Le Soleil-Levant rayonne sur la Brière
Exposition, ateliers créatifs, projection cinéma : c’est un tsunami de culture japonaise qui déferle dès janvier sur la médiathèque de Saint-Joachim (et pas que).
Envie d’une escapade de l’extrême… Orient ? Le mont Fuji, les bonsaïs, les cerisiers en fleurs, les jardins zen aux galets parfaitement ratissés, ça vous parle ? Oui ? Ça tombe bien car le Japon ouvre ses portes en ce début d’année, au sein du réseau des médiathèques de Saint-Nazaire Agglomération, aux fonds documentaires mutualisés depuis peu. Ces dix structures, notamment la bibliothèque Louise-Michel de Saint-Joachim, accueillent du 1er février au 30 avril l’exposition Uramado : le réveil des tanukis. Pendant trois mois, application pour smartphone et tablette à l’appui, les curieux de la culture nippone pourront évoluer de manière ludique et poétique parmi des stickers interactifs, cachés d’une médiathèque à l’autre. Et découvrir leur animal totem, au fil de leurs réponses aux questions de ces petits « esprits de la nature » que sont les tanukis. « Le but d’une exposition commune est d’inciter les habitants à circuler dans le territoire de l’agglomération nazairienne », indique Hervé Olivaud, responsable de la bibliothèque.
À la découverte d’une culture
Mais le Japon n’est pas que technologie et réalité augmentée. L’Archipel a aussi une histoire, une culture ancestrale. D’où l’importance pour la bibliothèque d’explorer plusieurs facettes de cet univers, rempli d’us et coutumes raffinés : « On envisage des approches sollicitant tous les sens. Pas simplement le cerveau gauche, le cerveau droit aussi, celui de l’intuition, à travers la créativité », souligne Hervé Olivaud. L’équipe émaille sa programmation d’autant d’ateliers créatifs, ouverts aux 8 ans et plus sur inscription préalable. Aussi malhabile soit-on, quiconque est invité le 20 janvier à créer son propre nengajô, une carte de vœux traditionnelle, puis le 3 février son propre daruma, un talisman de bonne fortune. Petit plus de l’exposition, même l’ouïe se voit mise à contribution. Au travers des Rencontres musicales, et du groupe Bokk qui, inspiré par les œuvres d’un vibraphoniste, insuffle une atmosphère délibérément immersive et japonisante, via un concert itinérant à compter du 3 février.
Autre côté de la médaille (de bonze), la médiathèque prévoit une soirée cinéma le 26 janvier à 20h. L’occasion de mettre en valeur le hôga, une industrie du cinéma parmi les plus anciennes au monde. Si le titre du film retenu est gardé secret, on peut dévoiler qu’il s’agira d’un « film contemporain sur la vie d’une famille japonaise », tel que le résume Anaïs Mahé, référente numérique à la médiathèque Louise-Michel. De quoi nous laisser aux lèvres du Japon… suspendus !