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Associations # Saint-Nazaire

Grand brassage féministe et festif

Les 8 et 9 octobre, l’association Les Collemboles organise, à Saint-Nazaire, le Brasseuses/semeuses festival 100% féminin pour mettre en lumière les professionnelles de la bière, de la permaculture et du tatouage.
Un grand brassage de bières comme de cultures.

Jérémy Blahay, Léa Le Faucon et Geovanni Olivares.

Au commencement était la bière. Une histoire d’alchimie qui s’opère. Il y a un an tout pile, Geovanni Olivares invite le photographe-vidéaste Jérémy Blahay et l’artiste tatoueuse Léa Le Faucon à brasser leur houblon dans sa micro-brasserie Veracruz. Tout en brassant, Geovanni leur raconte l’histoire de ce breuvage, du temps où la bière était une affaire de femmes. De ce récit Léa fait l’illustration. De ce brassage naissent la bière du jardin, une amitié, l’association Les Collemboles et Brasseuses/semeuses festival. 

Casser les clichés 

Ce festival, porté à la base par l’énergie folle, inspirante et fédératrice de Léa, veut promouvoir et célébrer les professionnelles de la bière, de la permaculture et du tatouage.  « Trois univers dont on n’a pas une image féminine alors qu’ils étaient féminins à l’origine, comme beaucoup d’autres. Avec ce festival militant et féministe, on veut casser les stéréotypes, (re)donner la parole à ces femmes afin qu’elles (re)prennent leur place, se laisser surprendre », expliquent les organisateurs. Bref, visibiliser ces femmes et leurs métiers sans les noyer dans un gros festival de la bière. « L’autre singularité de l’événement est sa transdisciplinarité, son hybridation. Un mélange de culture(s), art, gastronomie, artisanat, assez inhabituel. » 

Brasseuses, semeuses, tatoueuses 

Et pour rester cohérents avec leurs valeurs, les organisateurs ont opté pour une programmation et des invitées locales, de Loire-Atlantique et de Bretagne où « il n’y a pas que du cidre ! » D’ailleurs, trois trios de brasseuses, semeuses et tatoueuses, brasseront ensemble durant le week-end une bière avec de l’orge et du houblon nazairiens ainsi qu’avec une plante de leur choix… locale. Forcément. Outre les flashs tattoo, les festivaliers pourront entre autres s’abreuver d’infos lors de conférences ou d’ateliers dégustation guidés par une zythologue (ou biérologue) tandis que Léa achèvera une fresque de 13 mètres sur le mur de l’événement aux Abeilles 44.