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Insaisissables 3

Les Cavaliers sont de retour pour le braquage le plus impressionnant jamais imaginé ! Accompagnés d’un groupe de jeunes magiciens qui espèrent suivre leur trace, ils vont devoir repousser les limites de l’illusion pour orchestrer leur tour le plus spectaculaire : dérober le joyau le plus précieux du monde des mains d’une redoutable organisation criminelle… 

 

Wicked 2

La suite des aventures d’Elphaba et Glinda, deux sorcières légendaires du pays d’Oz, liées puis déchirées par le destin, poursuivant chacune sa propre quête de vérité et de justice. 

 

Running man

Dans un futur proche, The Running Man est l’émission numéro un à la télévision : un jeu de survie impitoyable où des candidats, appelés les Runners, doivent échapper pendant 30 jours à des tueurs professionnels, sous l’œil avide d’un public captivé. Chaque jour passé augmente la récompense à la clé — et procure une dose d’adrénaline toujours plus intense. Ben Richards, ouvrier désespéré prêt à tout pour sauver sa fille gravement malade, accepte l’impensable : participer à ce show mortel, poussé par Dan Killian, son producteur aussi charismatique que cruel. Mais personne n’avait prévu que Ben, par sa rage de vivre, son instinct et sa détermination, devienne un véritable héros du peuple… et une menace pour tout le système. Alors que les audiences explosent, le danger monte d’un cran. Ben devra affronter bien plus que les Hunters : il devra faire face à un pays entier accro à le voir tomber. 

 

U96, la véritable histoire de Das Boot

En 1981, « Le Bateau », film de guerre allemand réalisé par Wolfgang Petersen, triomphe sur les écrans internationaux. Retour sur l’histoire de ce film hors-norme. 

Drive

Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant – et au volant, il est le meilleur ! 

 

Shelby Oaks

Obsédée par la disparition de sa sœur, une femme s’engage dans une quête désespérée qui la conduit au cœur d’un mystère terrifiant, orchestré par un mal insaisissable. 

 

Un choix souverain

Ce documentaire retrace 40 ans de la formidable aventure industrielle des « nouveaux paquebots » au travers de nombreuses interviews et images d’archives. Jean-François Pahun et son équipe ont sillonné l’entreprise et le monde pour réaliser Un choix souverain – Chantiers de l’Atlantique 1985-2025. 

Crash

James Ballard, un producteur de films publicitaires, s’épuise à rechercher un regain de désir dans des expériences sexuelles, toujours nouvelles, toujours décevantes, menées avec sa femme Catherine. Un jour, il perd le contrôle de sa voiture et tue un autre conducteur. Lui-même blessé, et hospitalisé, il rencontre la femme de l’homme qu’il a tué, Helen Remington, et se laisse tout comme elle fasciner par un photographe médical, Vaughan, dont le goût pour les blessures et les mutilations va bien au-delà de la conscience professionnelle. James bascule dans un univers où la violence routière, de reconstituée, devient réelle. 

 

Regretting You

Morgan Grant a mis ses rêves entre parenthèses pour élever sa fille Clara. Si elles partagent un amour indéfectible, tout le reste les divise : leurs valeurs, leurs choix, leur manière d’aimer et de vivre. Morgan veut protéger Clara à tout prix, quitte à l’étouffer. Clara, elle, refuse de suivre le chemin tout tracé de sa mère et cherche à s’émanciper. Mais lorsqu’un drame brutal fait ressurgir une trahison inimaginable, le fragile équilibre qu’elles avaient construit vole en éclats. Dans ce chaos, Morgan trouve un soutien inattendu… auprès de la seule personne qu’elle tenait à distance depuis des années. De son côté, Clara se rapproche dangereusement du garçon qu’on lui a formellement interdit d’aimer. Deux chemins parallèles, deux cœurs en reconstruction, une vérité à affronter. 

 

Lumière pâle sur les collines

Royaume-Uni, 1982. Une jeune anglo-japonaise entreprend d’écrire un livre sur la vie de sa mère, Etsuko, marquée par les années d’après-guerre à Nagasaki et hantée par le suicide de sa fille aînée. Etsuko commence le récit de ses souvenirs trente ans plus tôt, lors de sa première grossesse, quand elle se lia d’amitié avec la plus solitaire de ses voisines, Sachiko, une jeune veuve qui élevait seule sa fille. Au fil des discussions, l’écrivaine remarque une certaine discordance dans les souvenirs de sa mère… les fantômes de son passé semblent toujours là – silencieux, mais tenaces. 

 

Un poète

Óscar Restrepo, poète en manque de reconnaissance, mène une existence solitaire marquée par les désillusions. Sa rencontre avec Yurlady, une adolescente d’un milieu populaire possédant un véritable talent d’écriture, va bouleverser le cours de sa vie. Il l’exhorte à se présenter à un concours national de poésie. Mais les choses ne se passent pas comme prévues… 

 

Les rêveurs

Élisabeth, comédienne, anime des ateliers d’écriture à l’hôpital Necker avec des adolescents en grande détresse psychologique. À leur contact, elle replonge dans sa propre histoire : son internement à 14 ans. Peu à peu, les souvenirs refont surface. Et avec eux, la découverte du théâtre, qui un jour l’a sauvée. 

 

La voix de Hind Rajab

29 janvier 2024. Les bénévoles du Croissant-Rouge reçoivent un appel d’urgence. Une fillette de six ans est piégée dans une voiture sous les tirs à Gaza et implore qu’on vienne la secourir. Tout en essayant de la garder en ligne, ils font tout leur possible pour lui envoyer une ambulance. Elle s’appelait Hind Rajab. 

 

Jean Valjean

1815. Jean Valjean sort du bagne, brisé, rejeté de tous. Errant sans but, il trouve refuge chez un homme d’Église, sa sœur et leur servante. Face à cette main tendue, Jean Valjean vacille et, dans cette nuit suspendue, devra choisir qui il veut devenir. 

 

Notre pain quotidien

En 1929, alors que les États-Unis traversent une crise économique historique, John et Mary, dont la situation financière est critique, se voient proposer de reprendre une petite ferme hypothéquée. Ils acceptent mais l’ampleur de la tâche est telle qu’ils décident de s’organiser en coopérative. De tout le pays, des victimes de la crise affluent. Commence alors une incroyable aventure collective… 

On vous croit

Aujourd’hui, Alice se retrouve devant un juge et n’a pas le droit à l’erreur. Elle doit défendre ses enfants, dont la garde est remise en cause. Pourra-t-elle les protéger de leur père avant qu’il ne soit trop tard ? 

 

Les Aigles de la République

George Fahmy, l’acteur le plus adulé d’Egypte, est contraint par les autorités du pays d’incarner le président Sissi dans un film à la gloire du leader. Il se retrouve ainsi plongé dans le cercle étroit du pouvoir. Comme un papillon de nuit attiré par la lumière, il entame une liaison avec la mystérieuse épouse du général qui supervise le film. 

 

Kika

Alors qu’elle est enceinte, Kika perd brutalement l’homme qu’elle aime. Complètement fauchée, elle en vient à vendre ses petites culottes, avant de tenter sa chance dans un métier… déconcertant. Investie dans cette activité dont elle ignore à peu près tout, Kika entame sa remontée vers la lumière. 

 

Frantz Fanon

Chroniques fidèles survenues au siècle dernier à l’hôpital psychiatrique de Blida-Joinville, au temps où le Docteur Frantz Fanon était Chef de la cinquième division entre l’an 1953 et 1956. 

Algérie française, 1953. À l’hôpital de Blida-Joinville, Frantz Fanon, jeune psychiatre noir, tente de soigner les Algériens de leurs aliénations lorsque la guerre surgit à l’intérieur même de ses services. 

 

Predator : badlands

Dans le futur sur une planète lointaine, un jeune Predator, exclu de son clan, trouve une alliée improbable en la personne de Thia et entreprend un voyage en territoire hostile, à la recherche de l’adversaire ultime. 

 

La La Land

Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? 

 

Le roi des rois

Walter, un garçon turbulent, ne rêve que des exploits du Roi Arthur et de sa fidèle épée Excalibur. Son père, Charles Dickens, décide alors de lui raconter la vie du « Roi des rois » : Jésus-Christ. Grâce aux talents de conteur et à l’imagination débordante du célèbre romancier, Walter, accompagné de son chat Willa, va vivre une aventure palpitante et découvrir l’une des plus belles histoires de l’humanité. 

 

T’as pas changé

Suite à un événement aussi loufoque que tragique, quatre anciens lycéens cabossés se télescopent et font face à leur passé. La force du groupe suffira-t-elle à les remettre droits ? 

 

Chainsaw Man – le film : l’arc de Reze

Pour la première fois, Chainsaw Man fait son apparition sur grand écran dans une aventure épique et spectaculaire, dans la continuité de la série animée à succès. Denji travaillait comme Devil Hunter au service des yakuzas, dans l’espoir d’effacer la lourde dette laissée par ses parents… jusqu’au jour où les yakuzas le trahissent et le fassent exécuter. Mais avant de perdre complètement connaissance, Denji conclut un pacte avec Pochita, son fidèle chien-démon tronçonneuse, et celui-ci lui sauve la vie. Avec ce pacte, les deux personnages fusionnent et créent ainsi l’inarrêtable Chainsaw Man. Alors qu’une guerre sanglante fait rage entre démons, chasseurs et ennemis de l’ombre et qu’une mystérieuse jeune fille nommée Reze fait irruption dans son univers, Denji doit livrer son combat le plus périlleux — un combat guidé par l’amour, dans un monde où la survie ne connaît aucune règle. 

 

Un voyage en brouette

Un comédien poussant une brouette à tiroirs parcourt les 215 kilomètres qui séparent le village d’Angoisse et le lieu-dit La Joie. Durant ces 13 jours de marche à travers les villages, celui qui se fait appeler Vieux Néon fait une multitude de rencontres éclairantes. Une rêverie ancrée, aussi poétique que politique. 

 

Sam le pompier – nouvelle caserne, grandes aventures !

Sam le pompier revient au cinéma avec 5 épisodes 100 % inédits et une grande nouveauté : une toute nouvelle caserne ultramoderne ! Grâce à cette base flambant neuve et à une unité mobile de commandement dernier cri, les opérations de sauvetage atteignent un niveau d’efficacité jamais vu à Pontypandy. Toujours prêt à intervenir, Sam le pompier poursuit sa mission avec bravoure aux côtés de son équipe dévouée. Incendies, sauvetages extrêmes, urgences en mer ou en montagne : rien ne leur fait peur pour venir en aide aux habitants. De nouvelles aventures palpitantes vous attendent dans ces épisodes inédits. Une chose est sûre : quand le danger surgit, Sam le pompier n’est jamais bien loin. 

 

A Big Bold Beautiful Journey

Imaginez pouvoir ouvrir une porte et la franchir pour revivre un moment décisif de votre passé. Sarah et David, deux inconnus célibataires, se rencontrent lors du mariage d’un ami commun et, par un incroyable coup du sort, se lancent ensemble dans une aventure grandiose – drôle, fantastique et pleine d’émotions – où ils revivent des instants marquants de leurs vies respectives. Ces souvenirs retracent leurs parcours et pourraient bien leur offrir une chance de transformer leur avenir. 

 

La disparition de Josef Mengele

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Josef Mengele, le médecin nazi du camp d’Auschwitz, parvient à s’enfuir en Amérique du Sud pour refaire sa vie dans la clandestinité. De Buenos Aires au Paraguay, en passant par le Brésil, celui qu’on a baptisé « L’Ange de la Mort » va organiser sa méthodique disparition pour échapper à toute forme de procès. 

 

La fête de Maria

Le 8 septembre 1866, les membres de la famille Szendrey se réunissent pour célébrer la Nativité de la Vierge Marie. Les tensions politiques et le poids d’un passé aristocratique en déclin pèsent sur la journée. Ce qui devait être une fête se transforme en une confrontation empreinte de nostalgie. 

 

Le cinquième plan de La Jetée

Le cousin de la réalisatrice, Jean-Henri, se reconnaît dans La Jetée de Chris Marker. Il est là de dos, avec ses parents sur la terrasse d’Orly dans le cinquième plan du film. Aucun doute, il reconnaît ses oreilles décollées. Et si c’est lui, il est le héros du film, enfant… Dominique Cabrera est immédiatement happée par cette enquête intime et historique ; quelle était la probabilité pour que Marker et les Cabrera choisissent ce même dimanche de 1962 pour se rendre sur la jetée d’Orly ? 

 

L’inconnu de la grande arche

1983, François Mitterrand décide de lancer un concours d’architecture international pour le projet phare de sa présidence : la Grande Arche de la Défense, dans l’axe du Louvre et de l’Arc de Triomphe ! A la surprise générale, Otto von Spreckelsen, architecte danois, remporte le concours. Du jour au lendemain, cet homme de 53 ans, inconnu en France, débarque à Paris où il est propulsé à la tête de ce chantier pharaonique. Et si l’architecte entend bâtir la Grande Arche telle qu’il l’a imaginée, ses idées vont très vite se heurter à la complexité du réel et aux aléas de la politique. 

 

[zoom] La femme la plus riche du monde

Au mot richesse, l’héritière milliardaire Marianne Farrère (Isabelle Huppert) dit préférer celui de fortune. Ainsi démarre La femme la plus riche du monde : des mots d’esprit, des dialogues bien sentis, souvent cinglants et percutants portés par un casting de luxe. Un casting qui brille sans pour autant faire d’étincelles. Tout au moins dans les premières scènes où l’incarnation du duo Huppert-
Laffite apparaît… sans conviction. Un peu comme si le spectateur assistait à une représentation théâtrale dans laquelle les acteurs surjouent et donc sonne faux. Le temps que le cadre et l’intrigue ne se posent. Car au fil du film les personnages comme l’histoire, librement inspirée de l’affaire Bettencourt, prennent heureusement un peu d’ampleur. Le cas principalement de Laurent Lafitte qui campe cet écrivain photographe à la fois fantasque et exubérant : François-Marie Banier devenu Pierre-Alain Fantin dans cette comédie mordante. Escroc, imposteur, voleur, trivial et provocateur, ce Raspoutine est comme la grippe, il contamine tout le monde. Le petit personnel de maison bourgeoise se met à demander son dû, à essayer lui aussi d’extorquer la vieille. Après tout, pourquoi n’aurait-il pas droit à sa part du gâteau ? 

Mais l’air finit vraiment par devenir irrespirable avec ce pique-assiette graveleux et grossier à souhait aux yeux de la famille Farrère, toute corsetée. Sauf pour Marianne qui, elle, « s’amuse, s’aveugle, s’égare mais revit ». Pauvre petite femme riche qui s’ennuie, seule et sans ami. Pierre-Alain la révèle, lui fait sniffer des opiacés en boîte de nuit, métamorphosant ce personnage de pouvoir en quasi punk. Il déverrouille tout ce qui est fermé en elle. Parce qu’on « va mieux quand on ose ! », selon le flamboyant filou. De leur côté, Marina Foïs (Frédérique, la fille), Mathieu Demy (le gendre) et Raphaël Personnaz (le majordome) jouent juste. En retenue, comme l’exige leur rang et leur monde, où on étale ni ses richesses ni ses états d’âme. Frédérique a appris l’humilité, la simplicité, l’effacement, à ne pas parler d’argent. La vraie richesse dans le milieu des ultras riches. Alors quand débarque Pierre-Alain, on comprend bien le malaise. La bienveillance de sa famille qui la voit dilapider sa fortune, qui se soucie d’elle, Marianne n’en a cure. Après tout, c’est son argent. Son entourage pense que Fantin lui prend son argent. La milliardaire, elle, considère qu’elle lui donne. Les points de vue s’entendent comme la vision de mondes opposés. L’un fondé sur la discrétion, la retenue. L’autre sur la soif de l’absolu, la démesure. Qui a raison ? Marianne est-elle sous emprise ? Le film de Thierry Klifa ne tranche pas. 

 

Kan ba’n dañs* à l’école Jules-Ferry

« Penhoët, Kerlédé, Guindreff…, rien que dans la toponymie, ça parle breton à Saint-Nazaire », déclare Erwan Le Brenn. D’où l’idée de proposer des kan ba’n dañs dans le cadre de l’amicale laïque Jules-Ferry. L’élément déclencheur de cette nouvelle activité qui a démarré fin septembre ? La volonté de partager la pluralité de la culture bretonne. « La Bretagne recèle des myriades de langues, de coutumes, de costumes. Pas un folklore figé mais un mouvement ! » C’est notamment après avoir animé un stage de langue bretonne au printemps dernier qu’Erwan a décidé de se lancer parce qu’il s’est rendu compte qu’il existait un vrai dynamisme autour de cette culture. Mais « le chemin de cette proposition veut se faire en marchant, avec les participants », assure-t-il. Car si l’envie part du chant breton, il a bien l’intention de l’ouvrir à d’autres rivages : chants de paludiers, airs populaires, harmonies celtiques… 

Une culture en mouvement 

Guitariste, harpiste, fou de musique bretonne, celui qui se présente comme un “métis breton”, avec un père du Finistère et une mère du Morbihan, a traîné ses cordes un peu partout. Et sa harpe celtique Camac – onze kilos de bois irlandais – qui ne le quitte jamais, aussi. « La harpe, c’est la musique de mon enfance. Un retour aux sources et aux années 70. » S’il évoque l’incontournable Alan Stivell, le plus célèbre des harpistes celtiques, ou Ravi Shankar, le sitariste indien qui a influencé les Beatles autant que Jimi Hendrix, Erwan cite aussi Django Reinhardt et le flamenco. À l’adolescence, il a même appris l’espagnol « pour comprendre les paroles des musiques andalouses ». Il avoue d’ailleurs qu’il « lui manque une vie pour faire du jazz manouche. » Mais avant de troquer le tableau noir contre la harpe, il a enseigné les mathématiques neuf ans au collège Pierre-Norange, en ZEP, puis à Aristide-Briand. Il a même fait danser ses élèves de Montoir-de-Bretagne dans les années 70 et animé des cours de breton à l’école Diwan entre 1995 et 2000. Aujourd’hui à la retraite et investi à la maison de quartier d’Avalix, à deux pas de chez lui, l’ancien professeur de maths poursuit une autre forme d’enseignement en relançant rondes et autres gavottes à l’école Jules-Ferry tous les mercredis. 

* chants bretons à danser 

Quand la Brière lui fait de l’œil !

Qu’il soit 48h non-stop emmitouflé dans son sac de couchage, seul en plein milieu d’une Écosse automnale sauvagement flamboyante, le viseur à portée d’œil, à attendre de shooter le cerf, ou dans les marais de Brière, camouflé sous un tas de roseaux, le visage grimé de boue dans l’espoir de tirer le portrait d’un héron bihoreau (son chouchou, en couverture du livre*), l’émotion est la même, « incommensurable ». Et les mots en petit nombre, quand Mathias Monsion a à décrire ce qu’il ressent à l’instant où il sait qu’il a LA photo : « C’est le Graal. » Trois petits mots mais d’une force égale à tous ces regards qu’il saisit avec passion, un peu partout en France, en Europe aussi, et beaucoup en Brière, sa terre natale…  

Le gamin de Brière 

« Le regard, c’est la puissance animale à l’état pur », et ça tombe bien car de ce regard, le jeune Malouin de 23 ans en a fait le fil conducteur de son premier ouvrage photographique, à hauteur
d’enfant, de celle d’un enfant du marais. Près de 120 photos, toutes prises entre ses 14 et 20 ans. Trois ans de travail, qu’il a réalisé de A à Z, de la mise en page aux croquis, des photos (évidemment) à la plume… Son récit de vie en culotte courte, ses souvenirs, sa vision d’alors, ses anecdotes quand il courait dans les champs, allait pêcher et…, s’amusait à photographier un renard en train d’attaquer un ragondin !  Celle-ci, il adore la raconter : «
J’avais 8 ans, ma mère ne me croyait pas. Elle m’a prêté son appareil, j’y suis retourné pour lui prouver, et depuis, je n’ai jamais cessé de faire des photos. » 

Une déclaration d’amour à la Brière 

Aujourd’hui, Mathias est le seul photographe professionnel animalier sur le marais de Brière. « Plus qu’une balade immersive au gré des saisons, plus qu’une invitation à découvrir sa lumière, ses espèces, ses paysages, sa beauté, son romantisme… », son livre est une véritable déclaration d’amour à la Brière. « Cet objet, c’est l’inscrire dans les écrits, c’est pouvoir la toucher, la ressentir… C’est parler d’elle pour ne pas l’oublier, pour l’entretenir, la protéger. Et il y a urgence », alerte-t-il, en plus d’agir. Et l’amoureux de la nature sur tous les fronts (conférences, interventions dans les écoles) d’ajouter : « Si personne n’en parle, se mobilise alors que nous  y habitons, qui le fera pour nous ? Il est essentiel de sensibiliser à la protection de cet écosystème à l’incroyable biodiversité. » 

Et la suite ? 

La Brière, un territoire qui lui a révélé tous ses secrets ? « Elle en est loin ! C’est un terrain de jeux illimité en perpétuel mouvement. Des espèces partent, disparaissent, d’autres s’y posent furtivement, reviendront forcément, comme la talève sultane, une poule d’eau toute bleue. » Et un peu comme lui qui l’a quittée, sa Brière tant aimée, pour l’Écosse avant d’y revenir, définitivement cet été… Là-bas, au pays du Loch Ness, il y a passé un master de biologie marine, y a vécu quelques années, et y travaille encore comme guide nature, le Nikon en bandoulière et la tente sur le dos, qu’il troque tous les étés depuis ses 16 ans contre un chaland, pour le plus grand bonheur des amoureux de l’un des plus grands marais de France.
Mais là, direction les montagnes, entre Pyrénées et Savoie. Deux mois sur les routes, 800 km dans les jambes et un objectif en vue : photographier l’ours, le lynx et le loup. D’autres projets ? Partir en Norvège l’an prochain, et publier son deuxième ouvrage photographique d’ici à deux ans. Pour offrir un autre regard…
 

« Un voyage musical et poétiquement engagé »

Rouge, mémoires d’un fleuve…, « c’est du sang, de la chair, des âmes, c’est nous », confie Hervé Batteux, à l’origine de cette création qu’il revendique comme une « nouvelle forme hybride ». Ni conte, ni concert, une sorte de pas de côté, à la lisière du docu-musical. Engagé. Pas politique au sens politicien du terme. « D’ailleurs, les fleuves ne font pas de politique ! Mais si parler de répression, d’oppression et de domination est de la politique, alors oui, c’en est ! ».  Un parti pris assumé que le batteur nazairien partage à 100 % avec ses camarades de scène au long cours, Youenn Landreau (Chapman stick), Alain Pennec (accordéon diatonique, flûtes) et Bachir Rouimi (percussions) : « C’est ça notre rôle d’artistes, de réveiller les émotions, de bousculer l’indifférence, de dire que nous ne sommes pas d’accord avec tout ça. » 

Une invitation à l’universel 

Un “tout ça” transporté par « une musique qui vient dire ce que les mots ne suffisent pas à exprimer ». Un “tout ça” porté par un quatuor qui « orchestre un dialogue sans frontières entre les musiques celtiques/bretonnes et du monde. Où gwerz et polka répondent aux flûtes pygmées ou caribéennes, aux chansons gnawas, marocaines ou cubaines ». Rouge, mémoires d’un fleuve est une invitation au voyage, une invitation à l’universel « car tous les fleuves se ressemblent », philosophe Hervé Batteux qui se rêve de voir jouer Rouge sur les rives du Nil, du Mississippi, à Shanghai, au Sénégal, là où le fleuve se raconte. De le faire voyager à travers le monde. À cet effet, celui qui des années durant « mangeait latino, écoutait latino, jouait latino, vivait latino, voyageait latino » se lance dans une version en espagnol : « Ce sont 200 millions de spectateurs potentiels ! », sourit celui qui a mis dans ce spectacle beaucoup de lui. Bien sûr, il ne touchera pas aux chansons de Reggiani, de
Lavilliers et autres grands auteurs français (mais pas que) qui figurent sur la setlist. 

« Je suis attaché à cet estuaire de la Loire où le gigantisme des zones industrielles côtoie les mystères des marais de Brière et l’infini de l’océan. » Hervé Batteux. 

Du Mésolithique à aujourd’hui 

Des textes, entre reprises et compositions, dites à haute voix par les quatre musiciens qui racontent des histoires de vie. Sur trois époques. Au temps du Mésolithique avec cette petite fille qui passe du bleu (pour les marais) au rose (pour l’insouciance), puis du rose au rouge (pour le feu, les luttes, les passions…). Au temps aussi de la Compagnie des Indes avec ce matelot qui travaille pour un armateur nantais. Au temps d’aujourd’hui avec cet ouvrier de la métallurgie à la retraite qui jette un œil sur un bateau qui s’en va… Trois destins imaginaires qui ont « chacun leur façon d’exister, de résister. Ou pas ». Trois récits ancrés dans la réalité du monde que le directeur artistique de Tam Tam production a commencé à écrire en 2023. Pour nourrir la trame fictionnelle, il est allé puiser ses inspirations dans ses livres d’histoire ancienne, grand passionné qu’il est, ou dans la parole des habitants de Trignac. Trignac, et ses (feues) Forges que l’on devine en toile de fond… 

Des auteurs et des plumes… Acte II / III

Toutes les vies  

Roman de Rebeka Warrior 

Premier roman de la chanteuse et musicienne nazairienne (Sexy Sushi, Mansfield.TYA, Kompromat). « Un récit d’une histoire d’amour sublime, d’un deuil impossible et d’une quête spirituelle qui sauve. » 

Aux éditions Stock, 20,90 €. 

Bang! 

Fanzine par Splash! 

Le nouveau projet collectif de Splash!, un fanzine illustré 100% local. Trois fois par an, un nouveau numéro regroupera les travaux des artistes du collectif nazairien, réunis autour d’un thème commun, entre BD, illustrations, extraits de carnets, jeux et textes illustrés. Pour ce premier numéro, 26 pages sont consacrées à l’aventure, préparations ou retours de voyages, fragments de périples ou encore odes au grand air.  

Autoédition, 6 €. Librairies Le Chaudron, L’Oiseau tempête, café Hourrah, et une fois par saison par commande en ligne, helloasso.com 

Courir à ce qui me brûle 

Roman de Jean-Pierre Suaudeau  

Ce 8e roman « et non une biographie » du Nazairien évoque la figure de François Pétrarque qui s’isola (1304-1374) à Fontaine-de-Vaucluse. L’histoire est celle de la passion idéalisée du poète florentin avec sa muse, Laure, et celle qui surgit dans la vie du narrateur. Un roman tissé à partir des sonnets du Canzoniere, l’œuvre la plus célèbre du poète. Un saut dans le passé donc, si loin… mais si proche de nous, car aimer, rêver, fuir, douter… « courir vers ce qui va nous brûler »… n’ont pas d’âge.  

Aux éditions Joca Seria, 18,50 €. Rencontre, librairie L’Oiseau tempête, vendredi 7 novembre, 18h30.  

La mécanique du monde 

Recueil de Stéphane Rosière  

Un recueil de 14 nouvelles signé du l’auteur nazairien, « entre suspense, romance, autofiction et exofiction. Les personnages mis en scène dans ces histoires sont confrontés à des apparitions déstabilisantes, des logiques qu’ils déplorent ou combattent, des comportements inhumains, des crimes qu’ils découvrent ou qui les hantent, mais toujours ils cherchent à résister, à s’en sortir ». 

Autoédition sur KDP. 15 €. Rencontre mercredi 19 novembre, 19h, chez la Bretonne.
Le + : portrait à découvrir dans Estuaire 1746 du 19 au 25 novembre, rubrique Des livres tous azimuts. 

Esquinte 

CD d’Erwan Coutant 

Avec son cinquième album Esquinte, le Nazairien Erwan Coutant continue d’avancer sur des voies hors catégories. Douze titres qui commencent par Venir au monde, qui parlent de la perte, du sentiment de l’existence, du vivre ensemble, du comment faire société à l’heure consumériste. Une voix scandée qui s’autorise quelques mélopées, du bouclage toujours, des bribes de guitares dessinent un univers proche des arts plastiques, entre poésie noise, musique folk, bruitiste et électronique. 

Concert au TNT, Nantes, samedi 15 novembre, 20h30. Album numérique : onparticipe.fr/c/esquinte  

Bouh, le ciné-concert qui fait (même pas) peur !

Un employé de banque lutte contre des faux-monnayeurs qui essaient de se faire passer pour des fantômes. 

Séance accompagnée en musique et en direct par Laurent Pontoizeau. 

DOUBLE DOSE : The Descent

Cette année, Halloween se fête sous terre ! Rejoignez-nous pour un marathon spécial The Descent et vivez une nuit de cinéma terrifiante. Deux films cultes de l’horreur moderne pour une plongée oppressante, haletante et pleine de sueurs froides. Frissons garantis pour la nuit la plus sombre de l’année ! 

 

 

Save our souls

La Méditerranée est un désert mortel pour celles et ceux qui veulent atteindre les côtes européennes. Au large des côtes libyennes, l’équipage de l’Ocean Viking veille, à la recherche d’embarcations en détresse. Après un sauvetage à hauts risques, naufragés et sauveteurs vivent ensemble sur le bateau, dans l’attente d’un port d’accueil. Ce temps à bord est le premier refuge des rescapés. Avec les sauveteurs, se tisse une relation faite d’écoute, de soin et de présence. 

 

Smashing Machine

Dwayne Johnson est Mark Kerr, légende du MMA des années 90, surnommé « The Smashing Machine » tandis qu’Emily Blunt incarne son épouse, Dawn Staples. 

 

Les Moodz au cinéma

Les Moodz, la première série audiovisuelle soutenant le développement des compétences psychosociales des enfants de 3 à 5 ans, débarque au cinéma ! Plongez dans l’univers coloré de Youpi, Chocotte, Bisou, Furax, Snif … Des épisodes inédits à découvrir en famille grâce à des séances adaptées de 50 minutes pour les tout-petits (son modulé et lumière tamisée), pour apprivoiser tes émotions tout en douceur. 

 

Trainé sur le bitume

Deux policiers sont suspendus pour usage abusif de la force après une arrestation musclée. A court d’argent, ces deux représentants de l’ordre basculent de l’autre côté de la loi pour s’arroger une compensation. Ils prennent en filature de dangereux braqueurs de banque afin de s’emparer de leur futur butin. 

 

La bonne étoile

France 1940, Jean Chevalin et sa famille vivent dans la misère après que ce dernier ait jugé bon de … déserter ! La situation n’est plus tenable. Convaincu que « certains » s’en sortent mieux, Chevalin a une brillante idée : se faire passer pour juifs afin de bénéficier de l’aide des passeurs pour accéder à la zone libre. De malentendus en révélations, il va entrainer sa famille dans ce grand périple qui déconstruira ses préjugés un à un… 

 

La nuit des clowns

Quand Quinn emménage avec son père dans la petite ville de Kettle Spring, elle fait rapidement la connaissance de Frendo le Clown, la mascotte locale. Cette dernière est célébrée chaque été, lors d’une grande fête en son honneur. Mais la fête va rapidement tourner au cauchemar quand des adolescents commencent à disparaître, rendant bien réelles les légendes qui circulent autour de Frendo… 

 

Fantomas se déchaîne

L’inspecteur Juve et ses compagnons commencent à connaître les méthodes diaboliques de Fantômas. Aussi, lorsque le professeur Marchand disparaît mystérieusement, l’étrange personnage masqué est immédiatement soupçonné. Mais Juve et ses acolytes sont pris à leur propre piège. Juve ne parvient pas à mettre la main sur Fantômas, qui s’enfuit dans sa DS volante, traçant un « F » dans un ciel bleu azur. 

 

Ce que cette nature te dit

Donghwa, un jeune poète de Séoul, conduit sa petite amie Junhee chez ses parents, aux alentours d’Icheon. Émerveillé par la beauté de leur maison nichée dans un jardin vallonné, il y rencontre son père qui l’invite à rester. Au cours d’une journée et d’une nuit, il fait la connaissance de toute la famille et la nature de chacun se révèle. 

 

L’étranger

Alger, 1938. Meursault, un jeune homme d’une trentaine d’années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. Puis il reprend sa vie de tous les jours. Mais son voisin, Raymond Sintès vient perturber son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches jusqu’à un drame sur une plage, sous un soleil de plomb… 

 

Les as de la jungle

Maurice a tout d’un pingouin… mais le tigre est en lui ! Elevé par une tigresse, ce pingouin loin d’être manchot est devenu un pro du Kung Fu. Avec ses amis, les As de la jungle, Maurice entend dorénavant faire régner l’ordre et la justice dans la jungle, comme sa mère avant lui. Mais Igor, un koala diabolique, entouré de ses babouins mercenaires pas très futés, a pour projet de détruire la jungle… 

 

Premières Neiges

La neige n’a pas son pareil pour faire des merveilles. Elle invite au jeu, bien sûr, mais aussi à la rêverie, au fantastique, à l’observation et à la découverte. Plaisir du toucher, sensation de froid, le blanc envahit l’écran. Ce programme, entre fictions, imaginaires et témoignages documentaires, raconte à hauteur d’enfants leurs premières neiges… 

Programme : 

– Trouvé de Juliette Baily (4′) : En se promenant dans la neige Anna fait la rencontre d’un compagnon de jeu inattendu… 

– Bain de neige en Norvège de Pascale Hecquet (4′) : Thaïs et Thomas ont passé Noël dans une drôle de maison en bois. Il fallait casser la glace sur le lac pour avoir de l’eau et s’éclairer à la bougie dès qu’il faisait noir. Mais que ne ferait-on pas pour profiter d’un bain de neige en Norvège ? 

– La Grange de Noëlle de Pascale Hecquet (6′) : Noëlle prépare son arbre de Noël, quand on frappe à la fenêtre. C’est un chat. Il neige dehors, il fait très froid, mais le papa de Noëlle est allergique aux poils de chats. Pour l’aider, Noëlle invite le chat à aller se réfugier dans la grange. 

– De la crème solaire en hiver de Pascale Hecquet (4′) : La saison préférée d’Amandine, c’est l’hiver. En plus d’être la saison de son anniversaire, c’est la saison des neiges ! Quand on a 7 ans, on sait consolider un bonhomme de neige, éviter les chutes en luge… Mais s’il y a bien quelque chose qu’on déteste, c’est mettre de la crème solaire en hiver… 

– Bonhommes de Cecilia Marreiros Marum (9′) : Un petit garçon construit son bonhomme de neige. Il y met toute son énergie, tout son espoir. Mais Bonhomme ne peut pas tout à fait répondre aux attentes de l’enfant, ni résister aux intempéries de la vie… « Bonhommes » multiplie les cadres sur l’écran et évoque avec humour l’expérience de la séparation… 

– Raconte-moi l’hiver de Pascale Hecquet (4′) : Qui n’a jamais rêvé d’être une petite souris qui se glisse sous les bancs d’école pour entendre les enfants se raconter leur vie ? Immersion dans une classe d’enfants de 7 ans pour redécouvrir l’hiver, à leur hauteur… 

– Esquisses sur glace de Marion Auvin (4′) : Lou et Marius s’amusent dans la rue à faire un bonhomme de neige. Mais maman les rappelle à la maison, Marius doit faire sa clarinette, Lou ses devoirs ! Pfff… mais….incroyable ! Dehors, le bonhomme de neige a bougé. 

 

 

 
Springsteen : Deliver me from nowhere

La genèse de l’album “Nebraska” au début des années 80, période au cours de laquelle le jeune musicien, sur le point d’accéder à une notoriété mondiale, lutte pour concilier les pressions du succès et les fantômes de son passé. Enregistré sur un magnétophone quatre pistes dans la chambre même de Bruce Springsteen dans le New-Jersey, « Nebraska » est un disque acoustique incontournable aussi brut qu’habité, peuplé d’âmes perdues à la recherche d’une raison de croire. 

 

Dora au royaume magique des sirènes

Dora et Babouche se transforment en sirènes et vivent une série d’aventures sous-marines incroyables avec leur nouvelle amie, Marisol la sirène, et son dauphin Rosa. 

 

La femme la plus riche du monde

La femme la plus riche du monde : sa beauté, son intelligence, son pouvoir. Un écrivain photographe : son ambition, son insolence, sa folie. Le coup de foudre qui les emporte. Une héritière méfiante qui se bat pour être aimée. Un majordome aux aguets qui en sait plus qu’il ne dit. Des secrets de famille. Des donations astronomiques. Une guerre où tous les coups sont permis. 

 

Yoroï

Après une dernière tournée éprouvante, Aurélien décide de s’installer au Japon avec sa femme Nanako, enceinte de leur premier enfant. Alors que le jeune couple emménage dans une maison traditionnelle dans la campagne japonaise, Aurélien découvre dans un puits une armure ancestrale qui va réveiller d’étranges créatures, les Yokaïs. 

 

Casper

Un tout jeune fantôme, Casper, ronge son frein et s’ennuie à mourir en compagnie de ses oncles dans le manoir de Whipstaff. Quand une petite fille et son père viennent s’installer dans la maison hantée, il pense pouvoir enfin s’amuser… 

 

La princesse et le rossignol

Trois histoires douces et pleines de poésie, où de jeunes héros prennent leur envol. Un tout petit oiseau qui défie un plus grand que lui, un jeune moine qui suit un moineau au-delà du temple, une fillette curieuse qui rêve de liberté… Chacun, à sa façon, écoute son cœur et part à la découverte du monde. Un programme tendre et inspirant pour les tout-petits, qui célèbre la curiosité, la liberté et l’enfance. 

Programme : 

L’Aigle et le Roitelet (6′) : Le Monde des oiseaux doit élire son souverain. L’aigle royal s’avance, certain d’être le seul digne du trône. Aucun oiseau n’ose le contester… sauf le minuscule roitelet. D’une voix tremblante mais audacieuse, il revendique aussi la couronne. Amusé, l’aigle lui lance un défi : celui qui volera le plus haut deviendra roi. 

Moineaux (11′) : Dans un temple bouddhiste, de jeunes moines entament leur méditation sous le regard bienveillant du maître. Mais l’un d’eux, captivé par un moineau, se laisse distraire et le suit hors du monastère. Ce simple envol devient le début d’un voyage qui l’emporte bien au-delà du temple, à la découverte du monde. Des années passent et lorsqu’il revient, vieilli et empli de sagesse, il retrouve d’autres moinillons en méditation. L’un d’eux, à son tour, aperçoit un moineau… 

La Princesse et le Rossignol (26′) : Cerise, six ans, vit protégée par ses parents dans leur grande propriété. Passionnée par les oiseaux, elle ignore que son père l’empêche de prendre son envol. Tout change le jour de ses sept ans, lorsqu’elle reçoit des jumelles. Elle découvre alors Fleur, la fille du jardinier, qui explore librement le domaine. Fascinée par son récit sur un oiseau inconnu, le rossignol, Cerise n’a plus qu’un rêve: le trouver. 

 

Le journal d’une fille perdue

Le soir de sa première communion, Thymiane, fille d’un riche pharmacien couche avec le commis de son père et tombe enceinte. Rejeté par sa famille qui l’envoie en maison de redressement, la jeune fille abandonnée de tous, apprenant la mort de son enfant, s’échappe pour trouver refuge dans une maison close. 

 

La petite dernière

Fatima, 17 ans, est la petite dernière. Elle vit en banlieue avec ses sœurs, dans une famille joyeuse et aimante. Bonne élève, elle intègre une fac de philosophie à Paris et découvre un tout nouveau monde. Alors que débute sa vie de jeune femme, elle s’émancipe de sa famille et ses traditions. Fatima se met alors à questionner son identité. Comment concilier sa foi avec ses désirs naissants ? 

 

  

Des auteurs et des plumes… Acte I / III

Ballast / 12 

Revue par un collectif militant et bénévole 

Cette revue est un espace journalistique, de réflexions et de représentations indépendantes et anticapitalistes, dont la devise est “Tenir tête, fédérer, amorcer”. La Nazairienne Lucie Morel a co-écrit le reportage Sur les plateaux, dans les vallées : les luttes rurales du Planning familial, et écrit, sous le pseudo Yanna Rival, La part du peuple et le goût des frites : reportage à l’Après M, sur la lutte d’ex-salariés d’un McDo des quartiers Nord de Marseille qui ont récupéré et transformé leur lieu de travail en un fastfood solidaire. 

Hébergé par les éditions Hors d’atteinte, librairies ou boutique Web, 15 € ou + (en soutien). 

Sanderling le bécasseau 

Album jeunesse par Lillidif et Dani-L 

Après Saint-Marguerite et la plage de Monsieur Hulot, voilà que Sanderling, le petit échassier rebelle et attachiant, a posé ses longues pattes dans les marais salants. Le héros des deux autrices pornichétines va cette fois partir à la rencontre des oiseaux du marais.  

À compte d’auteur, 17,50 €, lireenpresquile.fr
Le + : Rencontre, mercredi 22 octobre de 16h30 à 17h30, librairie Des Oiseaux, La Baule. 

Brière, le premier regard, la vision d’un enfant  

Livre photographique de Mathias Monsion 

« C’est bien plus qu’un simple livre photo : c’est une balade immersive à travers le marais briéron. Le voyage commence au bord du marais, puis, au fil des pages, le lecteur avance vers son cœur. Les animaux apparaissent, la végétation se densifie, les saisons défilent et l’intimité du marais se révèle. » Ce livre est une invitation à redécouvrir la Brière avec un regard d’enfant devenu celui d’un photographe animalier, nommé Mathias Monsion, 23 ans, originaire de Saint-Malo-de-Guersac. 

Autoédition, 39,90 €, monsionmathias.com
Le + : Portrait à découvrir dans Estuaire 1745 du 5 au 18 novembre, rubrique Des livres tous azimuts. 

Les 1001 vies de Jean-Louis Panaget

Jean-Louis Panaget est un auteur à la fois prolixe et touchant. Il a connu mille vies. Deux morts aussi. « Je suis mort deux fois et revenu deux fois. » C’est après avoir terminé son 1er livre, Seconde vie, une autobiographie poignante où il relate le coming out d’un homme de 53 ans qu’il prend conscience qu’il y a glissé un paragraphe sur la mort imminente. Une expérience qu’il a donc vécue à deux reprises, enfant. Il décide alors de s’emparer de ce thème et écrit Dis papa, c’est comment un fantôme ? L’histoire amusante de Jean et François qui, après leur mort, vont remettre à sa place un fantôme fantasque, sévissant dans l’entreprise de pompes funèbres de leurs enfants. Opération druide, les anges se rebiffent, un autre roman ésotérique sur l’après-vie suivra. 

Éc-rire 

Quels que soient les sujets abordés, l’ancien cadre médico-social choisit toujours d’émailler ses récits d’humour. Car « la vie est belle », philosophe le septuagénaire qui petit déjà composait des poèmes, des chansons. « J’aime autant écrire que faire rire. L’écriture et l’humour me tiennent debout. » Même dans son dernier roman, Vengeances, qui a pourtant pour cadre le fracas de la Révolution, « je n’ai pu m’empêcher de glisser quelques facéties ». Ce 8e livre, qui se présente comme « une aventure hollywoodienne », est inspiré de la vie de Pierre et Catherine Taupin, un couple et leurs cinq enfants emportés dans le tumulte de 1789. Une famille ordinaire précipitée dans l’extraordinaire, ballotée de la presqu’île guérandaise à la Guyane, en passant par Jersey. Une fresque haletante née d’une découverte. Passionné de généalogie et d’histoire, le romancier s’est aperçu que l’un de ses aïeux, Joseph, aurait été assassiné par « la bande à Taupin ». Il s’est alors penché sur cette famille dont il s’est pris d’affection. Dans ce roman historique, « tout est vrai, sauf les noms légèrement modifiés et les lieux car j’ai voulu transposer l’histoire révolutionnaire à Guérande et Saint-Nazaire. » Derrière le souffle romanesque, l’auteur veut aussi poser cette question : Qu’aurions-nous fait à la place de ces personnages ? Toujours inspiré, le Nazairien dit avoir une écriture très visuelle qui se concrétise dans les pièces qu’il écrit pour la compagnie En Fa d’Aise et pour laquelle il joue, chante et met aussi en scène. D’ailleurs sa 8e comédie, qui mêlera encore théâtre et chansons, est en cours d’écriture, comme son 9e roman. 

Mary François Le Douarin, rose combat

Après la projection du Souffle du dragon, une vitrine de créateurs locaux et engagés à la médiathèque…, les événements autour d’Octobre rose continuent jusqu’à la fin du mois. Derrière ce tourbillon d’initiatives artistico-culturelles, il y a Mary François Le Douarin. Parmi la série d’actions que la Nazairienne a imaginées : la collecte de cheveux. Pour cette première, elle a réussi à mobiliser tous les salons de coiffure de Pornichet où elle travaille. À mi parcours, Mary avait déjà collecté une vingtaine de mèches de cheveux d’au moins 20 cm de longueur pour Les Pas d’Chichis. Une entreprise vendéenne qui fabrique des prothèses semi capillaires pour les femmes atteintes de cancer. 

Bijoux thérapie 

Diagnostiquée en 2019, Mary a créé dans la foulée sa marque de bijoux Cocoxila, contraction des prénoms de ses deux filles. « J’ai toujours été manuelle. Alors, après avoir perdu la sensibilité au bout des doigts, j’ai voulu relever le défi de la création artisanale. » Pour elle, la création a été salvatrice. Porteuse de sens aussi. Cette année, la créatrice a lancé une collection spéciale. « Mon type de cancer est génétique, je l’ai hérité de mon grand-père. D’ailleurs, tout comme les femmes, les hommes peuvent contracter un cancer du sein », révèle Mary qui déplore le manque d’information sur ce sujet. C’est cette dimension génétique qu’évoque le bijou aux deux rubans entrelacés. Un rose foncé pour les anciennes générations, un rose clair pour les jeunes, liées par l’hérédité et sur laquelle elle veut sensibiliser. 

Ce bijou, elle l’a monté sur un ressort « résistant, comme moi. Il symbolise la cicatrice comme la capacité à rebondir. » Quant à la perle en bois qui le boucle, elle est une allusion à la tumeur et à cette petite boule au ventre lors des examens, de l’attente des résultats. L’ensemble est vendu huit euros dont six sont reversés à l’ICO*. Pour toutes ses autres créations, pendentifs, bracelets, barrettes… conçues à partir de plumes, coquillages et autres matériaux naturels, elle reverse un euro à la recherche contre les cancers du sein et des ovaires, souvent liés. « Cette création, c’est mon histoire mais aussi celle de milliers de personnes. Même si tous les cancers sont différents », reprend Mary. « Le mien est chronique, je vis avec. C’est mon compagnon de tous les jours. » Comme ses ressorts, Mary rebondit et « espère poursuivre la mobilisation autour d’Octobre rose l’année prochaine ». 

*Institut de Cancérologie de l’Ouest 

Velvet, une invitation à ressentir l’invisible

Formée aux Beaux-Arts d’Angers, la metteuse en scène, chorégraphe et plasticienne a toujours mêlé arts visuels, théâtre et danse. Dans « une traversée silencieuse et mouvante, une peinture vivante où la lumière, les sons, les gestes et les textures s’accordent pour composer un monde », dialoguent les disciplines. Sous les plis d’un rideau de velours, l’artiste donne aussi matière à rêver en imaginant un théâtre qui se regarde comme un songe. Dans cette pièce, elle explore la texture même du plateau – tissus, structures, objets, corps – pour en faire surgir une poésie du sensible. Trois interprètes-manipulateurs y construisent et déconstruisent sans cesse la scénographie, comme s’ils cherchaient encore à percer le secret du théâtre lui-même. Au début sur le plateau, prévient l’artiste, « tout s’animerait, sans la présence humaine, aidée seulement par ces interprètes manipulateurs cachés. Faire comme si le plateau et ses éléments de décor voulaient nous raconter quelque chose, comme si l’absence s’incarnait. Que le théâtre lui-même nous parlait. On va jouer avec les objets et les décors sur leur destruction, leur construction, leur apparition, leur disparition, leur chute, leur envol, leurs vibrations, leurs mouvements. » Inspirée par les harmonies subtiles de Whistler, peintre américain du XIXᵉ siècle, Nathalie Béasse signe un spectacle où tout se transforme : un décor devient paysage, une ombre devient personnage, un geste devient récit. Les rideaux s’ouvrent alors, s’effondrent, se redressent ; les objets s’animent, les drapés respirent. Le velours, matière centrale, devient un vrai territoire d’émotions. Ce spectacle ramène à l’essence de l’art scénique : un espace où la matière respire, où le rêve se fabrique à vue, où l’artiste polymorphe poursuit son exploration d’un théâtre pictural et poétique émaillé par moment de burlesque. 

 

Open Pulse, jamais sans ma jam !

New York, Londres, Berlin, Paris… Partout où il est passé, il n’a pas raté une occasion d’aller se frotter à ses pairs lors de bouillonnantes jam-sessions, ou bœufs en français !, en clin d’œil au restaurant parisien Le bœuf sur le toit, maître en ce royaume de l’improvisation musicale au début du XXe siècle. « La jam a toujours été mon terrain de jeux. » Dès l’âge de 15 ans, quand déjà le saxophoniste annécien à l’envergure internationale se rêvait d’être là où il est aujourd’hui. « Rien de tel que ces soirées pour se faire un réseau, trouver des musiciens, du travail… ». Des soirées qu’il a, avoue-t-il, « un peu mises de côté depuis ses albums. Mais ça me manquait de dingue ! », lance tout de go le musicien globe-trotter, dont le projet de lancer son Open Pulse dans sa ville d’adoption, en l’occurrence Saint-Nazaire, le démangeait intensément ! Maintenant, c’est chose faite.  

Deux jeudis par mois, rendez-vous est donné au Kiosq. Une première, le 25 septembre dernier, tendance jazz, qui a réuni près d’une vingtaine de musiciens, pros comme amateurs, une trentaine sur le deuxième round qui se la jouait plutôt rock progressif… Et pour le troisième, ce 23 octobre ? « On verra bien, mais une chose est sûre, ça prend bien, très bien même ! », se réjouit Guillaume Perret qui prévoit cette fois une jam aux sonorités marocaines. Sur scène, Samir Aouad (oud), Ghassen Chiba (chant, percu), Shankar Kirpalani (contrebasse), et lui-même au saxophone, la récurrence, le concept.  

Un pont musical entre Nantes/Saint-Nazaire 

L’idée est de « créer à chaque fois un groupe qui n’existe pas. Un quatuor de haut vol qui assure un bête de set ». Chaque rendez-vous sera « unique », et tous les styles exprimés – jazz, électronique, funk, musique du monde, rock, impro, musique classique « à ma sauce », sourit le néo-Nazairien qui, après une heure de jeu avec son trio d’invités, ouvrira la scène « à tout le monde ». Musiciens amateurs, étudiants, artistes de passage professionnels d’ici, d’ailleurs, surtout de Nantes, « un peu normal quand on voit ce qui s’y joue ! », dit-il, bien motivé à « ériger un pont entre ces deux villes musiciennes (Nantes/Saint-Nazaire), à encourager ce va-et-vient, cette circulation des talents, à faire se marier musiciens en devenir et confirmés ». C’est cette ouverture associée à l’exigence musicale qui fait l’unicité, la préciosité de ces instants hors du temps. Et leur succès : « On voit revenir un public très concert, et très ravi. Ces jams étaient attendues », soulignent de concert Victor Chauvin, le patron du Kiosq et Guillaume Perret qui ont bien l’intention de faire de cet Open Pulse un « rendez-vous fort et durable pour la scène musicale de la région ». La jam est dite ! 

[zoom] Deux Pianos

C’est l’histoire, l’histoire d’une histoire d’amour… impossible, de celle qui dévaste, qui rend saoul, de celle qui joue la partition de deux âmes désaccordées, qui rend dingue. Dès les premières notes, ça se sent, se devine… Deux récits parallèles, et ce lien sûr, qui va se faire…, plus tard, dans ce hall d’un immeuble bourgeois de Lyon. Une ouverture de porte d’ascenseur, et là, le choc, le coup, ce coup… de foudre qui n’a jamais aussi bien porté son nom ! L’un s’écroule net, l’autre prend la poudre d’escampette… Là encore, on devine.  

On devine un passé amoureux, galvanisé par ces maux qui fatalement le composent : culpabilité, résignation, souffrance, déchirure, manque, tentative de résilience pour l’une, fuite en ré majeur pour l’autre… Un concerto de tourments passionnels, délicatement joué par une Nadia Tereszkiewicz souveraine dans son rôle d’amoureuse empêchée et de jeune veuve troublée, mais aimée à en mourir ; une tragi-symphonie shakespearienne tortueusement incarnée par un François Civil solennel dans son costume de pianiste virtuose taillé sur mesure, perdu entre amour et carrière, tiraillé par ce choix cornélien…, à en devenir presque fou ? D’où ces par moments surréalistes, où l’on ne sait plus très bien où l’on se trouve, dans le réel, l’imaginaire ?  

Deux pianos, c’est aussi la relation singulière entre l’élève et la maître, sublimée par la magistrale Charlotte Rampling, émouvante dans la peau de ce « monstre » qui doit, consciente de voir sa mémoire s’envoler, faire ses adieux à la scène. Des derniers concerts qu’elle ne voit pas passer sans son « petit monstre » qu’elle a réussi à sortir de sa tanière, après huit ans passés au Japon. Un duo qui donne la mesure.  

Deux pianos, c’est une œuvre à la Desplechin, élégante, torturée, intime, pleine de sensibilité, parsemée de quelques fausses notes ; elle s’étire en longueur. Une lenteur qui nous fait perdre parfois le fil de cet opus cinématographique, et nous empêche d’y pénétrer avec passion, cette passion folle, celle qui embarque, qui fait frissonner, qui déplace les montagnes…, mais qui prend là ses distances.  

Deux pianos, c’est aussi un bel instant pour les yeux et les oreilles, où la lumière transcende la musique, et vice-versa. Où la photographie se pose avec délicatesse sur des visages qui en disent long, sur des mains vieillissantes, des cœurs blessés, des âmes en quête… Ah l’amour ! 

 

Black Phone 2

Depuis son enlèvement, Finney, aujourd’hui âgé de 17 ans, éprouve beaucoup de mal à reprendre le cours d’une vie normale, alors que rien ni personne ne saurait arrêter Gwen, sa sœur de 15 ans. Mais le sinistre téléphone se met à sonner dans les rêves de l’adolescente, où elle voit sans cesse trois garçons se faire pourchasser dans un camp de montagne appelé Alpine Lake. Déterminée à mettre fin à ces cauchemars et à en percer le mystère, Gwenn persuade son frère de se rendre sur place, malgré le blizzard qui frappe la station. C’est là qu’elle découvre l’horrible vérité derrière le lien entre l’Attrapeur et sa propre famille. Les deux adolescents vont alors devoir affronter un tueur que la mort a rendu presque invincible et à qui leurs destins sont beaucoup plus liés qu’ils n’auraient pu l’imaginer. 

 

 

 
Kaamelott : Deuxieme volet, partie 1

Les Dieux sont en colère contre Arthur ! Après la destruction de Kaamelott, son refus obstiné de tuer Lancelot précipite le Royaume de Logres à sa perte. Il réunit ses Chevaliers, novices téméraires et vétérans désabusés, autour de la Nouvelle Table Ronde et les envoie prouver leur valeur aux quatre coins du Monde, des Marais Orcaniens aux terres glacées du Dragon Opalescent. 

 

Le livre de la jungle

La panthère Bagheera découvre dans la jungle un jeune enfant abandonné. Elle décide de le confier à une famille de loups qui l’élève comme un louveteau. Alors que Mowgli a dix ans, le tigre Shere Kahn approche du territoire des loups. Pour éviter à l’enfant une fin inévitable, les loups l’éloignent et décident de le confier aux hommes d’un village proche. C’est Bagheera qui le conduit. Pendant leur voyage, ils feront de nombreuses rencontres, parfois redoutables. 

 

Le jour J

Juin 1944. L’Europe est déchirée par la guerre, le Débarquement se prépare. Denis Porte continue avec dévouement son travail quotidien sur une base militaire anglaise… factice. Sa mission : déplacer chaque jour des soldats postiches et tromper ainsi l’ennemi. Chez les Porte, on a tendance de père en fils à mourir en héros pour la France. Alors pas question pour sa mère que Porte prenne le moindre risque. S’occuper d’une base factice, c’est le maximum qu’elle tolère pour son fils. Mais après avoir fait la rencontre de Sami, un médecin algérien qui rêve de rencontrer De Gaulle, ils décident lors d’une soirée arrosée d’y prendre part. Ils prennent le large avec bravoure (et pas mal de grammes dans le sang). Sauf qu’ils n’ont pas la bonne date ni le bon lieu. Ajoutez à cela un héros qui ne veut surtout pas s’exposer au danger. Le jour J, euh ou presque… 

 

Chien 51

Dans un futur proche, Paris a été divisé en 3 zones qui séparent les classes sociales et où l’intelligence artificielle ALMA a révolutionné le travail de la police. Jusqu’à ce que son inventeur soit assassiné et que Salia et Zem, deux policiers que tout oppose, soient forcés à collaborer pour mener l’enquête. 

 

L’homme qui rétrécit

L’homme qui rétrécit, nouvelle adaptation du roman culte de Richard Matheson, nous entraine dans le sillage de Paul, un homme ordinaire, qui partage sa vie entre son entreprise de construction navale, sa femme Elise, et leur fille Mia. Lors d’une sortie en mer, Paul se retrouve confronté à un étrange phénomène météorologique inexpliqué. Dès lors, Paul rétrécit inexorablement, sans que la science ne puisse lui expliquer pourquoi ni lui être d’aucun secours. Quand, par accident, il se retrouve prisonnier dans sa propre cave, et alors qu’il ne mesure plus que quelques centimètres, il va devoir se battre pour survivre dans cet environnement banal devenu périlleux. Lors de cette expérience, Paul va se retrouver confronté à lui-même, à son humanité, et tentera de répondre aux grandes interrogations de l’existence. L’homme qui rétrécit est tout à la fois un récit initiatique et un grand film d’aventure. 

 

Les Braises

Karine et Jimmy forment un couple uni, toujours très amoureux après vingt ans de vie commune et deux enfants. Elle travaille dans une usine ; lui, chauffeur routier, s’acharne à faire grandir sa petite entreprise. Quand surgit le mouvement des Gilets Jaunes, Karine est emportée par la force du collectif, la colère, l’espoir d’un changement. Mais à mesure que son engagement grandit, l’équilibre du couple vacille. 

 

La couleur des sentiments

Dans la petite ville de Jackson, Mississippi, durant les années 60, trois femmes que tout devait opposer vont nouer une incroyable amitié. Elles sont liées par un projet secret qui les met toutes en danger, l’écriture d’un livre qui remet en cause les conventions sociales les plus sensibles de leur époque. De cette alliance improbable va naître une solidarité extraordinaire. À travers leur engagement, chacune va trouver le courage de bouleverser l’ordre établi, et d’affronter tous les habitants de la ville qui refusent le vent du changement… 

 

Même la pluie

Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d’un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l’un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l’accès à l’eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d’un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence. 

 

Billy Eliott

Dans un petit village minier du Nord-Est de l’Angleterre, Billy, onze ans, découvre avec stupeur qu’un cours de danse partage désormais les mêmes locaux que son club de boxe. D’abord effaré, il devient peu à peu fasciné par la magie de la gestuelle du ballet, activité pourtant trop peu virile au regard de son père et de son frère Tony, mineurs en grève. 

 

Le vivant qui se défend

Vincent Verzat filme les mobilisations écologiques depuis 10 ans sur la chaîne YouTube Partager c’est Sympa. Partant d’un récit personnel et sensible, le film retrace son cheminement entre militantisme et naturalisme, sa recherche d’un équilibre entre combat et contemplation, traçant un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient. Des luttes forestières du plateau des Millevaches à la tanière d’une famille de blaireaux, en passant par les méga bassines du Poitou, les cerfs du Vercors et l’autoroute A69, « Le VIVANT qui se défend » fait le lien entre les animaux sauvages et les luttes qui sont menées partout en France contre la destruction de leurs habitats. “Le VIVANT qui se défend” trace un chemin pour vivre dignement et affronter ce qui vient. 

 

Goliath, Germaine et moi

Germaine a été de tous les combats et cherche à insuffler son énergie combative aux plus jeunes. A 90 ans, elle est l’égérie de la lutte qui veut empêcher une autoroute de 28 kms qui passerait au milieu de la forêt de son village. Je la filme avec de jeunes militantes, jusqu’à ce qu’arrive la tyrannie de la gestion du covid…. 

 

Rembrandt

Claire et Yves, physiciens de formation, travaillent dans le nucléaire depuis toujours. Lors d’une visite à la National Gallery, Claire va être bouleversée par trois toiles de Rembrandt. Cette rencontre avec ces trois œuvres magistrales va les changer à jamais. 

 

Jack et Nancy : Les plus belles histoires de Quentin Blake

C’est quand le vent se lève que naissent les meilleures histoires ! C’est ainsi que Jack et Nancy s’envolent, accrochés à un parapluie magique, et qu’Angèle rencontre un minuscule oisillon tombé du ciel lors d’une tempête. Deux contes pleins de charme et d’humour adaptés des albums de Quentin Blake, où l’on parle d’amitié, de découvertes et de départs… mais aussi du bonheur de rentrer chez soi. 

Programme : 

Jack et Nancy (26′) : Par un jour de grand vent, Jack et Nancy, suspendus à un parapluie magique, s’envolent vers une île lointaine. Ils avaient toujours rêvé de partir au bout du monde : les voilà plongés dans la plus extraordinaire des aventures. Mais bientôt, leur lit douillet, leurs parents et leur maison leur manquent… Et s’il était temps de rentrer ? 

Petit Chou (26′) : Par un autre jour de grand vent, Angèle, qui ne se passionnait jusqu’ici que pour le jardinage et la pâtisserie, trouve un minuscule oisillon tombé du ciel. Elle le recueille, lui fabrique un nid douillet, le dorlote beaucoup et le nourrit encore plus. Bientôt, son Petit Chou devient bien trop grand pour vivre dedans… Et s’il était temps de prendre son envol ? 

 

L’odyssée de Céleste

Une jeune astronaute et son robot explorent le chagrin, la perte et l’amour à travers les générations. 

 

L’étudiante et M. Henri

A cause de sa santé vacillante, Monsieur Henri ne peut plus vivre seul dans son appartement parisien. Particulièrement bougon, il finit néanmoins par accepter la proposition de son fils Paul de louer une chambre à une jeune étudiante. Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir d’elle pour créer un véritable chaos familial… 

 

Le secret des mésanges

Lorsque Lucie, 9 ans, arrive à Bectoile pour les vacances, elle n’a aucune idée des aventures qui l’attendent ! Sa mère Caro y mène des fouilles archéologiques avec son collègue Pierrot. Cette dernière a grandi dans ce même village qui est aussi le théâtre d’un secret de famille que Lucie s’apprête à découvrir. Guidée par un couple de mésanges et avec l’aide de son nouvel ami Yann, Lucie est bien décidée à se plonger dans son histoire familiale. Des sous-sols d’un château en ruine à une vieille caravane oubliée à l’orée des bois, cette aventure les mènera de surprises insolites en fabuleuses découvertes ! 

 

La vie de château : Mon enfance à Versailles

Violette a 8 ans, du caractère à revendre et un nouveau tuteur ! En effet, depuis la mort de ses parents, elle doit vivre chez son oncle Régis, agent d’entretien au château de Versailles. Lui, c’est un géant bourru, elle une petite fille têtue qui refuse de lui parler et fugue dès qu’elle peut ! Mais dans les coulisses dorées du Roi Soleil ces deux solitaires vont peu à peu s’apprivoiser , apprendre à se connaître, et se découvrir une nouvelle famille… 

 

Peut-être demain

István et Eszter sont amoureux et se retrouvent régulièrement dans un appartement. Leur passion s’épanouit loin des regards, mais ils restent liés par les devoirs conjugaux de leurs unions distinctes. Même si tout se sait, ils doivent trouver une solution à ce dilemme. Demain. Peut-être demain… 

 

Deux Pianos

Mathias Vogler rentre en France après un long exil. La mentore de sa jeunesse, Elena, souhaite qu’il donne une série de concerts au piano à ses côtés à l’Auditorium de Lyon. Mais dès son retour, une rencontre avec un enfant qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau, son double, plonge Mathias dans une frénésie qui menace de le faire sombrer, et le mènera à Claude : son amour de jeunesse. 

 

[zoom] Nouvelle Vague

À bout de souffle reconstitue une plongée en plein cœur de la Nouvelle vague. Un regard éclairant – pourtant en noir et blanc – sur ce mouvement qui a révolutionné le cinéma français. L’occasion d’évoquer la jeunesse de réalisateurs devenus cultes, Truffaut ou Chabrol, comme la genèse de ce cinéma révolutionnaire qu’ils ont incarné ou d’être immergé en plein cœur d’un Paris en pleine effervescence culturelle et intellectuelle. 

À la fin des années 50, Jean-Luc Godard n’a encore rien tourné. François Truffaut et Claude Chabrol, ses amis critiques des Cahiers du cinéma, sont déjà passés derrière la caméra. Truffaut, d’ailleurs, triomphe à Cannes avec Les 400 coups. L’homme aux lunettes noires reste ce critique de cinéma au verbe acéré et au côté malicieux, persuadé de son génie. Pour lui, pas question de surfer sur la vague des autres, ce qu’il veut créer, lui, est un raz de marée. 

En vingt jours de tournage, et parfois deux heures de travail effectif seulement, Godard va donner un nouveau souffle au cinéma avec… À bout de souffle, dont Richard Linklater reconstitue ici le tournage. Ce que le réalisateur américain montre relativement bien, c’est l’invention d’un cinéma sans plan. Une anarchie intellectuelle et morale. Pas de décor, pas de technique, pas de scénario. De Beauregard, le producteur emblématique de la Nouvelle vague s’arrache le peu de cheveux qu’il lui reste. L’actrice Jean Seberg ne sait pas si elle doit être effrayée ou excitée. Belmondo, lui, avec cet enthousiasme qui le caractérise, fait confiance et fonce. Et Godard dans tout ça. Il s’amuse, sûr d’être dans le vrai avec cette obsession : filmer le réel. Pour ce cinéaste si cinéphile et absolutiste, ce n’est pas en suivant les règles qu’on va où on veut aller ! De règle, il n’y en a donc pas. Tournage sauvage, sans maquillage, sans lumière, l’ensemble de l’équipe aussi en perd ses repères. Godard improvise, écrit le matin même du tournage, dirige ses acteurs comme on joue aux dés. Il ne fait jamais plus de deux prises, parle pendant les scènes, stoppe le tournage parce qu’il n’a plus d’idées pour la journée. Quand arrive le montage, il coupe à l’intérieur des plans, brise la continuité, impose un rythme inédit. Il veut que l’œil du spectateur se cogne aux ruptures. Né du désordre, de la désinvolture, À bout de souffle a inventé un style cinématographique. Qu’on aime son cinéma ou pas, Godard est convaincu comme Gauguin que « l’art est soit du plagiat, soit la révolution ». Le réalisateur iconique, lui, a choisi son camp. 

La mythique DS au Garage !

Des panégyriques, il en a été fait sur elle, des dithyrambes, à n’en plus finir… Que de mots barbares pour décrire l’incandescente admiration qu’a suscité, dès son apparition ce 7 octobre 1955 au Grand Palais à Paris, ce qui fut – énumère l’intarissable Patrick Warin, président de l’association nazairienne Histomobile –, « un choc, une révolution, un coup de génie, une première mondiale dans l’histoire automobile…, par sa suspension hydropneumatique ». Un écrin de luxe qui inspirera au philosophe et sémiologue Roland Barthes tout un chapitre, dans ses Mythologies, publiées en 1957. « Objet mythique, véhicule iconique, La Majestueuse, la divine “déesse” à la ligne racée » a connu un succès fou dès le premier jour du salon : « 12 000 commandes ont été prises, et plus de 80 000 à sa fermeture. » Indiscutablement, la DS fait fureur, et nombreux ont été les célébrités, grands patrons d’entreprise, hommes politiques à adopter cette voiture « pas franchement populaire ! » En 1958, « le général de Gaulle en fait son véhicule officiel », et lui sauve la vie lors de l’attentat du Petit Clamart, en 1962. « Malgré les pneus crevés, les nombreux impacts de balles, elle a su garder le cap. Pas une seconde, elle n’a dévié de sa trajectoire. Alors oui, on peut dire qu’elle lui a sauvé la vie », poursuit l’ancien professeur agrégé d’histoire dont sa première exposition consacrée à la Simca en 2024 avait rassemblé plus de 4 000 visiteurs. Des nostalgiques, des amoureux des belles bagnoles, et plein d’enfants… C’est une exposition intergénérationnelle où les souvenirs remontent à la surface, « comme les larmes. Et elles ont été légion l’an dernier ! », où les gamins s’émerveillent devant les 200 miniatures et jouets anciens estampillés DS et les 3 000 modèles, toutes marques confondues, que détient Patrick Warin. 

Du cinéma au paquebot Le France 

En 20 ans, celle qui n’a cessé d’évoluer a été vendue à 1,5 million d’exemplaires. Autant « aimée que rejetée », la star des Trente Glorieuses clivait, la presse n’était pas tendre avec celle que l’on surnommait le crapaud ! « Et puis, il lui manquait ce petit quelque chose, cette noblesse, ce caractère, ce bruit que l’on retrouve dans une Jaguar ou une Mercedes. Jamais on n’a pu loger, mettre au point un moteur digne de sa superbe », relate Olivier Guin, historien du design automobile, coorganisateur de cet événement qui animera samedi 18 octobre, 16h, une conférence autour de Flaminio Bertoni, le styliste de la DS ; son concepteur étant l’ingénieur André Lefebvre, « deux génies en leur royaume », dixit Patrick Warin, qui se fait une joie d’accueillir, pour l’inauguration (privée), Alain Lefebvre, lequel remettra, pour l’occasion, des documents tirés des archives de son père.  

Deux conférences (Les Abeilles 44, 3, rue de l’Écluse) avec celle d’Olivier de Serres sur l’histoire de la DS (le 25, 17h), des visites commentées, une trentaine de panneaux pour raconter toute l’histoire de la DS, des objets publicitaires d’époque, des BD, des jeux, un rassemblement d’une quinzaine de DS (le 26 de 10h à 17h), des photographies avec la DS dans les rues de Saint-Nazaire, une carte postale d’exception tirée de la bande dessinée La DS, la Majestueuse !, en clin d’œil au paquebot Le France, et qui sera mise en vente…, une exposition à la médiathèque, des affiches de films, comme Le Samouraï, Le Cerveau, Les aventures de Rabbi Jacob… où la DS est « un personnage à part entière, ». Ou encore une projection de Fantômas se déchaîne au cinéma Jacques-Tati (2 novembre, 16h), « précédée d’actualités et de publicités d’époque, avec distribution de friandises à l’entracte. Comme au bon vieux temps », se souvient Patrick Warin, pas peu fier de présenter une DS de collection datant des années 70…  

Elle fait comme l’oiseau…

Charlotte ressemble à son intérieur, son « nid », comme elle l’appelle. Un dégradé de couleurs vives fait « de pleins de morceaux de moi » où l’œil ne sait où donner de la tête ! De ces bouts de “brindilles” fantaisistes chinés ici ou là, de ces créations d’artistes suspendues au mur ou posées, avec toute la délicatesse qui la raconte, sur un meuble customisé façon rétro… De toutes ces « accumulations assumées ! », Charlotte Lapina en a fait un cabinet de curiosités joyeusement irisé « où tous les jours, on en découvre de nouvelles », dit-elle, le sourire prêt à s’envoler vers le ciel, à l’image de ses oiseaux (muraux). Des centaines faits d’argile qu’elle façonne au couteau, la nuit tombante, dans un silence absolu… avant qu’ils ne prennent vie sous la finesse de son pinceau, et ne partent pour un long voyage, se nicher chez un autre ailleurs et « vivre plein d’aventures ».  

De la page blanche… 

Des oiseaux donc, des pièces uniques, des foulards aussi en soie, des tee-shirts, bijoux, carnets, cartes postales et affiches où ces esprits à plumes (et autres, parfois) déploient avec éclat toute leur envergure… À l’instar de la jeune Pornichétine qui a pris son envol (de créatrice) il y a peu…, en janvier 2025. Quand elle a lancé son site* et sa marque Salapatcha. Quand elle a fini par “retrouver ses marques”, une pensée crayonnée en gros sur la deuxième page de ce grand et épais carnet noir…, pour poétiser la couleur, comme quand elle était petite. La première, « une page blanche. Rien n’arrivait jusqu’au crayon. J’ai fini par changer de format ! » Plus petit, beaucoup plus petit, « et là, je me suis envolée comme cet oiseau insaisissable, libérateur dont je ne me lasse jamais de regarder ». Ni de dessiner, de colorer, de modeler…, d’exposer. Elle qui n’osait passer encore “hier” le pas, « par peur de ne pas plaire ». Jusqu’à cette rencontre avec « le “Wilkinson** de l’illustration” ! », Guillaume Denaud alias Dans les dents, qui lui lance la phrase salvatrice : « Qu’attends-tu pour te montrer ? » C’était parti.  

…Aux ateliers créatifs  

Le moment est venu pour la graphiste et directrice artistique de l’agence Duo qu’elle a cocréée en 2012 « d’exister en tant qu’artiste », et de voler de ses propres ailes. Depuis, Charlotte, légère comme une plume, va de boutique éphémère en concept store… D’ailleurs, elle sera présente les 6 et 7 décembre au marché des créateurs de Fish Market à Saint-Nazaire et à Pornichet, les 13 et 14 décembre, à celui des Étonnantes…, nom aussi de la revue*** « féministe qui donne la parole à des femmes engagées de la Presqu’île », qu’elle a maquettée, et dont un portrait lui est consacré. On la retrouvera également à la médiathèque de Saint-Nazaire, les 25 octobre, 12 novembre et 20 décembre au milieu des enfants et de ses Patchou pour un atelier créatif****, son premier et sûrement pas le dernier. À bon entendeur. Petit à petit, l’oiseau fait son nid…  

* salapatcha.com, Insta…
** Wilkinson, joueur de rugby
*** etonnantes.com
**** Rés. ateliers médiathèque : 02 44 73 45 60. 

S’exposer ou pas

À l’heure où tout le monde se met en scène dans ses stories, l’intime s’exhibe autant qu’il se protège. C’est ce vertige et ce paradoxe contemporain que va explorer cette saison. Nouveauté cette année, le cycle quitte son ancrage à Bain public pour s’installer dans l’amphithéâtre flambant neuf de 90 places de l’EPF (école d’ingénieurs), juste à côté du Théâtre et de l’école des Beaux-Arts. Un déplacement qui dit la volonté d’ouvrir encore plus largement ces rendez-vous, pensés autant pour les étudiants des Beaux-Arts, les ingénieurs de l’EPF que pour les habitants, les curieux, les amateurs éclairés ou pas. « L’idée est de créer un écosystème où des publics différents se rencontrent, de rappeler que l’art éclaire aussi des questions de société », souligne la directrice du Grand Café Sophie Legrandjacques. 

Chair intimité 

Au rythme d’une conférence par mois, le critique d’art Ilan Michel abordera donc la question actuelle de la limite entre espace privé et espace public, en relation avec des œuvres de l’histoire de l’art, plutôt contemporaines. Le fidèle compagnon de route du Grand Café ouvrira ces conférences sur cet espace fondateur de l’intimité : la chambre. Et pour donner chair à ces conférences qui feront du corps, de la performance et de la peau un langage politique : des rencontres avec des artistes tels Benoît Piéron, dont le Ministère des passe-temps dialoguait en mai dernier au Grand Café avec le monde hospitalier et racontait la vie à travers l’intime. 

Ta crème immunitaire 

Dernière ligne droite pour découvrir le projet expérientiel de Lou Masduraud au Grand Café. Une exposition in situ où, par une pratique élargie de la sculpture, tout devient corps, flux, interaction. L’artiste y brouille les frontières entre espaces publics et privés, où se renversent « l’intime et le commun, le visible et le souterrain ». Ta crème immunitaire agit comme un strip-tease du bâtiment, un effeuillage sensuel de l’architecture, mêlant science et artisanat pour faire surgir des visions fantasmagoriques et des scénarios alternatifs à nos réalités normatives. 

Jusqu’au 26 octobre. Rencontre avec Lou Masduraud, samedi 18 octobre, 16h, gratuit.
Visite-atelier en famille, samedi 25 octobre, gratuit.
Rés. 02 51 76 67 01, publicsgrandcafe@saintnazaire.fr
 

Tron Ares

L’étonnante aventure d’un Programme hautement sophistiqué du nom de Ares, envoyé du monde numérique au monde réel pour une mission dangereuse qui marquera la première rencontre de l’humanité avec des êtres dotés d’une intelligence artificielle… 

 

Marcel et Monsieur Pagnol

A l’apogée de sa gloire, Marcel Pagnol reçoit la commande d’une rédactrice en chef d’un grand magazine féminin pour l’écriture d’un feuilleton littéraire, dans lequel il pourra raconter son enfance, sa Provence, ses premières amours… En rédigeant les premiers feuillets, l’enfant qu’il a été autrefois, le petit Marcel, lui apparaît soudain. Ainsi, ses souvenirs ressurgissent au fil des mots : l’arrivée du cinéma parlant, le premier grand studio de cinéma, son attachement aux acteurs, l’expérience de l’écriture. Le plus grand conteur de tous les temps devient alors le héros de sa propre histoire. 

 

Hopper et le secret de la marmotte

La légende raconte qu’une mystérieuse marmotte, cachée dans une montagne secrète, aurait le pouvoir de remonter le temps. Quand il apprend qu’elle serait la seule à pouvoir sauver son espèce, Hopper, aventurier intrépide, est prêt à tout pour retrouver la trace de cette marmotte ! Mais le voyage sera semé d’embûches… Il semblerait qu’il ne soit pas le seul à vouloir mettre la main sur le secret de la marmotte ! 

 

Egoist

Kōsuke travaille pour un magazine de mode. Très soucieux de son apparence, il embauche Ryūta comme coach sportif. Au fil des entraînements, une romance s’installe entre les deux hommes. Mais Ryūta décide de mettre brusquement fin à leur relation et disparaît… 

 

La dame de Constantinople

Une vieille dame solitaire vit à Budapest dans un grand appartement rempli de souvenirs. Elle décide de l’échanger contre un logement plus petit. Au fil des visites de potentiels locataires, des rencontres incongrues bouleversent sa routine. 

 

Météors

Diagonale du vide. Trois amis inséparables. Tony est devenu le roi du BTP, Mika et Dan les rois de rien du tout. Ils ont beaucoup de rêves et pas beaucoup de chance. Après un nouveau plan raté, Mika et Dan doivent se sauver d’ici, et même se sauver tout court. Ils se retrouvent à bosser pour Tony dans une poubelle nucléaire. Est-ce le début d’une nouvelle vie ou la fin de tout ? 

 

Nouvelle vague

Ceci est l’histoire de Godard tournant « À bout de souffle », racontée dans le style et l’esprit de Godard tournant « À bout de souffle ». 

 

[zoom] Un simple accident

Oui – le dernier film magistralement réussi du réalisateur Nadav Lapid, férocement satirique sur la société israélienne de l’après 7-Octobre, d’une force de frappe qui met KO dès le premier round, d’une puissance rare qui nous explose en pleine figure… Oui – cette bombe (cinématographique) jetée sans concession sur ce monde dégoulinant d’indécence, de sadisme propagandiste, pris dans l’engrenage d’une violence sans fin…, qui ronge de l’intérieur…, qui désintègre de l’extérieur, mériterait lui aussi, à tous points de vue, une Palme, et d’or, s’il vous plaît. Oui, sans aucun doute. Au même titre qu’Un simple accident de Jafar Panahi, qui n’a en rien à rougir de cette récompense. Un simple objet en soi, me direz-vous…, qui dans ce cas devient porteur d’un vrai message. Un symbole fort porté à l’endroit des libertés fondamentales, que l’on sait bafouées, un peu partout ailleurs, ici, là, en Iran, là où Panahi a posé sa caméra et tourné clandestinement, avec tout ce courage qui incarne une génération de cinéastes iraniens (et pas que) qui osent, à leurs risques et périls, défier la censure. À l’instar de Alireza Khatami (Chroniques de Téhéran, 2023), de Mohammad Rasoulof (Les graines du figuier sauvage, prix spécial du jury, 2024), de Maryam Moghaddam et Behtash Sanaeeha (Mon gâteau préféré, 2025), pour ne citer qu’eux. Un simple accident, une nécessité impérieuse, une œuvre essentielle qui fait acte de résistance avec toute l’élégance, la poésie et l’humanisme inhérents à ce cinéma que l’on chérit. Et qui témoigne, avec un cynisme désopilant, de la cruauté sans nom du régime établi. Bâillonnés, emprisonnés, torturés, exécutés…, parfois pour un voile mal ajusté.  Le sort de nombreux Iraniens, Iraniennes, encore à ce jour, à cette heure où cette page se noircit de leur sang, de leur cri. Du sang, des cris qui n’ont de cesse de hanter Vahid, ce garagiste jeté dans les geôles inhumaines que l’on suppose d’Evin pour “collusion et propagande“ contre le guide suprême de la République islamique. Lui, il en est ressorti “vivant” – à demi –, un « mort-vivant » comme il se dit qui a subi les pires atrocités d’un tortionnaire qui l’a « tué 100 fois », et qu’il croit reconnaître…, au grincement de sa prothèse. De là, plus rien ne l’arrête, œil pour œil, dent pour dent. Vahid est prêt au pire…  Et va dans le désert, assouvir sa soif de vengeance (ou de justice ?), au volant de son van où s’entassent Shiva la photographe, Golrokh la mariée (et son presque époux, Ali) et Hamid, l’homme en colère, tous victimes de ce satanique Eghbal, alias la guibole, cloué entre quatre planches au fond du coffre, et tous bien décidés à l’enterrer vivant. Jusqu’à ce que le doute s’invite. Et que cette lancinante question, le nerf du film, vienne se confronter à leurs/nos certitudes : comment réagir face à son tortionnaire ? Se venger ou pardonner ? Se mettre dans sa peau ou garder son humanité ? Alors que ferions-nous ? Jafar Panahi explore là des réflexions profondes, graves, réelles…, où le flou s’installe sournoisement entre victime et bourreau. Où la gravité du sujet, du propos trouve sa superbe par la grâce des émotions, et cette pincée de légèreté qui se cristallise par le jeu des acteurs, cocasse ; par les répliques, drôlement acerbes ; par les mises en situation, tendrement absurdes. Un simple accident, forcément qu’on dit oui, et Oui aussi! 

 

  

Les Breizhinettes à la Sénégazelle !

Sport, voyage, solidarité… Trois mots-passions qui incarnent, à la foulée près, ce duo de Breizhinettes (nom de l’association) résolu à relever des défis aux valeurs qui leur ressemblent : « La Sénégalaise symbolise tout ce que nous aimons : le dépassement de soi, la découverte et le partage. » Bingo ! Après l’ascension de l’Etna en 2023, la Nouvelle-Zélande pour l’une, l’Asie pour l’autre, et quelques semi-marathons dans les jambes, Nolwenn la Nazairienne et Maëlle de Dol-de-Bretagne (35) aspirent à aller encore plus loin, toujours plus fort, en apportant, cette fois, leur pierre à l’édifice humanitaire. À leur échelle. « Même si c’est une goutte d’eau dans ce vaste océan, nos passages dans les écoles des villages ne sont pas sans faire leur petit effet. Les statistiques démontrent, et ce n’est pas rien, une hausse de l’assiduité scolaire. » 

En plus de courir, sous un soleil matinal et déjà écrasant, 8 à 10 km par jour durant une semaine, avec 46 kg de matériels scolaires neufs “sur le dos” – façon de parler, puisque les camions se chargeront du transport –, les 300 participantes [5 équipes de 60 qui se relaieront sur 4 semaines] s’activeront à animer des ateliers (cuisine, musique, balade en pirogue…) pour et avec les écoliers. Nolwenn et Maëlle feront étape dans cinq écoles, toutes deux touchées par la cause éducative et galvanisées par une profonde envie de bouger les lignes : « 1,5 million d’enfants ne sont pas scolarisés au Sénégal. Et on sait combien l’école est primordiale. C’est là qu’ils acquièrent non seulement des connaissances, mais aussi des compétences essentielles pour leur avenir. Penser de manière critique, faire entendre leur voix, voir le monde (ou leur village) autrement, se l’approprier, et le rendre plus beau, plus juste. »  

Plus qu’une course, la Sénégazelle est « un défi de cœur, un engagement concret », confient les cousines à la recherche de partenaires et de sponsors (entreprises, associations, particuliers) prêts à les soutenir dans cette aventure aussi sportive qu’humaine.  

Aides financières, matérielles (matériels scolaires neufs, équipements sportifs) et logistiques. Vous pouvez suivre l’état d’avancement du projet sur Instagram. 

Cagnotte sur helloasso.com 

L’Atlas des légendes, l’art voyageur

« Nous partîmes 7 et nous arrivâmes… 7 ». Une gageure pour un projet qui a nécessité un engagement d’un an. Quasiment. Sarah, Romane, Hana, Lili, Jennie, Armel et Lise. Elles sont sept, liées par l’amitié et la même passion : l’art. Photoréalisme, peinture, crochet, dessin…, leurs modes d’expression et leurs univers diffèrent mais sont complémentaires et sont reliés par une autre passion : la mythologie. Le projet de ces jeunes artistes « qui fourmillent d’idées, fait le tour des légendes autour de la mythologie du monde entier avec parfois des contes qui en découlent », explique Élina Trimboli, accompagnatrice d’Initiatives jeunesse. C’est elle que les lycéennes, Sarah en tête, sont allées rencontrer pour créer cette exposition, soutenue par la Bourse au projet jeunesse de la ville de Saint-Nazaire. 

Passeport pour l’aventure 

« En janvier, nous sommes passées devant une commission pour faire une demande de bourse. Devant son enthousiasme, nous avons même obtenu plus que ce que nous demandions », se réjouit Sarah, en terminale générale option arts plastiques au lycée Notre Dame d’Espérance. « Après la partie compliquée est arrivée la partie fun », l’invention d’un voyage à travers le monde qui emmène donc à la découverte de plus de huit mythologies différentes et de cinq contes. « Grèce, Asie, Égypte…, nous avons chacune fait des recherches sur les thèmes qui nous intéressaient, avant de passer à la création. » Budget, communication, logistique…, « grâce au soutien d’Élina et de Charlotte de la Pépi* Léo-Lagrange, nous avons pu toucher aux différents aspects du montage d’une exposition avec la réalisation d’un livret, nous frotter à la création comme à l’organisation ». Une aventure qui leur a fait « prendre beaucoup de responsabilités, avec pas mal de stress. Mais nous avons eu la satisfaction de réussir. Notre projet a d’ailleurs tellement plu qu’il s’est entre autres retrouvé à La Source et au fort de Villès-Martin. Le Graal », déclare Romane qui rêve d’intégrer l’école Boulle. Résultat, les jeunes filles n’ont qu’une envie aujourd’hui : recommencer et même voir plus grand. Ainsi Sarah veut emmener ses anciennes camarades d’Aristide-Briand dans une exposition itinérante, qui tournerait en France cette fois, avec des artistes de chacune des villes étapes grâce au réseau qu’elle a su développer et avec qui elle veut désormais collaborer. Une autre forme d’Atlas en somme… 

* Pépinière d’initiatives jeunesse 

La médiathèque de Trignac ouvre un nouveau chapitre

Le projet de la médiathèque de Trignac est ambitieux. Tant par les usages dessinés dans son PCSES* que par sa conception. « Nous voulons casser une logique de consommation où le public ne ferait que passer », déclare Camille Le Jeune, sa responsable. D’où cette entrée pensée comme un salon où se rencontrer, prendre le temps, le thé ou le café. Les bâtiments flambants neufs recueillent 17 000 documents (livres, DVD, revues). Sans compter les jeux de société et vidéos désormais de la partie, du côté de l’alcôve “gaming” accolée au secteur BD. Au rayon nouveauté encore : un fonds DYs étendu à l’Édition jeunesse accessible. Une belle collection qui se veut, comme les lieux, accessible. 

Des lieux naturellement partagés 

« Nous avons imaginé un tiers lieu où il serait aussi possible d’aller vers du participatif avec les ateliers La Fabrique. Un endroit cocooning pour partager un savoir-faire, un talent… entre habitants ». Des habitants qui ont été associés en amont lors d’ateliers citoyens avec les architectes de l’atelier Belenfant Daubas. Les Trignacais sont ainsi intervenus sur les modifications d’usages du jardin de lecture où il sera possible de jouer, de lire et même de mettre les mains dans la terre. De nature, il est encore question dans la conception d’un édifice de 650 m2, écologiquement vertueux. Pour la construction, les architectes ont utilisé des matériaux bruts, apparents, biosourcés et géosourcés, notamment de la terre crue. Leurs méthodes : « utiliser de la terre prélevée sur un chantier à proximité et la mélanger avec de la fibre végétale, pour un matériau léger et isolant ». Ces techniques en font un bâtiment passif, capable de prémunir l’endroit du froid, des chaleurs, mais aussi des voix des plus enthousiastes, grâce à des pots acoustiques réalisés par la céramiste guérandaise Violaine Poiret. Loin de faire table rase du passé, l’ensemble a été pensé en fonction du patrimoine existant. L’ancienne maison des Forges, dédiée à l’espace jeunesse avec cabane de lecture, écran de projection et salle d’animation, a ainsi été intégrée à une extension neuve en bardeaux. À proximité de la mairie et du centre culturel, la médiathèque s’affiche comme un lieu de convergence entre générations, cultures et savoirs. Et les six bibliothécaires parient sur une taille « suffisamment humaine pour tisser une vraie relation avec les habitants ». Une histoire à écrire ensemble dès le 10 octobre… 

* projet culturel, scientifique, éducatif et social 

Marche ou crève

Le jeune Garraty va concourir pour  » La Longue Marche « , une compétition qui compte cent participants. Cet événement sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi. 

 

C’était mieux demain

Dans une petite bourgade française, Hélène, Michel, et leurs deux enfants, coulent des jours heureux dans l’insouciance des années 1950. Soudainement propulsés en 2025, le couple découvre un monde moderne à l’opposé de celui qu’ils connaissent. Pour Hélène, qui a toujours vécu comme il se doit dans l’ombre de l’époux, c’est une révolution. Mais, pour Michel, qui voit ses privilèges d’Homme voler en éclat, c’est un cataclysme. Entre vent nouveau et parfum d’antan, ce voyage dans le temps ne sera pas de tout repos.