Avis de vent nouveau sur la saison culturelle dongeoise
Un vent de nouveauté va souffler sur la saison culturelle dongeoise comme sur les bougies de l’Espace Renaissance qui célébrera ses 30 ans, les 13, 14 et 15 septembre.
Nans Vincent
« Avec une trentaine de dates, cette saison se veut ambitieuse », déclare tout de go Yoann Hendryckx. Quasiment trente dates donc pour les 30 ans de l’Espace Renaissance et un démarrage de saison en fanfare. Pour célébrer cet anniversaire et lancer la programmation, « la salle culturelle fait revenir les personnes qui ont fait battre son cœur lors des éditions précédentes », poursuit le responsable culture, sport, événementiel et communication de la Ville. Vendredi 13 septembre, Régis Potrel ouvrira le bal en chansons, suivi d’un cabaret de la compagnie Citrus. Le lendemain, place aux compagnies du Théâtre Asda et Rêve de Loire en résidence à l’Espace Renaissance, et à la chanteuse Awa, participante dongeoise de l’émission N’oubliez pas les paroles. Fin des festivités au Ciné Donges dimanche avec une séance spéciale à l’affiche des films « qui ont bien fonctionné ou qui ont la trentaine », pour rester dans le thème.
Temps forts
Deux temps forts et deux nouveautés marqueront cette édition : le Printemps du théâtre amateur en mars et avril, et le Mai du rire. « L’humour fonctionne bien à Donges, constate Yoann Hendryckx. On a par exemple reprogrammé Les banquettes arrières, le 28 mai. » Leur spectacle, Gentilles… par accident !, a d’ailleurs été conçu dans le cadre d’une résidence d’artistes à l’Espace Renaissance. « Notre volonté est de présenter une programmation éclectique qui allie plusieurs styles dont les stands up comme celui d’Aurélien Jumelais », programmé le 7 mai. Sur les planches : On se fait un film, le 22 novembre. « Une nouvelle formule avec du théâtre participatif » où un scientifique de garage, Rémi Duquemme, spécialiste de l’audiovisuel dissèque l’extrait d’une production du cinéma… Plus intimiste, Les Lauriers, de Sidi Bel Abbès dans le cadre de la Semaine bleue, le 4 octobre. Cette pièce sur la guerre d’Algérie « donne deux points de vue différents, intéressants à une époque où les avis sont si souvent tranchés », estime Yoann Hendryckx. Reste que cette année ne dérogera pas aux concerts debout aux Guifettes avec Papa Damdam pour de la rumba congolaise, en passant par le Tsapiky de Madagascar, et l’électro funk d’Abdul The Gang (17 janvier). Les spectacles investiront aussi la médiathèque Jules-Verne ou l’église Saint-Martin. Elle accueillera Soulful singers gospel, le 16 mai. Histoire de terminer la saison sur une note (en)chantée.