De nouveaux wagons à la LocoMotive
Les Potes au Roz’ sont en quête de producteurs pour élargir leur gamme de produits locaux dans leur magasin de Saint-Malo-de-Guersac, la LocoMotive.
Le point avec Isabelle Massé, membre de l’association.
>> Isabelle Massé, membre des Potes au Roz’.
Estuaire. Les Potes au Roz’ fêtent leurs trois ans. Comment l’association et la LocoMotive, le magasin local ouvert en mars 2017, ont-ils évolué ?
Isabelle Massé. Nous connaissons une stabilité du nombre de nos adhérents et une petite augmentation du nombre de nos producteurs. Dans notre association, les clients ne sont pas obligés d’être adhérents pour acheter et nos adhérents ne s’engagent pas à donner de leur temps car l’idée de départ était de s’adresser aux locaux, aux Malouins de tous les âges. Une clientèle fidèle et de proximité s’est créée, mais il y a aussi quelques personnes de passage, des touristes, qui s’arrêtent au magasin. Au lancement de la LocoMotive, nous avions l’objectif de créer un emploi. C’est chose faite depuis janvier 2018 avec l’embauche de Céline, accompagnés par Saint-Nazaire Associations quant au contrat et aux fiches de paie. Elle gère la comptabilité, fait des permanences, recherche de nouveaux producteurs… Mais avant de travailler pour nous six heures par semaine, elle est surtout productrice de tisane ! Des tisanes que nous proposons à la LocoMotive, évidemment.
Quels sont les projets en cours ?
Nous nous rendons compte que nous devons étoffer notre gamme de produits. Nos clients souhaitent pouvoir en acheter un maximum dans un même lieu. Mais il est assez difficile de trouver des fruits dans la région, comme les kiwis par exemple, sans passer par un intermédiaire : à la Loco, nous traitons directement avec le producteur qui fixe lui-même son prix. Nous essayons donc de développer les aliments secs comme les haricots, le quinoa, le boulgour… Nous avons déjà trouvé à Pontchâteau un producteur de lentilles qui fait également de l’huile de cameline et de chanvre. Dans cette démarche, nous voulons tendre vers le vrac et le zéro déchet. Cela se met peu à peu en place pour les pâtes, lentilles, farine et pour quelques produits frais comme les yaourts et la crème fraîche. Enfin, nous réfléchissons au développement d’un rayon de cosmétiques secs : dentifrice en poudre, shampoing solide, savon saponifié à froid.
La Carene réaménage le Port de Rozé, actuellement en travaux. Comment le vivez-vous ?
Les travaux se passent bien. Pour le moment, nos clients habituels viennent… En tout cas, nous voyons d’un très bon œil cet aménagement. Un appel à projet pour le Café du Pont a été lancé et nous sommes tout à fait prêts à travailler avec le futur repreneur : lui fournir de la nourriture, développer des animations communes… Nous avions accueilli Athénor en mai pour une création artistique, nous restons toujours ouverts à ce genre de proposition au sein du magasin et en dehors : nous sommes présents à la Fête de Noël avec notre Disco’soupe, à la Fête du Parc, à la Semaine bleue cette année, nous organisons des gratiferias et avons improvisé une Fête de la musique dans notre jardin… L’idée est vraiment que ce lieu vive. •