T’as le look avec la méthode BISOU
Du 15 au 30 novembre, le Conseil nazairien du commerce équitable (CNCE) présente de nouveau l’exposition Le revers de mon look. Avant d'expliquer ce qu’est la méthode Bisou, focus sur le rôle de cette instance.

Saint-Nazaire fait partie des 32 collectivités françaises à être labellisées Territoires de commerce équitable*. Cette labellisation, décrochée en 2015, induit la création d’un CNCE. L’un étant consécutif de l’autre. Composée des membres des associations locales qui se regroupent volontairement pour porter des valeurs communes et des actions, cette instance s’engage à promouvoir le commerce équitable et responsable. Alternative au commerce mondial dominant, il consiste à permettre aux producteurs de vivre de leur production avec des conditions de travail décentes, à favoriser le travail local et à être plus respectueux de l’environnement. Bref, à consommer “juste” plutôt que “juste” consommer.
Casser les clichés
« Le commerce équitable est une démarche militante mais en réalité peu connue », estime Jean-Marie Imbert de CCFD-Terre solidaire. Souvent les consommateurs ont l’impression que les produits sont plus chers. « Mais c’est faux ! Grâce à une relation directe avec les producteurs et la réduction du nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur, à produit correspondant, thé, café ou céréales par exemple, ne sont pas plus chers ! », assure celui qui est aussi membre du CNCE.
« La labellisation Territoires de commerce équitable signifie que la Ville doit s’engager », reprend de son côté, Betty Galiot, conseillère municipale, déléguée au commerce équitable et à la consommation responsable.
Du fait de ce label, le CNCE doit donc sensibiliser les habitants et réaliser des actions dans les Maisons de quartier, écoles, collèges et lycées, comme celle autour de la fast fashion avec l’exposition Le revers de mon look. Une exposition, prêtée par l’Ademe, pour comprendre comment notre garde-robe génère des impacts sur l’environnement et comment les réduire. Alors « même si on n’a pas vocation à faire changer les gens, on est des éveilleurs », conclut Catherine Sabaton d’Artisans du monde qui fêtera cette année ses 50 ans.