5 septembre nous replonge dans l’événement qui a changé le monde des médias à jamais et qui continue de résonner à l’heure où l’information, le direct et la maîtrise de l’antenne reste l’objet de nombreux débats. Le film se déroule lors des Jeux Olympiques de Munich de 1972 où l’équipe de télévision américaine se voit contrainte d’interrompre subitement la diffusion des compétitions, pour couvrir la prise d’otage en direct d’athlètes israéliens. Un évènement suivi à l’époque par environ un milliard de personnes dans le monde entier. Au cœur de l’histoire, l’ambitieux jeune producteur Geoff veut faire ses preuves auprès de Roone Arledge, son patron et légendaire directeur de télévision. Avec sa collègue et interprète allemande Marianne, son mentor Marvin Bader, Geoff va se retrouver confronté aux dilemmes de l’information en continu et de la moralité.
Mamma mia !
C’est en 1999, sur la ravissante île grecque de Kalokairi que l’aventure romantique commence, dans un hôtel méditerranéen isolé, la villa Donna, tenu par Donna, sa fille Sophie et le fiancé de Sophie, Sky. Juste à temps pour son mariage prochain, Sophie poste nerveusement trois invitations destinées à trois hommes bien différents dont elle pense que l’un d’eux est son père. De trois points du globe, trois hommes s’apprêtent à retourner sur l’île – et vers la femme – qui les avait enchantés 20 ans auparavant.
En sortant de l’école : à nous le monde
Ce programme inédit est une collection de 13 courts métrages d’animation dont la proposition est d’associer 13 poèmes animés par de jeunes cinéastes pour aborder les thèmes suivants : la liberté, le voyage et la découverte du Monde
Sing SingIncarcéré à la prison de Sing Sing pour un crime qu’il n’a pas commis, Divine G se consacre corps et âme à l’atelier théâtre réservé aux détenus. À la surprise générale, l’un des caïds du pénitencier, Divine Eye se présente aux auditions…
L’espion de Dieu
Alors que le monde est au bord de l’anéantissement, le pasteur Dietrich Bonhoeffer est plongé au cœur d’un complot visant à éliminer Hitler. Peut-il assassiner un homme pour espérer en sauver des millions ? Sa vie et sa foi sont en jeu.
Contes sur moi
5 histoires ! 5 techniques d’animation différentes ! Compter sur l’autre quelle que soit la situation, quels que soient les évènements !
Personne n’y comprend rien
Une démocratie et une dictature. Une campagne présidentielle et de l’argent noir. Une guerre et des morts. « Personne n’y comprend rien », se rassure Nicolas Sarkozy au sujet de ses liens avec le colonel Kadhafi. Alors que s’ouvre le procès de l’affaire des financements libyens, voici le film qui va enfin vous permettre de tout comprendre à l’un des scandales les plus retentissants de la Ve République.
Beurk !
L’Imbecqué de Hugo Glavier (France, 2017, 5’) : Un bec, ça ne fait pas grand chose. À peu de choses près, on s’en passerait. Mais quand le monde tourne sur le bec, l’Imbecqué s’en retrouve bien embêté.
Dans la nature de Marcel Barelli (Suisse, 2021, 5’) : Dans la nature, un couple c’est un mâle et une femelle. Enfin, pas toujours! Un couple c’est aussi une femelle et une femelle. Ou un mâle et un mâle. Vous l’ignoriez peut-être, mais l’homosexualité n’est pas qu’une histoire d’humains.
Cowboy Kevin d’Anna Lund Konnerup (Danemark, 2022, 6’) : Dans l’immensité du Far West, un cow-boy tranquille et sans histoire, Kevin, se repose près d’un feu de camp avec son fidèle cheval. Après avoir traversé de vastes contrées sauvages, ils sont sur le point d’atteindre leur but: retrouver la mystérieuse femme qui a écrit une lettre d’amour à Kevin. Bien qu’il brûle d’impatience à l’idée de cette rencontre, Kevin commence à comprendre que l’amour peut parfois réserver des surprises inattendues.
Le Grand saut de Martina Doll, Anaïs Dos, Coline Reverbel, Kenzo Talma, Edgard Vernier, Lisa Vlaine (France, 2023, 8’) : Une petite fille passe ses vacances à la plage avec son petit frère. Mais soudain, c’est le coup de foudre pour un garçon mystérieux qu’elle aperçoit au loin.
Beurk! de Loïc Espuche (France, 2023, 13’ ) : Beurk ! Les bisous sur la bouche, c’est dégoûtant! En plus, ça se voit de loin: quand quelqu’un veut faire un bisou, ses lèvres scintillent en rose fluo. Et le petit Léo, comme les autres enfants de la colonie de vacances, se moque des amoureux. Mais ce qu’il n’a dit à aucun de ses copains, c’est que sa bouche, elle aussi, s’est mise à briller de mille feux, et qu’en réalité, les bisous, il a très envie d’essayer…
Aspen
Réputée au 19e siècle pour ses mines d’argent, la ville d’Aspen est devenue une station de ski huppée. Frederick Wiseman y plante sa caméra et filme le quotidien des vacanciers qui dépensent leur argent comme celui des travailleurs qui le gagnent.
La grâce
Un père et sa fille adolescente sillonnent la Russie à bord d’un van qui contient tous leurs biens et le matériel d’un cinéma itinérant. Ils organisent des projections en plein air dans les villages reculés. Lors de leur périple, de brèves rencontres ponctuent leur solitude. Mais leur vie va basculer sur les rives de la mer de Barents…
Alice
Alice, très librement inspiré du célèbre livre de Lewis Carroll, conte une balade au pays des rêves, parfois teintée de cauchemars. Dans la chambre de la jeune fille à la chevelure blonde, un lapin blanc empaillé se réveille. Il casse la cage en verre et prend la fuite. Alice part à sa poursuite…
Maria
La vie de la plus grande chanteuse d’opéra du monde, Maria Callas, lors de ses derniers jours, en 1977, à Paris.
[zoom] Mon gâteau préféré
Se cacher, filmer dans des lieux isolés, inventer sans cesse des subterfuges pour déjouer la censure, le lot quotidien des cinéastes iraniens. Quitte à en payer le prix fort. Intimidation, censure, arrestation, emprisonnement, exil : le sort qui leur est systématiquement réservé, du moins pour ceux et celles qui défient le régime.
On pense forcément à Jafar Panahi, jeté dans les geôles inhumaines d’Evin, exilé en France depuis 2023, et à son Taxi Téhéran (2015), tourné entièrement dans un taxi.
On pense forcément à Alireza Khatami, exilé au Canada, revenu à Téhéran en 2022 avec un long-métrage dans les poches. Refusé ! C’est avec son acolyte Ali Asgari qu’il réalise, dans l’urgence et avec ses propres rials, Chroniques de Téhéran (2023), neuf courts-métrages (car les courts ne sont pas soumis à autorisation). Neuf visages filmés en plan fixe et une effroyable odyssée en Asburdie, dans un Iran en prise avec ses incohérences.
On pense forcément à Mohammad Rasoulof qui, condamné (une nouvelle fois) à 8 ans de prison et 50 coups de fouet, a dû fuir son pays, à pied, 28 jours de marche à travers les montagnes avant de rejoindre l’Allemagne, puis Cannes où son dernier film, Les graines du figuier sauvage – un huis clos familial qui vire au thriller paranoïaque –, a reçu le Prix spécial du jury, en 2024.
Et là, on pense à Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha, ce couple de réalisateurs interdit de sortie du pays à l’annonce de la sélection berlinoise de leur dernier film, Mon gâteau préféré. Une claque. Un petit miracle du 7e art, une gourmandise à consommer sans modération. Une ode à la vie, drôle, tendre, pleine de pudeur et d’humanité, comme on les aime. On y parle de vieillesse, sans tristesse ; de solitude, avec poésie ; de maladie, avec humour ; d’amour, sans tabou ; du combat et de l’audace des femmes, en première ligne… Risqué. On y boit du vin, à en devenir « pompette » ; on danse, la musique à fond, au risque de réveiller les démons d’à côté ; on rit, on aime, on pleure, on tremble, on vit… Danger. Car toutes ces petites choses, tellement banales, anodines à nos yeux, toutes ces petites bulles de bonheur instantané – si infinitésimales soient-elles et dont on ne mesure pas, de là où nous sommes, la portée symbolique –, sont, tout bonnement, strictement interdites en Iran. Alors, abusons. Abusons de Mon gâteau préféré, dévorons-le, et pas seulement des yeux, jusqu’à en mourir. Et saluons, honorons le jeu de ses acteurs, Esmail Mehrabi et Lily Farhadpour, écrivaine, journaliste et militante des droits des femmes. Un duo d’une puissance émotionnelle indescriptible, renversante, qui porte haut (et fort) ce petit chef-d’œuvre audacieux et courageux. Plus qu’un film, Mon gâteau préféré est un acte de résistance, à l’image de ce cinéma iranien (et pas que) qui tient tête aux mollahs, miroir d’une société privée de sa liberté que ces fanatiques ne sont pas près de briser.
Pianocean, le piano à portée de tous
Si Grégoire Humbert est pour le moment le seul professeur de sa petite école de musique, il a l’intention de la développer progressivement en faisant appel à des intervenants pour des stages de chant ou d’instruments. À terme, il souhaite en effet « dépasser le cadre des leçons pour organiser des festivals, des concerts et aller vers un pôle musical diversifié à Pornichet ». En attendant, il veut se concentrer sur l’aspect pédagogique du piano dont une première mise en avant du travail de ses élèves est prévue en mars prochain. « Le programme sera à l’image des cours et des élèves : varié », promet Grégoire, avec du classique, de la variété…, « comme un mini concert ».
En formule libre, en famille, en individuel ou en collectif, au total, cette association musicale compte une trentaine d’élèves âgés de 5 ans et demi à 70 ans. Les profils qui la composent vont du débutant au confirmé, jouant du grand classique comme Liszt ou Debussy – dont le concertiste est spécialiste – mais aussi de la variété. Après avoir sillonné pendant 20 ans l’univers du piano-bar, notamment au George V à Paris, Grégoire est capable d’aborder n’importe quel répertoire pour l’adapter au niveau et aux envies des élèves. Méthodes Rose ou Thomson, il développe aussi la sienne avec « la bienveillance comme clef de l’apprentissage d’une pédagogie qui repose sur l’envie de transmettre la musique ». Entre son métier de professeur qu’il exerce depuis plus de quinze ans et celui de concertiste, le pianiste mène une carrière tambour battant. Médaillé d’or du conservatoire national de Région de Metz, ce Lorrain d’origine donne des récitals depuis 2010. Il tourne en duo avec son père Jacques, lui aussi concertiste, autour d’un projet d’album : Le piano symphonique. « Outre les concerts, cette année est également axée sur les productions et les enregistrements », précise celui qui a encore un projet d’album de ses propres compositions et de solo classique. Arrangeur MAO* de « musique à l’image » (comprendre musique de film), il étudie parallèlement la composition instrumentale et orchestrale. Décidément, Grégoire Humbert a plus d’une corde à son art.
Elles sont infographiste, prof de musique, diplômée d’un master de philosophie ou de sociologie, bibliothécaire convertie, comme Nathalie Hacques Dias qui a fait ce choix, assurément pas cornélien, de vivre à 100 % de la « pratique philosophique », ou encore ex-prof de philo… Preuve qu’« on peut quitter l’Éducation nationale, mais jamais la philosophie ! », dixit Sylvie Bourdillon, 34 ans passés à enseigner Platon, Épicure, Nietzsche et les autres avant de rejoindre, en 2023, dans la foulée de son départ d’Aristide-Briand, la bande des Escales Philosophiques… Pour « faire autrement de la philosophie ». Un peu, beaucoup, passionnément à la manière d’un Michel Tozzi qui, dans les années 90, a développé en France le concept des cafés philos*, une nouvelle pratique – bien qu’ancrée dans la tradition des salons littéraires au siècle des Lumières – qui s’inscrit dans ce dispositif pédagogique qu’est la Discussion à visées démocratique et philosophique (DVDP). En d’autres termes, que la philosophie, « cette opportunité de penser, de développer son esprit critique, sa capacité à argumenter, à discerner le vrai du faux, ne soit pas réservée à une élite. Qu’elle s’adresse à tous, à tous les citoyens », avec ce droit à disposer d’un lieu d’expression (démocratique) et de réflexion (philosophique).
S’ouvrir à tous, et qu’importe la posture socio-professionnelle ou l’âge… L’essentiel, c’est « ce pétillement qu’on lit dans les yeux. Et on peut vous dire qu’il y en a, du pétillement », assure de concert le duo qui fait partie des six animatrices philosophiques de l’association, créée en 2020, par Mathilde et Pascale. Toutes piquées à la philo, et bien déterminées à démocratiser « cet art de vivre ensemble », comme l’a ainsi défini en 2016 l’Unesco. Un art de vie tout court aussi, un art de penser, d’éveiller les esprits, de s’étonner… Et quand c’est « dans la joie », que rêver de mieux ? En tout cas, c’est comme ça que ça se passe avec les cafés philos des Escales Philosophiques – :
« On n’est pas là pour délivrer un savoir, mais pour écouter, susciter et retrouver une âme d’enfant. Qu’on soit capable de quitter son armure d’adulte du “moi sachant” pour se (re)questionner, s’ouvrir aux idées et aux autres. Pour donner sens et valeurs à nos existences et porter une vraie réflexion sur la société ».
Ainsi, à 10h, chaque 2e mercredi, rendez-vous est donné à la Maison de quartier de la Chesnaie, et le 3e, à celle de Méan-Penhoët pour discuter, avec tolérance et respect, de divers sujets comme ceux à venir… Est-ce que le savoir-vivre peut se perdre ? Faut-il avoir du talent pour créer ? Peut-on se faire justice soi-même ? C’est quoi être un homme, une femme, en 2025 ?
Avec Les Escales Philosophiques, la philosophie ne s’invite pas seulement dans les cafés des Maisons de quartier. Des cycles d’ateliers sont organisés dans des écoles primaires, collèges (25 classes) et lycées professionnels nazairiens. Une passion collégiale « qui demande beaucoup d’énergie, de travail et de temps », ce qui n’empêche pas les “escaliennes” d’avoir des projets à foison… Développer les cafés philos en soirée, poursuivre les cinés débats au Tati, proposer des ateliers philos dans les médiathèques et autres structures intéressées (le message est envoyé), instaurer des randos philos… Et faire appel aux bénévoles (réunion le 25 février)** pour les soutenir dans cette aventure pleine de philos (qui aime), et de sophia (sagesse). Une belle et joyeuse aventure qui pourrait, qui sait, se concrétiser par la création d’une Maison de la philo dans la cité… portuaire, « notre rêve ultime ».
Danse, magie, théâtre, conte…, depuis quinze éditions environ, le festival Môm’en d’art apporte de la diversité dans les esthétiques artistiques et émet des propositions pour toutes les tranches d’âge, celles des parents compris. Ce festival jeune public, porté par l’OSCM* et en partenariat avec la médiathèque Barbara, « poursuit l’action de sensibilisation et d’éducation à la culture pour le jeune public et les familles », confirme Stéphane Grosset, animateur culturel de l’OSCM. Il s’inscrit dans « notre volonté de favoriser l’accès à la culture et l’émancipation du public au travers d’animations, de découvertes et d’initiations lors d’ateliers ou de stages ». Outre le focus sur la pratique d’activités artistiques et culturelles, trois spectacles vivants, destinés plus particulièrement aux 3–11 ans, sont à l’affiche cette année. L’idée sous-jacente étant que les enfants entraînent leurs parents au théâtre en leur faisant peut-être même découvrir la salle Bonne Fontaine.
« Pour certains, c’est la 1re sortie. Et pour nous, l’enjeu consiste à amorcer l’apprentissage du jeune spectateur, de rendre possible des rencontres avec les comédiens ».
Le choix de la programmation porte sur des thèmes chers au centre social. Ainsi les contes proposés par Solène Wolfs, Au Pays des chaussettes et Toutes les grenouilles du monde savent sauter de nénuphar en nénuphar, traitent de l’acceptation de la différence et du handicap (12 fév.). Le théâtre magique et clownesque Ça cartonne sensibilise, lui, à l’écologie et prouve qu’on peut faire beaucoup avec peu (13 fév.) Quant au spectacle du 18 février, Marcelle et Marcel, il se rapproche des propositions d’ateliers danse et théâtre qui préparent la comédie musicale imaginée chaque année par l’OSCM (voir Estuaire N°1708). Car le festival est aussi l’occasion de proposer un programme d’activités orienté vers les pratiques en lien avec les spectacles. Idem pour le projet d’animation des structures de loisirs de l’OSCM qui font la part belle au hip-hop, aux arts plastiques autour de Niki de Saint-Phalle pour les pré-ados ou à l’univers du cirque pour les plus petits. Escape game ou marionnettes de bois et à fils à la médiathèque, il s’agit enfin et avant tout de rassembler parents et enfants autour d’activités et découvertes communes.
SDM
TIF
Gringe
« Le Globe Trotter (prog. à venir), c’est 7 festivals partenaires, 8 artistes… Mexique, Brésil, Ukraine, Kenya, Corée, Indonésie, Inde. C’est l’âme et l’ADN des Escales. » Le truc en plus qui fait la différence…
Philippe Katerine [pop]
Ko Ko Mo [rock]
Kompromat [électro/techno]
Samifati & Transe gnawa express [transe/électro]
Grand Bruit [hip-hop]
Pamela [électro/rock]
Green line marching band [fanfare pop-rock]
« Venir jouer à Saint-Nazaire, c’est pas banal ! » THE place to be !
Thomas Dutronc [… et pop]
Thomas de Pourquery [… et électro]
Feu! Chatterton [… et rock]
Air, Aurus, Róisín Murphy, Violet Indigo [… et électro]
« Les Escales, c’est la bienveillance, l’envie de communier, la différence, la découverte… Une résistance face à ce qui se passe dans le monde »
Baby Berserk [disco punk]
The Limiñanas [rock psychédélique]
Yodelice [pop rock]
Salif Keita [musique mandingue]
Tshegue [afropunk]
Huit sonneurs pour Philip Glass [musique contemporaine et bretonne]
CompanionJosh et Iris semblent incarner le couple parfait. Mais lors d’un week-end entre amis qui vire au drame, un secret bien gardé fait tout basculer…
Le quatrième mur
Liban, 1982. Pour respecter la promesse faite à un vieil ami, Georges se rend à Beyrouth pour un projet aussi utopique que risqué : mettre en scène Antigone afin de voler un moment de paix au cœur d’un conflit fratricide. Les personnages seront interprétés par des acteurs venant des différents camps politiques et religieux. Perdu dans une ville et un conflit qu’il ne connaît pas, Georges est guidé par Marwan. Mais la reprise des combats remet bientôt tout en question, et Georges, qui tombe amoureux d’Imane, va devoir faire face à la réalité de la guerre.
Sauve qui peut
À l’hôpital, des soignant·e·s interrogent leur pratique lors d’ateliers de simulation avec des comédien·ne·s. Pour annoncer un cancer ou accompagner ses proches, l’empathie avec le patient se travaille. Ainsi que la vigilance face aux collègues en burn-out.
God save the Tuches
Les Tuche mènent à nouveau une vie paisible à Bouzolles. Mais lorsque le petit-fils de Jeff et Cathy est sélectionné pour un stage de football à Londres, c’est l’occasion rêvée pour toute la famille d’aller découvrir l’Angleterre et de rencontrer la famille royale. Entre chocs culturels et maladresses, les Tuche se retrouvent plongés au cœur de la royauté anglaise, qui n’est pas prête d’oublier leur séjour !
Public Housing
Regard sur un grand ensemble de logements sociaux, Ida B. Wells a Chicago, ou une population marginalisée vit dans une situation d’extrême pauvreté.
La RondeUn narrateur, le « meneur de jeu », présente une série d’histoires tournant autour de rencontres amoureuses ou « galantes ». La « ronde » passe de la prostituée au soldat, du soldat à la femme de chambre, de la femme de chambre au fils de famille, et ainsi de suite jusqu’à ce que le cercle soit bouclé…
Château rouge
Quartier de la Goutte d’Or à Paris, métro Château Rouge, collège Georges Clemenceau. Chargés de leur insouciance et de leurs blessures, les adolescents doivent grandir. Ils construisent leurs personnalités, se perdent, se cherchent. Les adultes tentent de les guider malgré la violence du système.
Au cœur des volcans
En s’emparant des captivantes archives cinématographiques des illustres volcanologues Katia et Maurice Krafft, Werner Herzog célèbre avec force et poésie la vie, brutalement interrompue en 1991, de deux chercheurs et preneurs d’images à l’œuvre unique. Trente ans plus tard, ce film redonne vie à leurs images époustouflantes et rend hommage à ce couple légendaire.
La Voyageuse
Iris a récemment débarqué à Séoul. Pour faire face à ses difficultés financières, cette femme, qui semble venir de nulle part, enseigne le français à deux sud-coréennes avec une méthode bien à elle.
La pie voleuse
Maria n’est plus toute jeune et aide des personnes plus âgées qu’elle. Tirant le diable par la queue, elle ne se résout pas à sa précaire condition et, par-ci par-là, vole quelques euros à tous ces braves gens dont elle s’occupe avec une dévotion extrême… et qui, pour cela, l’adorent… Pourtant une plainte pour abus de faiblesse conduira Maria en garde à vue…
[zoom] Babygirl
Malaise. Côté pile : celle qui dirige. Côté fesses : celle qui est soumise. Babygirl est l’histoire d’une inversion de pouvoir. Le jour où un stagiaire ambitieux lui susurre un « good girl », la super boss chavire. De femme puissante et brillante, Romy (Nicole Kidman) passe au statut d’animal. De chienne plus exactement. Un motif qui fait d’ailleurs le lien entre l’une des scènes d’ouverture et la fin. Une métaphore un peu grossière pour ce film qui se revendiquerait féministe. Car on se demande de quel côté (aussi) se situe l’actrice et réalisatrice néerlandaise Halina Reijn ? « Le masochisme féminin est le fantasme masculin » fait-elle même dire à Antonio Banderas, l’époux… En quoi, par ailleurs, donner la possibilité à une femme puissante de se soumettre à un homme, de ramener sa sexualité à une sexualité de soumission est-il féministe ? Cet imaginaire érotique hyper patriarcal rappelle le traitement de l’humiliation comme mode de relation sexuelle, clin d’œil explicite à Eyes Wide Shut, et à ce que d’autres réalisateurs ont fait précédemment comme Adrian Lyne avec Liaison fatale… Au siècle dernier.
Voir Nicole Kidman laper du lait dans une soucoupe et ensuite réclamer sa caresse au mec qui lui a ordonné de le boire, est gênant. Comme son visage étrange parce que déformé par la chirurgie esthétique. Cette dimension physique apparaît un peu comme un enjeu scénaristique, une mise en abyme. Celle d’une actrice vieillissante à la poursuite de la jeunesse éternelle et prête à tout pour un film. Y compris s’abandonner dans des scènes embarrassantes qui ont tout de même valu un prix d’interprétation à la dernière Mostra de Venise à Nicole Kidman. Le personnage ou l’actrice, ou les deux à la fois, a bien conscience qu’elle n’est « pas normale ». La vision qu’elle a d’elle-même est d’ailleurs très dégradée et soulignée par sa fille qui lui balance : « Tu as une tête de poisson mort ». Dur. Cet ensemble, allié à un environnement urbain franchement froid, décuple le caractère indéniablement maso de ce rôle de quinqua débridée par la génération Z et l’inquiétant Samuel (Harris Dickinson). Ce jeune mâle dominant débutant à cheval sur le consentement. Encore un concept galvaudé ici. Où est le consentement quand l’amant menace de tout révéler ? Incompréhension. En creux, ce thriller érotique questionne aussi le pouvoir. Les femmes ont-elles les mêmes travers que les hommes une fois arrivées au sommet ? Ouvrent-elles plus l’entreprise aux femmes lorsqu’elles sont aux manettes ? Est-ce le pouvoir qui déforme ou faut-il être intrinsèquement mauvais pour y arriver ? Ces questions restent entières.
Françoise Marceau-Cornilleau, tons sur son
Bleu est la couleur de fin du jour, celle de l’heure bleue du peintre danois Severin Krøyer. La couleur de l’air pour Françoise Marceau-Cornilleau. L’air est aussi celui d’une musique pour cette artiste : le jazz. La note bleue précisément. Cet abaissement d’un demi ton a d’ailleurs donné le nom de son exposition : La note bleue, Jazz sur toiles. Peinture, musique, sculpture, écriture, la Nazairienne aime mêler les arts. Si elle a participé à la Biennale du Val-de-Marne, au 20e Salon des Arts de Bellancourt…, elle expose pour la 2e fois dans sa ville, la première au Parvis. « Ce lieu porteur » dans lequel elle a essayé de mettre une vingtaine de ses toiles en harmonie, de « musiquer », comme elle dit, son travail. Dans sa démarche, la musique est un pont, un chemin, qui partage ces points communs avec la peinture : la joie de créer, de partager avec d’autres et la liberté. « Avec mes pinceaux, j’improvise, comme dans le jazz », tout en rendant la vibration musicale picturale et en mettant en lumière la relation (hu)mains/instrument. À l’image d’El Maestro, la toile qui représente les mains de Shai Maestro sur son piano.
Entre expressionnisme et fauvisme, l’artiste ne sait comment se définir ou alors comme « peintre de couleurs chaudes. Car même mes bleus ne sont pas froids ! » Ce goût lui vient sans doute d’une enfance passée entre Oran et Alger. C’est lorsqu’elle revient d’Algérie à 15 ans que l’envie irrépressible de peindre la prend. Mais son père la décourage dès sa première toile. Elle abandonne. Lorsqu’il décède, elle retrouve le tableau oublié. Elle se remet à peindre, s’inscrit aux ateliers Beaux-Arts de Montparnasse. Puis, son travail de psychanalyste l’amène à collaborer avec des musiciens comme la saxophoniste Géraldine Laurent lors du colloque “Psychanalyse et jazz : on improvise ?”. Dans sa ville d’adoption, elle aimerait recréer des petits moments de musique autour de la peinture sur le modèle de ceux qu’elle a imaginés à Marcillac lors du festival… de jazz. Car elle veut « s’enraciner un peu plus à Saint-Nazaire » où elle s’est installée il y a trois ans. Si Françoise n’enseigne pas la peinture, elle anime les stages de sculpture Le regard et la main à l’Ouvre-boîtes. Elle encourage à oser créer parce qu’ « on a tous des capacités bien plus grandes que ce que l’on croit ! » Il suffit juste d’en prendre conscience…
Paroles de travailleurs en territoire pas inconnu
Ils étaient bien une trentaine, la semaine dernière, à venir écouter dans ce café d’un quartier de Saint-Nazaire ces récits de travailleurs, à haute voix lus par quelques membres du Centre de culture populaire avec qui Pierre Madiot et la compagnie Pourquoi se lever le matin qu’il chapeaute se sont naturellement associés pour faire exister, entendre ces témoignages. « C’était émouvant, raconte Pierre Madiot, et d’autant plus quand cette dame est venue nous dire merci, car fière d’avoir écouté quelque chose qui la représente ».
Merci de donner la parole aux travailleurs. Qu’ils soient comme cette dame, femme de ménage, ou médecin, ou chômeur, ou commerçant, ou enseignant, ou paludière ou encore dépanneuse informatique… Au total, plus d’une quarantaine de salarié·e·s interviewé·e·s en trois ans, dans les locaux d’un syndicat, chez eux, chez elles, parfois même dans leurs entreprises, tous, toutes âgé·e·s entre 40 et 60 ans. Et si Pierre Madiot tenait à ne pas les « hiérarchiser », c’est parce que « tout travail est digne, noble et dit quelque chose de soi ». L’essence même de cette odyssée journalistique revisitée. « Ce sont des paroles en je » que l’ex-rédacteur en chef des Cahiers pédagogiques (durant cinq ans) recueille, retranscrit avec leurs silences, leurs hésitations.
« À partir de cette matière, je construis une histoire, de telle sorte qu’elle puisse intéresser le lecteur, l’auditoire. Faut que ce soit agréable à lire, valorisant. »
Une sorte « d’ovni » où le collecteur, ancien professeur de français, devient l’auteur du texte, mais non l’auteur des mots.
Un ovni narratif qui nous plonge au cœur de l’humain dans son travail…, et du territoire dans lequel le travailleur se définit. Au cœur de l’humain, par le fait que « l’on ne raconte pas une vie. On raconte un moment. Ce moment où l’on s’engage dans une activité. Où l’on prend conscience de la tâche effectuée au quotidien, du travail bien fait, et de la dignité qui s’en dégage. Dignité que le travailleur peut revendiquer, et ainsi peser sur le sens, l’organisation du travail. En France, il y a une verticalisation telle que l’ouvrier n’a rien à dire, or il a à dire ». Au cœur du territoire, car forcément, là où l’on est conditionnera notre façon de penser le travail. Que l’on soit à Cannes ou à Saint-Nazaire, la définition même du travail diffère. « Dans les ateliers d’ici, on ne fabrique pas les mêmes choses qu’ailleurs ; dans les hôpitaux d’ici, on ne soigne pas tout à fait les mêmes maladies, certaines plus fréquentes qu’ailleurs, comme par exemple celles dues aux flashs de soudure qui abîment la peau ; les élèves d’ici ne baignent pas dans la même culture qu’ailleurs », et ainsi de suite.
Travail et territoire, deux entités donc intimement liées, imbriquées dans un tissu économique, sociologique, social et culturel. Il suffit d’écouter cette médecin urgentiste, basée entre La Baule et Saint-Nazaire, qui se confiait à Pierre Madiot, pour saisir la portée de cette union : « Ayant conscience de leur savoir-faire, les ouvriers de Saint-Nazaire se sentent légitimes dans leur domaine. Du coup, ils reconnaissent aussi ma légitimité de médecin et on entre dans un dialogue d’égal à égal ». Cette même médecin qui, par la force des choses – tertiarisation du monde ouvrier oblige –, a récupéré des patients de La Baule et Guérande. Du coup, « le rapport aux soins n’a plus été le même ». Une parole parmi d’autres qui fait depuis quelques semaines l’objet de lectures publiques (lire l’encadré), bientôt accompagnées d’un film photographique. Une parole, des paroles portées par, avec cette volonté forte de voir « se multiplier partout en France » ce genre de récit. Pour faire bouger les lignes.
« Provoquer un choc, une prise de conscience et restituer cette fierté, cette dignité inhérente à tout travailleur. »
• Samedi 1er février, bibliothèque vivante, médiathèque Étienne-Caux, de 14h30 à 17h30.
• Jeudi 13 février, La p’tite scène des Halles, 19h.
• Jeudi 20 février, auberge espagnole en présence des écrivains Justine Arnal et Antoine Mouton, CCP (10, place Bourban), 18h30.
• Et d’autres dates à venir, au lycée expérimental, à Aristide-Briand, à la bibliothèque d’Assérac…
Info + : quelques récits à découvrir sur pourquoiseleverlematin.org
Une année pop, électro, blues, rap et rock’or !2025 sur les pas de 2024 ? Pas devin, mais tous les curseurs sont au vert. Zaho de Sagazan, 1er février, complet. Ko Ko Mo, 3 avril, complet… À peine annoncé que ce trimestre démarre sous les chapeaux de roue, et donne le ton, à l’image de 2024, considérée comme « la meilleure année du Vip depuis son existence » par ses membres. Un cru d’exception marqué par un taux de fréquentation record : 24 460 entrées contre 18 500 en 2022, et un torrent de dates estampillées “complet”. « On espère la même dynamique pour cette saison », lance, confiant, Frédéric Petit.
Et le président de l’association Les Escales d’ajouter : « Les gens ont pris rendez-vous chez nous ».
Pour cette nouvelle programmation hivernale « et loin d’être glaciale », la scène de musiques actuelles de Saint-Nazaire a mis les petits plats dans les grands. Au total, 22 dates, éclectiques en diable, de la pop, du rock, de l’électro, du blues… Il y en aura pour toutes les oreilles ! De beaux concerts, avec l’intime Malik Djoudi, ce 30 janvier, avec Brujün et la poétesse sonore et nazairienne O Céu pour une rencontre insolite, le 8 février, et le 28 février avec Gallowstreet, la machine infernale cuivrée venue tout droit d’Amsterdam avec son « groove incendiaire », pour ne citer qu’eux. De belles dates en perspective donc, et de beaux événements : Folk en scènes, en mars ; Les Inouïs du Printemps de Bourges, le 7 février ; Wave O’Sound, le 6 février, un festival fait par des étudiants (et LMP musique) pour les étudiants « mais pas que », évidemment. À l’affiche, des artistes émergents de la scène hip-hop électro, An’Om x Vayn, Atili et les gagnants du tremplin, Kayceee et Marlow, en mezza. Sans oublier les p’tites causeries. La prochaine, le 12 mars, sur le rap politique, à des années lumières de la galaxie bling-bling à laquelle nous sommes parfois exposés !
Nosferatu
Nosferatu est une fable gothique, l’histoire d’une obsession entre une jeune femme tourmentée et le terrifiant vampire qui s’en est épris, avec toute l’horreur qu’elle va répandre dans son sillage.
Vol à haut risque
L’US Marshals Madelyn Harris est chargée d’escorter Winston, criminel et informateur, qui va témoigner contre un parrain de la mafia. Pendant leur voyage en avion, elle se méfie rapidement du pilote, Daryl Booth, qui ne semble pas être l’homme qu’il prétend…
Jouer avec le feu
Pierre élève seul ses deux fils. Louis, le cadet, réussit ses études et avance facilement dans la vie. Fus, l’aîné, part à la dérive. Fasciné par la violence et les rapports de force, il se rapproche de groupes d’extrême-droite, à l’opposé des valeurs de son père. Pierre assiste impuissant à l’emprise de ces fréquentations sur son fils. Peu à peu, l’amour cède place à l’incompréhension…
La pampa
Willy et Jojo sont amis d’enfance et ne se quittent jamais. Pour tuer l’ennui, ils s’entraînent à la Pampa, un terrain de motocross. Un soir, Willy découvre le secret de Jojo.
Trois semaines et un jour
Yona avait trois semaines et un jour quand elle a été placée chez Maryvonne, assistante familiale à Lanvénégen, petite commune du Centre-Bretagne. Le bébé est devenu une jeune fille bien dans ses pompes, portée par l’amour et le soutien de sa famille d’accueil. Si ceux qu’elle appelle Tata et Tonton sont comme ses parents, elle a aussi une maman… et un papa auquel elle se heurte, armée d’un sens inné de la répartie. Mais à l’aube de sa vie d’adulte, Tonton tombe malade. Yona va alors prendre soin de lui comme il a pris soin d’elle 20 ans plus tôt.
Paddington au Péroulors que Paddington rend visite à sa tante Lucy bien-aimée, qui réside désormais à la Maison des ours retraités au Pérou, la famille Brown et notre ours préféré plongent dans un voyage inattendu et plein de mystères, à travers la forêt amazonienne et jusqu’aux sommets des montagnes du Machu Picchu.
Le petit monde de Léo 🐸
Venez découvrir le beau monde de Leo Lionni ! Un programme de cinq courts-métrages rempli de douceur, de poésie et surtout… Plein de philosophie pour les plus petits !
Mon gâteau préféré
Mahin a 70 ans et vit seule à Téhéran. Bravant tous les interdits, elle décide de réveiller sa vie amoureuse et provoque une rencontre avec Faramarz, chauffeur de taxi. Leur soirée sera inoubliable.
Los Delincuentes
Román et Morán, deux modestes employés de banque de Buenos Aires, sont piégés par la routine. Morán met en oeuvre un projet fou : voler au coffre une somme équivalente à leurs vies de salaires. Désormais délinquants, leurs destins sont liés. Au gré de leur cavale et des rencontres, chacun à sa manière emprunte une voie nouvelle vers la liberté.
Toxicily
En Sicile, au Nord de Syracuse, l’un des plus grands complexes pétrochimiques d’Europe empoisonne depuis 70 ans l’environnement et les hommes. « Mieux vaut mourir d’un cancer que mourir de faim », entend-on sur la plage qui borde la raffinerie. Dans un contexte d’omerta et de résignation, le film donne la parole à ceux qui luttent et qui survivent au cœur d’un territoire sacrifié sur l’autel du progrès et de la mondialisation.
[zoom] La chambre d’à côté
La chambre d’à côté… de la plaque ? De cette extension sentencieuse, d’aucuns la prendront tel un affront, d’autres verront en elle l’aubaine salvatrice de pouvoir opiner du chef sans que la foudre ne leur tombe sur la tête, tant il est inimaginable d’imaginer l’inimaginable, à savoir blasphémer l’œuvre d’Almodóvar. Pas une seconde, l’idée ne viendrait nous traverser l’esprit. Et pourtant, le maître flamboyant du mélo à l’espagnol – qui a porté avec passion, mieux que quiconque, les femmes à l’écran – fait, à l’aune de ses 75 ans, quelques infidélités à ses muses (Victoria Abril, Rossy de Palma, Penélope Cruz…) et fatalement à son style, habituellement reconnaissable entre mille.
Avec ce premier long-métrage à l’accent américain fort prononcé (conseil d’amie, mieux vaut privilégier la version originale que française !), et ce casting qui met en première ligne l’Américaine Julianne Moore et l’Anglaise Tilda Swinton – juste magistrales –, nous sommes bien loin de la caliente sociéto-dramatique d’un Talons Aiguilles (1991) ou d’un Parle avec elle (2002), pour ne citer que ces chefs-d’œuvre.
Avec La chambre d’à côté, le cinéaste livre ici une œuvre troublante, intrigante, voire un brin déstabilisante par sa dimension sonore – une espèce d’imposture musicale qui met en alerte, en se jouant de résonances hitchcockiennes, magnifiquement glaçante par sa dimension picturale où tout est tiré au cordeau. Rien ne dépasse. Comme l’impression d’évoluer dans un magazine de déco contemporain où tout est à sa place, géométrique, sans rondeur, architectural, pour mieux éluder l’adjectif barbare de chirurgical !
Et quand bien même la photographie générale qui en dégage est d’une beauté suprême, les cadrages saisissants de profondeur, la lumière qui emplit l’espace, façon Hopper, anachronique… Quand bien même le rouge, le vert, le jaune, l’orange éclatent pop art au grand jour, telle une invitation au voyage dans un tableau de Picasso ou de Warhol – ou les deux à la fois –, ça ne fait pas tout. On retiendra également le jeu des actrices, rien à redire, implacable, impeccable, à l’image de cette ode à la beauté graphique… Et à la mort, l’épicentre du propos. Et autour d’elle, la maladie, et surtout la question du droit à mourir dans la dignité, et de la culpabilité de celles et ceux qui l’accompagnent dans cette épreuve.
Un sujet délicat, sensible, très peu abordé au cinéma, et qu’Almodóvar traite à sa manière. Qu’on apprécie ou pas ! Quand quelques-uns la trouveront, sa manière, mirifique, d’autres la jugeront poussive, si ce n’est soporifique, et agaçante à certains égards. Un récit existentiel, enveloppé d’un coton réflexif de poésie philosophique par moments mal amené, et qui laisse de marbre, à l’instar de ces grandes homélies sur l’écologie et le monde capitaliste. Pour autant, La chambre d’à côté a reçu le Lion d’or à la Mostra de Venise. Donc, à vous d’en juger !
Les dix d’Ascalie prennent leur Revanche !
Après les succès rencontrés lors de ses précédents spectacles – un par an depuis sa création en 2018 –, la compagnie Les dix d’Ascalie revient avec une pièce tout aussi engagée, La Revanche. Une réécriture « raccourcie » et audacieuse du célèbre chef-d’œuvre de Friedrich Dürrenmatt, La visite de la vieille dame, jouée sur scène pour la première fois en 1955, et sur grand écran en 1963, sous le nom de La Rancune. Cette nouvelle version, mise en scène par la comédienne professionnelle Véronique Valmont, formée à l’école de la Rue Blanche à Paris, promet de plonger le public dans un maelström d’émotions où justice et vengeance s’entrelacent dans un monde cruel et profondément humain.
« Une pièce de théâtre, une comédie, une tragédie, un drame…
Cela doit être une sorte de personne ; cela doit penser, cela doit agir, cela doit vivre. »
Victor Hugo.
C’est l’histoire de Claire Zahanassian. De retour, 45 ans après les faits, dans son village natal dévasté par la pauvreté, la désormais vieille femme devenue milliardaire « réclame la tête de son ami d’enfance et amant, qui l’a autrefois trahie. Et propose aux habitants une somme colossale en échange de la condamnation à mort de ce dernier. » S’ensuivra alors une traque qui mettra en lumière ces thèmes universels que sont l’hypocrisie, le pouvoir de l’argent, la cupidité, la lâcheté, la moralité, la corruption… Des thèmes universels, et ô combien actuels ! Car voilà en effet une tragicomédie humaine qui entre tristement, amèrement en résonance avec le monde d’aujourd’hui.
Teintée d’un humour bien grinçant, pleine de rebondissements et de suspens, cette pièce n’est pas sans faire penser aux textes d’un Brecht, d’un Malraux, d’un Sartre…, ou à Dogville de Lars von Trier, sorti dans les salles obscures en 2003. « D’ailleurs, j’avais imaginé, pour cette adaptation, un même plateau scénique, dessiné à la craie. Mais au théâtre, c’est plus difficile à mettre en œuvre qu’au cinéma ! », évoque Véronique Valmont, fondatrice en 2008 d’Enjeu Paroles*, au côté de Gérard Podevin qui, en plus d’être président de l’association, porte la triple casquette de comédien, régisseur et bricoleur « quand il le faut. Ici, chacun met la main à la pâte ! On fabrique nous-mêmes nos décors, nos costumes aussi, pour la plupart ». Nous, ce sont les 17 comédiens, à l’origine 10 – d’où le double jeu de mots Les dix d’Ascalie** –, et l’instigatrice de cette belle aventure théâtrale. Dix-sept comédiens, âgés de 17 à 75 ans. Dix (7) d’Ascalie (donc) au souffle énergique, combatif, et qui ne cessera de l’être… Et pour preuve, en plus de monter des pièces à haute teneur « d’émancipation citoyenne » – et il en faut, surtout en ces temps douteux –, l’association envisage de créer un festival de théâtre amateur à Saint-Nazaire.
La « connexion », elle ne l’a faite que très récemment ! De ses photographies qu’elle tire sur du papier d’art à ce vieux livre familial que son fils, un jour, lui tend, il s’en est passé du temps…, avant que tout ne fasse sens ! Laurence Le Hire est née « par hasard » à Cannes, il y a 70 ans, a fait des études d’art, et sa carrière dans la production de films publicitaires à Paris. Elle a créé sa boîte, beaucoup voyagé, et rencontré du beau monde, le réalisateur Wim Wenders, la photographe Sarah Moon, et bien d’autres ; Étienne Chatiliez, Alain Chabat, Patrice Lecomte…, la liste est longue ! Passionnant, mais « besoin de plus. Moi aussi, j’ai des choses à dire, à créer ». À 35 ans, elle se met le week-end à sculpter « en noir et blanc », d’où le nom de sa galerie Ar Men Du, la pierre noire en breton, ses origines…
Contrainte de réduire drastiquement la voilure, Laurence doit se réinventer. À 60 ans, elle se lance dans la photographie, et capte « l’immonde !, sourit-elle. Ces petites choses que tout le monde trouve laides, mais moi belles ». Chaque trace est donc bonne à prendre. Qu’elle soit sur de vieux murs abîmés par les intempéries, sur le sol d’un parking « pourri », dans une carrière d’ardoise, aux Forges de Trignac quand c’était encore “possible”, sur le port de La Turballe, l’un de ses terrains de jeux de prédilection avec la base sous-marine. « Un grand choc visuel et émotionnel » quand elle a découvert ce lieu à son arrivée à Saint-Nazaire, en 2018. Que de matières à extraire, à sublimer, en noir et blanc, toujours, ou en monochrome ; des formes épurées, des droites minimalistes, des courbes imaginaires, des instantanées oniriques…, douces poésies de l’abstraction imprimées sur du papier d’art, papier de soie, papier d’Asie, tissu fin fait de coton… où « chacun est invité à y voir, y lire ce qu’il veut y voir, y lire ».
« Quand vous voyez une porte rouillée, moi, j’y vois un combat naval ! »,
dixit Laurence Le Hire qui rêve la nuit… « en noir et blanc », évidemment.
Des petits/moyens/grands formats photographiques, des tirages uniques « pas très nets ! » Une série aussi, intitulée Les chemins de la mémoire, 36 images placées dans de petits cadres, et des verbatims que le visiteur, une fois le mot pioché, attribuera à l’une d’entre elles. L’objectif ? En faire un livre dont les recettes seront reversées à la recherche pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. « C’est une façon, comme une autre, d’apporter un peu de poésie à ce sujet si angoissant », confie Laurence, des idées plein la tête pour cette nouvelle galerie qui accueillera son atelier, ses œuvres, et parfois des expositions collectives. Et ce n’est pas tout, l’artiste protéiforme adorerait y organiser, une fois par an, un concours avec l’école des beaux-arts, et y recevoir les de Sagazan, le père pour une performance et la fille dans un projet de création de pochette d’album avec les élèves des beaux-arts.
En parallèle, Laurence souhaite développer des ateliers dans les écoles et les maisons de quartier de Saint-Nazaire. Une première expérience à Kerlédé avait abouti à une exposition dans le cadre de la Biennale du noir et blanc. Car là est bien son désir, faire partager son savoir, son art, et sa passion pour le papier d’art. Plus qu’une passion, une fascination. Et un vrai mystère. Des années sous ses yeux, sans la voir, sans comprendre le pourquoi de cette appétence, et soudain ce livre, consacré à l’histoire de la papeterie de son arrière-grand-père maternel, à Belle-Isle-en-Terre, en Bretagne – qui refait surface, et lui tombe dessus, telle une évidence. « Ne cherche plus, maman. T’as ta réponse ! »
Les médiathèques décoincent la bulle de l’info
Qu’est-ce qu’une information ? Comment informer ailleurs que dans les journaux ou sur les réseaux sociaux ? Comment ne pas se laisser enfermer « dans nos bulles » ? Mathilde Chevré et Sylvère Jouin, alias Le Cil vert, vont parcourir le territoire pour aiguiser nos regards et esprit critique. « Avec des ateliers comme La vérité sort de la bouche des enfants, l’idée est de mettre tout le monde à contribution, y compris les écoliers », énonce la journaliste nazairienne et formatrice médias.
« Notre souhait est de créer des espaces d’échange et d’écoute, comme ceux entre des ados et résidents d’un Ehpad autour de l’altérité, de donner la parole aux publics, quels qu’ils soient, de proposer des méthodos, des décryptages… » Mais rien d’académique. Ni sur le fond, ni dans la forme. Pour apprendre à exprimer un point de vue à partir d’un sujet d’actualité, Mathilde et Sylvère ont choisi pour fil rouge : la BD documentaire. « Elle offre la possibilité de parler du réel, de toucher tous les publics, même ceux dits éloignés », estime Mathilde. Sylvère confirme : « Ce support d’information, qui présente une forme journalistique et romanesque à la fois, peut servir à la vulgarisation de sujets compliqués, tout en autorisant certaines libertés. Notre binôme s’appuie donc sur la vérification des faits et sur l’affect. La BD faisant appel aux émotions pour toucher les gens. En fait, ce style procède un peu comme Hergé qui après le controversé Tintin au Congo, et sur les conseils de son ami Tchang, a fini par documenter les aventures de son reporter et effectuer un vrai travail journalistique. »
En creux, Mathilde et Sylvère ont envie de questionner ce qui fait écho dans notre société et surtout de créer du lien tout en restant accessible. D’où le nom de leur résidence : Journalisme, ce qui nous différencie et ce qui nous lie. L’occasion d’aborder la liberté d’expression, plutôt avec l’humour pour vecteur. « La meilleure arme contre le terrorisme et les fondamentalismes. Une arme aussi face à la morosité ambiante. Après Charlie, après Samuel Paty, on peut continuer à rire grâce à la pédagogie du faire. C’est ça, l’éducation aux médias ! Laisser faire, ne pas faire à la place. Nombreuses sont les possibilités pour amener à se questionner, surtout les jeunes qui ont besoin qu’on leur donne la parole », assure la journaliste. Pourquoi pas en dessinant des M. et Mme Patate ? La technique de Sylvère. « Je déroule mes histoires en dessinant très vite des M. Patate avec une forme d’écriture automatique pour ne pas perdre le fil. Puis je reviens sur mes dessins. Une fois qu’on a appris cette technique, le dessin devient un moyen d’expression. Il est devenu le mien. Et tout le monde y arrive car on l’a tous en nous, cette association du dessin à la parole. La BD fonctionnant comme un langage oral. »
Pour ou contre les zones sans enfant dans les avions, les trains, les restaurants ? À vous de plancher en répondant à cette question provocatrice dès le 25 janvier lors d’un premier atelier à la médiathèque de Saint-André-des-Eaux ! Pour aller plus loin et jusqu’à la fin avril, les médiathèques et l’association Les pieds dans le Paf proposent, en complément des interventions de Mathilde et de Sylvère, des ateliers ludiques pour expérimenter les outils médiatiques : vidéos, intelligence artificielle, trucage photos… Qu’est-ce que la fabrique de l’info ? Comment construire un reportage, un lancement, une interview ? Devenez reporter radio ou vidéo le temps d’un atelier ou créez votre vidéo pour comprendre le fonctionnement des vidéos virales pas toujours vraies. Les médiathèques mettront aussi les familles au défi de distinguer le faux du vrai avec « un quiz info ou intox ? » Enfin, une première conférence, Saint-Nazaire à travers la BD, ouvrira la résidence de Mathilde et de Sylvère dans la cité portuaire, le 25 janvier à la médiathèque Étienne-Caux.
Saint-Nazaire classique(s), tout un programmeAprès La folle journée en région devenue l’an passé Ma région virtuose, voici Saint-Nazaire classique(s). La Ville ayant décidé de ne pas faire la promotion d’un événement porté par la Région alors que l’exécutif régional vient d’effectuer des coupes budgétaires drastiques, notamment dans la culture. Pour remplacer l’édition 2025 de Ma région virtuose, prévue aux mêmes dates, la Ville a donc « travaillé à une autre manière de faire vivre la musique de répertoire à Saint-
Nazaire, en collaboration avec le Conservatoire à rayonnement départemental et la Scène nationale », a expliqué le maire David Samzun dans un communiqué le 5 décembre dernier. Restent un esprit, une organisation inchangés et une même ambition : rendre accessible la musique classique par de courts programmes et de petits prix. Il s’agit aussi de continuer « d’enthousiasmer le public nazairien pendant trois jours de musique par l’écoute de grands airs connus ou la découverte de compositeurs ».
Du XVIIIe siècle à aujourd’hui, le répertoire, placé sous le signe de la transmission et de la jeunesse, propose un voyage à travers le monde : de la France à l’Italie en passant par l’Allemagne, l’Autriche ou l’Argentine. Haendel, Mendelssohn, Ravel, Haydn, Poulenc, Rachmaninov…, Saint-Nazaire classique(s) présente des oeuvres d’illustres compositeurs interprétées par des ensembles émergents, amateurs ou professionnels comme le quatuor Van Kuijk, le jeune trio Pantoum, le duo Ermitage, couronné du 2e prix au concours international de Musique de chambre de Lyon (2022) ou encore l’un des plus grands guitaristes classiques et complice de M : Thibault Cauvin. Au côté de ces virtuoses internationaux, les talents locaux de Barok en stock, de l’Orchestre symphonique de Saint-Nazaire, de la Philharmonie des deux mondes. Sans oublier la magie de la comédie musicale opérée par l’Orchestre d’harmonie de Saint-Nazaire qui présentera des extraits de Roméo et Juliette, des Misérables, de Notre-Dame de Paris ou de La La Land. Enfin, 80 musiciens et danseurs proposeront une visite musicale et chorégraphique avec le programme Légendes urbaines. Comme un symbole du rapprochement entre la musique et la danse au conservatoire de Saint-Nazaire…
Vendredi 24 janvier
Théâtre Simone-Veil
Les plus belles mélodies d’Haendel, par l’ensemble Amarillis et Melodies in mind, 20h.
Samedi 25 janvier
Théâtre Simone-Veil
Projet figuratif sur les ambiances sonores et visuelles de la ville par l’école intercommunale de musique Sud Estuaire et l’artiste peintre Diego Lis, suivi de Légendes urbaines : une visite musicale et chorégraphique, 11h • Opus 80 de Mendelssohn et Quatuor en Fa majeur de Ravel, par le quatuor Van Kuijk, 14h • Poïésis du tango à partir d’œuvres d’Ástor Piazzolla, par les artistes enseignants du conservatoire Boris-Vian, 16h • Haydn, Boulanger, Ravel, par le Trio Pantoum, 17h15 • Thibault Cauvin, 20h45.
Conservatoire Boris-Vian
Suite instrumentale BWV 1066, Cantate BWV 4 et BWV 39 de Bach, par Barok en stock et l’ensemble vocal Guillaume Boni, 16h • Poulenc, Roslavets et Rachmaninov, par le duo Ermitage, 19h.
Dimanche 26 janvier
Théâtre Simone-Veil
La magie de la comédie musicale par l’Orchestre d’harmonie de Saint-Nazaire, 10h • Lincke, Janacek, Elgar, Strauss et Offenbach, par l’Orchestre symphonique de Saint-Nazaire, 11h30 • La Philharmonie des deux mondes célèbre Haydn et Salieri, 14h • Concert conté : Les lavandières de la nuit, qui convoque des airs de Verdi, Berlioz, Saint-Saëns, Duhamel, Holmès et deux compositrices contemporaines, Caroline Marçot et Frédérique Lory, par l’ensemble Mélisme(s), 17h15.
Conservatoire Boris-Vian
Conservatorio Renovatorio d’Arturo Gervasoni raconte l’histoire musicale de Saint-Nazaire depuis le début de XXe siècle et celle de son conservatoire, 14h • Liebeslierder Walzer de Brahms et lecture de ses correspondances avec Clara
Schumann, par l’ensemble Camerata, 15h45.
My sunshine
Sur l’île d’Hokkaido, l’hiver est la saison du hockey pour les garçons. Takuya, lui, est davantage subjugué par Sakura, tout juste arrivée de Tokyo, qui répète des enchaînements de patinage artistique. Il tente maladroitement de l’imiter si bien que le coach de Sakura, touché par ses efforts, décide de les entrainer en duo en vue d’une compétition prochaine… À mesure que l’hiver avance, une harmonie s’installe entre eux malgré leurs différences. Mais les premières neiges fondent et le printemps arrive, inéluctable.
Wolf man
Et si l’être que vous aimez se transformait en une créature à peine reconnaissable ? Père de famille vivant à San Francisco, Blake hérite de sa maison d’enfance, une vieille ferme située au fin fond de l’Oregon, lorsque son père disparaît et qu’il est considéré comme mort par les autorités. Alors que son couple bat de l’aile, Blake convainc sa femme Charlotte de changer d’air et d’aller vivre dans sa maison de l’Oregon avec leur petite fille Ginger. Mais lorsque Blake, Charlotte et leur fille arrivent près de la ferme, ils sont attaqués, en pleine nuit, par un animal invisible : tentant de prendre la fuite, ils se barricadent à l’intérieur de la maison pour se protéger contre la bête qui rôde, aux aguets. Mais au fil de la nuit, Blake commence à se métamorphoser en une créature méconnaissable…
Le dossier Maldoror
Belgique, 1995. La disparition inquiétante de deux jeunes filles bouleverse la population et déclenche une frénésie médiatique sans précédent. Paul Chartier, jeune gendarme idéaliste, rejoint l’opération secrète « Maldoror » dédiée à la surveillance d’un suspect récidiviste. Confronté aux dysfonctionnements du système policier, il se lance seul dans une chasse à l’homme qui le fera sombrer dans l’obsession.
Babygirl
Romy, PDG d’une grande entreprise, a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire dans la société qu’elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis…
Better man
L’ascension du célèbre chanteur/compositeur britannique Robbie Williams. Devenu une star avec le Boy Band, Take That, dans les années 1990, ce dernier a peu à peu plongé dans les paradis artificiels avant de retrouver le succès en solo en 1997 avec la chanson «Angels».
Un parfait inconnu
New York, début des années 60. Au cœur de l’effervescente scène musicale et culturelle de l’époque, un énigmatique jeune homme de 19 ans arrive dans le West Village depuis son Minnesota natal, avec sa guitare et un talent hors normes qui changeront à jamais le cours de la musique américaine. Alors qu’il noue d’intimes relations durant son ascension vers la gloire, il finit par se sentir étouffé par le mouvement folk et, refusant d’être mis dans une case, fait un choix controversé qui aura des répercussions à l’échelle mondiale…
Crois pas qu’on dort
Le portrait brut et intime de Maysane, Leyna et Charles-Antoine, trois jeunes athlètes parisiens qui se préparent pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Filmés pendant 5 ans, on les voit grandir, faire face aux difficultés de l’adolescence ainsi qu’aux sacrifices qu’implique le défi qu’ils se sont lancé : représenter la France lors du plus grand rassemblement sportif mondial.
Shaun of the dead
À bientôt trente ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Ce vendeur sans ambition passe son temps à traîner avec son collocataire Ed dans leur pub préféré, le Winchester. Excédée par son manque d’engagement, sa petite amie Liz décide de rompre avec lui. Après une nuit bien arrosée, Shaun décide de reprendre sa vie en main. Mais au même moment, une armée de zombies déferle sur Londres, semant la terreur au sein de la population. Voilà l’occasion rêvée pour Shaun de reconquérir Liz en lui prouvant de quoi il est capable…
Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre
Tokyo, début des années 1940. Tetsuko, que tout le monde appelle Totto-Chan, est une petite fille pleine de vie qui mène la vie dure à son institutrice, qui finit par la renvoyer. Ses parents décident de l’inscrire à Tomoe, une école pas comme les autres où de vieux wagons font office de salles de classe. Son directeur y met l’accent sur l’indépendance et la créativité des enfants. Tandis que la Japon s’enfonce dans la guerre, Totto-Chan va découvrir que les petites expériences de la vie sont plus importantes que les leçons.
Tout ira bien
Angie et Pat vivent le parfait amour à Hong Kong depuis plus de 30 ans. Jamais l’une sans l’autre, leur duo est un pilier pour leurs parents et leurs amis. Au brusque décès de Pat, la place de Angie dans la famille se retrouve fortement remise en question…
Je suis toujours là
Rio, 1971, sous la dictature militaire. La grande maison des Paiva, près de la plage, est un havre de vie, de paroles partagées, de jeux, de rencontres. Jusqu’au jour où des hommes du régime viennent arrêter Rubens, le père de famille, qui disparait sans laisser de traces. Sa femme Eunice et ses cinq enfants mèneront alors un combat acharné pour la recherche de la vérité…
Argoat
Pendant une année, un photographe animalier parcourt sa région natale : La Bretagne. Au-delà des côtes sauvages, il est temps d’explorer nos terres, véritable berceau du vivant. Le défi : documenter et apprendre à connaître la faune locale, de jour comme de nuit, dans le plus grand des respects. De la macro au roi des forêts, embarquez dans cette aventure, au fil des saisons, à la rencontre de l’invisible à quelques pas de chez nous.
At BerkeleyUn semestre sur le campus de la plus prestigieuse université publique américaine : Berkeley.
Frederick Wiseman nous montre les principaux aspects de la vie universitaire et plus particulièrement les efforts de l’administration pour maintenir l’excellence académique et la diversité du corps étudiant face aux restrictions budgétaires drastiques imposées par l’État de Californie.
A travers les différentes facettes de cette institution mythique, At Berkeley nous donne accès au débat sur l’avenir de l’enseignement supérieur aux États-Unis.
Tabou
A Lisbonne, Aurora, une vieille femme au fort tempérament, demande avant de mourir à sa voisine altruiste, Pilar, et à sa femme de ménage, Santa, de retrouver un certain Ventura qu’elle tient à revoir. Mais l’homme arrive trop tard. Il se confie toutefois aux deux femmes et leur relate la grande passion qui l’a lié autrefois à leur défunte voisine. Une histoire d’amour née en Afrique dans les années 1960 alors qu’il était un musicien en tournée tandis qu’Aurora, mariée et enceinte, gérait une ferme près du mont Tabou. Cette fresque romanesque dévoile un mélodrame envoûtant invitant à une grande histoire d’amour sur fond d’empire colonial portugais en Afrique.
La passion de Jeanne D’Arc
En 1431 débute le procès de Jeanne dans le château de Rouen, devant un tribunal ecclésiastique au service de l’occupant anglais. Enchaînée, avec une simplicité désarmante, elle explique ses gestes devant une foule qui a décidé de la condamner avant même le début de son jugement.
Pierre feuille pistolet
Un van polonais sillonne les routes d’Ukraine. A son bord, Maciek Hamela évacue des habitants qui fuient leur pays depuis l’invasion russe. Le véhicule devient alors un refuge éphémère, une zone de confiance et de confidences pour des gens qui laissent tout derrière eux et n’ont plus qu’un seul objectif : retrouver une possibilité de vie pour eux et leurs enfants.
Spectateurs
Qu’est-ce que c’est, aller au cinéma ?
Pourquoi y allons-nous depuis plus de 100 ans ?
Je voulais célébrer les salles de cinéma, leurs magies.
Aussi, j’ai suivi le chemin du jeune Paul Dédalus, comme le roman d’apprentissage d’un spectateur. Nous avons mêlé souvenirs, fiction, enquêtes…
Un torrent d’images qui nous emporte.
Mémoires d’un escargot
À la mort de son père, la vie heureuse et marginale de Grace Pudel, collectionneuse d’escargots et passionnée de lecture, vole en éclats. Arrachée à son frère jumeau Gilbert, elle atterrit dans une famille d’accueil à l’autre bout de l’Australie. Suspendue aux lettres de son frère, ignorée par ses tuteurs et harcelée par ses camarades de classe, Grace s’enfonce dans le désespoir. Jusqu’à la rencontre salvatrice avec Pinky, une octogénaire excentrique qui va lui apprendre à aimer la vie et à sortir de sa coquille…
[zoom] Un ours dans le jura
Attention bolide ! Alors, attachez bien vos ceintures. Un ours dans le Jura – même si les protagonistes répètent comme un mantra qu’il « n’y a PAS d’ours dans le Jura » – démarre sur les chapeaux de roue. À 100 à l’heure même. Avec une cascade de boulettes et de sang qui s’enchaîne dès les premières minutes. Cette farce policière de Franck Dubosc a le goût assumé du cinéma des frères Coen dans la manière de « confronter des gens ordinaires à l’extraordinaire », des accents du western rural de La Roy avec ses bévues burlesques et du Polar Park par son côté french touch en plein massif jurassien. Dans son 3e long métrage, « inspiré d’une histoire fausse », l’acteur passé derrière la caméra sort des sentiers battus et excelle dans un genre auquel il ne s’était encore jamais frotté : le thriller.
Un matin d’hiver, à l’approche des fêtes de fin d’année, Michel (Franck Dubosc) fait une sortie de route pour éviter un ours. Dans sa course folle, il percute une voiture et tue, coup sur coup, une femme, puis l’homme qui l’accompagne. Deux morts mais deux millions dans le coffre ! Un beau magot de Noël ? Dans cette comédie grinçante, menée à un rythme effréné, Benoît Poelvoorde (Roland) et Laure Calamy (Cathy) sont sobres, inspirés, comme le réalisateur qui parvient à manier habilement suspens et rebondissements jusqu’aux derniers instants. Les répliques fusent. Certaines sont complètement absurdes. D’autres deviendront sans doute cultes. Et on rit. Beaucoup. « On avait dit tout seul », glisse le major Roland, beaucoup plus finaud qu’il n’y paraît, qui cherche à convoquer discrètement Michel. « Mais tout seul, c’est tous les deux », réplique Michel. Car l’histoire est aussi celle de ce couple qu’il forme avec l’énergique Cathy, drôlement fan de polars. Un couple simple qui s’est perdu, usé par le temps et les difficultés financières. Une histoire de famille aussi soudée autour d’un petit Dominique dit Doudou, un enfant subtilement différent. Entre rire et effroi, ce film macabre et irréaliste est saupoudré d’une bonne dose d’humanité à la naïveté joyeuse, incarnée par l’excellente Joséphine de Meaux, quand sont évoqués les réfugiés. Dans cette comédie enneigée, il est en effet aussi question d’entourloupes, de drogue, de trafics (in)humains… Il en résulte un suspens à toute épreuve, des gags à gogo sans en faire trop, du gore… : jouissif. C’est encore le caractère immoral de cette comédie noire à l’humour à froid, voire glacé comme les paysages du Jura, qui séduit. Au travers de cette aventure rocambolesque, Dubosc a d’ailleurs le chic pour déceler des décors majestueux. Une très belle surprise de début d’année.
Ça swing swing à Sing Sing ?
1927, New York en pleine prohibition. Dans le quartier chaud de Harlem, le mythique Cotton Club – berceau du jazz qui a vu se produire les plus grands, tels Duke Ellington, Louis Armstrong, Billie Holiday pour ne citer qu’eux –, a dû fermer ses portes. Son propriétaire, Owney Madden, gangster de son état (et qui a vraiment existé), croupit dans les geôles de Sing Sing pour vente illicite d’alcool, et trafic. Sa fille, elle, ne l’entend pas de cette oreille, et décide de continuer à faire tourner la boutique et les fûts de bière… frelatée, entre autres whiskies coupés au pétrole et vins “français”, avec l’accent s’il vous plaît ! Le décor est planté. Quant à la suite, vous n’avez encore rien vu !
Cette pièce 100% Petit Lu et mise en scène par Guillaume Roussel est un pur régal, à consommer sans modération ! Eh oui, quitte à enfreindre la loi, autant que ce soit pour un excès d’abus de culture, tristement en péril ! Et Je n’irai pas à Sing Sing fait partie de ces formes insolites, un peu folles, délicieusement burlesques qui nous plongent dans cet état jouissif d’ivresse théâtrale. Jusque tard dans la nuit, dans ces soirées clandestines, l’on croise la célèbre actrice et chanteuse Mae West et le politicien Jimmy Walker, entre autres personnages hauts en couleur incarnés par des comédiens imbibés de talent et d’une énergie dingue. Car en plus des gags absurdes, des réf’ actuelles à la politique, à la musique et au 7e art, ça danse, ça joue en live, ça chante, ça swingue… C’est Sing Sing, jazzy et so good.
La Source et Cop1/“copains” contre la précarité étudiante
Saint-Nazaire, ville « crash test » pour Cop1 Solidarités étudiantes. Une première distribution alimentaire le 16 novembre, et une première dans une cité « petit format ! Jamais encore, nous n’avions ouvert une antenne [la 21e sur les 23 créées depuis 2020 sur tout l’Hexagone] dans une ville de 4 000 étudiants. En général, c’est autour des 10 000 et plus », explique Léonore Maunoury, 23 ans, chargée de développement au sein de l’association, et sous le choc : « En seulement un mois de vie, nous sommes déjà à plus de 100 paniers avec une vingtaine d’étudiants sur liste d’attente, c’est du jamais-vu ! C’est terrifiant. Je ne m’attendais pas à ce que les paniers se remplissent aussi vite. Petites ou grandes villes, la précarité est partout ». Et dans ces colis, il y a de tout, boîtes de conserve, riz, pâtes, café, chocolat en poudre… qui proviennent de la Banque alimentaire, et plus de 400 kg de fruits et légumes achetés le jour même. Pour Serge, 24 ans, originaire du Cameroun, en 3e année d’ingénierie au Cesi, bénéficiaire et bénévole de Cop1, ces distributions sont une bénédiction :
« Sans cela, je n’aurais pas grand-chose dans le frigo, si ce n’est rien ! Avec un panier, je tiens dix jours ».
Pour la prochaine et troisième distribution à Saint-Nazaire, le 22 janvier*, la jeune étudiante à Sciences Po table « sur 150 colis, et à terme sur plus de 200 », à son grand dam. « À la base, Cop1 n’a pas vocation à exister ! On souhaiterait même qu’elle n’ait plus à exister », mais la réalité est là, et frappe de plein fouet, sans vergogne ni pitié. « Il existe une vraie précarité chez les jeunes. Une précarité à laquelle on s’habitue, qu’on banalise. Aujourd’hui, ça ne choque plus de les voir chercher des colis », déplore Léonore. D’ailleurs, les chiffres sont sans appel : 1 étudiant sur 2 saute un repas. 1 sur 5 a recours à l’aide alimentaire, les 3/4 disposent de moins de 100 € de “reste à vivre” par mois, soit 3,33 € par jour pour se nourrir, se soigner, s’habiller ou se cultiver. Un constat alarmant qui ne cesse de s’accentuer depuis la crise Covid, qui a rendu le problème – déjà prégnant – visible. Une précarité structurelle contre laquelle Cop1 lutte au quotidien, sous toutes ses formes, et ce au travers de différents dispositifs (accès à la culture, au sport, à l’emploi, aux droits, lutte contre l’isolement). Pas un hasard donc si les distributions se déroulent à La source. « Un partenariat qui a du sens », souligne Max Évain, coordinateur de ce lieu qui propose aux 15-25 ans divers accompagnements (info santé, engagement bénévolat, ateliers, etc.).
« Ces distributions sont l’occasion de capter leur regard, sinon plus. Sur celle de novembre, six bénéficiaires ont adhéré, et d’autres sont revenus pour du coaching ou la réalisation de projet ».
The Bridge, le football à la sauce US
En 2020, le club historique de foot américain Les Espadons a laissé la place à The Bridge. Un clin d’œil au pont de Saint-Nazaire, aux States et à l’histoire qui lie la ville aux USA. Car dans ce sport si spectaculaire, les équipes se choisissent des noms évocateurs faisant référence à des lieux, des animaux féroces, des guerriers… Bilan : l’équipe nazairienne « dénote un peu face aux Gladiators de la Roche-sur-Yon », confesse en souriant Ludovic Lebossé, le président. Mais ce sport ne se résume pas à un jeu de brutes, « ni à l’utilisation exclusive des bras et des jambes. Il faut avoir aussi un cerveau », déclare Camille Rio, l’un des fondateurs du club actuel. L’une de ses spécificités est même un règlement assez complexe. La tactique et la technique y jouent un grand rôle. Toutes les combinaisons sont bonnes pour tromper l’adversaire qui, souvent, ignore quel est le porteur du ballon chargé de l’emmener dans la ligne d’en-but adverse. Sur le terrain : deux équipes en ligne. Neuf en attaque versus neuf en défense.
« L’objectif est plutôt d’éviter le contact tout en cherchant à progresser avec des passes vers l’avant et non vers l’arrière comme au rugby », poursuit Ludovic qui joue linebacker (défense).
À la manière du rugby, avec lequel il partage le terrain du Pré-Hembert à Saint-Nazaire, ce sport d’opposition peut donc être perçu comme dangereux mais « en réalité, il ne comporte pas plus de risques de blessures que d’autres disciplines. »
« Tous les âges et gabarits font l’affaire. Les joueurs ne sont pas tous des Golgoths surdimensionnés », confie Ludovic qui cherche à « enrôler des jeunes. C’est mieux que de les laisser traîner dans les quartiers ». Le président aimerait aussi développer la partie flag foot, version mixte et sans contact du foot US, qui effraie moins les athlètes féminines. Car cette saison, « nous n’avons pas de filles parmi les 38 licenciés des équipes juniors et seniors ». Pourtant au Bridge, chacun vient comme il est pour se faire plaisir avant tout. Peu importe le résultat, même si certains, comme Thibalt Lebossé, affichent un joli palmarès. Et toujours dans sa volonté d’ouverture, le club loue les équipements de ses joueurs « pour limiter les frais et accueillir le plus grand nombre. Un casque neuf coûte par exemple 750 € », note Ludovic qui souhaiterait aussi recruter des cheerleaders (pom-pom girls)…
Nord de la France, 2005 : Malik, inspecteur de police, assiste impuissant à la mort d’une enfant suite à un kidnapping. En charge de l’enquête, il échoue à retrouver le meurtrier. Dix ans plus tard, sans élément nouveau, sans trace d’un dangereux criminel qui court toujours, l’affaire s’apprête à être classée définitivement. Mais quand de nouveaux faits en lien avec l’affaire se révèlent, Malik entame une course contre la montre dans l’espoir de résoudre l’enquête avant l’expiration du délai de prescription. Dans Six Jours. C’est le temps qui lui reste pour retrouver le coupable.
Un ours dans le jura
Michel et Cathy, un couple usé par le temps et les difficultés financières, ne se parle plus vraiment. Jusqu’au jour où Michel, pour éviter un ours sur la route, heurte une voiture et tue les deux occupants. 2 morts et 2 millions en billets usagés dans le coffre, forcément, ça donne envie de se reparler. Et surtout de se taire.
L’amour au présent
Almut et Tobias voient leur vie à jamais bouleversée lorsqu’une rencontre accidentelle les réunit. Une romance profondément émouvante sur les instants qui nous changent, et ceux qui nous construisent.
La fille d’un grand amour
Ana et Yves se sont aimés passionnément puis se sont séparés. Des années plus tard, leur fille, Cécile, réalise un documentaire sur leur rencontre. Ils se revoient à cette occasion. Toujours marqués par leur amour passé, ils vont alors chercher un chemin pour revenir l’un vers l’autre…
La chambre d’à côté
Ingrid et Martha, amies de longue date, ont débuté leur carrière au sein du même magazine. Lorsqu’Ingrid devient romancière à succès et Martha, reporter de guerre, leurs chemins se séparent. Mais des années plus tard, leurs routes se recroisent dans des circonstances troublantes…
Criminal squad : Pantera
La suite des aventures de “Big Nick” O’Brien qui traque les méchants dans les rues d’Europe et se rapproche de la capture de Donnie. Pendant ce temps, ce dernier s’est laissé entraîner dans le monde dangereux des voleurs de diamants et de la mafia des Panthères.
Ça
À Derry, dans le Maine, sept gamins ayant du mal à s’intégrer se sont regroupés au sein du «Club des Ratés». Rejetés par leurs camarades, ils sont les cibles favorites des gros durs de l’école. Ils ont aussi en commun d’avoir éprouvé leur plus grande terreur face à un terrible prédateur métamorphe qu’ils appellent «Ça»…
Car depuis toujours, Derry est en proie à une créature qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir des terreurs de ses victimes de choix : les enfants. Bien décidés à rester soudés, les Ratés tentent de surmonter leurs peurs pour enrayer un nouveau cycle meurtrier. Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu’un petit garçon poursuivant son bateau en papier s’est retrouvé face-à-face avec le Clown Grippe-Sou.
Planète B
France, 2039. Une nuit, des activistes traqués par l’Etat, disparaissent sans laisser aucune trace. Julia Bombarth se trouve parmi eux. A son réveil, elle se découvre enfermée dans un monde totalement inconnu : PLANÈTE B.
Le déluge
1792, L’Ancien Régime touche à sa fin. À Paris, Louis XVI et son épouse Marie-Antoinette sont arrêtés et conduits au donjon de la Tour du Temple. Librement inspiré des carnets de Cléry, valet de chambre du Roi resté auprès de lui jusqu’à sa mort.
Hiver à Sokcho
A Sokcho, petite ville balnéaire de Corée du Sud, Soo-Ha, 23 ans, mène une vie routinière, entre ses visites à sa mère, marchande de poissons, et sa relation avec son petit ami, Jun-oh. L’arrivée d’un Français, Yan Kerrand, dans la petite pension dans laquelle Soo-Ha travaille, réveille en elle des questions sur sa propre identité et sur son père français dont elle ne sait presque rien. Tandis que l’hiver engourdit la ville, Soo-Ha et Yan Kerrand vont s’observer, se jauger, tenter de communiquer avec leurs propres moyens et tisser un lien fragile.
Le cuirassé Potemkine
Un épisode de la Révolution russe de 1905 : l’équipage d’un cuirassé, brimé par ses officiers, se mutine et prend le contrôle du navire. Arrivés à Odessa, les marins sympathisent avec les habitants qui se font brutalement réprimer par l’armée tsariste…
Les extraordinaires aventures de Morph
Avec ce programme de 8 courts métrages réunis en un film, plongez dans l’univers espiègle de Morph, un petit être malicieux fait en pâte à modeler. Il partage ses aventures avec son meilleur ami Chas et une joyeuse bande de compagnons, dont la pétillante Delilah, le sage GrandMorph et les Toutes Petites Créatures. Ils vivent ensemble dans un atelier d’artiste, où chaque recoin du bureau devient le décor de situations étonnantes. Entre humour et surprises, leurs aventures promettent des moments inoubliables dans un univers où tout peut arriver !
The Store
Un grand magasin à Dallas . Cadres, vendeuses, vendeurs, dirigeants, petites mains, clientèle, chacun joue sa partition. « Neiman Marcus est une institution créée pour vendre, sinon c’est la défaite », entend-on de son directeur
Sans lendemainAprès un mariage malheureux, une femme du monde est contrainte de devenir danseuse nue dans un cabaret pour élever son jeune fils.
After Life
Dans un endroit mystérieux, les morts doivent mettre en scène un film revenant sur le temps le plus fort de leur vie passée.
Mon inséparable
Mona vit avec son fils trentenaire, Joël, qui est «en retard». Il travaille dans un établissement spécialisé, un ESAT, et aime passionnément sa collègue Océane, elle aussi en situation de handicap. Alors que Mona ignore tout de cette relation, elle apprend qu’Océane est enceinte. La relation fusionnelle entre mère et fils vacille.
Pepe
Pablo Escobar c’est 30 milliards de dollars, 5000 meurtres, 80% du trafic mondial de cocaïne… et 1 hippopotame : voici l’épopée fantastique de Pepe, de la Namibie à Medellín.
Les feux sauvages
Chine début des années 2000. Qiaoqiao et Bin vivent une histoire d’amour passionnée mais fragile. Quand Bin disparaît pour tenter sa chance dans une autre province, Qiaoqiao décide de partir à sa recherche. En suivant le destin amoureux de son héroïne de toujours, Jia Zhang-ke nous livre une épopée filmique inédite qui traverse tous ses films et 25 ans d’histoire d’un pays en pleine mutation.
Bird
À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs.
Oh, Canada
Un célèbre documentariste canadien accorde une ultime interview à l’un de ses anciens élèves, pour dire enfin toute la vérité sur ce qu’a été sa vie. Une confession filmée sous les yeux de sa dernière épouse…
Kraven the hunter
Kraven the hunter raconte la genèse sanglante et explosive de l’un des super-vilains les plus iconiques de l’univers Marvel.
Kraven, un homme dont la relation complexe avec son père, l’impitoyable Nikolai Kravinoff, l’entraine vers une vengeance aux conséquences brutales, l’appelant à devenir non seulement le plus grand chasseur du monde, mais aussi l’un des plus redoutés.
La boum
Vic vit tranquillement entre le lycée, ses parents et Poupette, son arrière-grand-mère. Lorsque sa mère apprend l’existence d’une ancienne maîtresse de son mari, elle décide de «faire un break» mais du haut de ses 13 ans Vic ne pense qu’à sa première boum…
Sous écrous
Sammy est un étudiant en droit qui jongle entre ses études et son travail de livreur de pizza. Lors d’une livraison, Sammy est arrêté à tort et inculpé pour un braquage qu’il n’a pas commis. Derrière cette machination se cache Eddy Barra, un célèbre braqueur surnommé “l’artificier” qui est aussi son sosie. Eddy a orchestré ce piège, utilisant leur ressemblance pour s’échapper en laissant Sammy endosser ses crimes. En prison, Sammy se voit contraint de jouer le rôle du braqueur pour survivre. Avec l’aide de Nada, son codétenu, Sammy cherche à prouver son innocence et retrouver son identité.
Les cadeaux
Les cadeaux… La plupart d’entre nous les attendent avec impatience. D’autres les redoutent, voire les oublient. A deux jours de Noël, chez les Stain, on redouble d’idées mais elles sont loin d’être toutes bonnes. Et si le pire cadeau était encore à venir ?
Le beau rôle
Depuis des années, Henri et Nora partagent tout : ils s’aiment et elle met en scène les pièces dans lesquelles il joue. Quand Henri décroche pour la première fois un rôle au cinéma, la création de leur nouveau spectacle prend l’eau et leur couple explose. Est-il possible de s’aimer sans s’appartenir complètement ?
Mufasa : le roi lion
Rafiki raconte à la jeune lionne Kiara – la fille de Simba et Nala – la légende de Mufasa. Il est aidé en cela par Timon et Pumbaa, dont les formules choc sont désormais bien connues. Relatée sous forme de flashbacks, l’histoire de Mufasa est celle d’un lionceau orphelin, seul et désemparé qui, un jour, fait la connaissance du sympathique Taka, héritier d’une lignée royale. Cette rencontre fortuite marque le point de départ d’un périple riche en péripéties d’un petit groupe « d’indésirables » qui s’est formé autour d’eux et qui est désormais à la recherche de son destin. Leurs liens d’amitié seront soumis à rude épreuve lorsqu’il leur faudra faire équipe pour échapper à un ennemi aussi menaçant que mortel…
Le Noël de Teddy l’ourson 🧸
Alors que les premiers flocons de neige viennent de pointer le bout de leur nez, Marianne attend avec impatience l’arrivée de Noël avec toute sa famille. Mais la petite fille ne peut s’empêcher de penser à Teddy, un adorable ours en peluche qu’elle a vu sur l’étagère d’un stand du marché de Noël. Elle en est sure, elle l’a vu éternuer : et s’il était bel et bien vivant ? Elle rêve de devenir amie avec lui, mais quelqu’un d’autre vient de le gagner à la loterie… Avec l’aide des autres peluches et un soupçon de magie de Noël, parviendra-t-elle à rejoindre son ourson ?
Sonic 3
Sonic, Knuckles et Tails se retrouvent face à un nouvel adversaire, Shadow, mystérieux et puissant ennemi aux pouvoirs inédits. Dépassée sur tous les plans, la Team Sonic va devoir former une alliance improbable pour tenter d’arrêter Shadow et protéger notre planète.
Il faut sauver Noël 🎅
Au village, tout le monde se prépare pour Noël. Mais cette année, un évènement va venir perturber la fête : toutes les décorations ont disparu, plus aucune boule pour décorer les sapins ! Nos deux jeunes héros vont devoir découvrir qui se cache derrière ce mystère. Un programme de 2 courts métrages.
Mon beau sapin🎄
Une comptine qui annonce l’arrivée de Noël et de l’hiver, un cactus qui rêve de devenir sapin, un loup qui cherche sa bonne étoile, deux oiseaux qui se chamaillent un cadeau et un sapin qui prend feu ! Cinq histoires en guirlande pour illuminer le cœur des enfants.
Programme :
Mon beau sapin de Sergey Merinov (2016, Russie, 4’) :
Portée par la chanson la plus célèbre du Nouvel An et du Noël russe, « La forêt qui élève un arbre de Noël », cette comptine retrace en quelques minutes, la vie d’un jeune sapin qui devient le protecteur majestueux des fêtes des animaux.
Au feu, le sapin ! de Seung-bae Jeon (2023, Corée du Sud, 9’) :
Maman pile travaille nuit et jour pour faire fonctionner un petit monde électrique (pistolets à bulles de savon, appareils photos, thermomètres,…). Un jour d’hiver, pendant la sieste des enfants, la responsable de la crèche découvre que le sapin de Noël est en feu. Avec l’aide de maman pile, elle va tenter l’impossible et déployer tous les moyens pour sauver les enfants.
Le Cadeau d’Alfredo Soderguit (2021, Uruguay, 3’) :
Deux oisillons habitent sur le même arbre. L’un est blanc et l’autre noir. Ils y vivent en paix et en harmonie jusqu’à ce que Noël vienne perturber leur tranquillité : l’enjeu, un cadeau ! Tous deux se lancent alors dans une course folle et absurde pour s’approprier le présent. Mais jusqu’où iront-ils pour avoir raison ? Vont-ils retrouver la sérénité et l’équilibre ?
Mon beau lapin d’Oktyabrina Potapova (2013, Russie, 7’) :
Le soir de Noël, un forestier met en place un stratagème pour tenter de sauver un lapin recherché par un loup. Mais que poursuit vraiment le loup ? Une histoire originale basée sur le conte pour enfants de l’écrivaine Nina Gernet.
L’Ecole des sapins d’Anastasia Makhlina (2022, Russie, 8’) :
Un cactus travaille comme concierge dans une école d’arbres de Noël. Il observe avec envie leur apprentissage et rêve de devenir un jour le héros de la fête : un beau sapin entouré d’amis.
Marcel le père Noël et le petit livreur de pizzas
Programme de 2 courts métrages d’animation :
Une histoire d’histoires d’histoires d’histoires d’histoires de Noël de Tom Chertier (2023, 9’) :
Le soir de Noël, une famille attend impatiemment l’arrivée du Père Noël. L’un des convives propose de vérifier sur son téléphone que les informations n’annoncent pas de contretemps… C’était sans compter la multitude de contenus bouillonnant tous azimuts proliférant sur internet, qui, tous plus intéressants les uns que les autres, pourraient bien finir par lui faire louper le moment fatidique de la livraison des cadeaux !
Marcel le Père Noël et le Petit Liveur de pizzas de Julie Rembauville et Nicolas Bianco-Levrin (2023, 45’) :
Un soir de 24 décembre, quelque part dans une banlieue grise, le jeune Abdou, petit livreur de pizzas rêveur rencontre le véritable Père Noël, Marcel de son prénom. Le vieil homme est usé et fatigué et un bête accident de scooter compromet sa tournée. Grâce à Abdou qui met à contribution quelques personnages peu banals de son quartier, la distribution a bien lieu. Dans un grand foutoir, Noël est sauvé en musique et en chansons ! Avec la voix de Reda Kateb.
State Legislature
Sous les coupoles et les marbres, la session législative annuelle débute au parlement de l’Idaho, un État républicain de l’Ouest américain. Pendant trois mois, ranchers, industriels, employés, élus par leurs concitoyens, abandonnent leurs activités professionnelles pour rédiger et voter les lois. Car en Amérique, le parlement des États, pilier de la démocratie, oriente et finance les institutions-clés qui régulent la société. Santé, éducation, justice, économie, aide sociale, environnement : les élus sont amenés à se forger une opinion et à se prononcer sur des questions extrêmement variées. Comment s’élabore le processus de prise de décision démocratique ? C’est ce que ce film s’attache à explorer au quotidien, en suivant réunions, débats, discussions de couloirs ou interventions des lobbies auprès des élus…