Fous de forró
Les Pieds ont des oreilles ou Podos - pour faire plus court - n’ont qu’une obsession : danser et faire danser. Pour le moment sur du forró, cette musique et cette danse nées dans les campagnes du Nordeste brésilien que les Podos veulent développer à Saint-Nazaire, Pornichet et alentours via des bals, concerts et cours hebdomadaires.
Léo Corrèa vous attend, les bras ouverts, pour jouer et danser lors de la belle guinguette brésilienne des Podos au Kiosq, le 18 octobre !
Les Pieds ont des oreilles. Drôle de nom pour une association ? « Pas tellement » selon Alice Vigneron, l’une de ses quatre fondatrices. D’une part parce que ce nom est assez parlant, et d’autre part parce que l’association se veut « pluridisciplinaire ». Son intention est simple : proposer tout type de danse, « même si, pour le moment, nous nous focalisons sur le forró car nous n’avons pas le temps pour les autres danses ». L’association est née en 2019 parce que ses fondateurs estimaient qu’il y avait peu de propositions pour danser à Saint-Nazaire et alentours. Et encore moins de forró.
« Notre souhait était donc de danser et de faire danser au maximum sur du live », explique l’acolyte d’Alice, Julien Colomb.
D’où l’invitation de « groupes locaux et brésiliens lors de concerts ou de sambadas*, et les propositions de formation de musiciens. » Car le propos principal de l’association est certes, pour le moment, la danse forró mais aussi la musique qui l’accompagne. Traditionnellement, cette musique, assez rapide, est jouée par un trio de musiciens avec des instruments typiques aux noms pour certains exotiques : zabumba, pandeiro, rabeca, pifano, ganza, agogo mais aussi accordéon et triangle.
Danse connectée
À la fois donc musique et danse à deux, le forró ressemble à la salsa. Tonique, il peut être parfois doux. « S’il nécessite d’être connecté à l’autre, à l’aise avec son corps puisque les danseurs se collent, il reste très accessible et facile à transmettre », estime Julien qui l’a découvert lorsqu’il vivait au Brésil.
« Le principe est que tout le monde arrive à danser avec tout le monde. Et chacun peut y arriver, à condition d’y consacrer un peu de temps et d’investissement, comme toute danse à deux ! », assure Alice.
Pour apprendre à guider mais aussi à être guidé, les Podos dispensent des cours de danse dès 16 ans et des ateliers chants et percussions du Nordeste brésilien, y compris pour les enfants dès 6 ans, le mercredi. Pour avoir un avant-goût de cette danse festive et sociale, les Podos vous attendent le 18 octobre pour leur événement trimestriel au Kiosq : la sambada. Les musiciens sont invités à rejoindre le Néo-nazairien brésilien, Léo Corrèa, sur scène et les danseurs… à danser.