Retour à l'agenda
Associations # Saint-Nazaire

Avec BaObab, des projets verts prennent racine

L’association nazairienne baObab, créée fin 2020, rassemble les acteurs du territoire autour de projets liés à la transition écologique.
Son premier événement grand public, Coopér’action, aura lieu le 28 juin.

« Créer des emplois durables et non délocalisables » sur le bassin de vie nazairien, tel est l’objectif de l’association baObab. Pour cela, elle favorise les synergies entre les collectivités, associations, entreprises et citoyens désireux de développer des projets « respectueux des humains et de la nature ». Sa vingtaine d’adhérents, dont une bonne part de spécialistes en coaching et entreprenariat, s’investit bénévolement pour « développer un écosystème local coopératif ». 

Compost et vélo à Trignac 

Comment cela fonctionne-t-il concrètement ? Prenons l’exemple du premier projet accompagné par baObab, la Tricyclerie Saint-Nazaire. Ce service écologique de collecte de déchets organiques à vélo reposait sur l’énergie d’une bénévole. BaObab a fédéré autour de cette structure d’autres acteurs – la ville de Trignac, l’ESAT* Marie-Moreau, les entreprises Les cargos (livraison à vélo) et Olygéo (recyclage de déchets organiques). Ensemble, ils vont créer un lieu dédié aux mobilités douces et au compostage, à Trignac. La Tricyclerie a fusionné avec Les Cargos, la bénévole en est désormais salariée.  

« BaObab n’est pas une agence de conseil. Notre rôle est d’impulser la dynamique », précise son unique salarié, Emmanuel Nicoleau. Directeur d’exploitation d’une entreprise d’agencement immobilier pendant près de 20 ans, il a opéré un virage professionnel après avoir pris conscience des enjeux écologiques. C’est un article sur le concept de Coopérative de transition écologique, développé par la philosophe et économiste Sophie Swaton, qui l’a inspiré pour fonder baObab. 

Une soirée pour découvrir 

L’association bénéficie de financements de l’ADEME** et compte se muer en coopérative, mais n’a pas « vocation à devenir une grosse structure ». Elle emploiera « trois à cinq salariés » tout au plus. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir accompagner un maximum de projets. Potentiellement, les idées sont infinies. « La mobilité, l’alimentation, l’énergie… Il faut avancer sur bien des thématiques », rappelle Emmanuel.  

Pour faire connaître sa philosophie et fédérer les acteurs du territoire, l’association organise un premier événement public, Coopér’action, le 28 juin, à Saint-Nazaire. L’occasion de découvrir des initiatives inspirantes d’ici et d’ailleurs, et d’approfondir la réflexion lors d’une conférence animée par la philosophe Sophie Swaton et le biologiste Gilles Bœuf. Sans oublier de finir par un buffet, « durable »… Evidemment ! 

Emmanuel Nicoleau et Laurent Friess. 

 

* Etablissement et service d’aide par le travail 

** Agence de la transition écologique