En juillet, vibrez avec Street art viber
Conçu par Vladimir Tiger et son association éponyme, Street art viber s’installe à Saint-Nazaire du 18 au 20 juillet. À l’affiche : des artistes de la scène locale et nationale pour un événement qui mêle peinture, dessin, street art, photographie, calligraphie et qui promet de belles vibrations.

Sensible aux histoires que racontent les regards, le portraitiste Tiger aime celui du garçon aborigène de l’Australien Matt Adnate.
Du 18 au 20 juillet, Saint-Nazaire prend des couleurs. 75 œuvres attendues, 21 streets artistes de tout horizon, de tout style, de toute la France. Bordeaux, régions parisienne, Pays de la Loire et nazairienne. Évidemment. Parmi eux, quelques signatures comme celle du photographe de mode, passé à la photo de street art et à la calligraphie : Nico Giquel. Également auteur de L.A. KINGZ, qui plonge en images au cœur des gangs de Los Angeles, il livrera une session de live painting. Vladimir Tiger, qui porte cette exposition collective avec Yann Jeguirim, a également lancé une invitation à Hopare, plasticien vedette du street art hexagonal, dont un portrait de Pelé a tapé dans l’œil (et le portefeuille) de Mbappé lors du gala de charité du PSG. Cette figure de l’art urbain, Vladimir Tiger l’a croisée lors de l’une de ses participations à l’expo 100% paper dans une galerie parisienne. Street art viber s’inspire d’ailleurs de cette manifestation organisée par… Hopare avec Urban Signature. « Je voulais recréer ce genre d’ambiance à Saint-Nazaire autour d’une vision artistique principalement centrée sur l’urbain, le voyage et le portrait », confie l’artiste.
L’art fait le mur
Ateliers street art, performance de danse de Louri et d’Anaïs Bermeo, jeune chorégraphe naviguant entre la France et la Colombie, shop, street food, complèteront les rencontres avec des artistes établis ou émergents comme Alexis Bust Stephens, dit Bust The Drip. Initialement danseur, il s’est converti à l’art pictural du mouvement dont son célèbre Saut de l’être est l’illustration. Quant à Vladimir Tiger, qui s’est tout simplement choisi Tiger pour blaze rugissant, il exposera aussi ses portraits. Le photographe nazairien Cabé, dont les images sont inspirées de l’univers cinématographique, a aussi tapé dans l’œil de Tiger. Car l’objectif de l’organisateur est encore « d’essayer de nous faire une place, de décrocher des contrats sur des murs, y compris sur ceux des particuliers, car beaucoup restent libres », au côté des œuvres d’artistes renommés qui colorent les quartiers de la ville portuaire. Touche à tout, tour à tour menuisier, serveur, monteur/ajusteur… passionné de street-art depuis son plus jeune âge, le jeune homme de 22 ans sait ce qu’il veut désormais : peindre et créer d’autres événements autour du street art. Car le street art, « c’est de la bombe bébé ! »