Le Festival de Cannes et son Grand Prix à Saint-Nazaire !
C’est un événement hors norme que propose le cinéma Jacques-Tati du 13 au 15 septembre. Celui de vivre, le temps d’un week-end, au rythme du plus important festival de cinéma au monde : Cannes.
All we imagine as light, Grand Prix de Cannes 2024, au Jacques-Tati, en présence de sa réalisatrice, Payal Kapadia, le 14 septembre, 20h45.
Le Tati fait son Festival de Cannes. Clap : Première ! Durant trois soirs, l’équipe de la salle classée Art et Essai va plonger les spectateurs dans l’ambiance de la Croisette en rejoignant l’événement porté par le Groupement national des cinémas de recherche : “Retour de Cannes”. Au programme : sept films, six avant-premières de films repérés à Cannes, soit deux séances chaque soir et autant de rencontres avec des cinéastes, critiques… « Un challenge qui fait le lien également avec le lancement de saison du Théâtre », note Jean-Jacques Ruttner.
Film des Marseillais Marcia Romano et Benoît Sabatier, Fotogenico ; documentaire de Guillaume Brac Ce n’est qu’un au revoir sur la pérennité des amitiés scolaires ou de Claire Simon qui, avec Apprendre, complète sa saga amorcée avec Récréations ; cinématographie du monde avec Simón de la montaña de Federico Luis, Viêt and Nam de Minh Quý Trương ou All we imagine as light, « la programmation est très variée », estime le directeur du cinéma, pas peu fier d’accueillir le Grand Prix de Cannes et sa réalisatrice, l’indienne Payal Kapadia. Une autre première à Saint-Nazaire ! D’ailleurs, All we imagine as light est « notre palme d’or sur la compétition 2024 ».
Jouer les festivaliers
L’équipe du Tati a aussi ajouté deux autres rendez-vous cannois à la programmation dont une séance très spéciale : un inédit du réalisateur américain Frederick Wiseman, invité de la 77e édition du festival, suivie d’une rencontre le samedi à 14h. Après le ”Retour de Cannes”, c’est l’intégralité de son œuvre qui sera projetée au Tati et « c’est monstrueux », s’enthousiasme le directeur, « d’autant plus que seules deux salles vont diffuser cette intégrale en France ! » Au total plus d’une quarantaine de films, dont la moitié jamais distribuée en France, soit un film par semaine pendant quasiment un an.
Avec Sauvages du réalisateur de Ma vie de Courgette Claude Barras, les P’tits Tati n’ont pas été oubliés. Un film jeune public, mais pas que, projeté en séance spéciale à Cannes, et « notre chouchou aussi. » Projeté à 11h le dimanche en avant-
première, il sera « suivi d’une grignoterie. » Car pour ne pas perdre une miette de ces trois jours de cinéma, une petite formule restauration sera proposée sur place ainsi qu’un pass. Au tarif de 18 €, il donne accès aux six séances. En résumé, du 13 au 15 septembre, on va se régaler.