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Associations # Saint-Joachim

Peter punk et débrouille, l’esprit Couchetards !

Après Tagada Jones et Black Bomb A, La Phaze. L’un des six groupes programmés ce 11 mai à Saint-Joachim à l’occasion de la 11e édition des Couchetards. Un festival qui résiste…

La Phaze

Quatre ans que Peter punk, squelette déjanté à l’air sympathique, trône, mort de rire, sur les affiches du festival briéron ! Inca celtique à ses débuts, chevalier culotté ensuite, l’an dernier arborant une veste à la Corto Maltesse, le voilà, casque au cou, yeux et crête vert gazon, affublé d’un sweat à l’effigie des Couchetards. Un clin d’œil joliment amené ! : « En fait, cette année, suite à une demande grandissante de nos festivaliers, on se lance dans le merchandising ! Badges, stickers et autres goodies seront proposés, ainsi que des sweats à capuche faits maison, une soixantaine cousue main par l’une des membres de l’association », soulignent de concert Anthony Amisse, président et Alexis Hardy, vice-président, 64 ans à eux deux, et copains de scène depuis le collège !  

Festival de la débrouille 

Car Les Couchetards, avant d’être un festival aux 1 200 entrées, c’est une histoire de potes. Plus encore, « une histoire de famille ». Une famille d’une centaine de bénévoles. Et d’une dizaine de passionnés, le noyau dur : « Tous les week-ends dès septembre, nous sommes chez les uns ou les autres, à bosser sur la prochaine édition. » Quand la bande de « grands gosses » ne retrousse pas ses manches ! « Les Couchetards, c’est le festival de la débrouille ! Notre ADN. De nos propres mains, on a fabriqué l’arche d’entrée, les tables, les bancs, les toilettes sèches, le barnum de 140 m2, et cette année, la remorque bateau pour le transporter ! » Et le tout, fait à partir de palettes et autres matériaux recyclables. Avec cette idée restée bien ancrée dans leur tête : « Créer le festival de nos rêves. Un festival de village, à taille humaine, familial, avec une programmation de qualité, et un tarif accessible à tous. » Une formule qui fait son effet !  

Entre punk, metal et techno 

De 80 festivaliers pour la première, en 2013, la barre du millier a été atteinte ! Pas de doute, Les Couchetards voient grand, et tapent fort ! Tagada Jones, Black Bomb A, Les Ramoneurs de menhirs,  Lofofora, Les Sales majestés, Darcy… Côté têtes d’affiche (et pas que !), ça assure. Cette 11e édition pour confirmation. Avec la venue de groupes mythiques, tels La Phaze (punk) et Sidilarsen (néo metal), sans omettre les Nantais de No Chiefs pour un tribute à Red against the machine, Ça tire social (punk garage), Rue de la forge (fusion celtique)… Et la scène techno électrisée par Les Canul’arts pour diffuser du son en continu. Et ce, dès l’ouverture des portes, qui, petite nouveauté, ouvriront plus tôt cette année. Dès 14h30, avec un DJ set dub électro, avant de laisser place à Prince Ringard, le vieil anar préféré des punks, et d’enchaîner les concerts : « On a dit pas de répit pour les festivaliers ! Donc pas de répit », se marrent les deux Couchetards, atteints, sans surprise, du syndrome de Peter… punk !