitz rencontre une incroyable survivante. 

 

On aurait du aller en Grèce

Ne pouvant partir comme à leur habitude en Grèce pour leur unique semaine annuelle de vacances familiale, les Rousselot débarquent en Corse. Après un accident de la route sur l’Île de Beauté, des voisins viennent perturber leur début de vacances… Règlements de comptes familiaux, insulaires, et quiproquos en vue… 

 

Le grand Noël des animaux 🎄🐥

Noël approche et l’impatience grandit dans la forêt : tout le monde s’apprête à vivre un moment féérique au cœur de l’hiver… Mais, catastrophe, il faut sauver le traineau du père Noël ! C’est une mission pour nos ami·es renarde et cigogne, tandis qu’une toute petite poussine va tout faire pour sauver la grande fête du poulailler. Et la jeune lynx arrivera-t-elle à temps pour vivre le grand spectacle magique en haut de la montagne ? Aux quatre coins du monde, Noël réserve de merveilleuses surprises… 

 

Zoo

Le Metrozoo de Miami en Floride : ses centaines d’espèces et ses foules de visiteurs armés d’appareils de prise de vue, son monorail, sa direction, son personnel dévoué. Wiseman scrute le dispositif d’une entreprise de spectacle avec ses scènes et ses coulisses, ses acteurs, metteurs en scène et spectateurs. 

Citizen Kane

A la mort du milliardaire Charles Foster Kane, un grand magnat de la presse, Thompson, un reporter, enquête sur sa vie. Les contacts qu’il prend avec ses proches lui font découvrir un personnage gigantesque, mégalomane, égoïste et solitaire. 

 

No Other Land

Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour. Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d’une plus grande justice. 

 

Voyage à Gaza

À Gaza, il faut arriver le soir au printemps, s’enfermer dans sa chambre et écouter les sons qui entrent par les fenêtres ouvertes… Nous sommes en 2018. J’ai 25 ans et je suis un voyageur étranger. Je rencontre de jeunes palestiniens de mon âge. 

 

Les docteurs de Nietzsche

À l’Hôpital Italiano de Buenos Aires, le Dr. Esteban Rubinstein aborde la médecine générale sous un angle extra-moral. S’inspirant des travaux philosophiques de Friedrich Nietzsche, il crée dans son bureau un espace de réflexion avec ses patients sur le corps, la santé et la maladie. Ensemble, ils cherchent à mettre de côté certaines valeurs préétablies en médecine comme le normal, le naturel, le bien et le mal. 

 

A Holy Family

Après 20 ans d’absence, le réalisateur A-Liang revient auprès de sa famille qui vit dans une zone rurale reculée de Taïwan. Il filme au jour le jour ces retrouvailles, bien décidé à les confronter aux superstitions qui semblent guider leurs vies – en particulier leur croyance obstinée dans les pouvoirs de médium du grand frère. Il réalise peu à peu que son départ est, lui aussi, une plaie béante pour sa famille… 

 

Grand Tour

Rangoon, Birmanie, 1918. Edward, fonctionnaire de l’Empire britannique, s’enfuit le jour où il devait épouser sa fiancée, Molly. Déterminée à se marier, Molly part à la recherche d’Edward et suit les traces de son Grand Tour à travers l’Asie. 

 

[zoom] Diamant Brut

Liane, 19 ans, est comme on dit dans le sud de la France une “cagole”. Courtement vêtue, juchée sur talons hauts, hyper sexualisée et maquillée, elle vit en périphérie de Fréjus avec sa mère et sa petite sœur. Chez elle tout est toc, clinquant, fake : faux cils, faux ongles, extensions capillaires, lèvres gonflées, seins augmentés… Il ne manque plus que les fessiers que la petite bimbo voudrait plus rebondis et volumineux. Un moyen de séduire pour se sortir de sa condition, de son quotidien sordide, coincé entre une mère maltraitante et absente, et la vie au bord du périphérique. Mais attention, l’habit ne fait pas la nonne. La jeunesse et la féminité exubérante de Liane n’excluent pas l’intelligence. 

Liane veut donc sa revanche sur la vie qui l’amoche et qui rend tout moche. Surtout ne pas suivre le même chemin que sa mère. Et la jeune femme est déterminée à réussir comme à ne pas se laisser marcher dessus. Car malgré son jeune âge, Liane est aussi une femme forte. Pour percer, elle inflige de terribles souffrances à son corps, se met en danger, parfois. Le spectateur tremble alors pour elle quand elle se met à errer la nuit sur les bas-côtés des périph’, fagotée comme une poule de luxe de pacotille. Mais c’est, encore une fois, sans compter le courage de celle qui se rêve en nouvelle Kim Kardashian. Un rêve qui lui paraît à portée de main grâce aux réseaux sociaux et à ce fameux casting qu’elle espère décrocher pour la neuvième saison de l’émission de télé-
réalité Miracle Island

Ce premier long métrage d’Agathe Riedinger, qui a connu les honneurs de la compétition officielle du Festival de Cannes, ne sombre ni dans la morale ni dans le manichéisme. Tous les mecs ne sont pas des salauds et toutes les filles ne sont pas de bienveillantes copines. Jalousie, envie…, ces sentiments sont aussi ceux des “collègues” (encore un régionalisme) de Liane. Dans ce film, le diamant brut est aussi Malou Khebizi. Tout repose sur cette bouillonnante actrice dont la réalisatrice se tient au plus près. Au-delà des apparences, son personnage est bien plus complexe qu’il n’en a l’air, obnubilé par sa volonté de plaire, mais très incertain de son désir sexuel. Il oscille comme le film, entre critique sur l’aspiration à la célébrité et empathie envers une victime de la mode, des réseaux sociaux et des supers productions vendeuses de rêves. Chacun interprétera le message de la réalisatrice qui fait à la fois entrevoir un piège, une aubaine ou une issue de secours. Quand la télé-réalité et la notoriété apparaissent à une gamine comme seuls leviers d’un ascenseur social en panne, comment juger de toute façon ? 

Les femmes aussi roulent des mécaniques

Pour que la pratique du vélo et la mécanique ne soient plus un frein, l’association Place au vélo propose depuis avril 2023 des ateliers d’auto-réparation pour les femmes par les femmes. Car ce type d’initiatives n’échappe pas au sexisme ordinaire. « Dans notre atelier historique, il y a beaucoup moins de réparatrices et de femmes qui viennent réparer que d’hommes. Elles imaginent que ce n’est pas pour elles ou peuvent se sentir intimidées », confie Claire Chevallereau, l’une des bénévoles de l’atelier. D’où Roule ma poule, un espace ouvert aux minorités de genre*. 

Cycle au féminin 

Ici, place à la mécanique sans jugement, « sans qu’on nous prenne les outils des mains, sans qu’on nous dise : “tiens, regarde, je vais te montrer”, parce que les réparateurs partent parfois du principe que les femmes ne vont pas savoir faire », constate Clémence Gabant, la complice de Claire, les mains dans le cambouis chaque 2e et 4e mercredi du mois. Bref, consciemment ou pas, les hommes font du mansplaining. Quand on détient le savoir, on a en outre tendance à faire à la place. « Nous, nous sommes en vigilance sur ce point. L’idée est que l’autre fasse, de montrer que la mécanique vélo n’est pas si compliquée. Après être passées à l‘atelier, beaucoup de participantes reconnaissent d’ailleurs que c’est finalement assez simple », racontent les deux femmes qui appartiennent au groupe de bénévoles motivées pour en accueillir et en former d’autres. Ici encore, peu importe donc la panne. « Il faut dépasser la honte de ne pas savoir gonfler un pneu ! », exhortent celles qui, à l’origine, ne sont pas mécaniciennes et continuent à se former à la mécanique vélo le mercredi quand elles ne sont pas à Roule ma poule. Quant aux raisons qui conduisent les femmes à venir. Elles sont variées. Certaines y participent pour prendre confiance, apprendre ou simplement comprendre comment ça marche. Savoir réparer un vélo permet d’être autonome, plus libre, plus sereine. Surtout quand sa pratique est, comme pour Claire, un mode de déplacement professionnel. 

Vélonomie-litante ! 

Cet apprentissage de l’autonomie dans l’entretien et la réparation mécanique d’un deux roues, ou vélonomie, vise donc la réappropriation des savoirs techniques par les femmes. Car, « dans les grandes lignes, elles sont moins poussées à la culture de la débrouille. » Selon une enquête publiée en 2023 par l’association Les roues libres, 13 % des métiers de la filière technique du cycle sont occupés par des femmes. Il se veut aussi un lieu sécurisant qui permet aux femmes de se sentir plus légitimes et mieux armées « pour combattre les inégalités liées au genre. On a une dimension militante assumée », reconnaît Clémence. Elle se prolonge dans la politique tarifaire de l’association avec des tarifs annuels standards (15 €) ou solidaires (8 €) ainsi que des offres pour les familles (20 € ou 10 €). Mais globalement, se déplacer à vélo peut apparaître comme un acte militant puisque les cyclistes cherchent aussi à réduire leur impact carbone et à contribuer à la préservation de la planète. 

Bonne porte d’entrée dans l’association, qui compte quelque 300 adhérents, l’atelier Roule ma poule se déroule chaque 2e et 4e mercredi du mois. Pour y participer, il suffit d’adhérer. Et c’est possible toute l’année ! Ensuite, la circulation s’y fait librement. Les réparatrices ou simples curieuses peuvent y venir quand elles le veulent. En partir quand elles le souhaitent, sans inscription, une fois l’adhésion souscrite. Prochains rendez-vous pour apprendre à rouler et pas que des mécaniques, le 27 novembre au local de l’association et au printemps pour les balades spéciales Roule ma poule. 

* personne dont l’identité de genre (homme, femme, autre) ou l’expression de genre (masculin, féminin, autre) est différente du sexe (masculin, féminin) qui lui a été assigné à la naissance. 

Et si on se mettait à la page… locale ?

Saint-Nazaire est un roman sans fiction
Roman de Patrick Deville 

L’écrivain revient ici sur le territoire de sa naissance, Saint-Nazaire et ses environs. Il convoque l’ancien lazaret de Mindin où il a passé son enfance ; le pont en S suspendu à soixante mètres au-dessus des flots ; les chantiers navals. Une navigation entre le présent et la profondeur du temps, depuis la fondation du port en 1860 à nos jours.
Aux éditions du Seuil, 17 €. 


La BD Super Géniale de Chacha
Livre jeunesse des sœurs Marie-Anne Abesdris, illustratrice et Virginy L. Sam, autrice 

Le nouveau récit imaginaire des créatrices du Journal d’une peste ne manque pas de rebondissements ! C’est l’histoire de Charlotte… : « Mais en vrai, tout le monde m’appelle Chacha. Je suis fille unique et en plus, j’ai même pas d’animal de compagnie. Du coup, pour m’occuper, j’ai eu l’idée super géniale de faire une bande dessinée : C’est l’histoire trop marrante d’une fille qui s’appelle Moquette et d’une créature bizarre qui s’appelle Clic. »
Aux éditions Auzou, 11,95 €. 


Volcan
Roman de Stéphane Rosière 

Qui n’a pas souhaité, un jour, se poser à l’écart du monde, sur une île éloignée de la foule et de l’agitation ? Merri Balmont, trentenaire célibataire qui se rêve écrivain, a succombé à cette tentation. Dans ce roman signé du retraité politologue et géographe néo-Nazairien, les événements s’enchaînent, imprévus, touchants, choquants, sidérants, formant une spirale qui infléchit toutes les certitudes de Merri sur l’amour, l’amitié, la mort et le sens même de la vie.
Aux éditions du Luxe Calme, 16,88 €. 


Le crime de La Ravardière
Policier de Michel Hervoche 

Le crime d’une rentière, commis dans la nuit du 3 au 4 mai 1928 au village de La Ravardière, dans la commune de Bouguenais a marqué les esprits des villageois. Grâce au journaliste François Hamelin, il n’aura fallu que deux semaines pour arrêter l’assassin après plusieurs fausses pistes. Mais un rebondissement la veille du procès aux Assises vient perturber le juge d’instruction, l’enquête se poursuit dans la tourmente.
Hey Éditions, 18 €. 


Bon vent l’anartiste…
Livre-disque de l’association Les amis de Jean-Yves Le Bellec 

Chansons, poèmes, aphorismes, chroniques, proses bigarrées… 100 pages et un CD de douze titres ponctués de savoureux commentaires, ainsi que cinq chansons d’hommages écrites et chantées par des amis (Bernard Plot, Pierre Joubert et Gérard Lambert).
Les amis de Jean-Yves Le Bellec, 35 €. 


Les cases noires
Nouvelles de Xavier Lhomme 

Recueil de treize nouvelles qui explorent chacune une situation complexe et la façon dont les protagonistes vont s’en sortir… ou pas ! Le livre est préfacé par CharlÉlie Couture, artiste aux milles facettes. Treize histoires tendres, ironiques et cruelles dans lesquelles les personnages se débattent contre les aléas de la vie.
Aux éditions L’oiseau parleur, 18 €. 


Chantiers de l’Atlantique
Ouvrage photographique de Bernard Biger, photographe, Véronique Couzinou, autrice 

Conçu comme un voyage photographique au cœur du chantier de Saint-Nazaire, ce bel ouvrage porte un regard à la fois réaliste et singulier sur la construction navale. Un témoignage passionnant sur une aventure industrielle et humaine hors norme tournée vers l’avenir.
Aux éditions de La Martinière, 35 €. 


Sauver sans périr : la face cachée des pompiers
Récit de Matthieu Josse 

Matthieu Josse est pompier professionnel à Saint-Nazaire. Dans un récit poignant, il lève le voile sur les coulisses d’un monde trop souvent passé sous silence. Il choisit d’écrire son mal-être et le « trop-plein » d’émotions accumulées qui ressurgissent lors d’une séance d’EMDR pour traiter un stress post-traumatique. Quelle distance mettre face à la détresse à laquelle nous sommes confrontés dans certains métiers ? Comment cela nous impacte-t-il ? Comment est-ce que cela se répercute sur nos proches ?
Aux éditions Du bateau vert et blanc, 15 €. 


L’Île
Roman graphique jeunesse de Frédérique Trigodet, autrice et Vincent Wagner, illustrateur 

Berthe et Rosie sont deux sœurs dont le père a un étrange métier : il est gardien d’une île ! Pendant les vacances qu’elles passent avec lui, un événement étrange va se produire : la plage et les rochers vont être envahis de chaussures ! Un texte rafraîchissant et joyeux, débordant de bonne humeur et de jolies trouvailles.
Aux éditions Le crayon à roulettes, 8,90 €. 


Vents mortels sur Saint-Nazaire
Polar de Christophe Cotta 

Dans ce premier polar, Christophe Cotta met en scène un détective privé, Ribenne. Un ancien ouvrier de la Navale, à qui d’anciens confrères syndicalistes confient le soin d’enquêter sur de la main-d’œuvre étrangère à bas coût, recrutée dans des conditions indignes, et soupçonnée de concurrencer le travail local. Lorsque les meurtres, accidents et disparitions se multiplient, l’enquêteur réclame l’aide de la police. Mais la nouvelle commissaire refuse de le laisser diriger l’affaire…
Aux éditions Ouest-France, 15 €. 


Petite histoire de Saint-Nazaire
Histoire de Noël Guetny 

Dans ce joli petit ouvrage abondamment illustré et documenté, Noël Guetny rend une nouvelle fois justice à sa ville de cœur : Saint-Nazaire. Ville à la pointe du progrès, tournée vers l’international, qui a appris à s’accommoder d’événements qui la dépassent : conflits, crises économiques successives. Ville résolument contemporaine et républicaine, dont la singularité attire créateurs et artistes. Ville laboratoire enfin, qui encourage et soutient l’innovation et l’expérimentation.
Aux éditions La Geste, 9,90 €. 


Petit garçon, il faut tenir !
Récit de Bernard Garnier 

« Tenir, oui mais pour quoi, comment et jusqu’où ? » Cette injonction attribuée à son père interroge Bernard Garnier. Revisitant son passé, l’auteur partage dans ce récit son expérience d’enseignant, de militant écologiste et d’élu local. Une question revient sans cesse : comment à la fois prendre soin du monde et prendre soin de soi ? Comment prétendre vouloir changer le monde sans se changer soi-même ?
Aux éditions Librinova, 14,90 €. 


Calend’Art 

Le Calend’Art est une initiative de l’Association solidarité création (ASC) au profit de l’accès aux soins vétérinaires des animaux des personnes sans domicile fixe. Chaque mois est illustré d’un maître avec son ou ses chiens. Il est signé d’un texte original et de photos réalisées cette année par Bernard Biger, photographe professionnel connu pour ses images du port et des navires. Grâce à ce calendrier, 26 chiens ont pu bénéficier de soins en 2023.
Édité par l’ASC et le réseau Carillon, chez les commerçants solidaires du réseau du Carillon et à l’ASC, 10 € minimum. 

Quel cirque ! au Théâtre

Côté scène  

L’âne et la carotte, par Galapiat Cirque, mercredi 4 décembre, 19h, dès 6 ans, tarifs : de 8 € à 20 € :
Seul en scène, Lucho Smit tient à la piste. Il y fait figure de professeur, ses élèves, « son cher public », placés autour de lui. Il nous entraîne dans une fable acrobatique, nous livre ses états d’âme, et propose « une petite mise en abyme de l’humanité, du cirque et de son histoire ». On assiste à une dégringolade, un peu à l’image de son entrée, fracassante : une traversée sur une rangée de chaises dangereusement empilées. Mais, en guise de revanche, il finit sur un impressionnant tour, assouvissant son besoin, décidément insatiable, de repousser les limites… du nouveau cirque. 

V, par Viivi Roïha, corde verticale, spectacle coproduit par Le Théâtre, vendredi 6 décembre, 20h, tarifs : 10 €, 8 € :
Seule avec sa partenaire de toujours : une corde lisse, qu’elle a réduite à une longueur beaucoup plus courte pour V, Viivi Roïha, donne à voir des moments de gloire, d’échec, de joie et de solitude. L’acrobate aérienne née en Finlande, et qui travaille depuis plus de 10 ans avec différentes compagnies et artistes de cirque français et internationaux, nous transporte vers différentes hauteurs et moments intérieurs, vers la puissance de la vulnérabilité. Le tout, accompagné par la musique vibratoire du musicien-plasticien Mika Pusse produite en partie en direct.  

What will have been, par la Cie Circa, dimanche 8 décembre, 16h, dès 8 ans, tarifs : de 8 € à 25 € :
Un spectacle exquis et palpitant, bouleversant, audacieux. Originaire de Brisbane en Australie, la Cie Circa offre une audacieuse nouvelle vision du cirque contemporain. Un mélange de corps, de lumière, de son et de technique. Un lieu où l’acrobatie et le mouvement se fondent en un seul et même tout. Une création qui réaffirme l’amour de la Cie pour le mélange si unique entre musique classique et cirque contemporain. 

Côté atelier / soirée 

Atelier à la découverte des arts du cirque, samedi 7 décembre de 10h à 13h, La Volière, tarif : 45 €/personne. 

“Exploration de la corde lisse”, atelier ados/adultes avec l’artiste Viivi Roïha (à destination d’un public déjà initié aux agrès aériens). 

Venez explorer toutes les activités aériennes déployées à La Volière (acrobatie, jonglerie, fil, boules, monocycles), samedi 7 décembre de 18h à 20h, dès 14 ans, tarifs : 25 € solo, 45 € duo.  

Insc. lavolierecirque.com 

En deuxième partie de soirée, détente en musique, La Volière, entrée libre. 

Côté ciné  

Sous le plus grand chapiteau du monde, de Cecil B. De Mille (1952), 2h33, jeudi 5 décembre, 20h30. 

Histoires de cirque : des Kirikis à Zibilla, de divers réalisateurs (1907/2019), 45 min, samedi 7 décembre, 16h, suivi d’un goûter et dimanche 8 décembre, 11h précédé d’un petit déjeuner. Dès 3 ans. 

Tarifs cinéma Jacques-Tati. 

L’art scène solidaire

Et rebelote. Quand il s’agit de faire le show pour une bonne cause, la troupe de L’art scène répond à l’appel ! Des années que ça dure, et la trentaine de chanteurs, musiciens, danseuses, comédiens et techniciens ne sont pas près de s’arrêter en si bon chemin. Ces 6, 7 et 8 décembre, ils joueront au profit de l’AFM-Téléthon. « Entre eux et nous, c’est une longue histoire débutée en 2002, qui a déjà séduit quelque 30 000 spectateurs et généré plus de 180 000 euros de dons à l’AFM », expliquent les organisateurs de l’événement confié, cette année, à l’association Aidons-les à vaincre les maladies de La Chapelle-des-Marais et à l’association reinoise contre les maladies génétiques. Pour cette nouvelle édition, la troupe d’amateurs de haute qualité musicale va présenter en live un spectacle inédit intitulé L’art scène mène l’enquête, entre variétés françaises et étrangères… De quoi intriguer !  

Un jouet, de la musique, et du cœur

Après 25 ans d’absence sur la scène nazairienne, les rockeurs ont du cœur reviennent, et en force ! À l’affiche, six groupes, et non des moindres… Undergods (rock), Outrage (rock cuivré), Pulk (punk rock), Aymeric Maini (blues rock), la chorale (nazairienne) 100 % rock et Les 3 fromages (rennais) qui, depuis 18 ans et un Olympia l’an dernier, carburent au rock n’drôle et à la solidarité ! : « Nous jouons régulièrement pour les enfants malades, un peu partout en France. Quant aux rockeurs, ce n’est pas une première pour nous. En 2019, nous étions à Nantes pour la 36e édition ! » Eh oui, les rockeurs ont du cœur ne sont plus de première jeunesse. Mais le concept, inauguré par les Nantais d’Elmer food beat, lui, n’a pas pris une ride. Un concept qui reste le même : un jouet offert pour une entrée. « Un jouet neuf, d’une valeur minimum de 10 euros », tient à préciser Philippe Hamache. Et le président d’À toutes faims utiles, l’association organisatrice de cette soirée, d’indiquer : « Tous les jouets seront offerts à des enfants défavorisés ou malades. » 

Au profit du Secours populaire 

Pour cette première nazairienne, c’est le Secours populaire, « un partenaire tout désigné, avec Le Vip », qui se chargera de la distribution aux familles, soit « 600 au total, ce qui concerne 541 enfants », souligne Jacques Bénard, secrétaire général de l’association solidaire  qui s’est joint à cette nouvelle aventure musicale et solidaire, telle une évidence : « Nous ne sommes pas en terrain inconnu, l’accès à la culture fait partie de nos champs d’action. D’ailleurs, on a offert 100 places à des familles en grande précarité pour qu’elles puissent, elles aussi, profiter de ce festival. La culture n’est pas l’apanage de quelques-uns. »  

Pour information, cette opération ne touche pas uniquement les tout-petits, mais aussi les grands jusqu’à 14 ans. Bon à savoir pour le choix des “jouets” ! 

// opération pères Noël verts 

Du 18 novembre jusqu’à fin décembre, collecte de jouets (neufs de préférence), de livres et de dons financiers au Carrefour des solidarités (15, rue du Plessis), par les bénévoles du Secours populaire, 

Deux collectes événements : samedi 7 décembre, en soirée, lors d’un match du SNVBA, salle Coubertin. Et dimanche 8 décembre, 15h, Halle sud, concert gratuit du groupe Pre Skill pour l’étape des pères et mères Noël à moto. 

Prodigieuses

Claire et Jeanne, jumelles pianistes virtuoses, sont admises dans une prestigieuse université de musique dirigée par l’intraitable professeur Klaus Lenhardt. Elles portent ainsi l’ambition de leur père qui a tout sacrifié pour faire d’elles les meilleures. Mais, une maladie orpheline, fragilise peu à peu leurs mains, et compromet brusquement leur ascension. Refusant de renoncer à leur rêve, elles vont devoir se battre et se réinventer pour devenir, plus que jamais, prodigieuses. 

 

Le Panache

Colin, 14 ans, fait son entrée dans un nouveau collège et il flippe : comment s’en sortir quand, comme lui, on est bègue ? Sa rencontre avec Monsieur Devarseau, charismatique prof de français, va le pousser à affronter ses peurs et sortir de son isolement. Maintenant Colin a une bande de copains et un projet : monter sur scène pour jouer Cyrano devant toute l’école. 

 

37 : l’ombre et la proie

Vincent, chauffeur-routier, prend en stop une jeune femme qui prétend s’appeler Trente-Sept. Très vite, son comportement étrange éveille les soupçons du routier. Mais Vincent lui-même n’est peut-être pas aussi innocent qu’il n’y paraît… Entre le chauffeur et sa passagère s’engage alors un jeu diabolique qui va bientôt devenir totalement hors de contrôle. 

 

Andrea Bocelli 30 : The Celebration

Le ténor italien Andrea Bocelli honore son 30ème anniversaire avec le film de son concert qu’il a donné dans sa ville natale, au Teatro del Silenzio, un amphithéâtre naturel au milieu des collines toscanes. Le vaste répertoire bien-aimé du Maestro est notamment mis en valeur par des duos avec une distribution sans précédent de superstars mondiales, dont Ed Sheeran, Shania Twain, Jon Batiste, Brian May, Sofia Vergara, David Foster & Katharine McPhee, Matteo Bocelli, Sofia Carson, Lauren Daigle, Eros Ramazzotti, et plus encore, ainsi que des apparitions spéciales de Kim et Khloe Kardashian. Avec une mise en scène, une production et des visuels extraordinaires, dans un paysage à couper le souffle, la carrière sensationnelle d’Andrea Bocelli prend vie dans une expérience inoubliable. 

 

Jamais sans mon psy

Le Dr Béranger est un célèbre psychanalyste à qui tout réussit. Sa vie serait parfaite s’il n’y avait pas ce patient très angoissé et extrêmement collant : Damien Leroy. Pour enfin s’en débarrasser, il lui fait croire que le seul moyen de guérir est de trouver le grand amour. Mais alors qu’il s’apprête à fêter ses 30 ans de mariage, sa fille lui annonce qu’elle a enfin trouvé l’homme de sa vie qui n’est autre que… Damien. La fête va virer au cauchemar. 

 

Le retour du projectionniste

Dans un village reculé des montagnes Talyches, entre l’Iran et l’Azerbaïdjan, un réparateur de télévision dépoussière son vieux projecteur soviétique, il rêve de réunir à nouveau son village devant le grand écran. Les obstacles se succèdent, jusqu’à ce qu’il trouve un allié inattendu : un jeune cinéphile. Deux générations se rencontrent et ramènent le cinéma et sa lumière au village. 

 

Wicked

Wicked suit le parcours des sorcières légendaires du monde d’Oz. Elphaba, une jeune femme incomprise à cause de la couleur inhabituelle de sa peau verte ne soupçonne même pas l’étendue de ses pouvoirs. À ses côtés, Glinda qui, aussi populaire que privilégiée, ne connaît pas encore la vraie nature de son cœur. Leur rencontre à l’Université de Shiz, dans le fantastique monde d’Oz, marque le début d’une amitié improbable mais profonde. Cependant, leur rapport avec Le Magicien d’Oz va mettre à mal cette amitié et voir leurs chemins s’éloigner. Tandis que Glinda, assoiffée de popularité, se laisse séduire par le pouvoir, la détermination d’Elphaba à rester fidèle à elle-même et à son entourage aura des conséquences aussi malheureuses qu’inattendues. Leurs aventures extraordinaires au pays d’Oz les mèneront finalement à accomplir leur destinée en devenant respectivement la Bonne et la Méchante Sorcière de l’Ouest. 

 

Meat

1976. Depuis les vastes prairies bordées de montagnes où ils paissent jusqu’aux usines d’abattage de Greeley, dans le Colorado, des bovinés sont transformés, par centaines de milliers, en biens de consommation. 

La vénus d’argent

Jeanne a 24 ans. Elle vit dans une caserne en banlieue avec son père gendarme, son petit frère et sa petite sœur. Elle a fait le pari de réussir sa vie dans le monde de la finance. Pas pour la gloire ou le luxe, mais parce que c’est le moyen qu’elle a trouvé pour gagner sa liberté. 

 

Les garçons sauvages

Début du vingtième siècle, cinq adolescents de bonne famille épris de liberté commettent un crime sauvage.  Ils sont repris en main par le Capitaine, le temps d’une croisière répressive sur un voilier. Les garçons se mutinent. Ils échouent sur une île sauvage où se mêlent plaisir et végétation luxuriante. La métamorphose peut commencer… 

 

L’affaire Nevenka

À la fin des années 90, Nevenka Fernández, est élue à 25 ans conseillère municipale auprès du maire de Ponferrada, le charismatique et populaire Ismael Alvarez. C’est le début d’une descente aux enfers pour Nevenka, manipulée et harcelée pendant des mois par le maire. Pour s’en sortir, elle décide de dénoncer ses agissements et lui intente un procès. 

Inspiré de faits réels, L’affaire Nevenka révèle le premier cas de #MeToo politique en Espagne. 

 

La plus précieuse des marchandises

Il était une fois, dans un grand bois, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne. 

Le froid, la faim, la misère, et partout autour d´eux la guerre, leur rendaient la vie bien difficile. 

Un jour, pauvre bûcheronne recueille un bébé. Un bébé jeté d’un des nombreux trains qui traversent sans cesse leur bois. 

Protégée quoi qu’il en coûte, ce bébé, cette petite marchandise va bouleverser la vie de cette femme, de son mari , et de tous ceux qui vont croiser son destin, jusqu’à l’homme qui l’a jeté du train. 

Leur histoire va révéler le pire comme le meilleur du cœur des hommes. 

 

[Zoom] Flow

Quatre prix au festival d’Annecy, des passages remarqués à Cannes et autres hauts lieux dédiés au 7e art… Et quand bien même l’auréolé et muet Flow fait ”couler” beaucoup d’encre dans les cercles fermés, il peut compter sur le bouche-à-oreille pour faire croître sa cote de popularité ! Car cette jolie petite curiosité lettone, qui n’a pas à rougir de sa condition d’animé non-estampillé Miyazaki ou autres grands maîtres du genre, va faire parler d’elle… Et ce, autant dans les cours de récréation qu’à la sortie des usines. 

Flow, c’est avant tout un émerveillement pour l’œil, d’une esthétique visuelle hautement onirique. On parcourt, pénètre des paysages terrestres et aquatiques à couper le souffle ; on s’immisce, s’infiltre dans des lieux qui dépassent l’imaginaire ; on caresse, effleure des yeux des vestiges de contrées que l’on devine incas ou vénitiennes, ruines enchanteresses où déluge post-apocalyptique et poésie du vivant ne font plus qu’un. Car si la présence humaine n’a d’existence qu’à travers ces pierres, clochers et cités bientôt engloutis, la vie continue…  Par ces forêts luxuriantes bientôt elles aussi dévorées, et par ces animaux qui y règnent majestueusement… Jusqu’à cette montée des eaux où ces héros poilus, à plumes, à deux ou quatre pattes devront, bien que tous différents, s’unir pour survivre, avec les qualités et défauts propres aux humains ! C’en est drôle, parfois. Ou pathétique ! 

Flow est donc un film beau, graphiquement. Et beau humainement. Et fatalement réaliste. Solidarité, tolérance, différence, acceptation, vivre-ensemble,  individualité, instinct primaire… Des situations, des actes, des mots puissants doublés d’un message sociétal et écologique qui fait inexorablement écho à nos (trop récentes) actualités ! Et qui forcément oppresse… À l’image de cette odyssée sans dialogue qui prend aux tripes. À l’image de ce maelström émotionnel qui embarque le spectateur dans une sorte d’arche de Noé revisitée où l’on y sourit, se crispe et pleure à chaudes larmes. 

 

Avec Splash !, un grand plouf dans le monde des arts graphiques

Dans Comic Strip de Gainsbourg, ça fait Shebam ! Pow ! Blop ! Wizzzzz ! Dans la cité portuaire, ça fait Splash ! quand il s’agit de faire référence au tout récent collectif d’artistes locaux, le premier du genre à s’ancrer sur le territoire pour faire des arts graphiques, et plus spécifiquement de l’illustration, la promotion. « Certes, des lieux dédiés à ces arts, il en existe déjà, à Nantes et aux alentours. Mais ici, rien ! Il était temps de changer la donne », sourit Margot Abellard, 34 ans, graphiste en freelance, et l’une des six membres du conseil d’administration de l’association. Car dans la région nazairienne, des talents à la mine (de crayon et pas que !) affûtée, il n’en manque pas ! « Seulement, nous ne sommes pas très visibles, tous à dessiner chacun dans notre coin. Alors, à force de nous croiser et recroiser dans les salons, on a fini par se dire : “Et si l’on mutualisait nos forces ?” Car l’idée, c’est bien cela, être vus et être ensemble ! » Et voilà comment Splash ! est né, en mai dernier.  

De l’art numérique à l’aquarelle 

Splash ! Une onomatopée – ou l’instant figé d’une goutte d’eau qui se percute à la surface –, qui fait son petit effet ! À peine l’ “encre” levée, que l’association compte déjà à son bord plus d’une vingtaine d’adhérents. Des professionnels, pour certains. Pour l’essentiel, des amateurs « à la pratique avancée » et aux profils variés. L’une est tatoueuse, l’autre fonctionnaire, salarié aux chantiers ou encore architecte, à l’instar de Paul Berthelot, 33 ans qui a, confie-t-il, « un peu mis de côté » ses croquis urbains pour réaliser des linogravures de façades nazairiennes où ombre et lumière se jouent des contrastes. Une vingtaine d’artistes donc à ce jour, et autant de disciplines exercées. Linographie, art numérique, aquarelle, linogravure, bande dessinée, photographie, sérigraphie… Grosso modo, « tout ce qui est lié au domaine de l’impression et des supports papier ». 

« Sortir de sa zone de confort » 

Splash !, « c’est rendre actuel cet acte archaïque », avec cet objectif commun « de s’ouvrir aux univers de chacun, de s’en nourrir, d’explorer d’autres pratiques, de sortir de sa zone de confort. De provoquer des rencontres, de créer du partage (d’idées), de la solidarité entre nous ». Ainsi, deux fois par mois, ils se retrouvent, un mardi soir à Saint-Nazaire, un samedi matin à Saint-Marc, dans l’attente d’un lieu pérenne. Des ateliers, des instants partagés qui permettent non seulement de tisser des liens forts, mais aussi et surtout de créer une véritable émulation collective. Émulation qui prendra moult formes, forcément : expositions, marchés des créateurs (Batz-sur-Mer, le 7 décembre), et « dans un futur utopique, notre propre événement. On prend notre temps, on avance petit à petit, mais sûrement ».  

Vers une maison de production ? 

Splash !, en attendant l’a(é)vénement, envisage de fonctionner avec d’autres, en se greffant, par exemple, à des projets portés par des institutions et associations culturelles comme, pourquoi pas, Les Escales, Côté Nature, Zones Portuaires… Autant de projets, d’occasions d’offrir au grand public des instants de découverte et aux artistes de bien belles opportunités pour faire connaître leurs œuvres ici, et bien au-delà. Une future maison de production pour artistes graphiques ? Qui sait ? « En tout cas, la Maison Fumetti de Nantes, consacrée aux arts graphiques et à la BD, fait partie de ces structures inspirantes », répondent de concert Margot et Paul, conscients du rôle fondamental que joue Splash ! dans la mise en valeur des membres qui le composent.  Margot, Paul, Cyril, Maxime, Marie-Anne, Raphaël et tous les autres, toujours prêts à « soutenir, conseiller, partager [leurs] expériences, [leurs] connaissances sur les droits des artistes, les contrats, les prix…, et à accueillir, sans limites, les illustrateurs qui souhaitent rejoindre Splash ! » qui fait Whin ! quand il s’envole… 

Les us et costumes de Béatrice Bailet

Ce mercredi matin, Béatrice Bailet débarque à Bain Public avec tout un barda. Une toile de tente, des sacs, des tissus, des ciseaux… Mission : préparer l’atelier de fabrication d’un costume d’animal aquatique gigantesque aux milliers d’écailles brillantes et colorées pour de futurs carnavals, comme celui de L’Ours nocturne de l’autre. Un collectif carnavalesque dont cette experte en parade portée au-dessus des têtes fait partie. Cette proposition d’atelier de pratique artistique, gratuite, s’inscrit dans le cadre de l’Inventaire des fêtes. Son projet au long cours créé en 2019. « L’Inventaire des fêtes est un titre pour donner un nom à ma pratique et à ma recherche artistique, plutôt plastique, autour des fêtes et rituels saisonniers. » Sa démarche s’apparente à celle des chercheurs ou ethnologues. Sauf qu’elle porte sur les pratiques spectaculaires des pays, comme un Claude Lévi-Strauss des carnavals. France, Italie, Belgique, Argentine, Arizona, Uruguay…, cette native de Nice a parcouru le monde pour alimenter une composition syncrétiste de fêtes folkloriques inscrite dans des esthétiques empruntées au DIY*. 

Se cacher pour se révéler  

« Si je ne m’étais pas appelée Béatrice Bailet, je me serais appelée les habits d’Arlequin », déclare la plasticienne dont le goût pour les mosaïques, couleurs vives, formes géométriques et grands formats s’est développé aux Beaux-Arts d’Angoulême. Et de souligner que « Béatrice entre en résonance avec habit… » C’est à la sortie des Beaux-Arts en 2008 que l’artiste se met à se costumer et à créer des tenues pour ses performances. « Très vite, j’ai eu envie de me cacher pour mieux me révéler. Dans mon costume, je fais ce que je veux. Personne ne me voit. » Comme au carnaval. Cet endroit où on peut aussi se costumer. Pas étonnant que le carnaval de Dunkerque ait été son terrain de jeu lors d’une résidence d’art contemporain. Par ses costumes, l’artiste « questionne les archétypes de séduction humaine et animale » qu’elle associe à la création de costumes carnavalesques et grotesques. Côté tradition, elle « aime l’idée qu’elle ne soit pas figée. On a le droit d’amener de la créativité dans la tradition parce que nous sommes des humains. Si on veut que la tradition perdure, il faut qu’elle soit réappropriée et vivante. D’où le temps long de création collective. Un moyen d’apprendre à se connaître, de faire émerger des idées, avec un aspect intergénérationnel très présent », qui se concrétise encore lors des après-midis Lichouzerie. Ces rendez-vous culturels mensuels gratuits, plutôt pour seniors, qu’elle coanime depuis septembre avec l’écrivain Joël Kérouanton au Garage. 

Le carnaval sur le pont ? 

Dans ses interventions, celle qui a la passion du dessin depuis qu’elle est enfant, accorde une grande place aux mains. « Petite, j’aimais être seule et mettre mes mains en mouvement. » Concrètement, son travail peut aussi prendre la forme de contes, d’installations, de performances (oiseau jardinier, poisson ballon)…, dans lequel « le spectateur rencontre un autre soi et de nouveaux autrui avec qui faire corps ». 

Après avoir partagé un atelier à Saint-Nazaire avec l’association Projet Neuf, elle participe aujourd’hui au projet culturel de territoire qui vise à renforcer l’éducation artistique et culturelle. À l’invitation du Grand Café, elle intervient dans les écoles de l’agglomération (Montoir-de-Bretagne, Donges, Saint-Malo-de-Guersac). Elle rêve d’un carnaval sur le pont de Saint-Nazaire. Des manifestations sportives s’y déroulent, alors pourquoi pas des événements culturels et festifs ? À bon entendeur ! 

* Do it yourself 

Culture bar-bars, nouvelle tournée !

« Loin des stades olympiques, à l’autre bout du spectre en termes de salles de concerts », cafés-concerts, bistrots culturels, bars musicaux « forment un réseau de lieux intimistes qui représentent pour beaucoup d’artistes la toute première marche de leur carrière scénique », déclare l’équipe du collectif Culture bar-bars. Ainsi, et pour ne citer qu’eux, Jacques Brel, la troupe du Splendide, Philippe Katerine, parrain du cru 2024 avec Victor Lemaure, père de la communauté drag king en France, débutèrent eux-mêmes dans les cafés. Pour cette nouvelle édition toujours étendue à tout le territoire français, le festival continue de propager une énergie effervescente à travers une multitude de propositions artistiques. À Saint-Nazaire, pour la 9e édition, place aux platines libres au rayon petits nouveaux au Café Hourrah ou au Levrette Café avec le groupe de funk punk rock Legacy, de la danse avec l’Academia Arriaga au Bistrot 88, suivie d’une jam sessions, et même une rencontre littéraire avec trois auteurs de la région au café Chez la Bretonne ! 

La culture en bar… bars 

Entre les soirées karaoké avec Dj Valou à la Bodeguita et la musique tropicale psychédélique du quatuor Passion Coco (en couverture) au Kiosq, le public sera de la partie… prenante. Forcément. Pour les soirées techno et Dj set, rendez-vous avec Will Van Hype à Bières et chopes ou à l’R du temps pour le hip hop et Dj set du Léveso Tour qui y fera son retour. Car l’engouement pour le Djing ne faiblit pas. Preuve en est le succès de la série sur le mythique Dj Mehdi avec plus de 4 millions de vues sur Arte.tv et YouTube, en 15 jours seulement. Ici, ce sont les Dj Smoothy’s et Calaveras qui prendront les commandes des platines du Levrette Café. Et pour la chanson française, l’infatigable et incontournable corsaire Érikel partagera l’affiche avec Chloé Tardi au Dom Tom. Définitivement, les cafés-concerts se positionnent comme des « incubateurs de talents, des espaces de rencontres et d’échanges autant que des lieux d’ouvertures et de découvertes culturelles, en perpétuelle mouvance créative ». Avec sa vingtaine de propositions quasiment toutes gratuites, à Saint-Nazaire et à Pornichet, ce festival chaleureux n’a pas fini de vous faire bouger les cheveux ! 


Interview express avec… DJ Smoothy’s 

La première fois à Saint-Nazaire ?
Pas vraiment. Je suis né ici et mes parents habitent encore dans la cité portuaire. J’y ai aussi joué, notamment à la Baleine Déshydratée. Je suis heureux de pouvoir faire vivre et vibrer ma ville de nouveau et d’y créer des événements. En revanche, c’est ma première participation au festival Culture bar-bars. J’adore ce concept : celui de mettre en lumière le monde de la nuit. D’une manière générale, j’ai toujours aimé les festivals. 

Question provoc’ : en quoi consiste votre métier ? À monter le son ?
(Rires) Contrairement à une idée encore assez répandue, le Dj ne se contente pas vraiment d’appuyer sur play. Par exemple, je suis aussi musicien. Je joue du piano. Le métier de Dj nécessite une technique maîtrisée, le goût de la transmission, du partage avec le public. De mon côté, je cherche aussi à créer mon identité musicale. D’ailleurs selon moi, pour réussir dans le milieu, il faut une patte artistique, un style. 

Justement, quel est votre style ?
L’électro house, mais je m’adapte. Tout dépend de l’établissement où je joue. Pour le festival, je proposerai d’abord une partie plutôt chill, suivie d’un set électro house. Pas de techno mais des titres que le public connaît. 

Question bonus : Smoothy’s, ça vient d’où ?
Juste parce que ça sonne bien ce nom de scène à la sauce anglaise. Je l’ai créé il y a quatre ans, après une formation de Dj-producteur de musique, quand j’ai commencé mon activité. 

Propos recueillis par Anne Locqueneaux 

  

// programme 

Jeudi 28 novembre 

Saint-Nazaire. Platines libres, ramenez vos 33T ou 45T pour les jouer, Café Hourrah,19hOh la la cabaret !, Aux deux amours, 19h, payant sur rés. 02 40 53 92 96Academia Arriaga, danse salsa, 19h30 et bachata, 20h30, Bistrot 88 Dj Calaveras, Levrette Café de 21h30 à 1h30. 

Pornichet. Will Van Hype, Bières et chopes, 19h. 

Vendredi 29 novembre 

Saint-Nazaire. Oh la la cabaret !, Aux deux amours, 19h, payant sur rés. 02 40 53 92 96 Concert acoustique avec Erwin Le Thellec (Captain Excelsior & The Cosmic Crabes), Café Hourrah, 19h30 Les chansons revisitées par Chloé Tardi + pop, rock, électro-mélodique d’Érikel, Dom Tom, 19h30 Jam sessions avec Cris Parel, Bistrot 88, 20h Soirée karaoké avec Dj Valou, Bodeguitta, 21h The Woodpickers, pop folk covers, trio de reprises, BK Bière, 21h Dj sets de Dj Smoothy’s, Levrette Café, de 21h30 à 1h30 Quatuor Passion Coco, Le Kiosq, 22h. 

Pornichet. Good Vibes 4U, soirée de flash tattoo, Bières et chopes, 19h. 

Samedi 30 novembre 

Saint-Nazaire. Oh la la cabaret ! Aux deux amours, 19h, payant sur rés. 02 40 53 92 96 Expérimentation pop de library de Coussi Coussa, Café Hourrah, 19h30 Les ménestrels de l’Ouest, Dom Tom, 19h30 Chloé Tardi, Bodeguitta, 19h30 Legacy : punk rock, pop punk, Levrette Café, 20h Levéso Tour : 100 % hip-hop et Dj set, L’R’ du temps, 21h Casablanca Drivers, Le Kiosq, 22h. 

Pornichet. Soirée de flash tattoo, Bières et chopes, 19h. 

La vallée des fous

Passionné de voile, Jean-Paul traverse une passe difficile. Il accumule les dettes et s’éloigne des siens. Bien décidé à reprendre sa vie en main, il s’inscrit à Virtual Regatta la course virtuelle du Vendée Globe. Il se met dans les conditions d’un vrai skipper en s’isolant pendant 3 mois sur son bateau dans son jardin… Ce voyage pas comme les autres, lui permettra de renouer avec sa famille mais surtout avec lui-même. 

 

Finalement

Dans un monde de plus en plus fou, Lino, qui a décidé de tout plaquer, va se rendre compte que finalement : tout ce qui nous arrive, c’est pour notre bien ! 

 

Odette Du Puigaudeau – L’aventurière inattendue

Lorsque l’on découvre Odette du Puigaudeau à travers ses écrits et récits de voyage, on est frappé par la lucidité et l’humilité de cette femme, exploratrice hors du temps. Une aventurière qui mérite que l’on s’intéresse à elle. Dessinatrice scientifique, journaliste, animatrice d’émissions de radio, archéologue… ses activités professionnelles sont aussi variées que ses engagements politiques, allant de la Résistance jusqu’au mouvement pour le rattachement de la Mauritanie au Maroc, en passant par des convictions écologistes. De son vivant Odette du Puigaudeau était assez connue, mais elle ne bénéficie pas d’une postérité aussi grande qu’Anita Conti ou Isabelle Eberhardt. Pour autant, elle a été honorée par l’Académie française pour l’un de ses ouvrages, et a reçu un écho médiatique très important. Reconnue dans le milieu ethnographique pour sa grande connaissance des tribus maures, alors qu’elle n’a pas reçu de formation universitaire, elle a acquis son expérience sur le terrain et a servi d’intermédiaire entre le monde scientifique et les populations locales… 

Overlord : The Sacred Kingdom

Le cruel et impitoyable Jaldabaoth, à la tête d’une puissante armée composée de demi-humains, décide de prendre d’assaut et d’envahir le Saint Royaume de Roble. Incapable de défendre leurs sujets d’eux-mêmes, les dirigeants du pays demandent l’aide du Roi Sorcier Ainz Ooal Gown, pourtant l’un de leurs pires ennemis, dans l’espoir que ce dernier accepte de leur prêter main forte. 

Suite aux multiples requêtes de l’armée de libération, qui souhaite par-dessus tout secourir les citoyens assaillis, le Roi des Ténèbres accepte de prendre le commandement du Saint Royaume et part donc en croisade face à l’Empereur Démon. 

 

Get Out

Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose  filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle famille, Missy et Dean lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable. 

 

Réconciliation : dans les pas des cathares

À peine arrivé à Montségur, Guillaume cherche à comprendre ce qui s’est passé dans cette région des Pyrénées au XIII e siècle lors des croisades contre les Cathares. Au fur et mesure des visites de châteaux, des lectures et des randonnées dans les montagnes, les mémoires du Moyen Âge se réactivent. Plusieurs espaces-temps s’ouvrent simultanément. De retour à Paris, l’appel se renouvelle, Guillaume est submergé par les images du passé. Il décide de repartir de nouveau en Ariège pour essayer de sortir de son mal-être. Au fil des quatre saisons, en immersion dans les montagnes, loin du monde des hommes, il emprunte les sentiers qui le conduisent à se découvrir. Le parcours qui s’ouvre devant lui est un chemin de libération et de réconciliation avec tous les êtres et surtout ceux du passé. La sagesse des Cathares n’a pas disparu. Au- delà des époques, elle est toujours vivante et accessible pour ceux qui veulent s’en approcher. 

 

Les ours glouton au pôle Nord

Les mois d’hiver dans leur cabane, Nico et Mika, deux ours inséparables, ont fort à faire : réparer les fuites du toit alors qu’ils préféreraient faire des gâteaux bien au chaud, tenter de résister à l’hibernation en buvant du café pour profiter des joies de la neige… Mais le meilleur moment, c’est quand même partir au bout du monde pour le fameux festival de sorbets organisé par leur amie, Madame Ourse polaire. L’hiver est peut-être la plus belle des quatre saisons même pour les ours après tout ! 

 

Monrovia, Indiana

Monrovia, petite ville agricole du Midwest américain compte 1400 habitants, dont 76% ont voté pour Trump aux dernières élections présidentielles. Des salles de classe aux réunions municipales, du funérarium aux foires agricoles locales, Frederick Wiseman nous livre une vision complexe et nuancée du quotidien de cette communauté rurale, portrait d’une Amérique souvent oubliée et rarement montrée. 

 

Le guépard

En 1860, tandis que la Sicile est submergée par les bouleversements de Garibaldi et de ses Chemises Rouges, le prince Salina se rend avec toute sa famille dans sa résidence de Donnafugata. Prévoyant le déclin de l’aristocratie, ce dernier accepte une mésalliance et marie son neveu Tancrède à la fille du maire de la ville, représentant la classe montante. 

 

Super Happy Forever

Accompagné de son ami Miyata, Sano retourne à Izu, une station balnéaire au Japon où, cinq ans auparavant, il était tombé amoureux de sa femme Nagi. 

 

Cu Li ne pleure jamais

De retour d’Allemagne au Vietnam avec les cendres de son mari, Lady M. découvre que sa nièce Vân, enceinte, se marie précipitamment et craint qu’elle ne commette les mêmes erreurs de vie qu’elle. 

 

L’opinion publique

Marie Saint-Clair et Jean Millet s’aiment contre l’avis de leurs parents. Ils ont décidé de fuir ensemble. Mais le père de Jean est victime d’une attaque, et Marie, croyant que Jean a changé d’avis, part seule… 

 

Au boulot !

« C’est quoi ce pays d’assistés ? De feignasses ? » Sur le plateau des Grandes Gueules, l’avocate parisienne Sarah Saldmann s’emporte: « Le Smic, c’est déjà pas mal. » D’où l’invitation du député François Ruffin : « Je vous demande d’essayer de vivre, madame Saldmann, pendant trois mois, avec 1 300 €. – Admettons, mais une semaine, ça sera déjà pas mal. » Alors : peut-on réinsérer les riches ? 

Une comédie documentaire, avec des rires et des larmes, qui met à l’honneur ceux qui tiennent le pays debout. 

 

Good One

Sam, 17 ans, préférerait passer le week-end avec ses amis, mais elle accepte de rejoindre son père Chris, dans la région des montagnes Catskills de l’Etat de New York. Un endroit paradisiaque où Matt, l’ami de toujours de Chris, est hélas également convié. 

 

Une part manquante

Tous les jours, Jay parcourt Tokyo au volant de son taxi à la recherche de sa fille, Lily. Séparé depuis 9 ans, il n’a jamais pu obtenir sa garde. Alors qu’il a cessé d’espérer la revoir et qu’il s’apprête à rentrer en France, Lily entre dans son taxi… 

 

[zoom] Anora

« À ma trique et à mon fric ! » Cette réplique donne le ton de l’explosif Anora. Elle résume même assez bien l’esprit du film. En préambule, au moins vingt minutes de sexe ad libidum et ad nauseam où les travailleuses du sexe enchaînent les clients à la queue leu leu sans plaisir. Elles s’ennuient. À l’instar du spectateur. Dans Red Rocket déjà, l’Américain Sean Baker avait manifesté cette appétence pour le sexe avec son portrait cynique d’un ex-roi du porno qui tente de faire son come-back. Pourquoi remettre le couvert ? On finit par se questionner sur sa représentation de la sexualité. À se demander aussi si nous ne sommes pas en plein male gaze, voire teen gaze à voir le regard priapique que porte le réalisateur sur certaines scènes. Celui d’un ado qui aurait un peu trop traîné sur Youporn. 

On s’interroge donc sur cette Palme d’or. Pourquoi Greta Gerwig et son jury l’ont choisie ? Patience. Après une plongée permanente en plein cœur de baisodromes où fric, drogue et alcool coulent à flot. Après de la baise à chaussette à tir larigot, l’ennui encore (!) d’un rejeton de milliardaires russes accro aux jeux vidéo de guerre (de préférence) qui ne sait quoi faire ni de son temps ni de son argent. Après le luxe et la luxure, le film prend un tour plutôt surprenant. Celui de la comédie lorsque les parents du morveux découvrent que leur fiston a épousé une strip-teaseuse. Alors le rêve de la jeune escort girl de convoler en justes noces à Disney World pour s’endormir dans la chambre de Cendrillon part en éclats avec l’arrivée des sbires de ces puissants et insupportables oligarques. Mission : faire dérailler leur union pas sacrée. Anora se transforme alors en un drôle de tourbillon où ces pieds nickelés, un peu sensibles et douillets, se prennent une petite correction par la gamine. S’en suit un jeu d’“Attrape-moi si tu peux” dans une succession de déboires délirants et paroxystiques évoquant le grotesque noir des frères Coen. Les personnages finissent épuisés par cette folle énergie. Les spectateurs aussi. Contrairement à la célèbre sentence, ce n’est pas parce que c’est long que c’est bon. Car malgré la fougue, la large palette de registres émotionnels de Mikey Madison (Anora), la durée (2h19) est excessive. Reste que la scène finale, avec une jolie trouvaille cinématographique, offre un renversement latent. Ce conte de fées loin d’être rose, en fait, surprend autant que l’attribution de la Palme. 

 

Le cercle des slameurs (pas) disparus !

Qui a dit que la poésie ne déplaçait pas les foules ? Ce mercredi d’automne, ils étaient plus d’une cinquantaine à s’être pris au(x) mot(s) ! Amateurs néophytes ou confirmés, jeunes ou moins jeunes, ils étaient tous là, Chez la Bretonne, prêts à dire et/ou écouter les récits de vie, les luttes, les rêves et autres inspirations de chacun, en ce soir, disons-le, un peu particulier. Puisqu’on y fêtait les 80 ans du doyen. Au micro, la plus jeune, Anouk, 10 ans, soufflait alors ses mots d’anniversaire au poète nazairien d’origine hollandaise, Lucien Van Meer qui remportait, il y a 4 ans, le premier prix d’un concours de poésie célébrant le centenaire de la naissance de René-Guy Cadou. L’une des “stars” locales de Terre de slam, avec la poète franco-galloise Chloë Virginia-Thomas et l’écrivain néo-nazairien Stéphane Rosière, géographe et géopolitologue à la retraite. 

Des “stars”… En fait, ici, ils le sont tous ! « Chacun est libre de venir s’exprimer. Il n’y a pas de bon ou de mauvais texte. On est dans le partage, l’écoute, la bienveillance, jamais dans le jugement. C’est comme une grande famille », rassure Thomas Alexis, le fondateur, en 2010, de cette association forte d’une vingtaine d’adhérents. 

« On le dit avec ses tripes » 

Quelques scènes ouvertes dans des bars pour commencer, puis à partir de 2014, les rendez-vous sont devenus plus réguliers, attirant ainsi un public en quête d’envolées slamées, un public « qui aime les mots, qui aime à les déclamer, les projeter dans l’espace, et surtout qui a cette envie de leur donner vie. Le slam, c’est l’art d’écrire pour dire. Et quand on dit, on le dit avec ses tripes. On le vit, intensément, de l’intérieur », confie Thomas Riredelion de son nom de scène, « un slameur, un blaze, le rituel ». Pour Pascal et Nelly Le Bescop, respectivement président et trésorière, ce sera KoToPo et Nelcabes, telle une évidence depuis le jour où le virus slam les a piqués « par hasard », au cours de l’année 2017. 

Démocratiser la poésie 

Sept ans déjà, et la passion de claquer* les mots reste intacte. De les claquer dans des lieux clos, et à l’extérieur aussi, partout, « pour démocratiser la poésie, la rendre accessible ». Cet art de la parole qui mélange poésie, rythme et performance est né aux États-Unis en 1986 sous l’impulsion de Marc Kelly Smith, poète et entrepreneur en bâtiment. Arrivée en France dans les années 90, il se popularise avec des artistes comme Grand Corps Malade ou Abd al Malik. En 2009, la Ligue Slam de France voit le jour. Des clubs se forment dans l’Hexagone, dans le monde, et jusqu’au Pôle Sud, semblerait-il ! Dans les cafés, les théâtres, les salles de concert, dans la rue… Où qu’elle soit, la poésie s’exalte, les voix s’élèvent, les mots dansent et résonnent dans l’air. Chaque syllabe devient une note, chaque métaphore un écho. C’est un art qui transcende le simple langage, créant une communion (cruciale) entre l’orateur et son public. Et ce, en trois minutes chrono ! Alors, tous à vos plumes et micros. Sûr, ça va claquer ! 

À Saint-Nazaire,
« Enclave de l’estuaire
Exprimons nos frissons
Écrivons nos passions
Aux doux bords de la mer (…)
Nombreuses métamorphoses
De leurs ailes s’envol’ront
Des slameurs papillons
Qui écrivent et qui osent 
»,
slame Thomas Riredelion, photo ci-dessus au micro.
 


Info + :
la brochure des slams de l’année sera en vente à partir de janvier 2025. 

* Slam signifie claquer en anglais 

Ça pique à Poc, et pas que !

Poc, pour Pêcherie d’objets créatifs. Un acronyme qui tient la ligne, accrocheur et original à l’image de cette boutique-atelier ancrée en plein cœur de la cité portuaire, face au Paquebot. À sa barre, la Nazairienne Claire Rodrigues et la Malouine (de Guersac) Aurélie Gourhand. L’une, qui fabrique des cosmétiques ; l’autre, qui pique ! Dix ans qu’elles se connaissent, une première rencontre sur les marchés créatifs, et l’envie commune « de partager avec les autres, de créer du lien, de sortir de l’isolement, l’écueil des créateurs qui se retrouvent trop souvent seuls chez eux à travailler leur art ». Pour ce faire, rien de tel qu’une bonne structure associative. D’où l’an dernier, la création de Mamsoti, contraction de Mam’au loup et de Lisoti, les noms de leur marque respective.  

Des créations 100 % locales 

Une active association qui compte à ce jour en ses rangs 12 artisans originaires du département (il reste encore 2 places !) qui ont signé pour quatre mois, et plus si affinités ! Le principe ? : « Chacun paie un loyer, tient une permanence deux jours dans le mois, mais zéro commission », assure Claire, le regard qui soudain se dirige vers ce jeune couple qui vient de franchir le seuil de la boutique, sur le point de découvrir les nombreuses créations ici exposées. Céramique, cosmétiques, chocolats, bijoux, affiches, vêtements, accessoires textiles…  

Bar à couture et ateliers 

Caroline Wach, 38 ans, ex-architecte en reconversion est à l’œuvre, sous nos yeux, la machine à coudre en action depuis seulement avril dernier : « Pour un lancement, je ne pouvais trouver meilleur endroit. Il se crée un vrai échange…, avec les autres créateurs, mais aussi avec les clients, curieux de découvrir les coulisses de la création ! » Et Claire d’opiner du chef : « Effectivement, on sent un vrai engouement pour nos métiers. D’ailleurs, à partir de janvier, on prévoit d’organiser des ateliers de fabrication… de savons, de pochettes en tissu, etc. » Sans oublier le bar à couture, avec sa machine en libre-service (location), et ses cours d’apprentissage (prise en main, atelier enfant/ado…) et/ou d’accompagnement personnalisé pour « redonner vie aux vêtements qui se fanent, ou bien créer, à partir de vos différents tissus, des pièces imaginaires ».  

Info + : pour ses 1 an, l’association organise, samedi 16 novembre, une soirée festive et grignotage, dès 18h (pensez à apporter un p’tit quelque chose à partager !) 

21e Meeting littéraire de la MEET

Chaque année, le 3e week-end de novembre précisément, une vingtaine d’écrivains publiés en édition bilingue débarquent à Saint-Nazaire pour les Rencontres littéraires internationales de la MEET. Durant quatre jours, cette manifestation rassemble donc des écrivains du monde entier mais aussi des traducteurs, lecteurs, critiques et éditeurs autour de la littérature. 

Des histoires de la mer 

« Depuis 21 ans, le principe de ce festival est identique », rappelle Patrick Deville, le patron de la MEET. « Nous choisissons deux littératures étrangères et un thème que nous mettons à l’honneur. »  

Cette année : Tunis pour la Tunisie et Stockholm pour la Suède. Deux villes portuaires comme Saint-Nazaire, et trois “mers” différentes : la Baltique, la Méditerranée et l’Atlantique. « Si leur histoire, pour le meilleur et pour le pire, est inscrite dans cette proximité maritime, chacune a un rapport à la mer important et différent. » D’un côté, les départs clandestins pour gagner l’Europe se font depuis la Tunisie, d’un autre et à l’inverse, le gouvernement suédois exhorte les exilés et les étrangers à quitter le territoire… Reste que Saint-Nazaire, terre d’accueil littéraire, recevra du 14 au 17 novembre à la base sous-marine des plumes en provenance également de Taïwan, du Liban en passant par la Bolivie. Et l’écrivain nazairien, Patrick Deville, de noter que ces invités ont aussi « accepté d’écrire la place de la mer dans leur vie dans le recueil bilingue, Des histoires de la mer (éd. Meet) ». 

Meeting mythique 

Au nombre des invités 2024 de ce rendez-vous international, le père des Enfants de minuit, couronné par le Booker Prize et The Best of the Booker : le survivant Salman Rushdie. Dimanche 17 novembre, le conteur à la réalité magique échangera en visio, en présence de Gérard Meudal, son traducteur attitré depuis 2008. « La question porte plus sur la réception de son œuvre traduite que sur son œuvre elle-même. La mise en lumière des traducteurs est d’ailleurs ce qui ressemble le plus à ce que nous faisons ici », insiste l’auteur de Saint-Nazaire est un roman sans fiction qui tient aussi à faire deux focus. Le premier sur la Tunisienne Amira Ghenim qui a remporté plusieurs prix nationaux et arabes. Avant sa rencontre avec Patrick Deville en 2023, la romancière, pourtant multi-primée, n’avait jamais été traduite en français ! La sélection de son dernier roman Les désastres de la maison des notables (éd. Philippe Rey, 2024) pour le Prix Médicis étranger et le grand prix littéraire de l’Institut du monde arabe rend d’ailleurs justice à son talent. Deuxième focus : Jila Mossaed. Exilée en Suède, l’écrivaine et poétesse d’origine iranienne a construit son œuvre en langue suédoise. Elle est même devenue membre de l’Académie suédoise en 2018. Côté français, une autre académicienne, Chantal Thomas, saluée pour l’ensemble de son œuvre, a aussi répondu présente pour (se) rencontrer et se raconter en visio, lors de tables rondes, débats et dialogues comme celui du vendredi 15 novembre, animé par les élèves des lycées Guist’hau de Nantes et expérimental de Saint-Nazaire. « Un beau partenariat avec les lycéens pour former les lecteurs de demain », estime Patrick Deville qui annonce le retour du Bolivien Rodrigo Hasbún avec son Journal de Saint-Nazaire pour échanger sur « nos visions de la cité portuaire ». 

Human X – part II

Ce film célèbre les exploits des athlètes de l’extrême, de l’immensité des Alpes à la beauté sauvage de la Polynésie française. On y retrouve des talents remarquables tels que le snowboarder Zian Perrot-Couttet, les speedriders suisses Ueli Kestenholz et Dominik Wicki, ainsi que la surfeuse de grosses vagues Laura Enever, chacun incarnant la quête du dépassement de soi et la résilience. 

The Substance

Avez-vous déjà rêvé d’une meilleure version de vous-même ? Vous devriez essayer ce nouveau produit : 

THE SUBSTANCE 

Il a changé ma vie. Il permet de générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite. 

Respectez les instructions : 

VOUS ACTIVEZ une seule fois 

VOUS STABILISEZ chaque jour 

VOUS PERMUTEZ tous les sept jours sans exception. 

Il suffit de partager le temps. C’est si simple, qu’est-ce qui pourrait mal tourner ? 

 

Here – les plus belles années de notre vie

Toute l’équipe de Forrest Gump revient au cinéma, et vous transporte dans un voyage unique à travers le temps. L’histoire de familles dont les peines, les joies et les moments de doutes se font écho à travers les générations. 

 

Gladiator II

Des années après avoir assisté à la mort du héros vénéré Maximus aux mains de son oncle, Lucius est forcé d’entrer dans le Colisée lorsque son pays est conquis par les empereurs tyranniques qui gouvernent désormais Rome d’une main de fer. La rage au cœur et l’avenir de l’Empire en jeu, Lucius doit se tourner vers son passé pour trouver la force et l’honneur de rendre la gloire de Rome à son peuple. 

 

Stranger than Paradise

Une jeune Hongroise rejoint son cousin aux États-Unis. Ensemble, ils embarquent vers la Floride. 

 

Harold et le crayon magique

Quand il est un personnage de son livre, le téméraire Harold peut donner vie à tout ce qu’il souhaite d’un simple trait de son crayon violet magique. Une fois adulte, Harold décide de se dessiner hors de son livre et de se projeter dans le monde réel, où il découvre qu’il a tant à apprendre sur la vie et notre monde. De plus, son fidèle crayon violet pourrait déclencher des situations bien plus cocasses qu’il ne l’aurait imaginé. Lorsque son crayon magique et les pouvoirs illimités qu’il contient, tombent entre de mauvaises mains, il faudra toute la créativité d’Harold et de ses amis pour sauver à la fois son monde et le monde réel. 

 

Primates

Primate est l’un de ses films les plus drôles mais aussi les plus intense et effrayants. Il s’installe au Yerkes Primate Research Centre montre les couloirs blancs, les barrières électrifiées, les chaînes et la manière dont les singes sont traités et servent de cobayes. Parfois insoutenable (on pense notamment à une scène  de vivisection éprouvante) Primate reste aujourd’hui encore la meilleure illustration de la violence que les humains peuvent faire subir aux animaux. 

Paysan et rebelle, Bernard Lambert

En retraçant la vie de Bernard Lambert, paysan de Loire Atlantique, député à 27 ans puis figure mythique des luttes paysannes dans l’Ouest au cours des années 1970, fondateur du mouvement des « Paysans travailleurs » et père spirituel de José Bové, Paysan et rebelle remonte aux sources de la contestation paysanne d’aujourd’hui et parcourt un demi-siècle d’évolution de l’agriculture en France. C’est aussi un portrait de groupe, car l’histoire de Bernard Lambert est racontée par ses proches, ses compagnons de lutte, sa femme Marie-Paule, ses amis de la JAC, ses camarades du PSU ou des Paysans travailleurs, des inconnus ou des « personnalités » : Maître Henri Leclerc, Michel Rocard, José Bové… qui tous parlent d’eux-mêmes en parlant de lui et constituent un récit à plusieurs voix, à la fois biographie singulière et fresque historique, histoire des idées et histoire des gens mêlées. 

 

Direct action

En janvier 2018, l’abandon de la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes met un terme au combat mené pendant des années par l’une des plus importantes communautés d’activistes de France. En immersion dans la ZAD entre 2022 et 2023, Guillaume Cailleau et Ben Russell rendent compte d’une société qui, après la lutte qui l’a réunie, esquisse à présent les contours d’un autre monde possible. Au même moment, à Sainte-Soline, les Soulèvements de la Terre s’opposent à un projet de privatisation de l’eau et se heurtent, une fois encore, à la violence de l’État. 

 

What a fantastic Machine!

Que se passe-t-il lorsque l’humanité – qui s’est récemment entichée d’elle-même – rencontre un marché libre et débridé de 45 milliards de caméras… De la première caméra à aujourd’hui, les cinéastes anthropologues visuels élargissent leur objectif pour exposer l’obsession de l’humanité pour l’image et ses conséquences sociales. 

 

Chroniques chinoises

Janvier 2020. Une équipe de tournage se réunit dans un hôtel près de Wuhan pour reprendre la production d’un film interrompu dix ans plus tôt. Mais un événement inattendu vient à nouveau contrarier les préparatifs et l’équipe est confinée avec leurs écrans comme seul contact avec le monde extérieur. 

 

Trois amies

Joan n’est plus amoureuse de Victor et souffre de se sentir malhonnête avec lui. Alice, sa meilleure amie, la rassure : elle-même n’éprouve aucune passion pour Eric et pourtant leur couple se porte à merveille ! Elle ignore qu’il a une liaison avec Rebecca, leur amie commune… Quand Joan décide finalement de quitter Victor et que celui-ci disparaît, la vie des trois amies et leurs histoires s’en trouvent bouleversées. 

 

Juré n°2

Alors qu’un homme se retrouve juré d’un procès pour meurtre, il découvre qu’il est à l’origine de cet acte criminel. Il se retrouve face à un dilemme moral entre se protéger ou se livrer. 

 

Anora

Anora, jeune strip-teaseuse de Brooklyn, se transforme en Cendrillon des temps modernes lorsqu’elle rencontre le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant ; mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage… 

 

Une nuit au zoo

Une nuit, une météorite s’écrase sur le zoo de Colepepper, libérant un virus qui transforme les animaux en mutants zombies baveux ! Gracie, une jeune louve excentrique, s’associe avec Dan, un puma bourru et redoutable, pour trouver un moyen de retourner à sa meute. Alors que tout le zoo va être contaminé, ils doivent élaborer un plan pour que les animaux redeviennent eux-mêmes. Avec l’aide d’un groupe de survivants – Xavier, le lémurien cinéphile ; Frida, la capybara fougueuse ; Ash, l’autruche sarcastique et Félix, le singe perfide – ils se lancent dans une mission périlleuse pour vaincre les zombies, déterminés à répandre le virus au-delà des murs du zoo. 

 

L’étrange Noël de M. Jack

Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s’ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête de Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C’est alors qu’il a l’idée de s’emparer de la fête de Noël… 

 

Heretic

Deux jeunes missionnaires de l’église mormone d’une petite ville du Colorado font du porte à porte dans l’espoir de convertir les habitants. Le soir venu, après une journée infructueuse, elles décident de frapper à la porte d’une maison isolée. C’est le charmant Mr Reed qui les y accueille. Mais très vite, les jeunes femmes réalisent qu’elles sont tombées dans un piège. La maison est un véritable labyrinthe où elles ne pourront compter que sur leur ingéniosité et leur intelligence pour rester en vie… 

 

En fanfare

Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie… 

 

Léon

Un tueur à gages répondant au nom de Léon prend sous son aile Mathilda, une petite fille de douze ans, seule rescapée du massacre de sa famille. Bientôt, Léon va faire de Mathilda une «nettoyeuse», comme lui. Et Mathilda pourra venger son petit frère… 

 

Une guitare à la mer

C’est l’histoire d’une fouine qui voudrait vivre comme elle l’entend : aller de ferme en ferme, jouer de la musique et vendre quelques cravates par-ci, par-là. Mais les animaux des alentours se montrent rarement accueillants… Et si le bonheur c’était de trouver un ami pour jouer de la guitare au coin du feu ?
C’est l’histoire d’un garçon qui rencontre un tout petit monstre par une nuit de pleine lune. C’est aussi l’histoire d’une famille de capybaras et d’un poussin qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Ces histoires, ce sont avant tout des fables sur le bonheur d’être ensemble. 

L’Arrivée des Capybaras, d’Alfredo Soderguit (10’, France / Uruguay / Chili) :
La vie est paisible dans la basse-cour, jusqu’au jour où de drôles d’animaux débarquent… Et on ne peut pas dire qu’ils passent inaperçus : ce sont des capybaras, les plus grands rongeurs du monde ! Menacés par les chasseurs, ils ont dû fuir et n’ont plus de maison. Toutefois les habitants du poulailler ne se montrent pas très accueillants. À moins qu’un petit poussin n’y mette son grain de sel… 

Les Bottes de la nuit, de Pierre-Luc Granjon (12’, France) :
Par une nuit de pleine lune, un enfant sort de chez lui en catimini, bottes de caoutchouc aux pieds. Alors qu’il grimpe dans un arbre pour contempler la nuit étoilée, une drôle de créature l’interpelle. Guidé par ce petit être bien décidé, il va faire de merveilleuses découvertes au cœur de la forêt… De quoi devenir amis pour la vie ! 

Une guitare à la mer, de Sophie Roze (30’, France) :
Une délicate fouine sillonne la campagne avec une guitare et sa petite valise, pour vendre de magnifiques cravates aux animaux de la ferme. Hélas, personne ne s’intéresse jamais à ses cravates aux couleurs chatoyantes… La petite fouine décide alors de tenter sa chance dans la forêt. Elle y rencontre un hérisson, qui aime la musique aussi, et un capybara, qui a traversé les mers avec son accordéon. Bientôt, sa vie va changer…