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Spectacles # Saint-Nazaire

L’envoûtante Anne Paceo

Avec S.H.A.M.A.N.E.S., la star de la scène jazz contemporaine livre ici un 7e album à la fois introspectif et ouvert sur le monde.

Depuis son enfance, Anne Paceo est « fascinée par les rituels chamaniques, sentant que leurs propriétés thérapeutiques
étaient grandement renforcées par la puissance combinée de la voix et des percussions
».

Anne Paceo est née à Niort en 1984. Avec trois Victoires de la musique dans sa caisse claire, elle est de ces artistes de la scène jazz contemporaine qui n’ont plus à faire leurs preuves. Les critiques, la presse sont dithyrambiques et unanimes : « Phénoménale, précision du timbre, art de sculpter un jeu contrasté précis et délié, puissante et précise aux baguettes, virtuose aux balais », et j’en passe. La batteuse globe-trotteuse, (elle a joué dans près de 40 pays), la chanteuse sans frontières, la compositrice à la croisée des ailleurs (eh oui, elle est tout cela à la fois) réinvente avec S.H.A.M.A.N.E.S., son dernier album, un langage musical aux confins du jazz, de la pop, de la musique électronique et des musiques du monde.  

Magnétique, envoûtant, acoustique, brut, textural… Autant d’adjectifs pour décrire ce voyage inspiré par ses racines africaines birmanes ou japonaises qu’elle partage sur scène avec entre autres Isabel Sörling et Cynthia Abraham, chanteuses polyglottes et ses amis de confiance, Tony Paeleman (piano) et Christophe Panzani (saxophone/clarinette).  

Un voyage, mais « pas n’importe lequel, dit-elle. Celui d’un chamanisme profondément humain, sans âge ».  

Elle s’inspire, s’immerge dans ces musiques chamaniques du monde entier, les rituels d’exorcisme de Bali, les cérémonies vaudou d’Haïti, les chants divinatoires de Sibérie ou encore les rituels de possession du Candombe brésilien. Puis, « les laisse infuser dans [son] imaginaire pour proposer une musique sans frontières. Une manière de revenir à un son  organique et essentiel, de cultiver l’autonomie qu’offrent les tambours et le chant, car ces instruments ancestraux sont à la fois libres et portables ».  

Un voyage entre mondes réels et mondes parallèles… Dans ce 7e album, elle parle « d’un monde nouveau, nourri de sorcellerie…, elle avoue sa fragilité et partage ses vœux les plus chers…, elle évoque sa dualité…, elle convoque ses fantômes…, elle raconte la dissolution de l’âme... ».