Estuaire, 35 ans, 1 500 numéros
1 500 Unes, trente-cinq ans d’une relation de confiance avec nos lecteurs… Un lien tissé semaine après semaine dont nous sommes fiers. Une histoire presque intime, une tranche de vie de notre territoire.
En trente-cinq ans, la ville s’est modifiée, tout comme la société, les Chantiers ont vécu des hauts, des bas et des hauts, des associations sont nées, d’autres ont vieilli ou ont même disparu, d’autres encore ont retrouvé de l’énergie, les grands événements se sont succédé, des initiatives citoyennes ont surgi, les bénévoles n’ont cessé de travailler sur le terrain, les lignes des préoccupations, des besoins et des désirs ont bougé. Et toujours, nous avons fait de notre mieux pour être à la hauteur et nous adapter à ce dynamisme, puis de celui des dix communes de la Carene.
Impossible de citer ici – tant ils sont innombrables – les artistes émergents, les compagnies de théâtre ou les chorales d’amateurs, les actions militantes et de solidarité, les activités de tout ordre que nous avons de notre mieux mis en lumière. En trente-cinq ans, Estuaire n’a cessé d’évoluer tant il lui tient à cœur d’être proche des habitants en mouvement qu’il accompagne.
Pour ce numéro spécial, le 1 500e, nous voulions proposer quelque chose de particulier… quelque chose qui fasse appel à une créativité dont nous n’avons jamais douté. Nous est venue l’idée de lancer ce petit défi d’un concours de nouvelles. Et nous l’avouons, nous avons craint le manque de répondant. Non pas que nous ayons la moindre hésitation quant à l’amour de l’écrit de nos lecteurs, mais parce que nous ne savions pas s’ils accepteraient de nous faire passer de notre rôle d’accompagnants à celui d’initiateurs.
Bien nous en a pris puisque nous avons reçu 38 nouvelles ! 38 textes d’une grande qualité, de styles, thèmes, sensibilités des plus variés, toutes respectant la consigne d’y intégrer le magazine Estuaire telles les apparitions d’Alfred Hitchcock dans ses films. Tant et tant que les tenues de notre jury se sont avérées très vivantes… avant qu’il fixe son choix sur les deux nouvelles que nous avons l’immense plaisir de vous donner à lire dans ce numéro : celle d’Irène Rivière, De l’autre côté de l’eau, dans la catégorie Adultes, et celle de Louise Marot, Voyage, dans la catégorie moins de 16 ans (Louise Marot a 13 ans). En espérant que nos lecteurs savoureront autant que nous leurs saveurs.
Lire la nouvelle d’Irène Rivière : De l’autre côté de l’eau
Lire la nouvelle de Louise Marot : Voyage