Les Breizhinettes à la Sénégazelle !
Deux cousines passionnées de sport, de voyages et d’actions humanitaires s’apprêtent à participer à la Sénégazelle, une course 100 % féminine pour les enfants des écoles de la région de Simal, au Sénégal. Départ prévu fin février. Collecte de fonds et de fournitures scolaires en cours…

« On se connaît, on va y prendre goût ! » Pas encore parties, que Nolwenn et Maëlle pensent déjà à remettre le couvert. « Pourquoi s’arrêter là ? Il y a tellement de choses à faire. » Prochain challenge ? Peut-être Madagascar ou le Népal…
Sport, voyage, solidarité… Trois mots-passions qui incarnent, à la foulée près, ce duo de Breizhinettes (nom de l’association) résolu à relever des défis aux valeurs qui leur ressemblent : « La Sénégalaise symbolise tout ce que nous aimons : le dépassement de soi, la découverte et le partage. » Bingo ! Après l’ascension de l’Etna en 2023, la Nouvelle-Zélande pour l’une, l’Asie pour l’autre, et quelques semi-marathons dans les jambes, Nolwenn la Nazairienne et Maëlle de Dol-de-Bretagne (35) aspirent à aller encore plus loin, toujours plus fort, en apportant, cette fois, leur pierre à l’édifice humanitaire. À leur échelle. « Même si c’est une goutte d’eau dans ce vaste océan, nos passages dans les écoles des villages ne sont pas sans faire leur petit effet. Les statistiques démontrent, et ce n’est pas rien, une hausse de l’assiduité scolaire. »
En plus de courir, sous un soleil matinal et déjà écrasant, 8 à 10 km par jour durant une semaine, avec 46 kg de matériels scolaires neufs “sur le dos” – façon de parler, puisque les camions se chargeront du transport –, les 300 participantes [5 équipes de 60 qui se relaieront sur 4 semaines] s’activeront à animer des ateliers (cuisine, musique, balade en pirogue…) pour et avec les écoliers. Nolwenn et Maëlle feront étape dans cinq écoles, toutes deux touchées par la cause éducative et galvanisées par une profonde envie de bouger les lignes : « 1,5 million d’enfants ne sont pas scolarisés au Sénégal. Et on sait combien l’école est primordiale. C’est là qu’ils acquièrent non seulement des connaissances, mais aussi des compétences essentielles pour leur avenir. Penser de manière critique, faire entendre leur voix, voir le monde (ou leur village) autrement, se l’approprier, et le rendre plus beau, plus juste. »
Plus qu’une course, la Sénégazelle est « un défi de cœur, un engagement concret », confient les cousines à la recherche de partenaires et de sponsors (entreprises, associations, particuliers) prêts à les soutenir dans cette aventure aussi sportive qu’humaine.