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Sport # Saint-Nazaire

Padel : le nouveau service gagnant du SNTC

Au cœur du Saint-Nazaire tennis club (SNTC), deux terrains de padel bleus majorelle ont fait leur apparition depuis août. Un sport tendance, trop de la balle, qu’on a testé et pas détesté.

Le geste, un peu plus court que celui du tennis, surprend. La balle, un peu moins rapide, aussi. Avec sa taille et sa couleur, elle ressemble à s’y méprendre à une balle de tennis à la pression un peu plus light. Côté piste, elle est bleue au SNTC et plus petite (10×20 mètres) qu’un court. Bilan, la distance à parcourir est réduite et les points s’enchaînent. Vite. À deux contre deux et des parois en plexi qui rentrent dans le jeu. Un peu comme le squash et un geste de poignet similaire. Sauf que la raquette est à trous, pour laisser passer l’air, ce qui lui donne des… airs de beach tennis. Les comparaisons s’arrêtent là. 

 

Jouer en tout temps 

Après quinze minutes, le plaisir commence à poindre quand on tape ses premières balles. « Le côté ludique, accessible et convivial est accentué par des parties qui se jouent à quatre », selon Valentin Vivet, entraîneur. Et s’il vous manque un ou plusieurs partenaires, pas de panique. La plateforme 7smash, pour la réservation de terrain en ligne, permet aussi de trouver d’autres padelistes. Pour les créneaux de jeu, certains sont réservés aux jeunes des quartiers prioritaires dans le cadre de Fête le mur ; les autres ouverts à tous, tous les jours de 9h à 18h, et prochainement jusque 22h, y compris l’hiver ! Car assure Jérôme Quilhac, « on peut presque jouer par tout temps. Les vitres protègent du vent et les terrains sont bien absorbants. De toute façon, leur couverture aurait coûté aussi cher que les travaux d’aménagement (200 000 €). On n’avait pas les moyens ». Malgré le coût, « il était impensable qu’une ville de 70 000 habitants n’ait pas de pistes de padel », pour le président. Il rappelle que le club a financé lui-même l’installation avec une subvention de l’association nationale du sport. La Ville a fourni le foncier. Trois ans après le lancement du projet, avec une pause Covid entre deux, les terrains étaient donc livrés. 

« Avec cette discipline, le SNTC, qui compte 700 adhérents, espère attirer de nouveaux pratiquants », complète Céline Abrioux, la directrice sportive. « Outre l’effet mode, cette proposition diversifie notre offre. Elle permet d’atteindre l’équilibre financier et de proposer des tarifs attractifs puisque le padel est un élément de rentrée d’argent supplémentaire comme un moyen de satisfaire une demande croissante. » Envie de tester ? La balle est dans votre camp…