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Rendez-vous # Saint-Nazaire

Les nouveaux mondes musicaux des Escales

Les Escales dévoilent la fin de leur programmation des 19, 20 et 21 juillet avec les projets Globe-Trotter et du club 360. Bon complément aux têtes d’affiches, elle emmène à la découverte des nouveaux mondes musicaux. Au menu : des esthétiques pop, rock, funk, acid, électro et des ambiances underground à l’énergie commune. Estuaire vous en “compte” quelques morceaux…

Tanayu et F-Mack, deux des 9 artistes Globe-Trotter.

3 

C’est le nombre d’éditions de Globe-Trotter. Né pendant le confinement, il est devenu un vrai réseau de festivals mondiaux. 

8 

Chaque année, 8 destinations festivalières sont invitées. En 2024, « 3 nouveaux festivals rejoignent la team Globe-Trotter qui explore donc 3 nouveaux pays (Mexique, Inde, Indonésie), soit 9 festivals partenaires dont deux au Brésil », déclare le programmateur Jérôme Gaboriau. 

9 

Pour cette édition, Jérôme Gaboriau annonce « 9 artistes Globe-Trotter repérés dans les festivals internationaux partenaires ». Parmi eux : les Libanais Sanam entre free rock, psyché et chants traditionnels (19 et 20 juil.). Certains comme le groupe de pop rock fusion au nom long comme le bras, Sophia Chablau e Uma Enorme Perda de Tempo, ont une très belle actu dans leur pays, le Brésil (20 et 21 juil.). D’autres comme F-Mack sont des phénomènes scéniques (20 et 21 juil.). Cet artiste mexicain s’inspire du patrimoine culturel de son pays en y mêlant jazz, pop française, vaudou haïtien, gospel et musique latine caribéenne. Plus au nord, en Estonie, le groupe émergent Night Tapes fusionne dream pop, synthwave et rock indépendant (19 et 20 juil.). Quant à Silica Gel, venu de la Corée du Sud, ses membres incarnent une nouvelle forme du rock psychédélique (19 et 21 juil.). Toujours en Asie : rendez-vous avec Tanayu pour de l’électro pop indonésien (20 et 21 juil.). Puis, cap sur l’Australie avec Gretta Ray, jeune artiste de la scène musicale contemporaine (19 et 20 juil.). 

52 

Créneaux de programmation, « soit 34 artistes ou groupes dont certains vont jouer deux fois pour l’édition 2024 des Escales, calcule Jérôme Gaboriau. Sans compter le tour de chauffe avec le Warm up dans les bars de la cité portuaire et alentour ». 

100 

m2. La surface XXL de la fresque qui sera peinte sur la résidence du Concerto pour les 100 ans de Silène. Carte blanche cette année à Aashti Miller, originaire de Mumbai. L’artiste et illustratrice, architecte de formation, interviendra dès le 3 juin à l’angle des rues du Cdt Gustave-Gâté et Beaumarchais. Intitulée Quelque chose de perdu – Quelque chose de retrouvé, elle est la 9e œuvre réalisée sur les murs du bailleur social depuis le début de son partenariat avec les Escales. 

360 

Le club. « La scène circulaire dédiée aux musiques électroniques innove, souligne le président des Escales Philippe Petit, avec un système de sons immersifs et circulaires mais aussi avec la création sur-mesure des Nantais Sunderland ». Un mélange de pop et de transe (19, 20 et 21 juil.). Autres projets régionaux underground : le groupe Ottäkam pour du tribal house (20 juil.) ; une fusion entre clubbing et musiques traditionnelles d’Afrique avec Ago Gazo (19 et 20 juil.). Pour le new beat, la techno et la house, place au collectif androgyne franco-sud-coréen : Soyoon (20 et 21 juil.). 

Discoquette, le 19 juillet. 

 

Autres sons, autres voyages, avec la rencontre entre les musiques électroniques, les cultures indienne et rajasthani proposée par Hamza Rahimtula + Rajasthan Folkstars* (19 et 21 juil.). Direction le Moyen-Orient avec la jeune DJ libanaise Cél*, qui mélange synthetic house, tech house et hard techno (19 et 21 juil.). Enfin pour faire la fête à en perdre la tête : le collectif queer à paillettes Discoquette (19 juil.). 

Au club 360, les danseurs vont voyager au-delà de la piste en élargissant leurs horizons. Et pas que musicaux… 

* programmés aussi sur la scène Estuaire pour Globe-Trotter.