Une saison qui se présente… Bien !
Du rire, de l’humanité, de la musique, de la poésie clownesque, du jazz, du théâtre bouleversant. La salle Bonne Fontaine de Montoir-de-Bretagne ne fait pas dans la demi-mesure… Petit avant-goût, vendredi 13 septembre, à l’occasion de la présentation de la saison culturelle.
Je n'irai pas à Sing Sing
Bien, bien, bien… Eh bien, en voilà une nouvelle qui va faire (enfin, a fait) des heureux ! L’ex-chef de produit d’objets connectés Thomas Deseur a planté le décor. Aujourd’hui en « CDI de fanfaron pour Amixem », comme il aime à se présenter, l’humoriste aux 914 k followers se porte… bien, et le fait savoir, dans la vie comme sur scène. Car Bien, c’est aussi le nom de son nouveau spectacle qui se joue (très souvent) à guichets fermés – Montoir n’y échappe pas ! –, bien que Thomas, le personnage qu’il incarne, « avoue n’avoir rien d’intéressant à dire », enfin c’est ce qu’il dit !
De la musique…
Mais avant cela, place au folk intime et d’une spiritualité irradiante de la Néo-Zélandaise Élise Bourn qui donnera le La à la saison culturelle de Montoir-de-Bretagne, à l’occasion de son ouverture (un peu particulière), vendredi 13 septembre, dès 19h. Musique toujours avec Les rois vagabonds, un concerto pour deux clowns poètes entre « mime, acrobatie et quelques mots à peine », un pur enchantement à découvrir samedi 25 janvier… Autre ambiance, dimanche 9 février avec Amazin Gospel, un voyage généreux et joyeux qui allie à merveille tradition et modernité. Le 21 mars, l’incontournable Folk en scènes qui aura également lieu à Trignac (le 22) et à Besné (le 23) reprend du service. Une 13e édition marquée par des concerts, des rencontres, des conférences de haut vol, et par son partenariat avec le Vip. Ou encore, avec le festival Jazzimut, jeudi 22 mai. À l’affiche, Giovanni Mirabassi new quartet et quelques invités à ses côtés, comme le Nazairien d’adoption Guillaume Perret…
… mais pas que !
De la musique, à profusion, certes mais aussi des spectacles jeune public, du théâtre avec Je n’irai pas à Sing Sing, une comédie totalement déjantée produite par le Théâtre 100 Noms. Une folle aventure, un vrai régal qui plonge avec fougue et humour subtil le spectateur dans les bas-fonds d’un bar clandestin new-yorkais, en pleine époque de la prohibition (ven. 17 jan.). Plus dramatique, Je suis la maman du bourreau (ven. 28 mars), avec Clémentine Célarié, juste bouleversant. Plus écolo, Climax (jeu. 3 avr.) avec la compagnie Zygomatic autour d’un spectacle familial « férocement drôle » sur un sujet qui l’est beaucoup moins : l’urgence climatique et les errements de l’humanité. Toujours plus drôle, l’Inconstance de Constance (ven. 25 avr.) qui revient avec un seule-en-scène d’une « humanité folle » et Gentilles… par accident (16 mai)avec Les banquettes arrières qui « se sont donné pour mission de rendre les gens heureux »… C’est bien aussi, non ?